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Une pédagogie active

Au quotidien, les salariés vont être amenés à travailler plus particulièrement sur certaines pièces de la maison, du sol au plafond : du décrottage, au décor peint, en passant par l’enduit à la chaux, la valorisation des ouvertures, la réfection de l’escalier et la reconstitution du chemin d’accès en calades de galets, selon la technique dite “tête de chat”.



Le premier jour, après un temps consacré aux règles de sécurité et de travail, les tâches seront distribuées sur les différents postes, puis les personnes tourneront. Le but est que chacun puisse goûter à toutes les activités pour déterminer ses points forts et ses envies. « Pendant le chantier, nous allons travailler en même temps que des entreprises spécialisées dans la réhabilitation du bâti ancien, poursuit le directeur de Passe muraille. Cela va permettre aux personnes de croiser différents corps de métiers, de voir comment sont organisées les entreprises et comment elles travaillent. Plus on est immergé dans le milieu professionnel, plus on se professionnalise. Et ce n’est pas parce qu’on est bénéficiaire du RMI et demandeur d’emploi depuis longtemps, qu’on n’a pas la possibilité d’y arriver. Tout le monde est capable, il suffit d’être motivé. Nous, on est là pour accompagner en amenant des techniques et un soutien dans les démarches d’insertion. Les jeunes en rupture avec l’école et le monde de la formation, tendent souvent à s’isoler du monde professionnel. Nous, on fait en sorte qu’ils prennent conscience qu’ils doivent se former. La formation professionnelle, ce n’est pas l’école, elle permet d’obtenir un métier et une reconnaissance de la part des employeurs. Pour les jeunes aujourd’hui, les métiers du bâtiment, c’est vraiment une voie d’avenir ». En plus de cette formation pratique sur le terrain, une période de stage de quinze jours en entreprise est également prévue en fin de contrat, au moment où les personnes ont acquis un certain niveau technique. Cette évaluation en milieu de travail (EMT) est un dispositif mis en place par l’Anpe. « Au cours de ce stage, les salariés sont évalués sur un poste de travail, ajoute Pierre Plancheron. En général, cela se passe bien et on fait toujours en sorte que cette période probatoire se transforme en emploi durable dans l’entreprise ».

Légendes

1/ Le chantier école de la maison Castelnau va permettre de réhabiliter les locaux des ateliers des métiers d’art.

2/ Les douze jeunes du chantier école de la Croix-d’Argent.

Encadré

Les recrutements ont débuté

Les recrutements individuels des salariés du chantier d’insertion débuteront courant avril, pour un début de chantier en mai. Actuellement, la sélection des personnes s’effectue, via l’Anpe, le Conseil général et la mission locale des jeunes (MLI).

Ce recrutement est bien évidemment ouvert aux candidatures féminines.

Infos : Passe muraille. 04 67 06 96 04 et 06 08 60 28 83 et www.lepassemuraille.org

Pages 8 et 9
Nouvelles de la ville
Actualités
Article 1

L’épicerie solidaire de Saint-Vincent de Paul permet aux plus démunis de faire leurs courses, en achetant des produits alimentaires proposés à moindre coût.
Garder la tête haute
Depuis son ouverture, ils sont plus d’une cinquantaine, des familles monoparentales, des jeunes couples, des personnes seules, des retraités et des étudiants à venir, deux fois par semaine, y faire leurs courses, les mardis et vendredis matin, de 8h30 à 11h30. Il n’y a pas si longtemps, ils fréquentaient encore les supermarchés classiques, mais maintenant, les temps ont changé. Ils vivent plus chichement et n’ont pas les moyens de faire autrement. Alors pour eux, l’épicerie solidaire, c’est comme une planche de salut, une solution qui leur permet de garder la tête haute, tout en la maintenant hors de l’eau. A Montpellier, ce magasin a ouvert en janvier, sous l’impulsion d’Yvette Camilleri, présidente départementale de Saint-Vincent-de-Paul. Elle ne trouvait pas satisfaisante la distribution des colis, parce que trop associée aux notions de charité et d’assistanat passif. Elle souhaitait mettre en place une démarche solidaire qui responsabilise les personnes et leur permette de conserver leur dignité. Parce qu’à l’épicerie, si les produits ne sont pas chers, ils ne sont pas pour autant gratuits.

