Montpellier notre ville / n° 364 • janvier 2011


bureaux de vote changent d’adresse



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6 bureaux de vote changent d’adresse

La Ville a été conduite à modifier la localisation de certains bureaux de vote, à partir du 1er mars prochain.

Voici les nouvelles affectations :

• bureau n°1 (ex-hôtel de Ville) : Maison des relations internationales

• bureau n°2 (ex-école Louis-Blanc) : espace Martin-Luther-King

• bureau n°7 (ex-hôtel de Ville) : Maison de la démocratie

• bureau n°46 (ex-école Anne-Franck) : hôtel de Ville

• bureau n°62 (ex-école Ludwig-Van-Beethoven) : école élémentaire Ronsard

• bureau n°75 (ex-école Ronsard) : école élémentaire Esope

Les électeurs concernés recevront courant février un courrier les informant du changement d’adresse de leur bureau de vote. De nouvelles cartes d’électeurs seront envoyées en mars à tous les électeurs.

Infos : 04 67 34 71 22

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Nouvelles de la ville

Actualités

Article1
Gare Saint-Roch. Le chantier du pôle d’échanges intermodal a été lancé officiellement le 16 décembre. Il s’intégrera totalement au quartier Nouveau Saint-Roch.
Connexion optimale

C’est parti pour trois ans de travaux, mais il faut dire que le projet du pôle d’échanges intermodal est d’envergure. Il permettra à terme de connecter tous les modes de déplacements et d’offrir un bâtiment plus fonctionnel pour les voyageurs. Il s’inscrit surtout dans un vaste projet de requalification urbaine, avec la création de l’espace Du Guesclin et de la ZAC Nouveau Saint-Roch.

Le chantier comprend en effet l’extension et la modernisation de la gare par la SNCF, la mise aux normes des quais pour les personnes à mobilité réduite par Réseau Ferré de France, l’aménagement des rues adjacentes par la Ville et des projets connexes, comme la création d’un parking public de 1 500 places par la Serm, la réalisation des lignes 3 et 4 du tramway mises en service le 6 avril prochain par Montpellier Agglomération, l’aménagement de la ZAC Nouveau Saint-Roch confié à la Serm par la Ville, avec notamment la construction de deux nouveaux hôtels face à la gare. Un protocole partenarial a été signé en décembre 2009 afin de fixer l’engagement financier de la SNCF, de RFF et des quatre collectivités locales investies dans le programme.

Au terme du chantier, tous les modes de transport seront alors connectés, offrant une desserte en étoile, avec 4 lignes de tramway, 4 lignes de bus, une vélostation Vélomagg et les lignes des cars Hérault Transport.

Le chantier de la gare a démarré en octobre et se poursuivra jusqu’à l’automne 2014, sans interruption des services ferroviaires. Deux tranches de travaux sont prévues. Jusqu’à l’été 2013, le parking situé sur la dalle sera fermé, pour permettre l’aménagement de la gare conçue par l’architecte Jean-Marie Duthilleul. Le stationnement et le dépose-minute sont déplacés pendant cette période sur le parking Saint-Roch. À l’ouverture de la 2e tranche, tous les services seront transférés dans les nouveaux espaces aménagés.
Photo gauche : La gare sera le centre névralgique du pôle d’échanges multimodal, avec 350000 voyageurs par jour.

Photo droite : Un budget total de 56 millions d’euros.




Article2
EcoQuartier. Deux projets d’urbanisme, lancés à l’initiative de la Ville, ont été distingués au palmarès national ÉcoQuartier 2011. Il s’agit de la ZAC Parc-Marianne et de la ZAC des Grisettes.
Deux nouveaux prix pour Montpellier

Après les prix de la capitale française, puis européenne de la biodiversité et celui de la croissance verte numérique, la Ville a reçu le 30 novembre deux nouveaux prix, dans le cadre du palmarès national ÉcoQuartier 2011, distinguant les ZAC Parc-Marianne et des Grisettes.

Ces deux récompenses témoignent de la volonté de la municipalité de développer son action de façon durable, écologique et de son ambition architecturale avec des cabinets d’architectes de renom tels que les Ateliers Jean Nouvel, Architecture Studio, Lajus-Brochet, Viguier…

Le futur quartier Parc-Marianne, situé au sud-est de la ville, représente un véritable poumon vert, avec 2 000 logements organisés autour d’un grand parc boisé de huit hectares, le parc Georges-Charpak. Ce quartier qui associe ville et nature, qualité de vie et centralité, est déjà desservi par la ligne 1 de tramway et prochainement par la ligne 3. Les Grisettes, à l’ouest de la ville, déploient un habitat dense, entre ville et campagne, organisé de part et d’autre d’une large rambla et en lisière d’un agriparc public de 18 hectares, le Mas Nouguier, où la municipalité produit à la fois du vin, du miel et de l’huile d’olive.


