Faire ctrl + Origine, pour revenir au début du journal, puis ctrl + Page Suivante



Yüklə 452 Kb.
səhifə8/9
tarix29.07.2018
ölçüsü452 Kb.
#59494
1   2   3   4   5   6   7   8   9

La 33e édition du Parcours du cœur se déroule le 26 avril, sur les berges du Lez. Bougez pour votre cœur, tel est le message de cette 33 e édition des Parcours du cœur organisée le 26 avril de 9h30 à 16h, dans toute le France, par la Fédération française de cardiologie (FFC). Cette manifestation nationale grand public est axée sur la prévention des maladies cardiovasculaires. A Montpellier, le club cœur et santé, parrainé par le docteur Ferrière, situe le parcours sur les bords du Lez, en face de l’hôtel de Région. L’idée est de faire participer de manière conviviale le plus grand nombre de Montpelliérains aux activités physiques, afin d’en rappeler l’aspect préventif et curatif dans les problèmes cardiovasculaires.

L’an passé, près de 900 villes ont soutenu l’action de la FFC. 90 000 personnes environ ont couru... ou simplement marché, pour avoir « bon cœur ».

Infos : Association de cardiologie LR. 04 67 75 23 06

Encadré Agenda

Badminton

A Veyrassi, à 9h

20 avril

Tournoi Volant d’oc


Football

Ligue 2


A la Mosson, à 20h30

18 avril


Montpellier - Grenoble

02 mai


Montpellier - Le Havre
Foot américain

Nationale 2

A Veyrassi, à 14h

27 avril


Montpellier - Toulouse
Handball

D1


A Bougnol, à 20h

19 avril


Montpellier - Toulouse
Rugby

Top 14


A Yves du Manoir à 18h30

25 avril

Montpellier - Paris

9 mai


Montpellier - Toulouse

Top 8 féminines

A Sabathé, à 15h

27 avril


Montpellier - Caen
Water polo

Elite


A la piscine olympique d’Antigone à 20h45

19 Avril


Montpellier - Marseille
Week-ends sportifs

Football


Grammont, terrain n°9, les 19 et 20 avril, tournoi de football organisé par l’Union des étudiants et chercheurs chinois de Montpellier.

Cité Astruc, le 1er mai à 9h, tournoi poussins et benjamins des Arceaux, organisé par l’AS Arceaux.


Triathlon

Avenue du Pirée,

le 27 avril, à 9h, 19e triathlon de Montpellier.
Course à pied

Berges du Lez, le 27 avril à 9h, 6e raid Montpellier-Valencia, organisé par l’association Raid aventura Méditerranée.


Remise en forme à la plage

Rendez vous au complexe Béal, avenue du Docteur Fourcade. Transport en bus jusqu’à Villeneuve les Maguelonne de 9h30 à 12h30 le 4 mai.

Famille et tout public (footing, stretching, marche, renforcement musculaire ...)
Randonnée famille pédestre

(niveau facile) de 13h15 à 17h30, le 3 mai.

Rendez-vous au Centre nautique Neptune, avenue de Heidelberg, à 13h15. Transport en bus jusqu’au lieu de la randonnée.

Sorties gratuites - carte Montpellier sports nécessaire.


Volleyball

Gymnase Bessière, les 26 et 27 avril à 9h, Coupe de France féminine volley écoles de commerce, organisé par Sup de co Montpellier.

Gymnase Olympie, le 27 avril à 12h, tournoi fédéral 4X4 organisé par la VLCA.
Infos : 04 67 34 72 73. www.montpellier.fr

Pages 42 et 43

Art de vivre


international
Article 1

La Maison des relations internationales (MRI) accueille 4 stagiaires. Ces étudiants de nos villes jumelles partagent leur temps entre les cours à l’université, leur travail à la MRI et leurs activités de nouveaux Montpelliérains.
Quatre Montpelliérains de cœur
Li Wang, 26 ans Chinoise (Chengdu)
Vos études

Je suis arrivée à Montpellier en janvier 2007. Et je vais rester ici encore un peu de temps car après mes études de français cette année, j’aimerais intégrer un master 2 dans une des trois facultés de Montpellier. Même si la vie est plus chère ici qu’à Chengdu, ma famille va financer mes études.

En Chine, j’ai fait 4 années à la faculté en économie et commerce international et j’ai suivi 500 heures de cours de français.
Qu’est-ce qui vous plaît à Montpellier ?