Néanmoins, il ne faut pas plus de 3,50 € pour remplir son panier : de fruits, de légumes, de laitages, de produits d’épicerie et de droguerie. « Ici, c’est le contraire du commerce traditionnel, explique Yvette, on revend tout à perte. 1 € à l’épicerie correspond à 20 € en circuit normal. ». Les produits proviennent de dons et d’achats effectués à la Banque alimentaire de l’Hérault et à l’Intermarché Clemenceau, partenaire de la société Saint-Vincent-de-Paul. « Le matin, bien avant l’heure d’ouverture, ils sont déjà nombreux à faire la queue devant la porte. L’autre jour, une maman est venue me dire qu’elle avait réussi à mettre tout l’argent des courses de côté. C’est important cette démarche, autant que d’équilibrer son alimentation en choisissant soi-même les produits que l’on veut acheter. C’est ça qui donne son prix et sa saveur aux choses. »


Une planche de salut

L’épicerie est gérée par Marie-Christine et quatre autres bénévoles : Richard, Robert, Dominique et Jean-Claude. A les voir, pas besoin de leur demander comment ils vont : ils sont épanouis. « J’éprouve beaucoup de satisfaction personnelle en voyant les gens contents, confie Marie-Christine. On arrive à créer des liens. On conseille, on écoute. On partage aussi : une part de tarte qu’on nous apporte, confectionnée avec des pommes achetées au magasin ou l’inquiétude d’un vieux monsieur au sujet de la santé de sa femme. C’est important ce contact, on prend le temps qu’il faut. Parce que le besoin alimentaire masque souvent beaucoup d’autres choses ». Yvette, malgré l’optimisme qu’elle partage avec l’équipe, sait très bien qu’il y a encore beaucoup à faire : « Il n’y a pas autant de monde qu’il pourrait y avoir. Certains n’osent pas venir. Dans les mois à venir, nous allons essayer de leur faire franchir le pas, en travaillant davantage avec notre réseau social. Nous avons aussi besoin de davantage de bénévoles, parce que nous n’avons pas les moyens de recruter des salariés ». Le travail ne manque pas en effet. C’est vrai que Saint-Vincent-de-Paul gère aussi un vestiaire en centre-ville qui a habillé gratuitement 200 personnes en 2007. Son restaurant d’entraide sert tous les jours 100 repas le midi et une cinquantaine le soir au prix d’1,50 €. Et il envisage maintenant de lutter contre la précarité des étudiants.

Vaste programme.

Infos : Halte solidarité Saint-Vincent-de-Paul. 45 quai du Verdanson. 04 99 63 69 10



Légende

Une partie de l’équipe des bénévoles de l’épicerie, avec Yvette Camilleri (2e à gauche).

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Article 2

L’association Etincelle offre aux femmes atteintes d’un cancer, un havre de paix et de réconfort, pour leur permettre de se ressourcer, en marge des traitements médicaux lourds.
Cocooning pour femmes fragilisées
L’association Etincelle vient d’inaugurer une maison dédiée à l’accueil et au bien-être des femmes atteintes d’un cancer. C’est une sorte de cocon douillet et chaleureux qui fait tout pour se démarquer de l’hôpital et faire oublier la douleur des traitements. Ici, les femmes sont uniquement des femmes, pas des patientes, ni des malades. Elles sont choyées, écoutées, soutenues, pour leur permettre de reprendre confiance en elles, restaurer leur image et rencontrer et échanger avec d’autres femmes.

