Montpellier notre ville / n° 364 • janvier 2011



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Article 2

Une nouvelle voie est créée dans la ZAC Parc Marianne, privilégiant les circulations douces pour piétons et cyclistes.
Nina-Simone prend ses marques

La création de l’avenue Nina-Simone a débuté avec le lancement de l’aménagement de la partie sud de la ZAC Parc Marianne, dont la première pierre a été posée le 15 décembre dernier. Cette nouvelle phase d’aménagement est ouverte sur le parc Georges-Charpak, à l’image de la partie nord qui lui fait face. Toutes deux sont desservies par l’avenue Raymond-Dugrand.

L’avenue Nina-Simone reliera, d’ouest en est, le futur pont de la République et Odysseum. Elle sera composée de deux fois deux voies de circulation et d’espaces de stationnement, et dotée de larges trottoirs et de deux pistes cyclables. Des arbres aux essences variées y seront plantés.

Les travaux de l’avenue ont débuté entre l’avenue Raymond-Dugrand et la Lironde, cours d’eau au-dessus duquel un pont sera construit. La livraison de cette section est prévue pour 2013-2014, en même temps que la fin de la construction des 50 logements sociaux confiés à ACM, des 5 lots d’un promoteur et du groupe scolaire Chengdu. La 2e tranche sera livrée début 2015, et l’avenue Nina-Simone, dans sa configuration finale, en 2016.


Photo : L’avenue Nina-Simone reliera l’avenue Raymond-Dugrand à Odysseum.

Article 3

Le Conseil consultatif de quartier est officiellement installé. André Jonot, son président, l’a voulu représentatif des différentes entités qui constituent Port Marianne.
Davantage de femmes et de jeunes

Les 2/3 des membres du conseil Consultatif de quartier ont été renouvelés. « J’ai fait en sorte qu’il soit représentatif de Port Marianne, explique André Jonot, son président, avec notamment davantage de femmes et de jeunes ». Désigné président au mois de juin, André Jonot, secondé par l’ex-président François Ricci, a passé ces derniers mois à rassembler de nouveaux membres, en allant rencontrer les habitants directement sur le terrain. « J’ai constitué deux collèges, poursuit-il, avec 20 représentants du monde associatif et 20 autres parmi les habitants du Millénaire, d’Odysseum, de Richter, de la Pompignane, de la Lironde, de Jacques-Cœur, de Grammont et de Parc Marianne. Ces secteurs sont tous des entités différentes, avec des problématiques particulières qu’il est nécessaire de prendre en compte ».

À la suite de son installation officielle le 29 novembre dernier, le bureau élargi du Conseil s’est réuni le 14 décembre. À l’ordre du jour, la détermination des objectifs de travail et la constitution de trois groupes de réflexion, avec une commission “Environnement”, une commission “Carrefour et mixité” et une commission “Crédits de proximité”. « Leur objectif, précise le président, est de lancer la machine et d’avoir dès le début de l’année notre feuille de route, pour pouvoir commencer à bosser ».

Infos : André Jonnot : 04 67 86 28 81


Photo : Le bureau élargi a constitué trois commissions de travail.

Une assemblée de 40 membres

• Président : André Jonot, président d’honneur : François Ricci

• Collège des habitants : Joëlle Adelsbach, Martine Albert, Julien Auguste, Chadia Ayachi, Michel Bayle, Fatima Boucher, Claude Boudillet, Khira Broutin, Jean-Pierre Cartaux, Thierry Descroix, Jacques Ganz, Caroline Germain, Joséphine Lopez, Elyes Marmi, Philippe Mevel, Alain Terrasse, Yves Arnaud, Rabah Aït, Alain Chauvin, Antoine Capotorto.

• Collège des associations : Vincent Ucheda (Comité de quartier Aubes-Pompignane), Alain Perrin, André Mialocq, Guy Rivière, Michel Bachet et Régine Sarry (comité de quartier Millénaire), Gérard Leverche (comité de quartier Richter +), Lynda Devitot (Anim’frimousses), Nicolas Hudier (Collectif Jeunes de la Pompignane), Yamina Dramchini (Collectif des mamans) Marc Munuera (Défense des locataires de la Pompignane), Bernard Sabatier (Foulées du Millénaire), Denango Niang (Lironde), Isabeau Marqué (Mohicans), Bernard Bouvier et Serge Ottawy (P & C / Millénaire), Abdelhadi Morsi (Pompignane Sports Cultures), Frédérique Pelat (Aides aux devoirs), Lionel Barthe (Sarbacane 34), Yaëlle Nowenstern (Sens de vie).



