A la memoire des 1 500 000 victimes armeniennes



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http://www.bfmtv.com/hollande-confirme-son-engagement-de-penaliser-actu30381.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65427

François Hollande prévoit un texte pénalisant la négation du génocide arménien

RFI


dimanche 08 juillet 2012 - Dernière modification le : dimanche 08 juillet 2012

Par RFI


Le président François Hollande a confirmé samedi 7 juillet, son engagement à pénaliser la négation du génocide arménien, alors que des représentants de la communauté arménienne redoutaient un revirement après des propos tenus par le chef de la diplomatie sur la relation franco-turque. Le chef de l'Etat a assuré qu'il tiendrait ses engagements de campagne.

L'Elysée a coupé court à toutes les rumeurs. Un texte pénalisant la négation du génocide arménien verra bien le jour. Car les propos du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, semblant exclure l'adoption d'une nouvelle loi, avait mis le feu aux poudres. Les représentants des Arméniens de France avaient même parlé de trahison.

Ce samedi, François Hollande a donc en personne contacté le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), pour confirmer qu'il n'avait pas changé d'avis sur le sujet. Un arbitrage qui intervient au bon moment, estime Franck Papazian, représentant du CCAF : « Le timing est important parce que le président de la République a plus de force au début de son mandat qu’à la fin de son mandat et ensuite ça permet de préparer un texte qui puisse effectivement être adopté par les deux chambres et ne pas être invalidé par le Conseil constitutionnel. »

Reste à déterminer quelle forme juridique prendra la pénalisation de ce type de négationnisme. L'Elysée assure qu'une étude est en cours sur ce sujet après la censure d'un précédent texte de loi par le Conseil constitutionnel.



http://www.rfi.fr/france/20120708-france-francois-hollande-confirme-son-engagement-penaliser-negation-genocide-armenie

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65424

L’heure du ‘’dégel’’ et tout va pour le mieux



Geotribune

6 juillet 2012 9:43



Georges Fitzpatrick

Le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a reçu jeudi son homologue turc, Ahmet Davutoglu, en visite en France. L’occasion pour le chef de la diplomatie turque d’annoncer officiellement la levée des sanctions contre Paris en rapport avec le génocide arménien.

Vraisemblablement, Paris et Ankara veulent se donner une chance : « nous avons eu l’occasion … de montrer notre volonté d’ouvrir une toute nouvelle ère dans nos relations bilatérales », a déclaré M. Davutoglu au sortir de son entretien avec M. Fabius. Pour ce dernier, la Turquie est « un grand pays avec lequel la France entretient une tradition d’amitié à l’égard de laquelle nous voulons donner une nouvelle étape ». Ce renouveau, dont les deux ministres ont fait allusion, n’a pas tardé à se concrétiser. M. Davutoglu a profité de l’occasion pour officialiser la normalisation avec la France : « en raison des quelques difficultés que nous avions connues par le passé, la Turquie avait pris une série de mesures à l’encontre de la France », a-t-il reconnu. Et de rajouter, « je voudrais l’annoncer ici officiellement que ces mesures ont été totalement levées ». Dans la foulée, le haut-responsable a affirmé que la procédure menant vers la réouverture des deux consulats turcs en France (Nantes et Bordeaux) a été immédiatement lancée.

Pour rappel, la Turquie avait décidé de rompre toute relation diplomatique avec la France, dont l’Assemblée Nationale avait adopté, l’année dernière, un projet de loi contre la négation du génocide arménien. Mais, le texte avait fini par être rejeté par le Conseil Constitutionnel.


http://geotribune.com/3746-franceturquie-lheure-du-degel-et-tout-va-pour-le-mieux.html
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65403


Autriche/Arménie
Le Président autrichien Heinz Fischer a visité le Musée du Génocide arménien




NAM

Le président de la République d’Autriche Heinz Fischer, dans le cadre de sa visite officielle en Arménie et la première dame Margit Fischer ont visité le Complexe commémoratif de Tsitsernakaberd accompagné par le Ministre arménien des Affaires Étrangères Eduard Nalbandian, le Maire d’Erevan Taron Margaryan et l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire en Autriche Arman Kirakosyan. Le président autrichien a déposé une couronne au mémorial des victimes du Génocide arméniennes après que les membres de la délégation autrichienne aient déposé des fleurs devant le Feu Éternel et ont honoré la mémoire des victimes innocentes avec une minute de silence.

Le président autrichien Heinz Fischer et sa délégation ont visité le Musée de Génocide arménien où le directeur de l’AGMI Hayk Demoyan a présenté aux invités l’exposition du musée. Ensuite le Président de la République d’Autriche Heinz Fischer a déposé une note dans le Livre de la Commémoration.

La délégation autrichienne a aussi fait un tour dans l’Allée Commémorative, où le Président de la République d’Autriche Heinz Fischer a planté un sapin.

lundi 9 juillet 2012,
Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=80695
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65429
FRANCE/ARMENIE

France : hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens »

ZENIT


ZF12070609 - 06-07-2012

Permalink: http://www.zenit.org/article-31349?l=french

Cérémonie au Mémorial de la Shoah de Paris

ROME, vendredi 6 juillet 2012 (ZENIT.org) – Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah.

La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, indique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

Mgr Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique arménienne de France a lu le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian, de Colombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

Une médaille commémorative a été remise par l'aumônière Véronique Dubois à Alfred-François Beurkdjian.

La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée par le chant de l’hymne national français, la « Marseillaise ».

De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Israël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, président de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Govciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.

http://www.zenit.org/article-31349?l=french

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65420
CONFLIT DU HAUT KARABAKH

Azerbaïdjan

Dépêche de l'APA [ 07 jui 2012 15:08 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan




Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 7 juillet 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA


L’intellectuel connu azerbaïdjanais a critiqué les organisations internationales à cause du conflit de Haut-Karabakh

[ 07 jui 2012 15:08 ]

Le secrétaire général et coprésidents de l’OSCE ne rencontreront pas la Communauté azerbaïdjanaise de Haut-Karabakh

Farhad Badalbayli : « De telles rencontres n’ont aucun résultat, je ne crois personne »

Bakou. Ulkar Rachidgizi – APA. Arrivant demain en Azerbaïdjan, le secrétaire général de OSCE Lamberto Zannier ne rencontrera pas la « Communauté azerbaïdjanaise de Haut-Karabakh », a déclaré pour APA, le recteur de l’Académie de musique de Bakou au nom d’Uzeyir Hajibeyli, le membre de personnel administratif de l’Union Publique, Farhad Badalbayli.

Selon lui, les coprésidents de GdM de l’OSCE qui étaient attendus le 10 juin en Azerbaïdjan ne rencontreront pas les membres de la Communauté azerbaïdjanaise de Haut-Karabakh. « De telles rencontres n’ont aucun résultat. Je n’ai aucun espoir pour les Européens. Sur nôtre voisin du sud, tout est clair, voisin du Nord, aussi, ne devrait pas être de confiance.

En fait, je ne crois personne. Le sort de l’Azerbaïdjan peut être résolus que par nous-mêmes. L’armée devrait être encore plus forte. Le problème devrait être résolu que par nous-mêmes. N’importe qui peut espérer, ne crois pas que quiconque. Lors d’une réunion avec la collaboration, ils se moquent de nous. Supposons qu’au moins organiser une réunion avec des représentants de l’Union européenne, le Parlement européen. Et ne le font pas. Alors pourquoi venir?

