A la memoire des 1 500 000 victimes armeniennes



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Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.



GENOCIDE ARMENIEN

France
La négation des génocides reviendra au Parlement

LE MONDE | 09.07.2012 à 11h36 • Mis à jour le 09.07.2012 à 11h36

Par Thomas Wieder

Une petite phrase de Laurent Fabius les avait inquiétés. Un coup de téléphone de François Hollande les a rassurés. Samedi 6 juillet, le chef de l'Etat a affirmé aux représentants de la communauté arméniennne qu'il reste favorable à un texte pénalisant la négation du génocide perpétré contre les Arméniens sous l'Empire ottoman en 1915. "C'est un engagement qu'il a pris quand il était candidat. Il ne reviendra pas dessus", a confirmé l'Elysée au Monde, lundi matin.

Le sujet, politiquement sensible et diplomatiquement explosif, est revenu dans l'actualité le 4 juillet. A l'issue d'un entretien avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu, M. Fabius, ministre des affaires étrangères, avait paru indiquer que le gouvernement n'avait pas l'intention de faire voter une nouvelle loi sur la pénalisation de la négation des génocides reconnus par la France - dont celui des Arméniens - après la censure, par le Conseil constitutionnel, du texte adopté par l'Assemblée en décembre 2011.

"PAS POSSIBLE DE REPRENDRE LE MÊME CHEMIN"

En déclarant qu'"il n'est pas possible de reprendre le même chemin, sinon le résultat sera évidemment le même", le ministre des affaires étrangères préparait-il les esprits à l'abandon d'un engagement pris par M. Hollande avant l'élection présidentielle? Exprimait-il une position personnelle contraire à celle du chef de l'Etat ? Ou jouait-il son rôle de ministre des affaires étrangères, contraint à manipuler les subtilités de la langue diplomatique au sortir d'un entretien avec le représentant d'un Etat qui avait rappelé son ambassadeur après l'adoption de la loi finalement censurée par le Conseil constitutionnel ?

C'est donc pour savoir ce qu'il en est exactement de la position officielle de la France que le Conseil de coordination des organisations arméniennes en France (CCAF), par l'intermédiaire de son coprésident, Franck Papazian, a sollicité M. Hollande. Le contact n'était pas difficile à établir, car ils se connaissent depuis une quinzaine d'années, le premier ayant même été l'un des conseillers en communication du second quand il était candidat à la primaire socialiste.

M. Papazian se dit "tout à fait rassuré" par son échange téléphonique avec M. Hollande. Il estime que M. Fabius "a parlé avant tout comme ministre des affaires étrangères, lui-même faisant personnellement partie des socialistes connus pour être favorables à la cause arménienne".



TROIS DÉFIS À RELEVER

Restent maintenant trois défis à relever. Le premier est politique : pour entrer en vigueur, le texte devra d'abord être voté par les parlementaires. A l'Assemblée, cela ne devrait pas poser de problème, surtout si le président du groupe socialiste, Bruno Le Roux, que le CCAF doit rencontrer jeudi et qui est connu pour son engagement en faveur de la cause arménienne, s'engage dans la bataille. Au Sénat, en revanche, une majorité sera plus difficile à trouver.

Le second défi est juridique. "La décision du Conseil constitutionnel nous oblige à passer dans le chas d'une aiguille, c'est vrai que c'est compliqué", reconnaît-on à l'Elysée, où une réunion de travail est prévue avec les représentants de la communauté arménienne. Projet ou proposition de loi ? "Rien n'est tranché, les juristes vont devoir plancher", dit un conseiller.

Le troisième défi est diplomatique. Le sujet tombe mal, au moment où la France et la Turquie veulent réchauffer leurs relations. "Je crois que la nouvelle équipe au pouvoir à Paris aura la sagesse de ne pas rouvrir ce dossier", dit M. Davutoglu dans Libération de lundi. Le CCAF espère, lui, qu'une nouvelle loi sera votée avant le 24 avril 2013, prochain anniversaire du début du génocide de 1915.



Thomas Wieder

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/07/09/la-negation-des-genocides-reviendra-au-parlement_1731022_823448.html
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65439

François Hollande confirme son intention de pénaliser la négation du génocide arménien

La Dépêche.fr

Publié le 08/07/2012 07:59

François Hollande, le président de la République, a confirmé hier son intention de proposer une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adressant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revirement après les propos de Laurent Fabius sur la relation franco-turque.