Le temps ! Les Montpelliérains sont toujours sympathiques et puis la mer bien sûr ! Ça fait partie des raisons pour lesquelles Montpellier est jolie. C’est une ville touristique.

Chez moi à Chengdu, il n’y a pas trop de soleil, c’est toujours nuageux.

Ce n’est pas du tout le même climat, il ne fait pas froid, mais c’est très humide. On a donc l’impression que c’est toujours plus froid.


Y a-t-il quelque chose qui vous a surprise quand vous êtes arrivée ?

La ville est vraiment très belle, c’est très vert, plein de parcs et de jardins. Là où j’habite, c’est comme à la campagne. C’est calme, contrairement à Chengdu. Je trouve aussi que Montpellier est très propre et je remarque que c’est une ville facile à vivre pour les personnes handicapées. Dans d’autres villes ce n’est pas le cas, j’ai eu l’occasion de visiter Lyon et Toulouse, mais je n’ai pas vu de pareils aménagements. C’est un sujet qui m’interpelle. Montpellier est très petit. Ma ville compte presque 9 millions d’habitants. Alors pour moi, c’est l’équivalent d’un quartier de Chengdu.


Quelles sont les différences entre Chengdu et Montpellier ?

Chengdu est une ville située en plaine. Ce que je n’aime pas à Montpellier c’est qu’elle est construite sur des collines, ça monte, c’est fatiguant. A cause de ça je ne peux pas porter des talons (rires). Et surtout ce qui me choque en France, c’est que les magasins sont tous fermés le dimanche. En Chine, ils ne sont jamais fermés et le week-end, ils ouvrent plus tard que les autres jours. Et puis à Chengdu, il n’y a pas de chauffage dans les maisons, il y a des climatisations réversibles, mais elles ne chauffent pas bien. Et comme je n’aime pas avoir froid, j’adore vos maisons.


Avez-vous fait des rencontres ?

Oui, j’ai des amis qui sont français, japonais, coréens. Mes amis français, je les ai rencontrés à la Maison des relations internationales, et après on a tissé des liens d’amitié. Il y en a un qui cuisine très bien les plats français. J’ai aussi pas mal d’amis chinois. Et puis, il y a les amis des amis...


Quelles sont vos occupations en dehors de vos études ?

J’ai fait quelques voyages, je suis allée plusieurs fois à la patinoire, même si je ne suis pas très bonne patineuse. Je vais aussi au cinéma. Mais, mes occupations préférées, en dehors des cours et de mon travail à la MRI, restent quand même le shopping et jouer en ligne sur internet.



Lori Simon, 23 ans Américaine (Louisville)
Vos études

Cette année j’apprends le français. L’an prochain j’aimerais continuer mes études en archéologie à l’université Paul-Valéry. J’ai déjà un diplôme américain en anthropologie.

Je vais chercher un travail, sinon je n’aurai pas assez d’argent pour mes études. Aux Etats-Unis j’ai toujours travaillé parallèlement à mes cours.
Des choses vous ont-elles surprise à Montpellier ?

En fait, je suis déjà venue à Montpellier, il y a 2 ans dans le cadre du jumelage avec Louisville, j’ai participé à l’échange d’été. J’ai travaillé à l’accueil du CCAS pendant le mois de juillet. Là, ça a été un gros choc, car le système social français est tellement différent de celui des Etats-Unis où il n’existe quasiment rien. Je le vois pour moi cette année. J’ai droit à la sécurité sociale. Pour être couvert chez moi, il faut payer plus de 2 000 euros par an. Ici je paye au maximum 200 euros.


Qu’est-ce qui vous est agréable dans votre nouvelle vie ?

La météo est superbe et il y a la plage à proximité. Ici il fait beau. J’adore aussi tous les vieux bâtiments qui sont très beaux. Ça n’existe pas chez nous des immeubles construits en 1400. A mon arrivée, j’ai beaucoup visité la ville. Et surtout, j’apprécie les gens qui vivent ici, ils sont très sympas. En fait, j’aime beaucoup cette ville, sans trop pouvoir l’expliquer.



Y a-t-il des côtés qui vous déplaisent ?

Les bus qui sont toujours en retard. Mais c’est parce que moi je suis toujours en retard aussi. Je n’ai pas de chance (rires). Et puis le dimanche, en France les commerces sont fermés. Aux USA, c’est le jour où je fais du “shopping”. A part ça je ne vois rien qui me déplaise.