F. Badalbeyli a également critiqué l’UE sont sur cette semaine la présidence de l’Azerbaïdjan, Herman Van Rompuy : « Son discours m’a rendu furieux. L’expression « Nous déplorons la violation de l’intégrité territoriale, je ne comprends pas. Qu’est-ce que ce mot, car il est désolé? Je ne comprends absolument pas leurs actions ».



http://fr.apa.az/news.php?id=17267

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65408

UE/TURQUIE

La Turquie appelle la France à soutenir son adhésion à l'UE

IRIB - french Radio

vendredi, 06 juillet 2012 04:34

IRIB- Le ministre turc des Affaires étrangères a espéré que la France, en tant que pays de poids, révisera sa politique, quant à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

Jeudi soir, lors d'un point de presse commun avec son homologue français, Laurent Fabius, qui a eu lieu à l'Hôtel Matignon, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a souhaité que Paris soutienne la poursuite des négociations concernant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, en cours, depuis 2004. En allusion au rejet, par le Conseil constitutionnel de la France, d'un projet de loi pénalisant la négation du génocide arménien, Ahmet Davutoglu a déclaré: "La Turquie est prête à coopérer avec les Français, afin de clarifier cette question, sur le plan historique". Pour sa part, le Chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a affirmé que Paris n'examinerait pas la loi pénalisant la négation du génocide arménien, rejetée, l'année dernière, par le Conseil constitutionnel de la France. "La France fait ses pas, avec prudence, concernant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne", a ajouté Laurent Fabius.

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/198737-la-turquie-appelle-la-france-%C3%A0-soutenir-son-adh%C3%A9sion-%C3%A0-l-ue

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65405

De quel côté regarde la Turquie ?




France Culture

Du Grain à moudre

Syndiquer le contenu par Hervé Gardette

03.07.2012 - 18:20

Écouter l’émission ICI


http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-de-quel-cote-regarde-la-turquie-2012-07-03

Les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne n’étaient déjà pas, depuis quelque temps, dans leur phase la plus active. Il y a fort à parier qu’elles vont faire du surplace dans les 6 prochains mois. Depuis le 1er juillet, la République de Chypre assure en effet la présidence tournante de l’Europe. Le gouvernement turc refusant toujours de reconnaître la légitimité de son équivalent chypriote, voilà qui va considérablement compliquer les discussions.

Discussions entamées, il faut le rappeler, en 2005, et à propos desquelles on se demande si elles aboutiront jamais un jour. Mais peut-être la Turquie elle-même n’est-elle plus aussi motivée pour intégrer un continent, l’Europe, quand celui-ci vacille sous les effets de la crise. D’autant que la diplomatie turque a d’autres chats à fouetter dans la région, plus à l’Est et plus au Sud. Avec son principal voisin notamment (si l’on se réfère à l’étendue de sa frontière commune) : la Syrie.

Depuis une 10 aine d’années en fait, sous l’effet conjugué de l’arrivée des islamistes de l’AKP au pouvoir, et des bouleversements régionaux suite au 11 septembre, la Turquie a réorienté sa diplomatie vers un terrain en apparence tout naturel : le Moyen-Orient. Au point qu’aujourd’hui, Ankara est devenu incontournable pour toute question impliquant un pays de la région. Voire au-delà. De quelque côté que se porte le regard aujourd’hui, la Turquie ne semble jamais très loin. Mais elle, de quel côté regarde-t-elle ? C’est notre sujet du jour :



Invité(s) :
Pierre Chabal
, maître de conférences en Sciences politiques à l’Université du Havre
Ali Kazancigil, politologue spécialiste de la Turquie
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»

Thème(s) : Idées| Europe| Géopolitique



http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-de-quel-cote-regarde-la-turquie-2012-07-03

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65412

TURQUIE

Ouverture du procès de plus de 200 opposants turcs

Le Monde

| 3 juillet 2012 | Guillaume Perrier (Silivri, Turquie, envoyé spécial)

Une vieille femme en habit traditionnel kurde supplie le gendarme de la laisser entrer dans la salle d'audience. Son fils est là, parmi les accusés, explique-t-elle en pleurs. "C'est plein, revenez tout à l'heure", lui répond froidement le militaire.

Depuis le matin, tout a été fait pour dissuader les proches de venir au procès qui s'est ouvert lundi près d'Istanbul contre une branche présumée de l'Union des communautés du Kurdistan (KCK), présentée comme un réseau civil de soutien à la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène la lutte armée contre l'Etat turc depuis 1984.

Mais plusieurs centaines de personnes sont venues manifester devant le tribunal pour réclamer une relaxe générale. A l'intérieur du tribunal spécial de Silivri, le spectacle a déjà commencé : 205 accusés ont pris place sur le banc, la plupart emprisonnés depuis de longs mois. Les familles s'agitent, échangent des signes de la main avec les détenus. Sur la droite sont alignés des dizaines d'avocats, dont certains figurent aussi sur la liste des "terroristes" jugés par la cour. Quelques activistes internationaux, des journalistes et une dizaine de députés turcs sont venus observer ce procès politique géant.



"VOUS VOYEZ BIEN QUE CETTE COUR N'EST PAS INDÉPENDANTE"

Des milliers de personnes ont été arrêtées depuis le déclenchement, en 2009, de l'enquête sur le KCK et, chaque semaine, de nouveaux noms viennent s'ajouter à la liste. Au moins 2 000 personnes seraient détenues, selon le Parti pour la paix et la démocratie (BDP, kurde). Elles sont soupçonnées de former un réseau de soutien à "une organisation terroriste". Les dirigeants du syndicat de la fonction publique KESK les ont rejoints la semaine dernière.

Mais l'affaire a déclenché une vague internationale de protestation avec l'arrestation, l'an dernier,

Retrouvez cet article sur LeMonde.fr

http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2finternational%2farticle%2f2012%2f07%2f03%2fouverture-du-proces-de-plus-de-200-opposants-turcs_1728373_3210.html#xtor=AL-32280539

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65381

Ouverture du procès du KCK à Silivri et inconstances gouvernementales




OVIPOT

6 juillet 2012


Par Jean Marcou

Le 2 juillet, à Silivri, près d’Istanbul, s’est ouvert le procès du KCK, un réseau d’élus et de militants kurdes, accusés d’être la vitrine politique urbaine du PKK. Depuis 2009 et la publication d’une saisissante photo de suspects arrêtés et menottés, attendant en file indienne sous la surveillance de leurs gardiens, cette affaire a donné lieu à des vagues d’arrestations successives, qui ont conduit près de 2000 personnes derrière les barreaux. Ce sont 205 d’entre elles qui comparaissent actuellement à Silivri, dont l’éditeur Ragıp Zarakolu et l’universitaire Büşra Ersanlı. À bien des égards, ces derniers sont devenus, du fait de leur notoriété, les figures emblématiques de cette interminable procédure judiciaire, et leur situation suscite aujourd’hui une importante mobilisation internationale de solidarité (cf. La pétition « Le grand enfermement des libertés en Turquie » publiée dans Le Monde du 4 juillet 2012). L’arrestation de ces deux personnalités turques, en novembre dernier (cf. notre édition du 5 novembre 2011), dans le cadre de l’enquête sur le KCK, quelques mois après celles des journalistes, Ahmet Şık et de Nedim Şener, dans le cadre d’Ergenekon (cf. notre édition du 6 mars 2011), avait confirmé à quel point ce genre d’affaire s’insère dans une stratégie d’intimidation des milieux d’opposition en Turquie. Toutefois, si l’affaire Ergenekon est partie de la mise au jour des agissements répréhensibles de «l’Etat profond» et des immixtions de l’armée dans la vie politique, pour ensuite ratisser large bien au-delà des cercles de comploteurs, et toucher des intellectuels dont le seul crime est de déplaire au régime, l’affaire du KCK est apparue d’emblée comme issue de mobiles de basse politique. Après l’échec qu’a constitué pour l’AKP, lors des élections municipales de mars 2009, la conservation par le DTP (la formation parlementaire kurde qui a précédé l’actuel BDP, avant d’être dissoute par la cour constitutionnelle) de ses bastions politiques dans le sud-est (cf. notre édition du 30 mars 2009), le gouvernement a entrepris d’empêcher concrètement une affirmation du fait politique kurde dans la vie courante. C’est ce qui explique sans doute cet acharnement judiciaire contre des élus et des militants kurdes, mais aussi contre les intellectuels turcs susceptibles, comme Ragıp Zarakolu et Büşra Ersanlı, d’apporter leur soutien à ce processus.

