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des armées à envoyer le Transall et le SDCT (système de détection et de contrôle tactique) –
Méconnaissance des sites et des radars sur le sol irakien ; anecdote – Discours du Président
Mitterrand ; préparation des appareils à Istres – Choix d’une base en Arabie – Préparation par
un échelon précurseur – Choix des personnels par les commandants de base et par le témoin –
Choix du commandant de base d’El Ahsa, le colonel Job ; nomination du général
Gellibert comme adjoint du témoin ; les différents responsables de l’échelon précurseur – Les
orientations données au général Gellibert ; l’emplacement de la base : un endroit isolé dans
l’ouest de l’Arabie – Les différentes possibilités ; choix du site d’Al Ahsa – Attente des
pilotes à Istres ; visite des généraux Fleury et Lartigau – Installation de la base à Al Ahsa
début octobre ; départ des avions et des matériels d’Istres – Départ du SDCT (système de
détection et de contrôle tactique) : importance de ce système de couverture des forces
terrestres ; fonctionnement de ce système avec le radar Aladin – Difficultés rencontrées pour
faire venir le SDCT : acheminement par bateau ; le SDCT sous le commandement du colonel
Lanthoinnette et du lieutenant-colonel Mistral – Nécessité de la présence d’un hélicoptère de
rescue (récupération et sauvetage des pilotes) ; envois de deux hélicoptères en Arabie –
Engorgement des lieux de transit du matériel ; mise en place d’une équipe pour surveiller le
matériel de la FATAC.
Face 2
Le schéma décisionnel français ; pas de concertation entre les hauts responsables – Rôle des
F-1 CR et des Jaguar – Une réunion au commandement Air ; le témoin demande la
nomination d’un responsable de l’opération Daguet en France, le général Devaux – Difficultés
rencontrées par Peron, patron du CoAir ; défaillances de l’organisation – Référence au livre
« De l’incompétence militaire » – Problème des liaisons avec Riyad et les Américains ; envoi
du colonel Wolsztynski au Pentagone pour négocier l’utilisation de réseaux (MOU,
memorandum of understanding) – Envoi de fusiliers commandos et d’un moniteur de sport à
Al Ahsa – Le témoin effectue une visite de dix jours en Arabie fin novembre ; mauvaise
organisation du système de transmissions à Riyad – Mise en cause du CTAA : la sonorisation
de la base – Les faisceaux hertziens – Visite du TACC américain (Tactical Air command
center) – Détachement de personnel français au TACC – Organisation du TACC et ses
objectifs ; les cibles à atteindre – Système de liaison obtenu par Richalet et mis en place par
les Américains deux ans auparavant.
Bande 2 (Entretien du 14 novembre 1992)
Face 1
Les idées du général Moscardès et du général Gellibert sur l’emploi du TACC ; la nécessité
d’y mettre beaucoup d’officiers – Réunion du Conseil supérieur de l’Air : le remplacement du
général Gellibert ; le témoin propose la candidature du général Douin – Désignation du
général Solanet : sa personnalité ; les raisons du remplacement du général Gellibert –
Discussions avec le général Bernier à propos des transmissions – Manques dans le domaine
des transmissions – Le matériel « interopérationnel » ; les moyens de communications entre
Riyad et El Ahsa – Les rivalités entre les armées ; exemple de la station Syracuse rattachée à
la division Daguet – La phase d’attente : renforcement en Jaguar en décembre 1991 ;
l’armement : les bombes et les Beluga – Le LOCE (linked operated center Europe) installé à
la FATAC, son fonctionnement – Les renseignements américains sur les forces irakiennes –
La première mission, le 17 janvier ; la préparation technique de cette mission et les objectifs ;
le feu vert politique – L’attaque des ponts de l’Euphrate ; le colonel Longuet, intermédiaire
entre les Américains et les avions français – Manque de renseignements précis avant la
première mission
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Face 2