Agenda

Les manifestations signalées par sont gratuites
Maison pour tous Mercouri

Exposition Pop Art, de Sandra, artiste peintre, du 9 au 20 janvier. Vernissage le 14 janvier à 17h30.

Rencontre du Nouvel an, le 14 janvier à partir de 16h : spectacle jeune public par la Cie Splash Théâtre, chants des ateliers de Jazz à tous les étages, dégustation de la galette du nouvel an. Organisée par la Maison pour tous, avec le comité de quartier du Millénaire et l’association Jazz à tous les étages.

Théâtre d’improvisation avec les Sherpas, le 27 janvier à 21h. Réservation conseillée.

Stage conte, les 28 et 29 janvier, organisé par l’association Aural.

Sortie familiale au Mont Aigoual, le 29 janvier de 9h à 18h30. Infos : 04 99 92 23 80.

Soirée rétro dansante, le 4 février à 20h30, organisée par l’association Danse évasion. Sur réservation.

BREVE
La ZAC Parc Marianne s’étend

La première pierre de la phase sud de la ZAC Parc Marianne, récemment primée, a été posée le 15 décembre, en présence des responsables de la Serm et des élus de la Ville, dont Michael Delafosse, représentant le maire. Cette nouvelle tranche de la ZAC accueillera 800 logements supplémentaires à terme.

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p36-37
Vies de quartier

Prés d’arènes - Saint-Martin - Aiguerelles -

Cité Mion - La Rauze - Tournezy
Les écoliers de la maternelle Simone-Signoret ont décoré 180 sapins, installés dans la cour. Ils les ont ensuite ramenés chez eux.
le billet de votre élue

Annie Bénézech,

adjointe déléguée au quartier

« Notre quartier a la chance d’avoir des associations actives »

Malgré les temps difficiles de la crise financière, notre quartier a abordé la période des fêtes et la nouvelle année avec beaucoup d’éléments favorables : la 4e ligne de tramway qui rapprochera les Près d’Arènes du centre-ville, les animations des commerçants de proximité ainsi que le marché du mail Bashung.

Notre quartier a la chance d’avoir des associations nombreuses, actives et très variées dans leurs objectifs. Elles contribuent largement à développer les relations entre les habitants. La Clé, associée au temple protestant du Puech Radier, a organisé un repas pour les plus démunis, le soir de Noël.

En effet, c’est par l’amélioration du vivre ensemble entre tous les habitants, par-delà les origines, l’âge et le statut social de chacun, que la vie quotidienne s’embellit par la richesse des relations humaines, encore plus importantes pendant ces périodes de fêtes.

Je vous souhaite une excellente nouvelle année, avec tous mes vœux de santé et de bonheur.
Contact

Annie Bénézech

Maison pour tous l’Escoutaïre

67 rue des Razeteurs

Tél. 04 67 65 59 99

Article 1

Un collectif d’associations veille depuis trois ans à ce que la tolérance soit respectée dans le quartier. L’expérience porte déjà ses fruits. Les mentalités évoluent.
Vouloir vivre ensemble

Bien sûr, les incivilités, il y en a à Saint-Martin, comme partout ailleurs. Mais jusqu’à quand les supporter ?

Durant l’hiver 2009, la police municipale signale une voiture brulée, non loin de l’église. Il s’agit de celle du père Caivaillès. L’émotion est grande, même au-delà du cercle des fidèles. Le curé est estimé de tous. « Cela a été le déclencheur, se souvient Yves Barral, du comité de quartier À l’écoute Saint-Martin. Tout le monde s’est rendu compte que si les jeunes désœuvrés du quartier ne respectaient plus rien, la situation allait dégénérer ».

Abdelaziz Alaoui fit le même constat. Le président d’Assalam (qui signifie paix en arabe) rejoint alors le collectif d’associations, réuni à l’appel d’Annie Bénézech, maire-adjointe du quartier. « Le vivre ensemble ne peut fonctionner que si on se parle. Depuis trois ans, on a vu un changement radical. Chacun a appris à se dire bonjour ». Cet avis est partagé par Éliane Laget : « Il y avait besoin que ce collectif existe. J’y participe au nom du Syndic de ma résidence et j’ai appris beaucoup de choses sur la tolérance. On entend moins de phrases désagréables sur notre passage, les jeunes sont polis. Je me suis rendue compte que les malentendus surviennent vite ». Des malentendus qui, s’ils ne sont pas levés, s’enkystent dans les consciences, comme le remarque Zakaria Kassimi, de l’Association sportive Saint-Martin (ASSM) : « D’un côté il y a les adultes qui craignent les jeunes, et de l’autre, les jeunes qui imaginent que les adultes pensent systématiquement du mal d’eux. À un moment, il faut arrêter ! »