Photo : Les élus, Michael Delafosse et Frédéric Tsitsonis, accompagnés des agents de la Ville et de la Serm, lors de la remise des prix, à Paris.

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Nouvelles de la ville

Actualités
Article1
Association des villes universitaires de France. Montpellier a accueilli un colloque, pour échanger sur le rôle des villes dans la construction de l’Europe universitaire.
Favoriser la mobilité des étudiants

« Seulement 62 000 étudiants et chercheurs français étudient à l’étranger », indique le conseil économique et social dans un rapport récent et le programme Erasmus ne concerne que 2 % des étudiants européens. Le thème de la mobilité des étudiants était au cœur des débats qui se sont tenus pendant deux jours à la mairie de Montpellier, les 1er et 2 décembre. L’association des villes universitaires de France (Avuf), présidée depuis trois ans par Hélène Mandroux, a organisé son premier séminaire sur le thème de la mobilité universitaire. « Les villes, a affirmé le maire, disposent de leviers d’action importants, en s’appuyant notamment sur les jumelages. Elles ont la responsabilité de l’organisation urbaine et du cadre de vie. Elles peuvent aussi assurer des liaisons avec les différents acteurs économiques et universitaires et développer des relations stratégiques. Aujourd’hui, les disparités sont très fortes et je suis convaincue que si les villes arrivent à fonctionner en réseau, la mobilité des étudiants s’en trouvera facilitée. J’ai d’ailleurs confié à mon adjoint, Jacques Touchon, la présidence d’une commission spécifique ayant pour objectif d’étudier la faisabilité et la pertinence de ce type de réseau ».

Le séminaire de Montpellier a constitué une première étape dans les échanges entre élus locaux, présidents d’université, étudiants et députés européens, pour traiter des questions de la relation entre les villes et les universités au sein de l’Union européenne.
Une ouverture vers l’Europe

« L’ouverture vers l’Europe est primordiale. Les villes ont un rôle à jouer dans la construction d’une Europe plus performante et surtout plus solidaire ; un rôle aux côtés des autres collectivités, fédérées par le Conseil des communes et régions d’Europe (CCRE), dans lequel je viens de m’engager officiellement en prenant la vice-présidence de l’association française », a précisé Hélène Mandroux. « Depuis un an, nous travaillons sur une cartographie de la mobilité étudiante et enseignante dans les universités », a détaillé Lesley Wilson, le secrétaire général de l’association européenne des universités. Un peu partout en Europe, se sont créées des associations Erasmus Student Network, dont certaines étaient présentes au colloque. Geneviève Fioraso, députée et 1re vice-présidente de Grenoble Métropole, a expliqué que les obstacles à la mobilité étaient souvent plus culturels que financiers. Puis Anne Fraisse, représentante de la Conférence des présidents d’universités a lancé l’idée de nouvelles collaborations entre universités et collectivités territoriales, en particulier pour les stages. La mobilité concerne également l’Outre-mer.  Enfin, Françoise Castex, députée européenne, a souligné que « la mobilité pourrait commencer dès le lycée avec des échanges linguistiques ». D’ici 2020, tous les moyens devront être mis en place pour atteindre les 20 % d’étudiants en mobilité.

Ces deux journées d’échanges sont l’aboutissement d’un travail lancé par l’Avuf depuis 2009. Organisé en concertation avec la Conférence des présidents d’universités et l’association des maires des grandes villes de France, le colloque de Montpellier sera suivi d’un projet de coopération renforcé en 2012, puis d’un deuxième colloque en 2013 dans une autre ville d’Europe qui portera plus particulièrement sur la valorisation de la recherche et le développement des territoires.
Photo haut : Montpellier compte 65 000 étudiants.

Photo bas : Hélène Mandroux, en sa qualité de présidente de l’Avuf, a ouvert le colloque.



Le bureau de l’Avuf

À l’issue du colloque, le maire de Montpellier, a été réélue à l’unanimité présidente de l’Association des villes universitaires françaises pour un mandat de trois ans.Cette association regroupe 68 villes. Le nouveau bureau est composé des représentants des différentes collectivités territoriales.