« Le président a fait part de ses engagements pendant la campagne. Il les tiendra », a indiqué l'Élysée en confirmant un échange téléphonique dans la journée entre François Hollande et un représentant du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF).

Le chef de l'État a « toujours la volonté de proposer un projet de loi visant à réprimer le négationnisme du génocide arménien », selon un communiqué du CCAF rapportant cet échange.

Le 23 décembre 2011, les députés avaient adopté la proposition de loi sur la négation des génocides, dont celui des Arméniens en 1915, malgré les menaces et l'indignation de la Turquie et la présence de plusieurs milliers de manifestants.

Un couac gouvernemental ?

Le vote de ce texte, définitivement adopté par le Parlement français le 23 janvier, avait entraîné une brouille diplomatique et commerciale entre Paris et Ankara.

Le 28 février, le Conseil constitutionnel avait censuré cette loi a jugeant contraire à la liberté d'expression.

Le gouvernement turc avait immédiatement salué la décision qui « a évité une probable grave crise entre la France et la Turquie » avait alors déclaré le gouvernement d'Ankara. Le génocide arménien peut-il être une source de désaccord au plus haut niveau de l'État.Le génocide arménien peut-il être une source de désaccord au plus haut niveau de l'État ?Toujours est-il que la position de François Hollande va à l'encontre de celle de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, engagé dans un processus de réchauffement diplomatique avec la Turquie et qui a toujours nié publiquement l'existence de ce génocide perpétré entre 1915 et 1917 sous l'empire ottoman.



Les Arméniens choqués par Fabius

Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, Laurent Fabius avait semblé exclure l'adoption prochaine par la France d'une nouvelle loi punissant la négation des génocides, dont celui des Arméniens.

La prise de position du ministre avait scandalisé la communauté arménienne, Ara Toranian, son coprésident, dénonçant hier matin « une trahison », « une félonie, une honte pour la France, pour la démocratie et pour la politique. L'annonce de François Hollande devrait donc contenter la communauté arménienne.

Guillaume Atchouel et Alain Feyt

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/08/1396353-francois-hollande-confirme-son-intention-de-penaliser-la-negation-du-genocide-armenien.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65404

Génocide arménien : Hollande dit-il l'inverse de Fabius ?

FTVi


Publié le 07/07/2012 | 16:00 , mis à jour le 07/07/2012 | 17:12

Le génocide arménien peut-il être une source de désaccord au plus haut niveau de l'Etat ? Selon un responsable de la communauté arménienne en France, François Hollande se serait engagé samedi 7 juillet pour faire voter une nouvelle loi réprimant la négation du génocide arménien. Une position qui viendrait contredire celle de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, engagé dans un processus de réchauffement diplomatique avec la Turquie, qui a toujours nié l'existence de ce génocide perpétré entre 1915 et 1917 sous l'empire ottoman.

"Le Président de la République vient de m'appeler pour me rassurer sur la fidélité de ses engagements. Sur la question de la pénalisation de la négation du génocide arménien, un texte de loi sera bien voté. Il a réaffirmé qu'il ne reniera aucun des engagements pris. Il a ajouté qu’il nous recevrait officiellement en juillet, écrit Franck Papazian, coprésident du Conseil de coordination des associations arméniennes de France (CCAF), sur sa page Facebook. La politique du gouvernement est celle de Hollande et non pas celle de Fabius ! Hollande ne nous a jamais trahis ! Mais restons vigilants et mobilisés. La Turquie risque de déchanter rapidement !"

Fabius réticent à l'adoption d'une nouvelle loi

Contacté par FTVi samedi après-midi, l'autre coprésident du CCAF, Ara Toranian, a confirmé cette information. En revanche, l'Elysée n'était pas en mesure de confirmer ou d'infirmer l'existence et la teneur de cet appel téléphonique.

Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, Laurent Fabius avait semblé exclure l'adoption prochaine par la France d'une nouvelle loi punissant la négation des génocides, dont celui des Arméniens. Un tel texte avait été voté en fin d'année dernière par l'Assemblée nationale, provoquant la fureur d'Ankara, qui avait annoncé la suspension de sa coopération politique et militaire avec la France. Mais la loi avait par la suite été censurée par le Conseil constitutionnel.

Le Conseil "a décidé que la proposition de loi qui avait été présentée par les parlementaires [de la précédente majorité de droite] était contraire à notre Constitution, donc il n'est pas possible de reprendre le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même", a déclaré Laurent Fabius jeudi.