Pourtant, après l’ouverture de ce procès à grand spectacle, de surcroît dans un tribunal d’exception proche de la prison où sont incarcérés une bonne partie des prévenus, on a du mal à cerner la stratégie et les objectifs qui sont ceux des autorités du pays. Ce procès est en effet paradoxal, car, la veille de son ouverture, le 1er juillet 2012, le parlement a voté le troisième paquet de réformes de la justice, qui théoriquement supprime les procureurs et tribunaux spéciaux, qui officient dans les affaires de complot comme Ergenekon et Balyoz, mais aussi dans l’affaire du KCK. Le projet de supprimer ces procédures et juridictions d’exception, par une réforme de l’article 250 du Code de procédure pénal (cf. notre édition du 11 juin 2012) a provoqué une polémique sans fin, qui a divisé le gouvernement et le parti majoritaire, les ministres et les militants proches de la confrérie de Fethullah Gülen s’y montrant farouchement opposés. Les journaux du groupe Zaman, en particulier, ont mené, ces dernières semaines, une véritable campagne pour dissuader le gouvernement de réformer l’article 250 du Code de procédure pénal, en dénonçant une régression de l’Etat de droit et les risques d’abandon des grands procès.

Cette querelle s’est également manifestée, au travers de deux autres procédures, qui ont défrayé la chronique, au cours des derniers mois. Lors de l’affaire du MIT (cf. notre édition du 24 février 2012), des juges et policiers proches de la néo-confrérie ont tenté de faire citer à comparaître Hakan Fidan, le chef des services de renseignement turc, qui est au demeurant un proche collaborateur de Recep Tayyip Erdoğan. Par ailleurs, l’affaire des matchs de football truqués, analysée par beaucoup comme un règlement de compte visant le directeur du club de Fenerbahçe, Aziz Yıldırım, récemment condamné, a vu les gros bataillons parlementaires de l’AKP, après avoir assoupli les lois réprimant les tricheurs, résister au véto suspensif du président Abdullah Gül et maintenir leur texte.

Le procès du KCK s’ouvre donc au moment où les procureurs et cours spéciales viennent d’être supprimés par le parlement, même si ce dernier a prévu des mesures transitoires pour permettre aux grandes affaires d’aller jusqu’à leur terme et aux procédures et juridictions dérogatoires au droit commun d’être en partie maintenues, lorsque des agissements « terroristes » sont en jeu ; autant de restrictions qui ont fait dire à des députés du CHP et du BDP, dimanche soir, qu’on en avait pas fini avec les fameuses cours spéciales… La preuve en a été administrée, dès le lundi matin, par l’ouverture du procès du KCK.

Mais ce n’est pas seulement sur le plan juridique que le procès en question semble aller à contre courant, mais aussi sur le plan politique, car il intervient au moment même où, en dépit de la récente embuscade du PKK à Dağlica, une lueur d’espoir en ce qui concerne le règlement de la question kurde paraissait à nouveau se dessiner. Le CHP a proposé à l’AKP une feuille de route (cf. notre édition 7 juin 2012) et le 30 juin, Recep Tayyip Erdoğan a rencontré la députée Leyla Zana, symbole de la cause kurde depuis les années 1990…

Il y a quelques semaines je mettais en garde mes lecteurs contre les torticolis qui pouvaient résulter d’un suivi trop assidu de la politique étrangère turque (cf. notre édition du avril 2012), j’avoue que je suis tenté d’adresser le même conseil à ceux qui se passionnent de trop près pour sa politique intérieure. Un autre exemple des volte-face ou des incohérences gouvernementales vient d’être fourni par l’annonce de la réduction prochaine du délai légal de l’avortement (cf. notre édition du 5 juin 2012). Soutenue par des déclarations subites et fracassantes du premier ministre sur les droits du fœtus et sur la défense de la natalité turque, cette initiative a généré un mouvement important de protestations, avant d’être finalement abandonné…

Jean Marcou



http://ovipot.hypotheses.org/7567

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65416

A Ankara, la Kurde Leyla Zana contre l’engrenage de la violence




Libération

4 juillet 2012 à 21:26



Analyse : Alors que la crise syrienne ravive les tensions et les opérations de la guérilla, la militante, Prix Sakharov, a rencontré le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

Par MARC SEMO Envoyé spécial à Ankara

Elle tente le pari risqué du dialogue avec les autorités turques. Leyla Zana, députée indépendante et égérie de la cause kurde, vient pourtant d’être inculpée pour divers propos jugés séditieux et risque de repartir derrière les barreaux pour dix ans. Depuis lundi s’est aussi ouvert dans la prison de haute sécurité de Siliveri, dans la lointaine périphérie occidentale d’Istanbul, le procès de 205 militants et sympathisants, dont des intellectuels de renom, comme l’éditeur Ragip Zarakolu et l’universitaire Busra Ersanli. Tous sont accusés d’être membres du KCK (Union des communautés du Kurdistan) considéré comme le réseau de soutien urbain au PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), qui mène la lutte armée contre Ankara depuis 1984, un conflit qui a fait plus de 40 000 morts.

Considéré comme une organisation terroriste par Washington et par l’Union européenne, le PKK pourrait compter sur 5 000 combattants. La semaine précédente, une vingtaine de syndicalistes de la fonction publique (Kesk) étaient aussi arrêtés car supposés membres du KCK, s’ajoutant aux 8 000 personnes aujourd’hui emprisonnées pour «appartenance à une organisation terroriste», le plus souvent sur la base de dossiers vides. Malgré ces signes d’un durcissement, Leyla Zana a décidé de rencontrer le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, issu du mouvement islamiste, alors que les incidents armés sont toujours plus fréquents dans le Sud-Est, où vit la majorité des 15 millions de Kurdes de Turquie.

Légitimité. «La société est nerveuse, pleine d’appréhension à cause des arrestations, et il est plus que jamais nécessaire qu’il y ait aujourd’hui de grands pas sincères dans la voie du dialogue», a expliqué Leyla Zana, au lendemain de ce tête à tête samedi à Ankara pendant une heure et demie avec l’homme fort du pays. Ce dernier avait lancé en 2009 une «ouverture démocratique» envers les Kurdes, finalement réduite à la création d’une chaîne publique de télévision en kurde et à l’autorisation des cours payants dans leur langue. Des négociations confidentielles entre le patron du MIT (les services secrets) et proche du Premier ministre, Hakan Fidan, et des représentants du PKK s’étaient par ailleurs engagées à Oslo avant de capoter l’été dernier.

Emprisonnée entre 1994 et 2004, parce qu’accusée de liens avec le PKK, Leyla Zana avait reçu le prix Sakharov du Parlement européen pour son combat en faveur des droits collectifs, notamment culturels et politiques, de la population kurde. Sa légitimité est donc incontestable, mais cet entretien sans précédent a fait grincer des dents. Le BDP, le parti légal kurde d’abord critique, a fini par soutenir cette «approche par le dialogue qui sera un test de la sincérité des autorités».

