Etude d’impact environnemental et social du programme


III. Etat initial des lieux



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III. Etat initial des lieux




3.1. Description du milieu physique, biologique, humain du programme




3.1.1 Présentation générale du milieu physique

Pays enclavé, situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso a une superficie de 274.000 km². Ses caractéristiques éco climatiques sont celles des pays de la zone soudano sahélienne de l’Afrique de l’ouest.




  • Un vaste plateau de climat sahélo soudanien

Le pays est essentiellement plat, avec une altitude moyenne de 400 m, le plus haut sommet (Mont Ténakourou, 749 m) se situant dans le Sud Ouest du pays. A part un massif gréseux au Sud particulièrement riche en aquifères, l’essentiel (3/4) du pays est occupé par une pénéplaine reposant sur un socle granito gneissique d’âge précambrien.


Le climat du Burkina Faso est de type tropical soudano sahélien. Le domaine sahélien a une pluviométrie moyenne inférieure à 600 mm/an tandis que le domaine soudanien a une pluviométrie comprise entre 600 et 1100 mm/an. On peut distinguer du Nord au Sud, les zones suivantes (figure 1) :
Nord sahélienne (11,7% du territoire situé à l’extrême nord du pays) avec moins de 400 mm de pluviométrie annuelle ;

Sub sahélienne (400 à 600 mm de pluie/an) qui s’étend sur 17,6% du pays ;

Nord soudanienne (600 à 1000 mm de pluie/an) qui occupe 34,2% du territoire ;

Sud soudanienne (1000 à 1100 mm de pluie/an) à l’extrême sud ouest du pays et qui occupe 34,3% du territoire.


L’installation des pluies est beaucoup plus précoce au Sud Ouest que vers le Nord du pays. En moyenne, la saison sèche va d’octobre à avril et la saison pluvieuse de mai à septembre. La saison sèche comporte trois périodes : une courte période post pluvieuse et de transition relativement chaude allant de mi octobre à mi novembre, une période fraîche allant de mi novembre à fin février, et une période chaude de mars à mai. L’humidité relative de l’air est faible en saison sèche avec une demande évaporative forte qui peut dépasser 10 mm d’eau par jour.
En comparaison à la période 1951-1960, on peut noter un glissement des isohyètes vers le Sud, avec une baisse de la quantité totale de précipitation allant de 100 à 200 mm.
Carte phytogéographique



  • Des sols essentiellement pauvres

Trois types de sols dominent dans le pays :




  • les sols à sesquioxydes de fer et de manganèse (39%) pauvres en C, N et P, mais aptes aux cultures de céréales et de légumineuses et à l’arboriculture ;

  • les sols peu évolués (26%) souvent riches en Ca et en Mg et utilisés comme des terres de culture en terrasse ;

  • les sols hydromorphes (13%) présents le long des fleuves et rivières, utilisés pour la culture de sorgho, de riz (pluvial) et de contre saison.

Les autres types de sols présents mais en faible proportion par rapport aux trois précédents sont les suivants : sols minéraux (3%), vertisols (6%), sols isohumiques (traces), sols brunifiés (6%), sols ferralitiques (2%), et sols sodiques ou salsodiques (5%).




  • Trois grands bassins fluviaux internationaux

Le Burkina Faso partage avec d’autres pays trois grands bassins fluviaux internationaux : ceux du Niger, de la Volta et de la Comoé (tableau N°).