"Contradiction récurrente" entre l'Elysée et le Quai d'Orsay

La prise de position du ministre avait scandalisé la communauté arménienne, Ara Toranian dénonçant samedi matin auprès de l'AFP "une trahison", "une félonie, une honte pour la France, pour la démocratie et pour la politique".

Samedi après-midi, Ara Toranian, interrogé par FTVi, s'est montré soulagé : "Il y a certes deux sons de cloche, mais c'est François Hollande le président. C'est donc sa voix qui compte. Le fait qu'il ait pris l'initiative de nous téléphoner ce matin nous rassure après les déclarations de Laurent Fabius, qui nous ont beaucoup ébranlés." Ara Toranian souligne "la contradiction récurrente", déjà observée du temps de Nicolas Sarkozy et d'Alain Juppé, entre l'Elysée et le Quai d'Orsay, "qui campe sur la position immuable d'une bonne relation diplomatique avec Ankara".


Ilan Caro

http://www.francetv.fr/info/genocide-armenien-hollande-dit-il-l-inverse-de-fabius_116351.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65409

Génocide arménien : Hollande confirme un nouveau texte

Par lefigaro.fr Publié le 07/07/2012 à 22:07

Le chef de l'État, qui s'est entretenu samedi avec les associations arméniennes, a promis le vote d'une nouvelle loi. La précédente, adoptée par l'Assemblée en janvier, avait été retoquée par le Conseil constitutionnel.

Il y aura bien une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait semé le doute jeudi en rappellant que le dernier texte en ce sens, voté par l'Assemblée en janvier, avait été jugé contraire à la Constitution. Mais l'Élysée a confirmé samedi qu'un nouveau texte serait bel et bien élaboré. «Le président a fait part de ses engagements pendant la campagne. Il les tiendra», a fait valoir la présidence. «Il faut trouver une chemin, une route qui permette d'avoir une texte compatible avec la Constitution».

François Hollande s'est entretenu samedi par téléphone avec un représentant du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF). «Pour couper court à toutes les rumeurs consécutives aux déclarations de Laurent Fabius qui a semblé remettre en cause l'engagement de François Hollande de proposer une nouvelle loi de pénalisation du négationnisme, le président de la République a téléphoné ce (samedi) matin à M. Franck Papazian (coprésident du CCAF) pour lui confirmer qu il n'avait pas changé d'avis sur le sujet», indique le communiqué du CCAF, qui assure que le chef de l'État a «toujours la volonté de proposer un projet de loi visant à réprimer le négationnisme du génocide arménien». Le président devrait recevoir avant la fin du mois une délégation du CCAF pour envisager les modalités de la mise en place d'un tel texte, toujours selon ce communiqué.

Laurent Fabius réticent

Les représentants de la communauté arménienne de France avaient fait part de leurs inquiétudes après les déclarations du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius évoquant une «nouvelle étape» des relations entre Paris et Ankara. Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, le chef de la diplomatie française avait semblé exclure l'adoption prochaine par la France d'une nouvelle loi punissant la négation des génocides, dont celui des Arméniens, après la censure par le Conseil constitutionnel d'un texte voté en ce sens fin 2011 par l'Assemblée nationale.

Les Sages ont «décidé que la proposition de loi qui avait été présentée par les parlementaires (de la précédente majorité de droite) était contraire à notre Constitution donc il n'est pas possible de reprendre le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même», avait constaté Laurent Fabius. «Sauf déclaration rapide du chef de l'Etat, il s'agit là d'une trahison» avait réagi auprès de le président du CCAF Ara Toranian, rappelant qu'avant son élection François Hollande s'était engagé en faveur d'une telle loi «à plusieurs reprises, sans ambiguïté».

«La date de [la précédente] proposition de loi n'était pas forcément la meilleure en fin de législature», avait assuré le candidat Hollande en février. «Donc de toutes manières, il y aura à reprendre ce dossier -j'en prends l'engagement- dans l'apaisement, dans la conciliation et en même temps, dans la volonté d'aboutir». Au moment du vote, Ankara, qui voyait dans la nouvelle loi française un geste électoraliste en direction des quelque 500.000 Français d'origine arménienne, avait menacé Paris d'une «rupture totale» des relations diplomatiques.