Ces réticences n’ont guère surpris la députée. «C’est quand la situation est difficile qu’il faut tout tenter pour rouvrir les portes», a-t-elle expliqué. Lors de son tête-à-tête avec Erdogan, elle a certes clairement rappelé qu’il était «irréaliste» de poser comme préalable un abandon de la lutte armée par le PKK. Mais elle n’hésite plus à reconnaître ouvertement que ce choix des armes est aujourd’hui une impasse. «Si la stratégie de lutte pour un Kurdistan uni et indépendant a bien cédé la place depuis 1999 à une stratégie du vivre-ensemble [au sein de la Turquie ndlr], si le but est bien aujourd’hui la démocratisation et la décentralisation administrative, personne, alors, ne peut en conscience vouloir la mort de jeunes pour cela», expliquait-elle, il y a quinze jours, dans une interview au quotidien Hürriyet. Elle s’adressait aussi au Premier ministre, en affirmant que «celui qui est le plus fort peut mettre un terme à tout cela».

C’est cette interview qui a été à l’origine de la rencontre. «Avec ce face-à-face, Leyla Zana a pris un vrai risque politique, mais le Premier ministre aussi», analyse un intellectuel kurde proche de la députée, soulignant que «l’un et l’autre sont aujourd’hui conscients du risque d’une reprise du conflit à grande échelle, notamment avec les développements de la crise syrienne».

Le régime baasiste a, pendant des années, hébergé les bases du PKK et son leader historique, Abdullah Öcalan, avant de l’expulser en 1998, mais les liens demeurent. Dans les zones kurdes de Syrie, le PKK assure le maintien de l’ordre. En réponse à l’appui turc aux rebelles syriens, Damas accroît de nouveau son soutien aux insurgés du PKK encourageant les infiltrations.

«Gestes forts». Les témoignages de plusieurs combattants arrêtés ces dernières semaines évoquent le poids croissant au sein même de la guérilla de commandants d’origine syrienne, comme Fehman Huseyin, beaucoup plus radicaux même que l’actuel patron opérationnel du PKK, Murat Karayilan, qui avait accepté les négociations d’Oslo avec l’accord d’Öcalan, incarcéré près d’Istanbul et condamné à vie. Lors de la rencontre, la députée a insisté sur la nécessité de «gestes forts», comme la mise aux arrêts domiciliaires d’Öcalan, dont l’aura symbolique reste importante au sein de l’organisation comme dans la population kurde. Ce qui lui permettrait de jouer un rôle plus actif dans un éventuel processus de négociation. Elle en est bien convaincue, plus que jamais le temps presse.



http://www.liberation.fr/monde/2012/07/04/a-ankara-la-kurde-leyla-zana-contre-l-engrenage-de-la-violence_831203

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65418

Un homme s’assoit nu sur la statue d’Atatürk

Le Monde - blogs

Article de Guillaume Perrier, correspondant du Monde à Istanbul, sur son blog "Aufildubosphore".

07 juillet 2012

Un incident peu banal s'est produit jeudi en fin de matinée, sur la place Taksim, le centre névralgique de la partie européenne d'Istanbul. Un homme s'est déshabillé et a escaladé le monument de l'indépendance, pour aller s'asseoir sur la tête de Kemal Atatürk. Pendant de longues minutes, il a ainsi apostrophé la foule, juché sur le père de la république. Finalement arrêté et interrogé par la police, le trublion s'avèrera être un citoyen iranien, d'origine azérie, qui de toute évidence n'avait pas toutes ses facultés mentales. Et non pas un membre masculin des Femen.

Très vite, les curieux et les furieux ont accouru au pied de la statue pendant l'incident. Certains Turcs mécontents lui ont lancé des bouteilles et divers autres objets. D'autres ont tenté d'escalader la statue à leur tour pour l'en déloger. La police a finalement pu le faire descendre et a dû le mettre vite à l'abri pour lui éviter le lynchage.

L'image d'Atatürk est sacralisée, protégée par la loi et toute atteinte à sa réputation ou à son honneur est sévèrement punie. Insulter Atatürk est un blasphème en Turquie et peut conduire, au mieux, en prison. Le résultat peut parfois être pire. De tels actes peuvent déclencher en retour une violence extrême, comme les images ci-dessous le montrent. Si dans certains pays musulmans, comme il y a quelques jours au Pakistan, attenter à l'image du Coran ou du prophète Mohammed peut conduire au lynchage collectif, en Turquie, il en va de même avec Atatürk, déifié par la République.


Taksim Meydanı'nda Çıplak Şoku! by Haberdesin

http://dai.ly/MAOZkq

En 2009, de jeunes touristes britanniques en vacances sur la côte égéenne, bastion du kémalisme et du laïcisme turc, avaient échappé de peu au lynchage par les pêcheurs locaux, dans la station balnéaire de Marmaris, après avoir escaladé une statue d'Atatürk et avoir fait "des gestes déplacés". Le principal contrevenant, un adolescent âgé de 19 ans, avait été expulsé et interdit de territoire pendant 5 ans. Ses agresseurs n'avaient pas été inquiétés, leur réaction est considérée comme normale par la police. Une autre histoire de ce type avait animé la région de Kusadasi, après qu'un touriste anglais eut uriné sur l'une de ces statues.

Plus grave, en 1999, deux supporters de l'équipe de football de Leeds, venus à Istanbul pour assister à la demi finale de coupe de l'UEFA contre Galatasaray, avaient été poignardés à mort, toujours sur la place Taksim, après avoir fait des gestes obscènes avec un drapeau turc.

Morale de l'histoire, les attributs de la République turque ne sont pas compatibles avec ceux des touristes éméchés.



http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/07/07/un-homme-sassoit-nu-sur-la-statue-dataturk/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65406

TURQUIE/FRANCE/SYRIE

L’hommage de la Turquie à ses pilotes




euronews

06/07 14:19 CET

Cérémonie religieuse sur la base militaire aérienne de Malatya dans l’est du pays. Aux côtés de la famille, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, le chef de l‘état-major des armées et la classe politique turque.

C’est de cette base qu’avait décollé le F-4 détruit par un missile syrien le 22 juin dernier.

Les corps des pilotes ont été récupérés seulement hier. Ils avaient été localisés mercredi par 1200 mètres de fond grâce à ce navire de recherche américain.

La destruction de cet avion a provoqué une grave crise diplomatique entre Ankara et Damas. Et même si Bachar al-Assad a dit regretter l’incident, il soutient que l’avion turc a survolé l’espace aérien syrien, ce que réfute la Turquie.



http://fr.euronews.com/2012/07/06/l-hommage-de-la-turquie-a-ses-pilotes/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65398

Turquie: deux réfugiés syriens tués dans un incendie

Nouvel Obs

Créé le 06-07-2012 à 16h10 - Mis à jour à 16h40

KILIS, Turquie (AP) — Un incendie dans un camp de réfugiés syriens à Yayladagi, en Turquie, a fait deux morts et six blessés, a annoncé vendredi un responsable turc.

Le feu aurait été déclenché par l'explosion d'une bonbonne de gaz domestique, a précisé ce responsable sous le couvert de l'anonymat.

Dans une vidéo de l'agence de presse Dogan, on peut voir des réfugiés et des pompiers utiliser des tuyaux d'incendie.

Plus de 35.000 Syriens ayant fui la violence dans leur pays vivent dans des camps de réfugiés en Turquie le long de la frontière syrienne. AP

lma/v288



http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120706.FAP5400/turquie-deux-refugies-syriens-tues-dans-un-incendie.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65421

L'info vue par la TRT (1)




Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT


La visite de Davotuglu à Paris

Le ministre des Affaires étrangères Davutoglu, qui se trouvait à Paris pour assister à la réunion des Amis de la Syrie, a appelé la communauté internationale à faire un pas plus déterminé pour arriver à une transition politique sans Bashar el Assad.