Déroulement de la première mission des Français ; les tirs ennemis ; le récit de Mansion ; les
appareils touchés ; l’engagement des F-1 CR – Conversations avec Solanet sur l’utilisation
des avions français – Problèmes de logistique : transport des bombes de 150 kg ; autres types
de bombes, et roquettes – Utilisation des bombes guidées laser ; les objectifs – Utilisation de
GPS sur les Jaguar – Second voyage du témoin en Arabie où il constate un grave défaut de
renseignement ; l’organisation du renseignement et les transmissions des renseignements à
partir d’Al Ahsa – Travail des officiers de la FATAC sur les objectifs – Visite à la division
Daguet : le SDCT (système de détection et de contrôle tactique – La recherche d’objectifs –
Exploitation d’un film américain et prise de photos d’objectifs par un F-1 SLAR et un
Jaguar – Constitution d’un dossier d’objectifs – La conduite sur place des opérations ; rôle
des colonels Komajda et Salomon – Mauvaise ambiance dans l’escadron de Jaguar ;
problèmes entre Komajda et Salomon – Remplacement de Komajda ; meilleure ambiance à la
fin de la guerre – Les pilotes n’étaient pas prêts à faire la guerre : un pilote refuse de partir en
mission
Bande 3 (Entretien du 22 décembre 1992)
Face 1
Ses regrets de ne pas avoir commandé l’opération ; importance de l’arme aérienne dans ce
conflit et poids des Américains – L’envoi de la FAR s’avère être une erreur : manque
d’expérience du combat au sein d’une force alliée – Le commandant de l’état-major
interarmées aurait du être un aviateur – Un état-major interarmées – Fonctionnement d’un
état-major interarmées idéal – Cohérence des plans ; le réservoir des forces – Rôle du général
Roquejoffre ; réflexions sur les incompétences militaires – Organisation d’un état-major
interarmées idéal – Responsabilités respectives de cet état-major et du chef d’état-major des
armées ; le COIA (commandement interarmées d’opérations) – Le réservoir des forces –
Intervention du général Robineau : organisation du commandement pendant l’affaire de Suez
– Organisation britannique pendant la guerre du Golfe – Les objectifs politiques de la France
– Problèmes entre le Président et Jean-Pierre Chevènement ; les réunions à l’état-major
particulier du Président – Le poids du ministre de la Défense et des chefs d’état-major –
Absence de positions fermes de la France – Permanence des mêmes erreurs au cours de
l’histoire.
Face 2
Les enseignements tirés par l’amiral Lanxade de la guerre du Golfe – L’état-major de la 1
ere
armée – Réflexions sur cette guerre ; les incompétences militaires et les commissions
d’enquêtes – Les décorations accordées au personnel après la guerre du Golfe.
Bande 4 – Face 1 (Entretien du 23 mai 1995)
Son expérience à la 5
e
escadre et l’affectation à Orange – Départ en Algérie – Vols sur T-28
au groupe III/5 : les missions – Quelques hommes remarquables : un médecin nommé Odisio
– Le commandement du III/5 – La légende d’Afflou – Les missions et les paysages d’Algérie
– Stage de ski des pilotes à Val d’Isère –Transformation de la 5
e
escadre – Premier vol sur B-
2 – Le témoin nommé chef de patrouille en 1964 avec le commandant Vuillemot – Une
campagne de tir à Solenzara sur Super Mystère – Le chef de patrouille Bouillou-Perron –
Passage du Mystère IV au B-2 – Passage sur Mirage III C à Dijon : une autre approche du vol
– Mutation du témoin à l’état-major – Ses vols à Orange – Retour à la 5
e
escadre sur Mirage
III C – Passage au Mirage F-1 – La coupe Comète – Accident sur F-1.
Face 2
Remise de la coupe Comète à Léchères – Un accident sur F-1 – Le colonel Charton et le
baptême des F-1 : organisation d’une grande fête – Les grands patrons de la 5 ; les qualités
humaines – Rencontre avec les anciens de la 5 en juin 1976 – Ses affectations successives et
ses vols – Visite à la 5
e
escadre ; des conditions de travail difficiles – Plan de rénovation des
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