C’est Betty Mercier, la présidente, qui est à l’origine de l’implantation de cette association en Languedoc-Roussillon. Elle a découvert Etincelle, en regardant une émission à la télévision, il y a trois ans. Elle partageait à ce moment-là la maladie et la souffrance d’une parente et cela a été pour elle une évidence, « une sorte d’étincelle », comme elle se plaît à le dire : il lui fallait absolument faire quelque chose pour soulager la détresse morale et la solitude des femmes atteintes d’un cancer. Elle a alors contacté le comité national d’Etincelle qui possède déjà deux maisons régionales en France. Il lui a fallu les convaincre de son engagement, puis peaufiner son projet et trouver des financements auprès de partenaires institutionnels et privés. Pour ce faire, elle s’est associée à une amie, Stéphanie Razat, qui l’accompagne depuis dans l’aventure, en qualité de secrétaire générale de l’association. C’est avec elle qu’elle a découvert, puis aménagée et décorée ce petit bijou accueillant du 5 bis rue Bonnard. Avec leur équipe de 12 bénévoles, elles ont ensuite suivi des formations à Paris, au siège d’Etincelle. Et puis enfin, le 25 février dernier, la “maison de femmes” a pu ouvrir ses portes.


Bien-être

Une vingtaine de femmes y viennent déjà régulièrement. Et il ne se passe pas un jour sans qu’un rendez-vous ne soit pris par une nouvelle adhérente. « Les femmes touchées par le cancer, explique Stéphanie, en plus de la douleur physique, souffrent d’une altération de leur féminité. Ici, tout est fait pour répondre à leurs préoccupations : soins spécifiques pour peau malmenée avec l’esthéticienne, accompagnement et écoute psychologique avec les psychothérapeutes, conseils nutritionnels adaptés pour se maintenir en forme avec la diététicienne, atelier conseils pour les cheveux, les cils et les sourcils avec la coiffeuse, réflexologie plantaire pour reconstruire son image du corps avec la réflexothérapeute, groupe de parole pour rompre l’isolement avec les animatrices et sophrologie pour évacuer les tensions physiques et psychologiques ». Etincelle propose aussi un atelier d’écriture, un atelier d’expression créatrice et un atelier du rire pour permettre de s’ouvrir à autre chose qu’à la maladie. Toutes ces activités sont proposées gratuitement, moyennant 10 € pour l’adhésion annuelle.

« Les femmes atteintes d’un cancer sont toutes très bien entourées médicalement, précise Betty, mais en dehors des temps thérapeutiques, elles vivent des moments de grande solitude et d’angoisse. Sept femmes sur dix se retrouvent seules face à la maladie. Certaines ont des maris fuyants ou d’autres ont tout simplement été abandonnées. Elles sont soulagées de pouvoir en parler. D’avoir des réponses à des questions auxquels les médecins n’ont pas le temps de répondre. Entre elles, elles s’échangent des trucs, des conseils. Surtout, elles s’entraînent et se donnent envie de s’intéresser à autre chose. Malgré les difficultés, elles restent très positives ». Ce côté bénéfique du relationnel n’est qu’un aspect d’Etincelle. Des activités physiques adaptées sont aussi proposées. Elles entrent dans le cadre des recherches sur l’efficience et la déficience motrice effectuées par Betty à l’université Montpellier I, où elle est maître de conférence. C’est dans cette optique qu’Etincelle va devenir, grâce à un partenariat avec l’UFR Staps, un lieu d’études pédagogiques et scientifiques, destiné à mesurer l’effet du sport sur le cancer. Ces recherches sont encouragées et soutenues par le corps médical. Malgré son utilité évidente, il faudra néanmoins attendre la 250e adhérentes pour qu’Etincelle, déjà classée association d’intérêt public, soit déclarée d’intérêt général.