S’adressant à la chaîne de télévision France 24, Davutoglu a accusé le gouvernement syrien de commettre un crime contre l’humanité en massacrant sa population civile et a déclaré que la Syrie a mobilisé tous ses efforts pour mettre fin au régime répressif de Bachar el Assad.

M. Davutoglu a souligné que la Turquie s’efforce de ne pas s’immiscer dans les affaires internes d’un pays, mais qu’à cause des tensions aux frontières turco-syriennes et du nombre croissant de réfugiés syriens qui a atteint les 30 000 personnes, la situation en Syrie est devenue inquiétante pour la sécurité nationale de la Turquie. Il a ajouté que la situation en Syrie représente non seulement une menace pour la Turquie, mais aussi pour la paix et la sécurité régionale.

Il a ajouté que la Turquie met en garde la Syrie contre toute violation potentielle de la frontière turque et a déclaré que toute menace sera suivie d’une réponse.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que le peuple syrien décidera du sort de Bachar el Assad et a rappelé qu’une résolution des Nations-Unis est requise pour toute intervention militaire étrangère dans ce pays.

Date de l'information : 08 Juillet 2012 14:11

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/la-visite-de-davotuglu-a-paris/3695

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65417

TURQUIE/BENIN

Vers l'établissement des bases juridiques de coopération bilatéraleentre le Bénin et la Turquie

CRI


2012-07-09 07:50:12 xinhua

Le président béninois, Boni Yayi, entame ce dimanche une visite officielle de travail de quatre jours en Turquie, en vue de l'établissement des bases juridiques de coopération bilatérale entre le Bénin et la Turquie, indique un communiqué du ministère béninois des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, publié ce même jour dans la capitale économique béninoise.

"Au cours de cette visite, la première du genre qu'effectue un président béninois en Turque, le chef de l'Etat béninois, aura avec son homologue turque des échanges au sujet de la coopération bilatérale entre les deux pays et sur plusieurs questions d'intérêts communs", explique le communiqué.

S'agissant de la coopération bilatérale entre les deux pays, les deux hommes d'Etat poseront les bases juridiques en vue du renforcement de la coopération entre le Bénin et la Turquie, notamment aux plans politique, économique et commerciales.

"Dans ce cadre, le chef de l'Etat béninois, aura également des entretiens avec des personnalités de haut niveau, en particulier le Premier ministre de la Turquie, et une séance de travail avec les opérateurs économiques", indique la même source.

Au plan multilatéral, souligne le document, les échanges porteront sur le leadership de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à la quelle appartiennent les deux pays dans le cadre de la résolution de la crise au Moyenne-Orient et du retour d'une paix durable en Syrie. "Boni Yayi, en sa qualité du président de l'Union africaine, saisira l'occasion pour échanger avec son homologue turc sur les voies et moyens pour le renforcement du partenariat entre la Turquie et l'Afrique", indique la même source diplomatique.



http://french.cri.cn/621/2012/07/09/482s287402.htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65432

NIGERIA

Nigéria: un village chrétien attaqué par des islamistes

RIA Novosti

17:26 08/07/2012

MOSCOU, 8 juillet

Au moins 37 personnes ont péri dans une attaque perpétrée par des islamistes contre un village chrétien près de Jos, dans le centre du Nigéria, ont annoncé dimanche les médias internationaux se référant au capitaine Salisu Mustapha de l'armée nigériane.

La police appuyée par des unités de l'armée a repoussé l'attaque lancée samedi à l'aube. Le combat a pris plusieurs heures et a coûté la vie à deux policiers, 14 civils et 21 commandos.

Aucun groupe n'a revendiqué le coup pour l'instant, mais les attentats visant les chrétiens nigérians sont habituellement perpétrés par le groupe islamiste Boko Haram opérant dans le pays.

Depuis la victoire du chrétien Jonathan Goodluck lors des élections présidentielles du 16 avril 2011, le Nigeria est en proie à une vague de violences. Les islamistes de Boko Haram, qui luttent pour une application stricte de la charia dans le pays, ont revendiqué des dizaines d'attentats qui ont coûté la vie à 465 personnes en 2011.



http://fr.ria.ru/world/20120708/195286871.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65414

HONGRIE

Le Jobbik et son "bon juif"

Courrier International

Eurodéputé et membre du parti d'extrême droite antisémite Jobbik, Csanád Szegedi a des ancêtres juifs. Une révélation qui a suscité une avalanche de commentaires dans la presse. Dont ce billet ironique de Heti Világgazdaság.

06.07.2012 | Zoltán Ceglédi | Heti Világgazdaság[nid:123755]

Il y a donc au moins un politicien du Jobbik [le parti d’extrême droite hongrois] qui pense que la Shoah a eu lieu – mais c’est secondaire. Ce qui importe, c’est que Csanád Szegedi n’en devient pas juif pour autant - car c’est avant tout une affaire d’engagement – est juif celui qui se reconnaît comme tel. De ce point de vue, il est contradictoire qu'au même moment, la Mazsihisz [la Fédération des communautés juives de Hongrie] enquête sur les origines éventuellement non juives d’un de ses chefs. Il se peut que le régime cherche seulement l’équilibre : un Juif de plus au Jobbik, un de moins à la Mazsihisz, la balance est rétablie, il ne s’est rien passé.

Csanád Szegedi avait sans doute besoin de cette rencontre désagréable avec la Réalité pour que, dans son interview sur le site Barikad.hu [le site du Jobbik], il prononce des phrases sensées comme : " Peu de Hongrois peuvent affirmer n’avoir aucun ancêtre roumain, slovaque, serbe, allemand, ruthène, juif, bulgare ou polonais". Exact. S’il est un lieu où parler de "son sang" n’a strictement aucun sens, c’est précisément le Bassin des Carpates. Depuis deux mille ans, nous vivons dans un endroit traversé par des courants d’air, et si l’Etat appelé Hongrie existe toujours, c’est parce que nous avons réussi à tirer avantage de cette situation.

Le problème avec Szegedi et, de manière générale, avec l’idéologie du Jobbik, c’est que ça vole au ras des pâquerettes. Tout de même, si ma grand-mère s’appelait Magdolna Klein, mariée à Imre Meisels, un juif orthodoxe, et si elle était revenue du camp de la mort nazi le plus terrible, je réfléchirais un chouïa avant d’invectiver les Juifs !


Lire la suite sur le site Courrier International

http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/06/le-jobbik-et-son-bon-juif

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65400

GENOCIDE DES TUTSI
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU.



L'Ouganda arrête un Belge soupçonné d'avoir participé au génocide rwandais

RTL Info

| Mis à jour le vendredi 6 juillet 2012 à 12h59

L'Ouganda a arrêté un citoyen belge d'origine rwandaise, recherché par la justice belge pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a indiqué la police ougandaise vendredi.

Thaddee Kwitonda, 51 ans, a été arrêté jeudi à Kampala, a précisé le porte-parole de la police, Asuman Mugenyi. La police ougandaise était, selon ce dernier, sur sa trace depuis des mois.

"Nous le pistions depuis mars, " a-t-il ajouté. "Nous avions des informations selon lesquelles il était ici et avait changé de nom."

Thadee Kwitonda, qui, avant le génocide, était secrétaire général adjoint de la Banque centrale rwandaise, est recherché par la justice belge pour sa participation présumée aux massacres, a poursuivi M. Mugenyi.