• Présidente : Hélène Mandroux, maire de Montpellier

• 1er vice-président : Alain Tanton, président de la communauté d’agglomération Bourges Plus

• 2e vice-président : Didier Guillot, adjoint au maire de Paris

• 3e vice-président : Faustin Aissi, vice-président de Lille Métropole,

• Vice-président délégué aux universités : Gilles Demailly, président de la communauté d’agglomération d’Amiens

• Trésorier : Michel Gelly, vice-président de la communauté d’agglomération de Béziers,

• Trésorier-adjoint : Christian Louit, vice-président de la communauté d’agglomération du Pays d’Aix,

• Secrétaire général : Johan Tamain, vice-président de la communauté d’agglomération du Grand Roanne

• Secrétaire général adjoint : Romain Cujives, conseiller municipal de la Ville de Toulouse.

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La ville évolue

Dossier budget
Le budget 2012 a été voté dans un contexte de crise financière, mais la Ville poursuit ses investissements, en maintenant son bouclier social.
Garder le cap

Les conseillers municipaux de Montpellier ont voté le budget le 19 décembre. Il s’élève à 441 M e. Il est composé d’une partie fonctionnement (305,9 M e), et d’une partie investissement (135,1 M e).

Montpellier est une des villes qui investit le plus en France (338 e/habitant contre 325 e dans les autres villes). En 2012, la part du budget consacrée aux grands travaux d’équipements s’élève à 86,7 M e. Le nouvel hôtel de ville est déjà payé. C’est un choix délibéré. Montpellier fait toujours face, chaque année, à une augmentation de sa population. En 5 ans, 15 000 habitants supplémentaires sont venus s’installer à Montpellier. Il faut donc construire des logements, des écoles. À titre d’exemple, cette année, la Cuisine centrale doit assurer 500 repas par jour de plus que l’an dernier. Les grands travaux d’équipements sont primordiaux pour soutenir l’emploi à Montpellier. La commande publique de lwa Ville se traduira cette année par près de 2 000 embauches directes et indirectes créées.
Une politique dynamique

Le budget 2012 mise sur l’avenir en permettant de lancer de grands projets scientifiques comme la future Cité du corps humain, qui permettra aux jeunes et aux adultes de découvrir, à l’aide de technologies interactives, le corps humain dans ses moindres détails. Mais également, des projets innovants, tel que Montpellier territoire numérique. La culture (dont le budget consacre cette année près de 1,5Me d’investissements) est toujours valorisée. 2012 verra l’achèvement de la Panacée, Centre d’art contemporain, un bâtiment qui deviendra un haut lieu d’exposition et de travail, mais aussi d’expériences artistiques. Cette année, deux ZAT seront organisées (1 M e). La première se tiendra dans le quartier de Celleneuve. Près de 2 M e de subventions sont prévus afin de promouvoir le développement de l’offre culturelle. D’ailleurs la majorité municipale entend poursuivre une politique dynamique de soutien actif aux associations (culturelles, sportives, solidaires…), qui représentent un vecteur majeur du lien social. Les subventions soumises au vote s’élèvent pour 2012 à 21,5 Me.

L’année 2012 est caractérisée par une augmentation sensible de la masse salariale du personnel municipal, qui s’établit à 150,4 M e, soit une évolution de + 3,27 % par rapport au budget précédent. Cette augmentation s’explique facilement par l’effet report des créations de postes de l’année 2011, en partie liée aux ouvertures d’équipements, mais aussi aux mesures de déprécarisation du personnel vacataire. La Ville doit également assurer sa participation aux frais de mutuelles ainsi qu’aux mesures statutaires qui se sont imposées à la collectivité.
Pour 100 e dépensés :

Renouvellement et développement urbain 21 e

Éducation, jeunesse 18 e

Solidarité 17 e

Administration générale 12 e

Culture et sport 8 e

Environnement et biodiversité 6 e 

Annuité de la dette 6  e

Voirie 5 e 

Sécurité 3  e

Bâtiments communaux 2 e

Services de l’État 1 e

Communication et information 1 e

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La ville évolue

Dossier budget
D’où vient et où va l’argent du budget ?