Bassin International

Bassin National

Sous basin national

Superficie totale (km²)

Potentiel en eau du bassin (x1000 m3)

Comoé

Comoé

Comoé et Léraba

17 590

1 410 000

Niger

Niger

Béli, Gorouaol, Dargol, Faga, Sirba, Gouroubi, Bonsoaga, Tapoa, Mékrou, Banifing

83 442

1 360 000

Volta

Nakambé (Volta blanche)

Pendjari, Kompienga, Nakambé, Nazinon, Sissili

81 932

3 080 000




Mouhoun (Volta noire)

Mouhoun, Sourou

91 036

2 940 000

Source : DGH, 2001.
Sur l’ensemble de ce réseau hydrographique et en territoire burkinabé, seuls le Mouhoun et la Comoé sont des fleuves permanents sur l’essentiel de leur cours ; la majorité des affluents des quatre bassins hydrographiques sont des rivières temporaires. Les eaux collectées par tous les bassins traversent le pays pour se jeter dans la mer en territoires soit ivoirien (Comoé), soit ghanéen (Volta) soit nigérien (Niger).
On dénombre sur ces bassins environ 1450 petites et moyennes retenues d’eau et une dizaine de grands barrages. La zone sahélienne compte le plus grand nombre de grandes mares et de grands lacs naturels (Oursi, Markoye, Darkoye, Yomboli, Kissi, Dori, Tin Akof, Soum) ; elle est suivie par la zone nord soudanienne (lacs naturels de Bam et de Dém) et ensuite par la zone sud soudanienne (mare aux hippopotames et lac Tingrela). On note cependant que l’ensemble de ces retenues d’eau ne stockerait que 1,3% des précipitations annuelles (Kaboré et al, 2001).
Même si moins d’un quart de ces retenues sont permanentes, la plupart d’entre elles ont des impacts environnementaux et socio-économiques très importants au plan local et/ou national. Les grands bassins fluviaux forment par endroit des zones humides d’importance plus ou moins grande. Un inventaire récent (UICN-BRAO, juin 2003) en dénombre 42, dont les deux tiers n’ont pas encore été conséquemment décrites.


  • Des eaux souterraines inégalement réparties

Les réserves du pays se répartissent en deux grandes unités géologiques : le socle cristallin et la région sédimentaire.


Le socle cristallin occupe près de 82% du territoire national. Les eaux souterraines y sont directement liées à la fissure, à la fracturation et à l’altération des roches. La fréquence de forages négatifs est élevée et les débits généralement faibles (de 0,5 à 20 m3/heure, soit une moyenne de 5 m3/heure).
Deux zones du pays présentent une configuration sédimentaire très favorable : la zone des hauts bassins, où les débits peuvent atteindre plusieurs centaines de m3/heure et où l’on rencontre des forages artésiens, et une zone localisée au Sud Est du pays mais qui n’a pas encore été conséquemment caractérisée.
Compte tenu des caractéristiques du socle cristallin (qui rendent incertaines les mesures) et la faible exploration de la zone sédimentaire Sud Est, les estimations de réserves en eau souterraines du pays sont encore mal connues : elles seraient comprises entre à 252 899 et 519 830 millions de m3 (DGH, 2001).


  • Des paysages dominés par la savane

La végétation du Burkina Faso se présente de la manière suivante (Boussim, 2002) :




  • Une steppe arbustive parfois arborée avec des espèces (Balanites aegyptiaca, Acacia spp.) caractéristiques de la zone pour le secteur Nord sahélien, présentant des arbres de petite taille organisés en peuplements clairsemés alternant avec des espaces dénudés ;

  • La végétation est similaire dans le secteur Sub sahélien, mais les ligneux sont plus fréquents, plus diversifiés et de taille plus grande que dans le secteur Nord sahélien.

  • La végétation du secteur Nord soudanien est plus dense, mais assez fortement anthropisée compte tenu du fait que ce secteur est le plus densément peuplé. Pour cette raison, ce sont les espèces traditionnellement protégées1 (Vitellaria paradoxa, Parkia biglobosa, Tamarindus indica, Lannea microcarpa, Adansonia digitata et Fedherbia albida) qui dominent la strate ligneuse ; la strate herbacée des espaces non cultivés est dominée par Loudetia togoensis, Hyparrenia rufa, Cenchrus ciliaris et Andropogon spp) ;

  • La végétation du secteur Sud soudanien est la plus riche en forêts claires et en savanes avec une strate arborée presque continue et des espèces comme Isoberlinia doka et Deutarium microcarpum. Cette végétation devient hygrophile et encore plus dense avec des espèces comme Anogeisus leiocarpus, Mitragina inermis et Syzygium guineense au niveau de ses galeries forestières.