Avez-vous rencontré des gens à Montpellier ?

Oui, mon “copain” est français. J’ai fait sa connaissance grâce à un autre ami français que j’avais rencontré pendant la coupe du monde de rugby à la Maison des relations internationales. En fait, je fais beaucoup de choses avec mes copains français, je ne fréquente pas trop les étudiants étrangers.


Quelles sont vos occupations en dehors de vos études ?

La télé, dormir, mes devoirs et c’est tout. J’ai une vie de française, je suis très souvent chez mon petit ami. On invite nos copains, nous sortons en boite de nuit et nous allons au ciné. Depuis peu, on va à la piscine, c’est génial ! On va à la piscine Pitot pour deux euros et quelques. A Louisville il n’y a pas ce genre d’équipement. Il y a des piscines qui appartiennent à des clubs de sports privés et dont l’entrée est très chère. J’ai visité l’aquarium, j’adore, c’est génial ! J’aimerais bien y travailler, je vais leur donner mon CV pour l’année prochaine. Je veux aussi aller à la patinoire, au planétarium.



Johann Singer, 23 ans Allemand (Heidelberg)
Vos études

Je suis des cours de français à l’Institut d’études françaises pour étudiants et professeurs étrangers (IEFE) de l’université Paul-Valéry. Et en plus, je fais des études d’économie en master I à Richter. J’avais commencé un cursus économique en Allemagne et je continue ici. C’est un plus d’apprendre en France, je maîtriserai la langue orale et écrite couramment. Je pourrai faire ma spécialisation en économie à Montpellier et faire ma thèse.

Mais en fait je n’ai pas encore de plan de carrière, un chemin de vie déjà planifié.
Qu’est-ce qui vous plaît dans la ville ?

C’est une ville très jeune. Très sympa, qui bouge, avec beaucoup d’étudiants et plein de choses à faire, beaucoup d’événements culturels et de nombreuses possibilités de sorties. La Méditerranée et ses plages qui ne sont pas loin, c’est vraiment super. Grâce au Pass-Culture du Crous je fais beaucoup de choses : sorties, spectacles, concerts, cinéma... Et puis il y a la Maison de Heidelberg qui organise de nombreuses manifestations dont des conférences. En plus, le climat est agréable par rapport à l’Allemagne, l’hiver ne dure que 2 semaines ici, après c’est le printemps. (rires)


Y a-t-il des choses qui vous ont surpris ?

En comparaison avec l’Allemagne, ce qui me plaît beaucoup c’est que les Français prennent du temps. Comme on dit c’est plus “relax”, calme, on prend son temps pour manger, boire, vivre. Cet art de vivre à la Française, un peu spécial au sud, me plaît. L’esprit de laisser faire, de convivialité qu’il y a ici plus particulièrement.


Y a-t-il des côtés de la ville qui vous déplaisent ?

Ce que l’on pourrait changer à Montpellier ? Pas grand chose. L’engagement de la Ville de Montpellier pour le travail public, pour les transports publics est parfait. Non, je ne vois pas vraiment quelque chose à modifier. Peut-être, qu’il y a plus de personnes sans domicile fixe surtout dans le quartier de la gare. C’est un peu plus qu’en Allemagne, mais dans les grandes villes en Allemagne, il y en a aussi.


Avez-vous des amis à Montpellier ?

Je fais partie d’un groupe de randonneurs. Des jeunes marcheurs dont la majorité travaille déjà et dont le reste est étudiant. Il y avait une petite affiche au resto U ce qui m’a permis d’intégrer le groupe. Grâce à cela, j’ai connu des Français.

Sinon, on est entre étrangers au cours de français, on parle ensemble un français qui n’est pas toujours le “bon”. Par contre, je côtoie des Français à la faculté de sciences économiques.
Quelles sont vos occupations en dehors de vos études ?

Je profite de mes week-ends et d’être dans le Sud pour voyager dans la région : Nîmes, la Provence, les Pyrénées, la plage... La plupart du temps, je sors de Montpellier avec le train ou le bus. Il y a bien sûr toutes les occupations culturelles que je vous ai citées plus haut.



Fang Fang, 23 ans Chinoise (Chengdu)
Vos études

J’apprends le français à l’IEFE. En Chine, j’ai étudié le français pendant 4 ans à l’université.