Budget total : 441 Me

Recettes de fonctionnement : 305,9 Me

Dotations et participations de l’État : 73,3 Me

Impôts et taxes : 191,7 Me

Autres recettesde fonctionnement : 40,8 Me


Dépenses de fonctionnement : 305,9 Me

Personnel : 150,5 Me

Contrats et achats de matières premières : 76,8 Me

Dépenses de gestion courante : 28,5 Me

Intérêts de la dette : 8,8 Me

Attribution de la compensation : 6,1 Me

Épargne brute : 35,1 Me
Recettes d‘investissement : 135,1 Me

Épargne brute : 35,1 Me

Dotations : 13,8 Me

Subventions reçues : 11 Me

Autres recettes d’investissement : 19,6 Me

Emprunt : 55,6 Me


Dépenses d‘investissement : 135,1 Me

Dépenses d’équipement : 86,6 Me

Avances de fonds pour travaux : 12,1 Me

Capital : 12 Me

Emprunt à court terme : 24,1 Me

Autres dépenses d’investissement : 0,3 Me

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La ville évolue

Dossier budget
Les principaux investissements pour 2012

De nouvelles crèches : 2,1 Me

En 2012, deux nouvelles crèches ouvriront. La première, Joséphine-Baker, à Ovalie prévoit d’accueillir 60 enfants en collectif et 9 en accueil familial. La seconde (Adélaïde-Cambon), située à côté de la nouvelle mairie, proposera 61 places. Une micro-crèche est également attendue à la Pompignane.


Un nouveau quartier : 16,3 Me

Le quartier Nouveau Saint-Roch, conçu par Paul Chemetov et Emmanuelle Nebout, s’étend sur près de 15 hectares. Les travaux commenceront cette année. Cette ZAC comprendra à terme 1 700 nouveaux logements, un parc urbain de plus d’1,3 hectare et environ 50 000 m2 de commerces et de bureaux. Pièce majeure du renouvellement urbain, ce nouveau quartier marquera de son empreinte le paysage de la ville. La ZAC Consuls de mer doit être étendue tandis que le budget 2012 poursuit son investissement dans la requalification de l’EAI.


Huit écoles d’ici 2014 : 18,4 Me

Le futur groupe scolaire François-Mitterrand s’élèvera sur les hauteurs du quartier Malbosc à la rentrée 2012. Premier établissement scolaire de la ville à obtenir le label de bâtiment à énergie positive (Bepos), l’école comprendra 8 classes (5 élémentaires et 3 maternelles), ainsi qu’un restaurant scolaire. La première pierre de l’école Chengdu a été posée le 24 septembre, à proximité du rond-point Picasso, dans la ZAC Parc Marianne. Ce groupe scolaire comprendra dix classes, un centre de loisirs, un office et un restaurant scolaire. La livraison du bâtiment est prévue pour la rentrée 2013.

Dès février 2013, 10 classes sur 15 seront ouvertes sur le nouveau groupe scolaire des Grisettes, dont les travaux ont commencé. Enfin, en 2014, la Lironde aura son 2e groupe scolaire, composé de 10 classes.
Des travaux de voirie majeurs en 2012 : 8,7 Me

• Sécurité des écoles (modération de la vitesse) : 0,5 M e

• Boulevard Jeu-de-Paume : 2 M e

• Boulevard Nina-Simone / rue Miro : 0 ,5 M e

• Entretien du tunnel de la Comédie : 0,4 M e

• PC Petrarque (adaptation du plan de circulation à la ligne 3 du tramway) : 0,9 M e

• Aménagement des rues Draparnaud / Marioge : 0,2 M e

• Gros travaux d’entretien : 4,2 M e


Se déplacer autrement : 2,5 Me

Avec l’arrivée des lignes 3 et 4 du tramway, Montpellier est désormais la ville de France la mieux équipée en transports collectifs en site propre par habitant. Avec le projet de Plan local de déplacements, qui s’intègre dans le Plan de déplacements urbains de l’agglomération, nous bénéficions d’une opportunité unique de partager l’espace public entre piétons, vélos, transports publics et voitures. Des aménagements sont réalisés pour éviter les bouchons du centre-ville : le futur périphérique, avec le doublement de l’A9 au sud et la “ceinture de protection” du centre-ville, avec des itinéraires clairs et lisibles assurant la jonction entre les différents quartiers sans passer par le centre-ville. Ce dernier verra bientôt sa zone piétonne étendue vers les quartiers historiques périphériques, sur les axes Courreau / Saint-Guilhem, Saunerie / Etuves, Verdun / Boussairolles.


Rénover le bâti : 5,6 Me

Depuis de nombreuses années, la Ville est présente dans tous les quartiers qui cumulent les difficultés : habitat dégradé, taux de chômage important, échec scolaire, …. C’est un investissement particulièrement volontariste qui a été engagé sur trois quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville : Mosson (Hauts de Massane, la Paillade), Centre (Gély Figuerolles, Gambetta, Nord Ecusson) et Cévennes (Petit Bard - Pergola). 21 % de la population sont directement concernés par la mise en œuvre du projet. Sur le bâti, c’est un programme complet et de grande ampleur qui est mis en œuvre. Pour 950 logements vétustes démolis, ce sont plus de 1 100 logements sociaux qui seront réhabilités.