Les paysages sahélo soudaniens du pays peuvent également être classés en deux catégories : naturels ou anthropiques. Les paysages naturels occupent 60% du territoire (tableau N°), avec essentiellement des savanes, dont 69,81 % sont arbustives et 30,19% sont arborées. Les paysages anthropiques se répartissent entre les agglomérations, les plans d’eau artificiels et les bas-fonds auxquels sont souvent associées des superficies exploitées en culture irriguées, les jachères et les zones dégradées, les superficies exploitées en culture pluviale et les plantations. Les jachères, les superficies cultivées et les agglomérations hébergent fréquemment des parcs agro forestiers. Les formations végétales anthropiques incluent essentiellement les jachères et les parcs agro forestiers (32% du paysage du pays).




Origine des formations

Types de formations

Superficie en Ha

Etendue

(% du couvert national)

Naturelles



Forêts galeries

Forêts claires

Savanes arborées

Savanes arbustives

Fourrés tigrés

Autres


270 000

287 000


4 291 000

10 185 000

387 000

1 800 000



1

1

16



37

1

4



Sous total

16 620 000

60

Anthropiques



Jachères et parc agro forestiers

Plantations d’arbres



8 770 000

20 000


32

-


Sous total

8 790 000

32

Total




25 410 000

92


Tableau n°  : Répartition des types de formations végétales au Burkina Faso 2 Source : FAO, 1983

Selon Boussim (2002), la végétation du Burkina Faso est en général fortement dégradée, à l’exception des réserves les mieux conservées. Une comparaison de cartes datant de 1978 (FAO, 1978) et 1987 (Fontès et Guinko, 1995) a permis d’évaluer le rythme de conversion des forêts naturelles en formations anthropiques à 170 600 ha/an. Les estimations du MECV quant à elles situent le rythme de déforestation à environ 105 000 hectares par an.


Les différents paysages peuvent encore être classés de la manière suivante (Ouadba, 1997) : les écosystèmes terrestres qui occupent 91,22% du territoire, les écosystèmes aquatiques (végétation des lacs, barrages et étangs, phytoplancton) représentant 0,26% du territoire, et les écosystèmes intermédiaires (végétation des abords de cours d’eau ou de retenue d’eau, de marécages ou de systèmes irrigués) qui occupent 1,34%. On trouve aussi des écosystèmes terrestres ou aquatiques spécialisés, notamment au niveau des sources et des dunes. Le reste du territoire est occupé par des infrastructures humaines (villes, villages, routes).


  • Une diversité biologique encore appréciable à protéger

Au Burkina Faso, les derniers chiffres disponibles (CONAGESE, 2001) donnent 2394 espèces animales que l’on peut regrouper en 732 genres et 335 familles, et 1407 espèces végétales que l’on peut regrouper en 258 genres et 766 familles (tableau N°). D’autres estimations3 existent, mais elles ne s’écartent que très peu des chiffres donnés plus haut.





Règne

Composantes

Familles

Genres

Espèces

Animaux

Insectes

151

250

1515

Faune aquatique

54

106

198

Faune sauvage

119

362

665

Faune domestique

11

14

16

Plantes

Champignons supérieurs

8

13

28

Algues

32

88

191

Flore herbacée aquatique inféodée aux zones humides

76

118

185

Flore herbacée terrestre

87

333

627

Flore ligneuse

55

214

376


Tableau N° : Taxonomie de la diversité biologique du Burkina (nombre par catégorie)4
Avec ces 3801 espèces recensées, et en comparaison avec les paysages naturels plus humides, l’environnement burkinabé peut être considéré comme ayant une faible densité d’espèces sauvages.
La diversité animale est encore importante malgré les pressions anthropiques diverses. Selon le recensement de faune de 1982, le pays compte des populations relativement fortes d’éléphants (plus de 2400 têtes), de buffles (plus de 10 000 têtes) d’hippotragues (plus de 13 000 têtes), de bubales (plus de 8 700 têtes), de cob de Buffon (plus de 11 800 têtes), de phacochères (28 500 têtes), d’ourébi (36 800 têtes), de céphalophes de Grimm (15 000 têtes) et de cynocéphales (13 800 têtes).
On note cependant qu’un grand nombre d’espèces serait en régression (tableau N°). L’oryx aurait déjà disparu du territoire national, et l’autruche n’a plus été aperçue depuis plusieurs années5.