L’an prochain, j’aimerais suivre un master de français-langues étrangères pour devenir plus tard professeur. La chine a besoin de professeur franco-chinois pour les échanges culturels et le commerce.

J’ai envie d’être professeur car j’apprécie le contact avec les jeunes et les étudiants.


Par quels côtés la ville se distingue-t-elle ?

J’ai le sentiments qu’ici on peut toucher le ciel tellement il fait beau. Montpellier est une ville universitaire dans laquelle on peut se faire des amis cosmopolites, ainsi on peut côtoyer toutes les cultures. Et les transports en commun sont très pratiques.


Qu’est-ce qui vous plait ici ?

Montpellier c’est la ville “Paradis”. La vie française est très romantique. Le rythme est très agréable. Les gens prennent le temps de flâner, de prendre un verre aux terrasses des cafés. Il y a un équilibre entre le travail et les loisirs. A Chengdu, les gens travaillent tout le temps. Il n’y a que le week-end qu’ils prennent un peu le temps de sortir. Et j’adore la place de la Comédie, ses bâtiments qui sont très beaux et le fait que la mer soit à deux pas. J’aime le musée Fabre car je suis amatrice d’art. La France est un pays qui a une longue histoire tout comme la Chine. Mais je préfère l’art européen, Monet et les Impressionnistes. J’apprécie aussi les philosophes français, Montaigne, Voltaire... que j’ai étudiés en Chine.


Y a-t-il quelque chose qui vous a surprise ?

Le fait que beaucoup de gens s’habillent en noir. Et les français qui ne sont pas très gros, grâce à leur alimentation équilibrée. En Chine beaucoup d’aliments sont frits.


Y a-t-il des côtés qui vous déplaisent ?

Quand je suis arrivée, je n’aimais pas la cuisine française. Moi, j’aime la cuisine pimentée du Sichuan. Mais après quelques mois, je m’y suis faite, j’apprécie maintenant la cuisine française, grâce à mon ami français qui me l’a faite découvrir. Ce que je n’aime pas, ce sont les rues qui sont trop étroites. A Chengdu les rues sont à angles droits et très larges.


Avez-vous fait des connaissances à Montpellier ?

J’ai des amis français et quelques camarades étrangers que j’ai rencontrés à l’université et par mes amis chinois de Montpellier. A l’IEFE, il y a beaucoup de chinois, rien que dans ma classe, nous sommes 13, dont 7 chinois.


Quelles sont vos occupations ?

Aller à la mer et voyager. Ce week-end par exemple je vais à Sète, je trouve que c’est une petite ville très jolie. J’y vais en train. Le mois dernier, j’étais à Paris pour visiter les musées et les lieux touristiques. Je suis allée chez une amie chinoise qui habite à Paris. J’ai aussi visité Saint-Guilhem-le-désert avec mes camarades.

Je veux aussi apprendre la pâtisserie française pour devenir un véritable cordon bleu. Je m’exerce d’ailleurs chez moi à faire des desserts.

Page 44

Art de vivre


international
Article 1

L’association portugaise Casa Amadis propose en avril et mai, une exposition sur le poète Al Berto.
Al Berto mis en lumière
Casa Amadis propose aux Montpelliérains de découvrir la culture lusophone. Elle dispose dans ses nouveaux locaux de l’Espace Jacques 1 er d’Aragon d’une grande bibliothèque en langue portugaise, mais aussi française d’auteurs lusophones qui couvre des domaines très vastes allant de la littérature, aux livres de cuisines en passant par les ouvrages pour enfants et les BD.
Un écrivain par an

Chaque mois, l’association propose une activité culturelle. En dehors des activités régulières comme les cours de portugais à la maison pour tous Paul-Emile Victor et à l’Espace Jacques 1er d’Aragon, ainsi que l’émission réalisée sur Divergence FM tous les samedis de 12h30 à 13h, elle essaie de faire découvrir un écrivain portugais chaque année. Camoës, Eça de Queiros, ou Jorge de Sena ont fait l’objet de différentes manifestations les années précédentes.

En 2008, Casa Amadis met sous les projecteurs le poète Al Berto, un des grands poètes portugais du xxe siècle (1948-1997). Son œuvre a été traduite en français et publiée par les éditions L’Escampette.

L’association lui consacre une exposition à la Maison des relations internationales du 28 avril au 2 mai. Elle sera ensuite installée dans la salle polyvalente de l’Espace Jacques 1er d’Aragon (place de la Révolution Française) du 5 au 16 mai.