Infos. Association Etincelle, 5 bis rue Bonnard, les lundis, mardis, jeudis et vendredis sur rendez-vous. 04 67 58 94 23. Site Internet : www.etincelle.asso.fr



Légende

Betty, entourée de Jennifer (à gauche) et de Stéphanie (à droite).

Brèves

Stages de Pâques pour les 15 à 25 ans

Du 21 au 23 avril, de 13h30 à 17h, stage de secourisme pour les 15 à 25 ans, organisé par l’association Action d’urgence internationale et du 21 au 25 avril, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h, stage multimédia sur le thème Création sonore, proposé pour les 13 à 18 ans, par l’association ECM Kawenga.

Prix des stages : 18,60 €. Places limitées.

Infos : Espace Montpellier Jeunesse au 04 67 92 30 50
Un guichet du CCAS ouvert en mairie

Depuis le mois de janvier, le centre communal d’action social (CCAS) assure une permanence à l’hôtel de ville pour se rapprocher des usagers et faciliter leurs démarches. Parmi les prestations assurées à ce guichet : la préparation des dossiers de RMI, la délivrance de la carte de transport des personnes handicapées, l’aide à la constitution de dossier de couverture maladie universelle et aux démarches administratives, la délivrance de la carte Age d’or et la prise de rendez-vous avec une assistante sociale.

La permanence est assurée les mardis et mercredis de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h et les vendredis de 8h30 à 12h30.

Infos : 04 67 34 70 00 et 04 99 52 77 00
Les rendez-vous de la Maison de la prévention

Durant le mois d’avril, la Maison de la prévention santé se penche sur les questions de sexualité. Les conférences gratuites sont axées sur ce thème. Sous la forme de tables rondes, les médecins répondent à vos questions les 8 et 29 avril. A noter, cette dernière conférence est interprétée en langue des signes française. Le 12 avril, de 10h à 17h, une journée grand public se tient sur le thème “La sexualité : parlons en !” A travers les stands, profitez des ateliers de relaxation, d’animations ludiques, de tests, de discussions et de la mise à disposition d’informations de toutes sortes. Rappelons que des associations répondent elles aussi à vos questions : notamment, Dépistage 34, le premier mardi du mois, de 10h à 18h, informe sur le dépistage des différents cancers et l’association française des malades et opérés cardio-vasculaires (Afdoc), les 2e et 4e mardis du mois, de 15h à 17h, sur les problèmes cardiaques.

Infos : Maison de la prévention santé, 6 rue Maguelone, 04 67 02 21 60 et accueil-prevention@ville-montpellier.fr
Venez danser le Chevalet !

La Garriga Lengadociana donnera un spectacle, le 26 avril à 16h sur la place de la Comédie, dans le cadre des 12e Rencontres folkloriques. Au programme, danses du Bas Languedoc, avec la traditionnelle danse du Chevalet, et présentation du folklore de groupes invités : Lous Gueys Bignerouns de Langon (33) et l’Esbart Maragall de Barcelone (Espagne).

Infos : 04 67 60 93 86 et http://www.lagarriga.free.fr
Enquête sur les maladies rares

8 000 familles du Languedoc-Roussillon sont concernées par une maladie rare. Une enquête s’adressant aux malades et à leur entourage, lancée par l’antenne régionale de l’alliance maladies rares, un collectif de plus de 180 associations de malades, est actuellement en cours pour mieux connaître les attentes et les besoins d’accompagnement. Il est possible d’y participer en répondant à un questionnaire.