"Nous travaillons encore à ce que nous allons faire de lui, " a ajouté le porte-parole. "C'est la Belgique qui a émis un mandat d'arrêt contre lui, pas le Rwanda."

Thadee Kwitonda, juriste de formation, est aussi depuis longtemps recherché par Kigali.

Belga


http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-ouganda-arrete-un-belge-soupconne-d-avoir-participe-au-genocide-rwandais?id=7800455

Thaddée Kwitonda, recherché pour génocide, a été expulsé vers la Belgique

7sur7


Par: rédaction
7/07/12 - 07h42
Source: belga.be

Thaddée Kwitonda, un Belgo-Rwandais de 51 ans arrêté jeudi en Ouganda, a été expulsé vendredi soir vers la Belgique. Il a été arrêté à son arrivée, indique samedi matin le ministère des Affaires étrangères.

M. Kwitonda avait été arrêté administrativement à Kampala, où il était apparu qu'il se trouvait en séjour illégal. "Il a été expulsé vers Bruxelles parce qu'il est de nationalité belge", précisent les Affaires étrangères.

A son arrivée à l'aéroport, Thaddée Kwitonda a été interpellé par la police judiciaire. Il était en effet recherché par la justice belge pour son implication présumée dans le génocide rwandais de 1994. Il est concerné par une instruction ouverte en 2006 par Damien Vandermeersch pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. Six autres personnes ont déjà été inculpées dans ce dossier, avait indiqué vendredi à l'Agence Belga la porte-parole du parquet fédéral. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1466394/2012/07/07/Thaddee-Kwitonda-recherche-pour-genocide-a-ete-expulse-vers-la-Belgique.dhtml



http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65423

MASSACRE DE SREBRENICA

Des survivants commémorent le massacre de Srebrenica en Bosnie

Nouvel Obs

Créé le 08-07-2012 à 15h30 - Mis à jour à 15h30

NEZUK, Bosnie (Reuters) - Des survivants des massacres de Srebrenica en juillet 1995 ont traversé dimanche les collines de l'est de la Bosnie, refaisant le trajet de leur fuite face à l'avancée des forces séparatistes serbes du général Ratko Mladic, dont le procès pour génocide reprend le 9 juillet à La Haye.

Au cours de ces massacres, souvent considérés comme les pires atrocités commises en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, 8.000 hommes et garçons musulmans ont été capturés et tués après l'invasion par les forces séparatistes bosno-serbes de l'enclave censée être sous protection des Nations unies.

Environ 15.000 d'entre eux ont réussi à s'échapper et à fuir à travers les bois. Beaucoup se sont alors retrouvés à la merci des soldats bosno-serbes qui les pilonnaient et leur tendaient des embuscades, ou encore les poussaient à se rendre, déguisés avec des uniformes de l'Onu.

Dzemail Becirovic, 53 ans, faisait partie dimanche des 4.000 randonneurs qui ont entamé comme chaque année les 110 km de marche commémorative à travers bois, un périple de trois jours jusqu'à la date anniversaire du massacre, le 11 juillet.

"Une fois de plus, j'ai ressenti exactement la même chose (qu'en 1995) et je ne pense pas que je puisse un jour l'oublier. Les scènes dont j'ai été témoin me hantent jour et nuit", témoigne-t-il.

"C'est une bonne chose que le procès de Mladic reprenne (...) le plus tôt est le mieux. Je suis resté persuadé pendant des années qu'il serait épargné, mais grâce à Dieu, le temps est venu pour lui d'affronter les crimes qu'il a commis."

Ratko Mladic, arrêté en Serbie en mai 2011 après une fuite de 16 ans, est accusé de génocide pour avoir orchestré le massacre de 8.000 Bosniaques musulmans en 1995 à Srebrenica. Il doit aussi répondre de son rôle dans le siège de Sarajevo, la capitale bosniaque, qui a duré de 1992 à 1996.

Les survivants de Srebrenica espèrent qu'il sera rapidement condamné au terme de son procès qui reprend lundi à La Haye devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Maja Zuvela; Juliette Rabat pour le service français


http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120708.REU0723/des-survivants-commemorent-le-massacre-de-srebrenica-en-bosnie.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65413

SOUDAN/DARFOUR

Le CICR confirme la libération de 63 soldats soudanais par un groupe rebelle

Quotidien du Peuple

Mise à jour 06.07.2012 12h59

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a confirmé jeudi que 63 soldats soudanais pris en otage cette semaine par l'Armée de libération Minni Minnawi ( SLA-MM) au Darfour ont été libérés.

Ces soldats ont été remis aux autorités soudanaises dans le nord du Darfour en présence des représentants du CICR, a dit la Croix-Rouge internationale dans un communiqué.

Le CICR travaille depuis 2003 au Darfour, où il fournit une assitance aux victimes du conflit armé et des violences.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/96852/7867644.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65410

Au Soudan, les prémices d'un printemps arabe




Le Figaro

Par Caroline Dumay Mis à jour le 08/07/2012 à 23:02 | publié le 08/07/2012 à 19:04

INFOGRAPHIE - La crise économique favorise la contestation du régime de Khartoum.

Elles avaient commencé toutes petites autour des universités de Khartoum. Elles se sont étendues progressivement à tout le pays et à toutes les strates de la population. Elles sont désormais organisées le vendredi à partir des mosquées. Étape par étape, les manifestations de rue contre le régime du président Omar el-Béchir, qui durent depuis bientôt quatre semaines, ont tous les symptômes des printemps arabes. Si elles n'ont pas encore atteint les chiffres des mouvements égyptiens ou tunisiens au même stade de développement, c'est que les autorités soudanaises répondent par une forte répression pour écraser dans l'œuf la contestation. Un an après l'indépendance du Soudan du Sud, le régime de Khartoum doit faire face à une banqueroute économique, à une guerre désormais ouverte avec son voisin du Soudan du Sud et à l'une des contestations internes les plus importantes en 23 ans de pouvoir.

«C'est la révolution. Il n'y a aucun doute. Jamais le régime n'avait fait face à des manifestants aussi persévérants. La colère remplace progressivement la peur», assure Myriam el-Sadiq el-Mahdi. La fille de l'imam Sadiq el-Mahdi, ex-premier ministre aujourd'hui patron de l'UMMA (nationaliste), est une leader respectée à l'université de Khartoum. Le 4 juillet dernier, elle signait avec son père et 17 autres organisations (dont le Congrès populaire de l'islamiste Hassan el-Tourabi) un pacte nommé Democratic Alternative Charter (DAC) et visant à conduire une «lutte pacifique sous toutes ses formes afin de renverser le régime». Grèves, manifestations pacifiques, sit-in et formes de désobéissance civile ont pour but d'aboutir à un gouvernement intérimaire de coalition chargé de gouverner le Soudan pour trois ans jusqu'à la promulgation d'une nouvelle Constitution et à l'organisation de nouvelles élections.

Les opposants réprimés

Si les milieux diplomatiques sont sceptiques sur cette alliance de l'opposition encore très fragile, force est de constater que nous sommes loin des manifestations spontanées du 16 juin contre le doublement des prix de l'essence et du sucre. La coalition de l'opposition (National Consensus Forces, NCF) avait proclamé sa première vague de manifestations pour le 6 juillet. Des centaines de personnes s'étaient donné rendez-vous à la mosquée de Wad Nubawi (Omdurman, ville jumelle de Khartoum), fief du parti UMMA ainsi qu'à celle de Sayyid Ali, à Bahri, dans la banlieue nord de Khartoum. Mais les forces de l'ordre ont «attaqué» les manifestants à coups de matraques, de balles en caoutchouc et de grenades lacrymogènes avant même que ceux qui appelaient à la chute du régime n'aient pu se regrouper.