Catégories

Disparues

En voie de disparition

Menacées

Vulnérables

Total

Mammifères

Oryx




Panthère

Guépard


Eléphant

Lycaon


Damalisque

Gazelle rufifron

Gazelle dorcas


8

Oiseaux




Autruche

Calao

D’Abyssinie



Grue couronnée

3

Reptiles







Crocodile,

Python





2

Poisson










Protoptère (anguille)

1

Flore ligneuse




Celtis

integrifolia

Adenium obesum


Acacia

Senegal


Dalbergia

melanoxylon

Pterocarpus

lucens


Vitex doniana

Ximenia


americana

Andansonia digitata

Bombax costatum

Ceiba pentandra

Anogeissus leiocarpus

Khaya senegalensis

Prosopis africana

Parkia biglobosa

Vitelaria paradoxa



15

Tableau N°5 Espèces disparues, en voie de disparition, menacées et vulnérables sur le plan national6

3.1.2. : Caractéristiques socioéconomiques


  • Une population jeune, mais très affectée par la pauvreté

Evaluée à 12,3 millions en 2001, la population du Burkina Faso devrait atteindre 18,6 millions en 2015, compte tenu de son taux de croissance de 3% (PNUD, 2003). La majorité de cette population est jeune (48,9% en dessous de 15 ans en 2001 contre 2,7% à un âge égal ou supérieur à 65 ans). Et bien que les jeunes commencent à travailler très tôt, ils représentent une charge pour la fraction active de la population. Il est ainsi estimé qu’une proportion de 46,4% de la population (45,3% en 1998) vit en dessous du seuil national de pauvreté (estimé à 82.672 FCFA en 2003 contre 72.680 F en 1998) ; on estime également que 61,2% de la population vivrait avec moins d’un dollar/jour (85,8% avec moins de 2$/jour). Cette pauvreté est surtout rurale car 92,2% des pauvres vivaient en milieu rural en 2003.




  • Une économie particulièrement fragile

Le PIB était estimé à 2,5 milliards de dollars, soit 215 $US/habitant en 2001 (PNUD, 2003), c’est-à-dire moins de 50% du PIB moyen par tête d’habitant en Afrique Sub Saharienne (ASS7). Le PIB a quand même connu un taux de croissance annuelle en 2001 de 5,6% (3,1% pour le PIB/tête). Par ailleurs, les importations de biens et services représentaient 26% de ce PIB (PNUD, 2003).


