IXe degré
André-Anne de Forbin, (1608-1669) Seigneur de la Fare & de Sainte-Croix, Conseiller du Roi
en la Cour des Comptes, aides & finances de Provence, épousa, en 1634 (a), Demoiselle
Catherine de Séguiran, fille de Henri de Séguiran, Seigneur de Bouc, Premier président en la
Cour des comptes de Provence, & de Suzanne de Fabri-Callas, dame de Bouc. De cette
union il eut :
1 - Henri (Xe°) ;
2 - Renaud, Chevalier de Malte en 1652, Commandeur du Plan de Peyre, Commandeur de
Saint-Gilles ;
3 - Jean-Baptiste, Chevalier de Malte ;
4 - Rolland, archidiacre de la cathédrale de Saint-Sauveur d'Aix ;
5 - Antoine ;
6 - Marie, mariée à Louis-Alphonse Arnaud, Seigneur de Rousset, Conseiller en la Cour des
Comptes ;
7 - Madeleine, mariée en 1674 à François de Villeneufve (b), Conseiller au Parlement de
Provence ;
8 - Sylvie, Religieuse visitandine à Aix ;
9 - Thérèse, Religieuse à Monaco. (1)
(a) Le 25 avril 1634, contrat de mariage entre André-Anne de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, conseiller à la
cour des comptes de Provence, fils de feu François-Anne de Forbin, seigneur de Lafare, et de Lucrèce de
Barthélemy, dame de Sainte-Croix ; et Catherine de Séguiran, fille d’Henri de Séguiran, seigneur de Bouc,
premier président en ladite Cour, et de Susanne de Fabry. Dot : 36 000 livres. Fait à Aix, dans la maison du
premier président, notaires Antoine Augier et Jean Darbès. (8)
(b) Le 18 juillet 1674, contrat de mariage entre François de Villeneufve, conseiller au Parlement, fils de louis
Villeneufve, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France, et de feue Claire de Bergier, de
la ville de Marseille ; et Madeleine de Forbin, fille de feu André de Forbin, vivant seigneur de Sainte-Croix,
conseiller à la cour des Comptes, et de Catherine de Séguiran ; le futur assisté de son père, de Claude
Mathieur, seigneur de Fuveau, conseiller aux Comptes, son beau-frère, de Balthasar de Villeneufve, de Jean-
Baptiste de Villeneufve, conseiller secrétaire du Roi, de François de Bergier, son oncle, de Nicolas de
Mallinconi, conseiller aux Comptes ; la future de sa mère, d’Henri de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, conseiller
au Parlement, et de Rolland de Forbin, archidiacre de la Cathédrale de Saint-Sauveur d'Aix, ses frères, de
Reynaud de Séguiran, seigneur de Bouc, premier président de la Cour des Comptes, de Vincent de Forbin,
chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de la Peyre, ses oncles. Dot : tous ses biens et droits, pour
lesquels sa mère et son frère Henri lui constituent 15 000 livres. Le père du futur lui donne 200 000 livres, dont
partie sur sa campagne du quartier Saint-Joseph, à Marseille. Fait à Aix, notaire Michel Augier. (8)
Passage de Louis XIII à Nîmes : Le 20 septembre 1632. Provision de l’état et office de
conseiller du roi à la cour des comptes, aides et finances de Provence, donnée par Louis
XVIII à André de Forbin, sieur de Sainte-Croix, en remplacement de François-Anne de
Forbin, son père, qui lui avait résigné sa charge avant de mourir. Fait à Nîmes. (8)
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– Texte et recherches Georges Mathon, juin 2012 – page 7/20
Origine du Premier Forbin des Issarts
Extrait de la carte de Cassini, 1783 - "Les Essards & Courtine".
NDLR : C’est suite au mariage d’Henri de Forbin avec Marguerite de Gallean ( Gallien, Galluiani) des Issarts, en
1665, que le titre et le domaine des Issarts sont entrés dans la branche des Forbins.
La demoiselle Marguerite était la descendante au VIe degré de Claude Galliani (Gallien, Gallean), qui avait lui-
même acquis la terre et le titre des Issarts, grâce à son mariage en date 15 juillet 1459, avec Annette de
Camino, Baronne des Issarts et Courtine en Languedoc, fille de Colin de Camino, dont la maison était originaire
de Trévise (capitale de Trévisan dans l’État de Venise), baron des Issarts & de Courtines en Languedoc,
seigneur de Vaucelles en Bretagne, Maître-d’Hôtel, Conseiller du Conseil privé du roi Louis XI, et de Jeanne
d’Andonne ou Andonnette. (10)
NDLR : La généalogie des Galliani (Galléan) des Issarts est publiée à la fin de cet article.
Edition
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– Texte et recherches Georges Mathon, juin 2012 – page 8/20
Le Château des Issarts, origine XIIIe siècle
Au XIXe siècle : De 1827 à 1829, devis descriptif des ouvrages en maçonnerie à faire au
château de M. le Marquis de Forbin des Issarts (hangars, écurie, remise) par A. Court,
entrepreneur à Saze.
- Plan y relatif, par le même, 20 septembre 1827.
- Devis de P. Renaux, architecte du département, 2 novembre 1837, approuvé le 30 par le
marquis de Forbin des Issarts, avec trois plans y relatifs.
- Devis des ouvrages et décors à faire, à la grande salle, 5 octobre 1828.
- Projet de distribution du 1
er
étage de l’aile Ouest. des Issarts (plan), 2 octobre 1829.
- Devis d’établissement d’une cuve vinaire, avec plan, 16 octobre 1829.
.
- Le 20 mars 1839, un Bref du pape Grégoire XVI accorde à la chapelle des Issarts, sur la
demande du Marquis, l’indulgence de l’autel privilégié. (2)
.
Edition
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– Texte et recherches Georges Mathon, juin 2012 – page 9/20
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