Les organisations de militants assurent qu'au moins 2000 personnes ont été arrêtées depuis le début de la contestation. Certaines sont relâchées sous 24 heures, d'autres disparaissent dans des lieux inconnus. Rudwan Dawod, militant de Girifna (mouvement de protestation étudiant qui signifie «ras le bol»), a été appréhendé avec une trentaine d'activistes le 3 juillet alors qu'il participait à une manifestation de quartier. Le même soir, tous les adultes de sa famille (père, frère et sœurs) étaient enlevés dans leur maison d'Aij Youssif par des agents de sécurité.

«Nous sommes très inquiets car nous savons que Rudwan sera torturé et que les femmes seront violées. C'est ce que les services de Béchir infligent aux révolutionnaires», assure une militante du mouvement qui se cache depuis les arrestations. Le cas de Rudwan est d'autant plus sérieux qu'il a été présenté par les journaux locaux comme un étudiant originaire du Darfour ayant des liens avec les États-Unis. Dans un pays ou le complot américano-sioniste est une obsession, la paranoïa est à son comble.



Économie de guerre

Martelant que son pays ne connaîtra jamais de printemps arabe, le président Omar el-Béchir, recherché par la justice internationale pour génocide contre son peuple, durcit ses positions. Pour que le monde ne voie aucune image des contestataires, ses services arrêtent les journalistes locaux et expulsent les journalistes internationaux. Prive des trois quarts de ses revenus en pétrole depuis l'indépendance du Soudan du Sud, le régime se replie sur une économie de guerre. Pour conserver ses régions frontalières riches en pétrole, plus des deux tiers des dépenses publiques sont désormais consacrées à l'armée. Les discussions, qui s'étaient recouvertes le 5 juillet à Addis-Abeba (Éthiopie), n'ont abouti à aucune signature. Les points d'achoppement sont nombreux. Au-delà des revenus du pétrole que les deux pays n'arrivent pas à se partager, il faut aussi régler les questions de la délimitation des frontières, du Code de la nationalité ou du partage des eaux du Nil.



http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/08/01003-20120708ARTFIG00161-au-soudan-les-premisses-d-un-printemps-arabe.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65435

AZERBAIDJAN

Azerbaïdjan: Un journaliste inculpé de trahison

20 Minutes

Mis à jour le 04.07.12 à 19h16

Khilal Mamedov, journaliste de renom, membre de la minorité Talich et militant des droits de l'homme déjà poursuivi pour détention de drogue, a été inculpé ce mercredi de trahison et d'atteinte à la sureté de l'Etat en Azerbaïdjan.

Le rédacteur en chef de Tolichi Sado (La Voix de Talich), journal populaire dans la région éponyme du sud de l'Azerbaïdjan, a été arrêté le 22 juin. Selon le ministère de l'Intérieur, la police a découvert cinq grammes d'héroïne sur lui et 30 autres grammes à son domicile.

Passible de la prison à vie

«Mamedov coopérait avec les services spéciaux iraniens depuis 1992 (...) Il fournissait aux services de renseignement iraniens des informations qui pouvaient être utilisées contre l'Azerbaïdjan», disent le ministère de l'Intérieur et le procureur général dans un communiqué. Le journaliste, dont les avocats dénoncent des accusations absurdes, est passible de la prison à vie.

La région Talich, à la frontière iranienne, abrite quelque milliers d'habitants du même nom, qui ont leur propre langue. Elle a proclamé son indépendance en 1993, mais ses velléités séparatistes ont été réprimées par Bakou.

L'Institut pour la paix et la démocratie, une ONG azérie, a réclamé la libération immédiate de Khidal Mamedov en qualifiant son arrestation d' «exemple de pressions exercées sur les militants des droits de l'homme».

Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/966025/azerbaidjan-journaliste-inculpe-trahison

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65407

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Monday,July 9 2012, Your time is 01:35:03



Widow of slain journalist Dink pays Uludere visit

Cansu Çamlıbel ŞIRNAK - Hürriyet


Armenian-Turkish scribe’s widow Dink (2nd from R) talks with Uludere villagers.

Rakel Dink, the widow of assassinated journalist Hrant Dink, has visited Uludere for a joint project bringing together leading artistic figures to establish a monument dedicated to people killed in an air raid by the Turkish army.

Dink, writer Bejan Matur, dancer Zeynep Tanbay and prominent Turkish singer Sezen Aksu have come together for a project aiming to support Uludere, which lost 34 locals in a botched raid by the Air Force on Dec. 28, 2011.

During her visit, Dink offered her condolences to the families of the deceased and visited Uludere’s cemetery with them.

“If they accept your reality, they will start to feel regret and comprehend the situation. Comprehension precedes shame and apologies, but they haven’t done any of these. The state positions itself as a father, but here the father has become the killer,” Dink said during her visit.

The four women initiated a project to commemorate the names of the deceased civilians and their families’ pain. Tanbay and Matur had visited the district in the southeastern province of Şırnak twice before in order to solicit the ideas of victims’ families on the monument and seek their consent on the project.

On July 5, they visited Uludere again with Dink. Aksu, however, could not participate in the visit due to a change in her concert schedule and a health problem with her leg. Dink, Matur and Tanbay stayed at the family house of Nadir Alma, one of the victims.

Emine Tusavul is the designer of the monument which is slated to be brought to Uludere in the autumn. On a gigantic black stone, the 34 deceased civilians’ names and the date they were killed will be written, while 34 sharp ridges on the top of the stone will symbolize both the heartbeats and the mountains. A quotation from Seyit Rıza, the leader of the Dersim uprising, said before his execution in 1937, will be written at the bottom of the stone, namely, “It is a shame, a tyranny and a murder.”


Dink, who is from Şırnak’s Silopi district, spoke in Kurdish during her conversations with the families.
Sadık Alma spoke of Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan’s words after the incident, recalling that he said he would give the families of the victims regular payments.

“We did not accept compensation of 123,000 liras. How can they expect us to accept 750 liras? We don’t care about money. We only want apologies and for the perpetrators to be punished,” he said.

July/07/2012

http://www.hurriyetdailynews.com/widow-of-slain-journalist-dink-pays-uludere-visit.aspx?pageID=238&nID=24958&NewsCatID=338

Reaction grows over daily’s hate speech

ISTANBUL - Doğan News Agency


A criminal complaint has been filed against a Turkish daily by some 221 writers, artists, politicians and business people for spreading hate speech against a columnist, “blaming” him for being Armenian.

Turkish daily Yeni Akit has been targeting Ali Bayramoğlu, a columnist for daily Yeni Şafak, for his views on Turkey’s minority issues, referring to him as an “Armenian-origin columnist” the group said.

The group filing the complaint condemned Yeni Akit’s stories which targeted Bayramoğlu and said the daily was spreading hate against minorities in Turkey, an act that should be considered a hate crime. “We find it dangerous the broadcasting policy which regards ethnic and religious identities as the enemy. The daily has been acting racist and encoding writers and intellectuals as ‘Armenian, Rum (Anatolian Greek,) or Jewish,’” the statement read.

The group also said Bayramoğlu was being pointed to as a target similarly to slain Armenian-Turkish journalist Hrant Dink.

The paper also owns a website called habervaktim.com which pursues the same policy.

Nobel Prize Laureate Orhan Pamuk, businessman İshak Alaton and Diyarbakır Mayor Osman Baydemir were among the signers.