Par lefigaro.fr

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/07/07/01002-20120707ARTFIG00459-genocide-armenien-hollande-confirme-un-nouveau-texte.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65415

France : prochain texte de loi pénalisant la négation du génocide arménien




RTL Info

Belga | 07 Juillet 2012 22h18

Le président français François Hollande a confirmé samedi son intention de proposer une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adressant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revirement après des propos du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur la relation franco-turque.

"Le président a fait part de ses engagements pendant la campagne. Il les tiendra", a indiqué la présidence française en confirmant un échange téléphonique dans la journée entre François Hollande et un représentant du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF). Le chef de l'Etat a "toujours la volonté de proposer un projet de loi visant à réprimer le négationnisme du génocide arménien", selon un communiqué du CCAF publié dans l'après-midi rapportant cet échange. "Le président a fait part de ses engagements pendant la campagne. Il les tiendra", a fait valoir la présidence. "Il n'y a aucune modification même s'il faut trouver un chemin, une route qui permette d'avoir un texte compatible avec la Constitution".

Les représentants de la communauté arménienne de France avaient fait part de leurs inquiétudes et parlé même de "trahison" après des déclarations de Laurent Fabius évoquant une "nouvelle étape" dans les relations entre Paris et Ankara. Après s'être entretenu jeudi avec son homologue turc, le chef de la diplomatie française avait semblé exclure l'adoption prochaine d'une nouvelle loi punissant la négation des génocides, dont celui des Arméniens, après la censure par le Conseil constitutionnel d'un texte voté en ce sens fin 2011 par l'Assemblée nationale. (NBA)

http://www.rtl.be/info/monde/international/891484/france-prochain-texte-de-loi-penalisant-la-negation-du-genocide-armenien

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65411

Génocide : Elysée contre Quai d’Orsay




EDITORIAL

La cacophonie entre le quai d’Orsay et l’Elysée sur la question arménienne n’est pas nouvelle. Même si celle qui vient de se faire entendre à la faveur des déclarations discordantes de François Hollande et de Laurent Fabius sur la loi de pénalisation du négationnisme semble particulièrement spectaculaire. On se souvient qu’Alain Juppé, interrogé sur ses divergences avec Nicolas Sarkozy sur cette même question avait repris à son compte le 2 février dernier la formule de Jean-Pierre Chevènement : « un ministre, ça ferme sa gueule ou ça s’en va ». Le ministre est resté. Faut-il en déduire que sa différence de position avec le Président n’était pas à ce point fondamentale pour justifier une démission ?

En tout cas, Laurent Fabius a voté en tant que député la loi sur laquelle s’est engagé l’actuel Chef de l’Etat et dont le PS a été un artisan historique. Et sa récente déclaration devant Ahmet Davutoglu ne porte à cet égard pas tant sa marque personnelle, que celle de l’administration du Quai qui a toujours manifesté une grande force d’inertie pour intégrer, jusque dans son vocabulaire, les décisions du pouvoir politique, qu’il soit législatif ou exécutif. Il a fallu en effet attendre plus de cinq ans, c’était en l’occurrence à la faveur de l’année de l’Arménie en France, pour que ses membres fassent usage du concept de génocide arménien, pourtant reconnu par le Parlement et promulgué par Jacques Chirac le 29 janvier 2001.

Cette résistance à répercuter les prises de décisions démocratiques s’inscrit dans le conservatisme inhérent à cette vénérable institution qui a vocation à privilégier ses relations avec les Etats constitués plutôt qu’à s’épancher sur les doléances des peuples. Pour elle encore plus que pour toute autre instance gouvernementale, une injustice vaut toujours mieux qu’un désordre. L’histoire des Arméniens a été endeuillée plus souvent qu’à son tour par ce cynisme.

D’ailleurs, si le Quai remplissait bien son rôle, et s’il se mettait à la disposition du pouvoir élu au lieu de chercher à lui en imposer, il n’y aurait pas besoin d’une cellule parallèle à l’Elysée, et celle-ci ne serait pas encline à court-circuiter les canaux habituels de la diplomatie. L’épisode de la guerre lybienne constitue une illustration récente de cette réalité. Et il est probable que Fabius n’a été qu’à moitié dupe de l’influence de son administration, dont tout semble indiquer qu’elle voulait prendre une revanche sur ce sujet. Le ministre des Affaires étrangères avait en effet exactement déclaré le 2 juillet que « Le Conseil constitutionnel a décidé que la proposition de loi qui avait été présentée par les parlementaires était contraire à notre Constitution, donc il n’est pas possible de reprendre le même chemin sinon le résultat sera évidemment le même ». Des propos dont la portée négative par rapport à ce texte de loi n’ont échappé à personne, mais dont le sens renvoyait plus à sa forme qu’à son fond.