Infos : 04 67 63 59 58. Entrée libre

Légende

Le poète Al Berto.

Encadré

10e Aplec

de sardane

Pour sa 10e édition, l’Aplec de sardane aura lieu le samedi 3 mai. Cette manifestation organisée par l’Amicale des Catalans de Montpellier est le rassemblement des sardanistes du grand sud. Elle réunit chaque année 400 danseurs sur l’Esplanade. Pour fêter sa première décennie, une messe en catalan sera célébrée à 11h, à l’église Notre-Dame-des-Tables (la sardane était à l’origine une danse religieuse).

A 15h, les sardanistes se retrouveront pour danser toute l’après-midi au son des Coblas San Jordi de Barcelone et Très Bens de Perpignan.

-------------------------

Article 2

Jumelage. Retrouvez chaque mois des nouvelles de Heidelberg envoyées par l’équipe rédactionnelle du Stadtblatt, le journal municipal de notre ville jumelle.
En direct de Heidelberg
Rénovation du Vieux pont

Sprint final : la troisième et dernière tranche de travaux de restauration du Vieux pont a commencé en mars. Six arches du pont doivent être rénovées au cours de cette année.

Les travaux prévoient également l’installation d’un nouvel éclairage qui baignera cet ouvrage mondialement connu datant de 1788 d’une lumière avantageuse. Durant les travaux, le pont est interdit à la circulation automobile. La rénovation entreprise depuis 2001 coûtera environ quatre millions d’euros et sera achevée au mois de novembre de cette année.
Emma” se déchaîne dans la forêt urbaine

Le 1er mars, l’ouragan “Emma” a soufflé sur Heidelberg, heureusement sans trop de dommages. Même la crue tant redoutée n’a pas eu lieu. A part quelques rares arbres renversés dans les points bas, la tempête a surtout sévi dans les montagnes autour de Heidelberg. Dans la forêt urbaine Stadtwald, l’office des forêts déplore la chute de plus de 1 000 mètres cubes de bois.


Révision des chemins de fer de montagne

Avant le début de la saison, les chemins de fer de montagne de Heidelberg seront soumis à une vérification technique minutieuse. De ce fait, les chemins de fer inférieur et supérieur ont interrompu leur exploitation durant deux semaines avant Pâques.

Environ un million de passagers utilisent chaque année les chemins de fer de montagne pour monter au château, au restaurant de tradition Molkenkur, ou atteindre le point le plus haut de Heidelberg, le Königstuhl, à 550 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le chemin de fer de montagne supérieur (photo), ouvert en 1907, est le plus ancien funiculaire électrique encore en exploitation du monde.
Une poétesse obstinée

Le prix Clemens Brentano de la Ville de Heidelberg, doté de 10 000 euros, attribué cette année au domaine lyrique, a été décerné à Ann Cotten, née en 1982 en Iowa / USA. Elle reçoit ce prix pour son premier livre de poésies “Fremdwörterbuchsonette” (sonnet de dictionnaire de mots étrangers) aux éditions Suhrkamp. Ann Cotten a vécu à Vienne de 1987 à 2006 et vit à Berlin depuis 2006.

Le jury a apprécié sa “conscience anarchisante des formes et son obstination artistique”.

Selon les dires de ce même jury, “Ann Cotten revisite la tradition du sonnet et fait résonner un matériel linguistique non poétique”.



Page 45

Art de vivre


patrimoine
Article 1

Le mikvé juif de Montpellier, classé monument historique est un vestige du règne de Jacques d’Aragon.
L’eau pure du mikvé
Sous l’hôtel particulier du 1 rue de la Barralerie se trouvent d’importants vestiges de la présence juive à Montpellier au Moyen-âge. Le mikvé en est le fleuron. Classé monument historique, c’est l’un des plus anciens bains rituels juifs d’Europe. L’eau du mikvé qu’on y voit actuellement provient de la même nappe phréatique qu’au Moyen âge. Elle était considérée comme pure, malgré sa couleur verte, due à la présence de cuivre. La profondeur du bain est de 1,50 m environ. Son remarquable état de conservation est dû à sa position en sous-sol qui lui a valu d’être épargné par les guerres de religion. Le mikvé faisait partie d’un ensemble formant la synagogue et ses dépendances : maison d’études et maison d’aumône. La communauté juive de Montpellier se composait d’environ 4 000 personnes au xiiie siècle. Elle résidait non loin de là, du côté des rues actuelles de Castel-Moton, de Ratte, du Figuier et de la Vieille Intendance. Elle avait deux lieux de sépulture : un cimetière au faubourg de Villeneuve, cédé en 1263 aux Cisterciens et un autre vers Boutonnet, jusqu’en 1306.
Des talmudistes et médecins réputés