July/05/2012

http://www.hurriyetdailynews.com/reaction-grows-over-dailys-hate-speech.aspx?pageID=238&nID=24871&NewsCatID=341

Turkish-French spring may end early due to new bill over ‘genocide’ denial
8 July 2012 / SİNEM CENGİZ, ANKARA

The election of François Hollande as president of France, replacing Nicolas Sarkozy, raised hopes for a new chapter in Turkish-French ties -- a prospect that was further strengthened after the new French government signaled readiness to abandon a contentious law to criminalize denial of Armenian claims of genocide -- but a recent statement from the Elysee Palace that the president is indeed committed to introducing a new law indicates that a reconciliation may not be just around the corner.

The statement from Hollande’s office followed an announcement from Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu last week that all sanctions imposed against France in the past in protest of its “Armenian genocide” policy had been lifted after the new French administration signaled abandoning plans first drafted by the previous administration to pass a law criminalizing the denial of genocide claims that 1.5 million Armenians were slaughtered in a systematic genocide campaign by the Ottoman Empire.

“As a result of the few difficulties which we have experienced in the past, Turkey took a series of measures against France, but I’d like to announce that these measures have been completely removed,” Davutoğlu said at a joint news conference with his French counterpart, Laurent Fabius, in Paris on Thursday.

Fabius then signaled that the French government will not resurrect the law, which was nullified by the country’s top court on the grounds that it was against free speech, saying that his government is unlikely to do what the previous government did given that the law was dismissed by the Constitutional Council.

But Hollande has contacted a French Armenian group, the Coordination Council of Armenian Organizations of France (CCAF), and explained to them that he will propose a similar law, according to a statement from the group on Saturday. “Hollande has again expressed his willingness to propose a bill designed to curb the denial of the Armenian genocide, as he had said during his campaign and even before,” said the group, adding that Hollande contacted CCAF to clarify his position after confusion over Fabius’ statements.

Hollande’s office also confirmed the conversation, French news agency AFP reported. “The president expressed his commitments during the campaign. He will keep them. There is no change, although we must find a path, a road that allows for a text that is consistent with the constitution,” AFP quoted a statement from Elysee Palace as saying.

A Turkish diplomatic official who spoke to Today’s Zaman on the condition of anonymity on Sunday said that with Hollande’s election, Turkey was not expecting the debate between the two countries regarding the 1915 genocide claims to come to an end. “Turkey is aware of the relations between the Socialist Party and the Armenian lobby in France. Therefore, Turkey didn’t think that the Armenian claims in France would end with the election of Hollande,” said the official.

The Turkish official added that Turkey would follow the developments regarding the issue, adding that unless an official statement was made by Hollande regarding the new law, Turkey would only pay heed to the statements made by the French foreign minister.

Regarding Davutoğlu’s visit to France, the official said that it was a fruitful visit, adding that the initial political will came from France.

The law criminalizing denial of genocide claims was first promoted by former French President Nicolas Sarkozy’s Union for a Popular Movement (UMP) party. Ankara canceled all economic, political and military meetings with Paris in December after France’s lower house of parliament voted in favor of the draft law. It was also passed in the Senate but was annulled by the Constitutional Council, which deemed it in contravention of the constitutional principle of freedom of speech.

Speaking to Today’s Zaman in a phone interview on Sunday, Mustafa Kutlay, an analyst at Ankara’s International Strategic Research Organization (USAK), said that if the “Armenian genocide” debate came onto Turkish-French agenda again, the relations between two countries would be seriously harmed. “Turkey’s relations with France had already deteriorated due to Sarkozy’s stance towards the Armenian genocide issue. Turkey was relying on Hollande, but if Hollande brings the same issue onto the agenda, Turkey would adopt a similar stance to the one it assumed towards Sarkozy. Turkey will raise its voice if the issue comes up again,” said Kutlay.

Turkish-French ties deteriorated sharply during Sarkozy’s rule, not only because of the genocide debate but also due to the former French leader’s outspoken opposition to Turkish membership in the EU. Thus, his election defeat in June opened the door for a new era between France and Turkey, with Ankara praising the new administration’s willingness to restore ties. Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan met with Hollande on the sidelines of a UN meeting in Brazil, when the two leaders agreed to turn a “new page” in relations.

“Turkey was hopeful of Hollande because the newly elected French president was positive towards Turkey-EU relations. If Hollande brings up the genocide issue as a factor that would affect Turkey’s relations with the EU, then not only would Turkey’s relations with France be affected, but also its relations with the EU would be affected,” said Kutlay.



http://www.todayszaman.com/news-285944-turkish-french-spring-may-end-early-due-to-new-bill-over-genocide-denial.html

SERKAN DEMİRTAŞ

serkan.demirtas@hurriyet.com.tr

Ankara, Paris committed to opening a new page in ties

Amid all the sound and fury over Syria, particularly following the downing of a Turkish jet by Syrian forces, another very important development in Turkish foreign policy will take place this week in Paris. 

Foreign Minister Ahmet Davutoğlu will hold bilateral talks with his French counterpart Laurent Fabius on July 5, after months of coldness between the two allies over the former French administration’s inexplicably antagonistic attitude towards Ankara. 

Nicholas Sarkozy’s exit from the Elysée Palace after Socialist François Hollande’s victory has already signaled that a reconciliation process can now commence between Ankara and Paris. Hollande has met with President Abdullah Gül in Chicago and Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan in Brazil on the margins of international summits. 

But the real kick-off is planned for Paris this week. Both sides are working seriously to make this first gathering a success and a meaningful start to increased cooperation in many fields. The most important issue, however, will be Syria. As the bilateral meeting between the two ministers will take place just a day before the third meeting of the Friends of the Syrian People, Davutoğlu and Fabius will evaluate recent developments in the wake of the Geneva and Cairo meetings. One should expect more consultation between the two capitals now, as both countries host important figures in the Syrian opposition, who have yet to complete the establishment of a united front against the Bashar al-Assad regime. 

At the bilateral meeting, France’s expectation is that the military sanctions Turkey imposed after France’s parliamentary panel approved the bill penalizing the denial of Armenian genocide on Dec. 22, 2011 will be lifted. Although Erdoğan called for the removal of these eight sanctions, his instruction has not yet been effectuated. French military planes cannot use Turkish airspace, and vessels are still forbidden to enter Turkish territorial waters. The French Defense Attaché is still on the blacklist of the Chief of General Staff. France expects that Davutoğlu will formally announce the removal of these sanctions during the talks in Paris. 

In return, Ankara’s expectation is the removal of France’s block on five negotiation chapters of Turkey’s EU membership bid. Fabius will likely tell his Turkish counterpart that the new administration is not against blocking Turkey’s accession talks, as Hollande stated in his election campaign. However, the removal of the blocks would take some time. And due to the fact that Greek Cyprus is EU term president for the second half of 2012, the two sides can spend this time effectively working on these chapters and completing preparations for the Irish term presidency in 2013. 

The renewal of the 60-year-old agreement on cooperation in the field of culture is equally important. Updating this agreement will allow Turkey to open Yunus Emre Culture Institutes in France, while France can strengthen its three institutes in Turkey. 

Apart from all of these positive issues, there is no doubt that the strong Armenian diaspora will continue to exert pressure on French lawmakers to adopt a law penalizing the denial of the Armenian genocide until 2015, the centennial of the so-called genocide. The fact that the French Constitutional Council nixed the last such attempt in April will surely make future moves more difficult, but that will not douse efforts by some devoted French lawmakers in the future. The Davutoğlu-Fabius meeting will also address this potential, and will seek ways to best avoid a future potential crisis.

July/04/2012



http://www.hurriyetdailynews.com/ankara-paris-committed-to-opening-a-new-page-in-ties--.aspx?pageID=449&nID=24648&NewsCatID=429

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