Infos maladies rares info services. 0 810 63 19 20

ou mail : info-services@maladiesrares.org
3e Rallye Mag’Ville

Le rallye pédestre, dont la 3e édition a été rebaptisée Rallye Mag’Ville, est organisé pour les jeunes de 12 à 16 ans par les maisons pour tous et de nombreux partenaires. Il aura lieu le 16 avril, de 9h30 à 18h (le 17 avril en cas de pluie), sur l’esplanade Charles-de-Gaulle. L’objectif de cette course à énigmes est de faire découvrir aux 12 équipes de 6 adolescents, les institutions liées à la jeunesse de la ville (médiathèques, mission locale d’insertion, Espace Montpellier Jeunesse, Espace Martin-Luther-King, Maison de l’énergie, Maison de la prévention santé, office de tourisme, etc.), mais aussi de les aider à acquérir de l’autonomie dans leurs démarches administratives. Au programme, aussi : concert, démonstration de danse, animations d’Hérault sport et de Sports pour tous (badminton, rugby, accro branche, tir à l’arc...), information de la Sécurité routière sur les dangers de l’alcool au volant, présence du Bus info jeunes, du Crij, du service prévention de TAM et d’Amnesty international. Et puis bien sûr remise des prix, avec places de cinéma et bons d’achats à la clef.

Infos : 04 67 34 88 00

Pages 10 et 11
la ville

évolue
dossier élections municipales
Article 1

Le 21 mars, le nouveau conseil municipal a élu Hélène Mandroux, maire de Montpellier.
« Les yeux rivés sur l’avenir »

Vous avez été élue au suffrage universel après 4 années passées à la tête de la ville, c’est une grande satisfaction pour vous ?

Oui, en effet. L’expression démocratique des Montpelliérains a validé le bilan de la majorité sortante. Elle est aussi le reflet d’une adhésion à un projet politique. Ces élections ont montré que nos concitoyens, face au désengagement de l’Etat, nous font confiance pour répondre à leurs problèmes dans les domaines du logement, de la solidarité, de la scolarité, du cadre de vie, de l’environnement. Ils ont reconnu le travail réalisé et ils ont voulu que je poursuive le mandat que m’avaient donné mes pairs en avril 2004.


Votre méthode a donc porté ses fruits ?

Elle a sûrement déconcerté au début, mais depuis, elle fait ses preuves et surtout elle a été comprise. Dire, expliquer, partager, sont autant d’étapes indispensables pour que chaque initiative devienne efficace. Pour moi, une décision est d’autant plus forte qu’elle s’inspire des conseils sollicités.

J’aime parler aux Montpelliérains, les écouter, négocier, comprendre, proposer et je ne lâche rien tant que je n’ai pas l’intime conviction que l’objectif atteint répond aux intérêts de ma ville et de ses habitants. Ma grande satisfaction est de voir que par leur vote, les Montpelliérains ont compris que l’opiniâtreté souriante n’était pas un obstacle à l’efficacité et au progrès.
Quels sont vos projets pour ce nouveau mandat ?

La tâche est immense et exaltante. Elle se nourrit de la passion que j’ai pour cette ville, où je suis née. Je compte lutter pour l’emploi et le logement, garantir la réussite scolaire, développer les solidarités et la culture pour tous ... J’agis dans l’intérêt général, ancrée dans le présent et les yeux rivés sur l’avenir, certaine d’être responsable de quelque chose de plus grand que nous.


Quelles seront vos premières mesures ?

L’une des premières mesures sera de permettre, notamment aux étudiants, aux jeunes couples et aux familles monoparentales, d’accéder à un logement grâce à la création d’un service public de la caution.

Puis, nous installerons très vite une commission extra municipale de la vie étudiante, car un Montpelliérain sur quatre est un étudiant.
Et les grandes orientations de cette mandature ?

Tous nos efforts se porteront sur le développement urbain durable. Nous mènerons toutes nos actions en prenant en compte à la fois l’impact environnemental, la réduction des inégalités sociales et l’efficacité en termes de développement économique. Nous allons privilégier un urbanisme maîtrisé, une ville qui se reconstruit sur elle-même, desservie par des transports doux. Durant ce mandat, de nouveaux quartiers vont naître. Celui du Nouveau Saint-Roch, avec un nouveau théâtre, à côté de la gare, ceux de Rive Gauche et de la République sur l’avenue de la mer, celui de la Restanque entre Tournezy et Saint-Martin...