Malgré le fait que le Burkina Faso soit un pays à vocation agricole, ce sont les services qui contribuent le plus au PIB du pays. Les industries et le secteur privé sont peu développés, en raison de plusieurs facteurs, dont une infrastructure économique faible, des coûts de transaction et d’intrants particulièrement élevés et une faible productivité de la main d’œuvre. Par exemple, le pays est jugé très peu compétitif en ce qui concerne les coûts de l’électricité et des télécommunications.
La faible productivité de l’agriculture. Elle est due à plusieurs facteurs, parmi lesquels son caractère extensif, peu mécanisé et à faible apport d’intrants sur des sols acides et pauvres en phosphore et, le caractère aléatoire de la pluviosité. De plus, les progrès sont lents en raison des capacités limitées (ressources humaines notamment) des services chargés de la vulgarisation agricole et du faible accès des ruraux au crédit.
Les principaux produits d’exportations sont le coton (57,92% des exportations totales en 2001) et le bétail (19,00% en 2001). D’autres produits agricoles d’exportation comme l’arachide, le sésame et le tabac sont promus, mais ils n’occupent encore que des parts insignifiantes du marché. De ce fait, l’économie du pays est fortement tributaire à la fois des variations du cours mondial du coton et des aléas socio-économiques rencontrés par ses voisins (Côte d’Ivoire et Ghana notamment), de même que des politiques des pays développés en matière de subvention de leur production (coton) ou de leur exportation agricole (produits carnés).
Le pays dépend de la Côte d’Ivoire en tant que moteur de l’économie de la sous région. Plus de 65% du flux commercial passe par le port d’Abidjan, qui est largement favorisé par rapport aux autres ports de la région, à la fois par sa grande capacité, par la possibilité d’utiliser le rail (moins coûteux que la route) entre Abidjan et Ouagadougou, et par l’importance du réseau burkinabé en Côte d’Ivoire. Il est en effet estimé que plus de 2.8 millions de Burkinabé vivent et travaillent en Côte d’Ivoire. Outre leur implication dans les échanges commerciaux entre les deux pays, ces travailleurs apportent annuellement des revenus importants à leur pays d’origine.
La crise vécue depuis septembre 2003 en Côte d’Ivoire a des conséquences économiques très importantes sur le Burkina Faso entre autres la diversion et la désorganisation des flux commerciaux8, la désorganisation des entreprises industrielles surtout dans la zone de Bobo-Dioulasso et Banfora, l’augmentation sensible des coûts de transport (plus 25 F/kg pour le coton9), la baisse des revenus rapatriés par les émigrés, les effets négatifs sur les finances publiques, la baisse des activités commerciales et industrielles qui entraîne une diminution sensible de recettes comme les droits de douane, la TVA et autres taxes, tout ceci conduisant à une baisse du rythme de croissance du pays.



Source : CSLP, 2004


  • Une faible couverture des besoins sociaux

Le pays compte environ trois (3) médecins pour 100 000 habitants (PNUD, 2003), ce qui ne permet pas une bonne prise en charge des principales causes de décès (paludisme et diarrhées infantiles notamment). Selon le Ministère de l’Economie et du Développement (2003), le taux de prévalence du VIH/SIDA était de 4,2% en 2004. La proportion d’enfants en bas âge (5 ans ou moins) atteints de malnutrition (poids inférieur à la normale) est de 34%.

Tous ces éléments font qu’à la naissance, un enfant a 43,4% de chances de ne pas dépasser l’âge de 40 ans. En comparaison avec l’ensemble de l’Afrique Sub saharienne (ASS), la mortalité infantile est élevée et le taux de scolarisation particulièrement faible. Pour l’année scolaire 2002-2003, le taux de scolarisation était de 44,1% et le taux d’alphabétisation de 21,8% (figure 2). Seulement 29% de la population a accès à l’assainissement et 42% à l’eau potable. Cependant, pour ce dernier indicateur, les performances du pays sont meilleures à la moyenne de l’Afrique Sud Sahélienne.

Source : CSLP, 2004


L’accès aux énergies modernes est très limité car environ 86% de la population utilise toujours le bois comme principale source d’énergie (DGE, 2003). Cette situation n’évolue pas beaucoup car en 1997 (PNUD) déjà 87,1% des énergies utilisées étaient d’origine traditionnelle (bois énergie essentiellement). Les hydrocarbures sont surtout (75% de la consommation totale du pays) utilisés par le secteur des transports, tandis que pour l’électricité, 44% sont utilisés par les industries et 55% par les ménages10.
Tout ceci contribue à classer le Burkina Faso comme pays particulièrement pauvre : 173ème sur les 175 pays évalués pour l’indice de développement humain durable par le PNUD (2003). Il faut ajouter que plus de 100 000 burkinabé ont dû opérer un retour probablement définitif au pays suite à la crise ivoirienne, ce qui va davantage exacerber les difficultés de prise en charge de l’ensemble des besoins sociaux fondamentaux.



Source : CSLP, 2004



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