Les juifs de Montpellier disposaient d’une liberté relative. Leur culte était reconnu et toléré, ils pouvaient être propriétaires mais l’accès aux charges publiques leur était interdit pour ne pas avoir à juger des chrétiens. En revanche, ils étaient très actifs dans le commerce et sont mentionnés dans les accords et transactions entre Montpellier, Agde et Narbonne. Courtiers en étoffes, marchands de soieries, teinturiers mais aussi bouchers, médecins ou viticulteurs, ils étaient présents dans des secteurs très diversifiés.

Dynamiques dans le domaine économique, les juifs étaient aussi au cœur d’échanges culturels et intellectuels avec les chrétiens et les musulmans. La communauté médiévale de Montpellier comptait de nombreux talmudistes et de médecins réputés. Plusieurs d’entre eux enseignèrent à l’Ecole de médecine. Les noms de ces médecins des xiie et xiiie siècles sont inscrits à l’entrée de la Faculté de médecine (Isaac Ben Abraham, Meschulam, etc.). Les juifs ont toujours bénéficié de la protection des seigneurs de Montpellier et Jacques d’Aragon, amateur de débats théologiques, a poursuivi cette politique. Montpellier demeure un asile sûr jusqu’à l’incorporation de la ville au royaume de France. Les juifs doivent alors se soumettre à l’édit royal de 1394 et quitter le royaume. Ils se réfugient en Provence, indépendante jusqu’en 1481, à Avignon ou à Perpignan, possession du roi de Majorque.

Sources : C. Iancu. “Les juifs à Montpellier”, Bulletin historique, Montpellier (1985).



Légende

Le mikvé date du xiiie siècle.

-------------------------



Article 2

L’engagement de l’esprit
A la fin du xiiie siècle, le mathématicien Jacob Tibbon (1240 - 1308) est l’auteur réputé de l’Almanach perpétuel, l’ensemble des tables astronomiques. Originaire de Marseille et fixé à Montpellier, il est médecin de formation et occupe la fonction de chancelier juge de l’Université. C’est un intellectuel juif de haute volée. Il a contribué à véhiculer les savoirs antiques en traduisant Euclide et Averroès en hébreu. Astronome, il fabrique un astrolabe qui fera date. Son attachement à la liberté de pensée fait de lui un des grands esprits de Montpellier au Moyen-âge.

Une partie de la famille Tibbon est installée à Lunel, lieu de naissance du grand-père, Samuel. C’était un médecin, connu pour avoir traduit en 1204 le Moreh Nebukhim, (Guide des Égarés) de Maïmonide. Ce texte qui tente de concilier la foi juive et la science suscite de nombreuses réactions hostiles dans les foyers hébraïques du Languedoc.

En 1240, le rabbin de Montpellier demande officiellement aux inquisiteurs dominicains de brûler cette œuvre philosophique jugée hérétique. C’est ainsi que Les écrits du plus grand penseur du judaïsme sont livrés aux flammes dans le Clapas.

A la fin du siècle, la pensée de Maïmonide fait encore peur aux religieux juifs. En 1304, ils interdisent l’étude de la philosophie et des sciences, sauf la médecine, avant 25 ans. Les seuls livres autorisés avant cet âge sont le Talmud et la Bible. Même si cette interdiction n’empêche heureusement pas la poursuite des études philosophiques et scientifiques, elle s’inscrit dans la terrible controverse qui fait rage en France et en Espagne. Elle oppose deux camps de savants juifs : les défenseurs de l’orthodoxie pure et les partisans des sciences profanes et de la philosophie. Jacob Tibbon appartient à la deuxième catégorie. Il le déclare publiquement à la synagogue de Montpellier, située rue de la Barralerie, le jour du Shabbat, en septembre 1304. L’affaire provoque une crise au sein de la communauté juive de Montpellier. Jacob Tibbon meurt quelques mois après.



Yüklə 452 Kb.

Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8   9




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©genderi.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

    Ana səhifə