Je veux construire une ville verte et aérée, une ville responsable, économe en eau et en énergies, une ville propre, capable de traiter et de recycler ses déchets, une ville apaisée, aux proportions harmonieuses, où chacun puisse profiter d’une qualité et d’un cadre de vie agréables. Mais aussi une ville qui sait qu’il existe une corrélation forte entre art de vivre et développement économique...
C’est votre concept du “Vivre ensemble” ?

Oui. La lutte contre toutes les discriminations, la question du handicap et la lutte contre les exclusions sont mes priorités. Comme je m’y suis engagée pendant la campagne, trois élus, véritables forces de propositions, de coordination et dotés des moyens nécessaires, ont été nommés sur ces questions.


Parlez-nous de votre équipe municipale ?

Elle est le visage de la ville que je veux construire. C’est une nouvelle équipe, renouvelée, rajeunie, compétente et animée de la même force, de la même passion, et du même dévouement pour notre ville. Elle est composée de 31 femmes et 30 hommes.

A côtés des trois élus chargés des questions relatives à l’exclusion et au handicap, un adjoint est chargé du développement économique. Sa mission est de connecter les entreprises avec les personnes en recherche d’emploi grâce aux forums organisés dans les quartiers. Dans ce nouveau conseil municipal, le tourisme est lié au développement économique, mais aussi à l’international. Porteur d’un potentiel considérable en termes d’emplois non délocalisables, de croissance et d’implantation d’entreprises, il permet de faire connaître partout, en France, en Europe et dans le monde, la modernité, la convivialité et l’art de vivre unique que nous possédons à Montpellier.

Mon équipe enfin est volontaire. Elle a choisi la prédominance de l’action publique garante de l’intérêt général, et elle a le devoir d’inventer des politiques publiques nouvelles.



Légendes

1/ Hélène Mandroux, première femme maire de la 8e ville de France.

2/ Une nouvelle équipe renouvelée et rajeunie.

Encadré

Tous les résultats des élections municipales 2008

1er tour du 9 mars

Inscrits : 137 180

Abstention : 46,77 %

Exprimés : 71 224

Liste Vivre une nouvelle ville (Hélène Mandroux) : 47,11 %

Liste Changeons d’air (Jacques Domergue) : 26,13 %

Liste Montpellier a besoin des verts (Jean-Louis Roumégas) : 11,12 %

Liste (Francis Viguié) : 5,46 %

Liste FN (Alain Jamet) : 5,26 %

Liste Cap 21 (Georges Fandos) : 3,45 %

Liste Lutte ouvrière (Maurice Chaynes) : 1,06 %

Liste Parti des travailleurs (Jean-Pierre Sparfel) : 0,41 %
2e tour du 16 mars

Inscrits : 137 182

Abstention : 47,43 %

Exprimés : 70 049

Liste Vivre une nouvelle ville (Hélène Mandroux) : 36 343 voix - 51,88 % - 47 sièges

Liste Changeons d’air (Jacques Domergue) : 20 664 voix - 29,50 % - 9 sièges

Liste Montpellier a besoin des verts (Jean-Louis Roumégas) : 13 042 voix - 18,62 % - 5 sièges

Pages 12 et 13
la ville

évolue
dossier élections municipales
Article 1

Les adjoints au maire
Serge Fleurence,

Premier Adjoint, délégué à la qualité de l’espace public et aux ressources humaines

Délégué à la zone Méditerranée, Afrique auprès de Jacques Touchon

Groupe Socialiste, Radical de Gauche, Mouvement des Citoyens et Apparentés

Agent SNCF


Michel Passet,

Adjoint au maire, délégué à la jeunesse et à la Ville étudiante

Président du Groupe Communiste

Technicien


Marc Dufour,

Adjoint au maire, délégué à l’emploi, à l’insertion par l’économique et au développement économique et commercial

Président du Groupe MoDem

Consultant


Jacques Touchon,

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