Décider ensemble : 1,2 Me

0,6 M e sont budgétés en 2012 pour les actions menées par Montpellier au Quotidien. Le numéro vert à l’attention des Montpelliérains (appel gratuit depuis un appareil fixe), est un outil de liaison entre la population et les services techniques de la Ville afin de répondre rapidement aux problèmes de la vie quotidienne (tags, lampadaire grillé, trottoir endommagé, banc cassé…).

La même somme est affectée aux Conseils consultatifs de quartiers, lieu de l’expression démocratique de proximité. Ils apportent aux choix municipaux leur connaissance du quartier et bénéficient de moyens logistiques et d’une enveloppe financière, leur permettant de concrétiser leurs propositions.
Une ambition sportive : 5,3 Me

Montpellier a misé sur une politique d’équipements permettant à tous les Montpelliérains de pratiquer ou d’assister en spectateur au sport de son choix. Cette année, deux gros chantiers sont prévus : la création d’un terrain synthétique à Paul-Valéry et la rénovation de la piste d’athlétisme du stade Philippidès. Le revêtement des 8 pistes de l’anneau principal sera refait, et une piste de jogging de 533 mètres sera créée tout autour du stade entre les tribunes et la piste.


Culture pour tous : 1,3 Me

La Panacée, le centre d’art pour les artistes émergents et les étudiants de la ville ouvrira dans quelques mois. Les travaux de restauration se poursuivent. Quant à la prochaine ZAT, elle devrait avoir lieu en avril prochain. Une deuxième sera programmée en 2012.


Préserver la biodiversité : 2,5 Me

En recevant le 8 décembre le 1er Trophée national des Espaces verts, le ministère de l’écologie a distingué la démarche de Montpellier en faveur du développement durable et du respect de la biodiversité. Ce trophée national est le 6e prix décerné en 2011 à la Ville, reconnaissant ainsi la place que Montpellier a prise en quelques années dans le domaine de la protection de la biodiversité. En 2012, les efforts se poursuivront avec notamment la création de réseaux verts complémentaires et la poursuite de l’aménagement du Mas Nouguier.


Des projets innovants : 2,3 Me

L’innovation et la créativité sont les moteurs de la compétitivité de notre territoire.

Parmi les démarches qui sont des catalyseurs de la croissance durable, 2 sont emblématiques : la Cité du corps humain qui permettra aux jeunes et aux adultes de découvrir, à l’aide de technologies interactives, le corps humain. Montpellier Territoire Numérique s’organisera autour de 2 axes : la conception et la réalisation de nouveaux services publics urbains et la mise en œuvre de plusieurs dispositifs d’innovation (partage des données publiques), installation de grands écrans interactifs dans l’espace public, la mise en place de plate-forme de publication de contenus multimédias valorisant le patrimoine naturel, culturel, touristique et économique du territoire...

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La ville évolue

Dossier budget
Une tarification inchangée pour les familles

En 2012 les tarifs des services à la population ne subissent aucune augmentation.

• Toujours plus de places en crèches pour une participation des familles inchangée, au plus près de leurs ressources.

• Maintien des tarifs des repas dans les cantines scolaires malgré une augmentation constante des denrées alimentaires.

• Des accueils de loisirs (associés à l’école et centres de loisirs) encore plus proches des besoins des usagers et dont le tarif n’évoluera pas.

• Des activités sportives, culturelles et socioculturelles bénéficiant de nombreux tarifs réduits pour les étudiants et les personnes aux ressources très modestes, les tarifs du théâtre Jean-Vilar ayant même été légèrement diminués.

• Des tarifs de la serre amazonienne considérablement simplifiés facilitant ainsi leur lisibilité par le public et la gestion de la caisse.

Article1
La Ville mène une politique d’achat durable, qui protège l’avenir et la planète, et permet de réaliser des économies.
Tous éco-responsables

En achetant bio et éco-responsable, la Ville de Montpellier veille au respect de l’environnement par une utilisation raisonnée des ressources naturelles, afin de les ménager à long terme. Ainsi, le mobilier scolaire est issu d’une filière en bois certifié provenant de forêts gérées durablement. Les cartouches toner usagées sont récupérées et recyclées par une entreprise employant des travailleurs handicapés. Les vieux ordinateurs sont mis à disposition des associations de réinsertion.


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