Face à ces ambiguïtés génératrices de graves malentendus, François Hollande a eu le courage politique qu’on attendait de lui en tranchant dans le vif, rappelant la philosophie de sa campagne qui doit présider à son exercice du pouvoir : « je ferai ce que j’ai dit » et « quand il faudra décider, la justice sera au centre de mes choix ». Un geste qui l’honore et dont il n’est pas innocent qu’il trouve à s’exprimer en ce début de mandat justement dans le registre des Affaires étrangères. Et en particulier sur la cause arménienne.



Ara Toranian

dimanche 8 juillet 2012,


Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80953

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65419

Génocide arménien: François Hollande tiendra son engagement

20 Minutes

selon l'Elysée

Mis à jour le 09.07.12 à 14h12

L'engagement de campagne de François Hollande de proposer une loi pour réprimer la négation du génocide arménien «sera tenu» ont confirmé ce lundi les services de la présidence, dissipant les doutes créés par les déclarations de Laurent Fabius la semaine dernière.

Le ministre français des Affaires étrangères avait rappelé à l'issue d'une rencontre avec son homologue turc jeudi dernier que la précédente loi avait été invalidée par le Conseil constitutionnel et qu'un nouveau texte risquerait de subir le même sort. «La position est très claire, l'engagement sera tenu», indique-t-on à l'Elysée, en admettant néanmoins qu'il faudrait tenir compte de la jurisprudence créée par le Conseil constitutionnel.



Compliquer les efforts diplomatiques

Le conseil de Coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) a publié un communiqué samedi annonçant que François Hollande lui avait réaffirmé sa promesse de proposer une loi. «Le Président de la République a téléphoné ce matin à Franck Papazian (coprésident du CCAF) pour lui confirmer qu'il n'avait pas changé d'avis sur le sujet» peut-on-lire dans ce communiqué.

L'élaboration d'une nouvelle loi risque de compliquer les efforts diplomatiques de la France qui s'efforce depuis l'élection de François Hollande de renouer des relations détendues avec Ankara. La Turquie est en effet un partenaire incontournable au Moyen-Orient, notamment sur le dossier syrien.

Après le vote le 23 janvier 2012 d'une loi pénalisant la négation des génocides, la Turquie, qui n'a jamais reconnu sa responsabilité dans les massacres d'Arméniens de 1915, avait rappelé son ambassadeur et pris des mesures de représailles.



Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/968277/genocide-armenien-francois-hollande-tiendra-engagement-selon-elysee

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65445

Génocide arménien : vers la pénalisation du négationnisme




i>TELE

Publié le 8 juillet à 11:47

Il y aura bien une loi sur le génocide arménien. Le président de la République se veut rassurant auprès des représentants de cette communauté. Ils craignaient un revirement de situation, après les propos de Laurent Fabius sur la relation avec la Turquie.

Voir la vidéo ICI



http://www.itele.fr/video/genocide-armenien-vers-la-penalisation-du-negationnisme

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65428

Hollande confirme sa volonté de pénaliser la négation du génocide arménien




BFMTV.com

Publié il y a 15 heures - Mis à jour il y a 15 heures - Julie Tomei

François Hollande a confirmé, samedi, son intention de proposer une nouvelle loi pénalisant la négation du génocide arménien en s'adressant à des représentants de cette communauté qui redoutaient un revirement après les propos de Laurent Fabius sur la relation franco-turque.

Le 24 avril dernier, en pleine campagne présidentielle, François Hollande a assuré à la communauté arménienne de France qu'il y aura bien un projet de loi portant sur le génocide arménien. Ce samedi, il a maintenu sa position malgré le trouble semé par Laurent Fabius. Ce jeudi, au terme d’une rencontre avec son homologue turc, le chef de la diplomatie française avait en effet écarté l’hypothèse d’une telle loi. Il avait même pointé un problème de taille, rappelant que sous Nicolas Sarkozy, le Conseil constitutionnel avait déjà censuré un texte similaire. François Hollande devrait recevoir avant la fin du mois une délégation de la communauté arménienne pour étudier un moyen de mettre en place le texte.



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