Tisser des liens

Le collectif s’est soudé davantage quand furent apposées des inscriptions racistes sur les murs du local d’Assalam. En janvier 2011, les associations du quartier et les représentants des principaux cultes religieux se réunissaient autour d’un olivier de la paix, planté rue Mont-Saint-Michel. Ce jour-là, « ceux qui croyaient et ceux qui ne croyaient pas ont clairement affirmé leur désir de vivre ensemble ». « Nous avons créé un cercle de solidarités, explique le pasteur Sacramento. Un fait divers de quartier a permis de nous épauler ». Et de s’entraider au-delà des convictions religieuses. « Lors des fêtes de l’Aïd, la paroisse prête sa salle à l’association Assalam pour qu’elle puisse le célébrer, indique Marie-Andrée Leheup, vice-présidente de Jasmin d’Orient, les jeunes de l’ASSM donnent un sérieux coup de main lors des fêtes du quartier. Le 24 décembre, l’église évangélique organisait une journée pour tous les enfants… Les exemples de cette nouvelle façon de se côtoyer sont nombreux ».

Le collectif se réunit chaque mois. Ce rendez-vous permet de tisser des liens. Et si bien sûr, le collectif ne prétend pas tout régler, ses membres ont la volonté absolue de mieux vivre ensemble.
Photo : Citoy’aussi, le festival dédié à la tolérance, mai 2010. Une manifestation impulsée par le collectif.


Article 2

Un chantier citoyen a permis à six jeunes d’être aidés pour payer leur permis de conduire. Ils ont rénové et décoré le transformateur électrique situé chemin de Moularès.
Travail d’équipe

Ils sont six. Une fille, Camille et cinq garçons, Abdès, Mathieu, Moha, Nico et Saïd. Ils ont entre 18 et 22 ans et cherchent du travail, une formation. En novembre, ils ont passé 3 jours à peindre et à rénover le transformateur électrique, chemin de Moularès, en face de la rue de l’Émeraude. Sur les conseils du graffeur Jerc, les jeunes ont conçu et peint la fresque qui agrémente désormais l’équipement électrique.

Cette réalisation est en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Car durant 15 jours, ces jeunes en réinsertion ont participé à un chantier citoyen, mis en œuvre par l’association Passe Muraille, en partenariat notamment avec l’APS 34 et la Mission locale des jeunes.
Sur la voie du travail

Ce projet, soutenu par la Ville, consiste à cofinancer une partie du permis de conduire de ces jeunes. « Sans voiture, c’est plus compliqué de décrocher un boulot », estime Nico. C’est ce qui l’a poussé à saisir l’opportunité du chantier citoyen. Avec les autres, il a dû aider à rénover les vestiaires des gymnases de la ville. Ils ont également bénéficié d’une petite formation des métiers de l’électricité, ce qui a plu à Abdès, qui veut s’orienter dans ce domaine. Avec son copain Moha qui, comme lui, vit à Saint-Martin, cette expérience l’a mis sur la voie du travail.

C’est la 3e fresque peinte sur un transformateur électrique réalisée à Montpellier. Les deux premières se situent avenue de la Pompignane et rue Rondelet. Ces actions ont été possibles grâce à l’accord d’ERDF Montpellier Hérault, qui voit ainsi ses équipements prendre des couleurs. Ces chantiers citoyens sont cofinancés par ailleurs dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) et du Fonds départemental d’aide aux jeunes.

Photo : Les transformateurs prennent des couleurs.



Agenda

Les manifestations signalées par sont gratuites
Maison de quartier Jean-Pierre-Caillens

04 67 42 63 04

Mercredi des découvertes : chouchoute ton sourire les 4 et 25 janvier de 14h30 à 16h. Atelier familial de loisirs. Confection d’un porte brosse à dents. Places limitées.

Rencontre du nouvel an : Béron à tous les étages, un spectacle jeune public par la Cie à tiroirs, le 7 janvier à 15h30. Spectacle suivi d’un goûter de roi et de reine. Sur réservation.

Atelier créatif et de stylisme, les 11 et 18 janvier de 14h30 à 17h. Enfants à partir de 7 ans.

Concert du Savignoni trio (swing manouche) le 13 janvier à 20h30. Sur réservation. Apéritif dînatoire à 19h30.

Stage adultes d’initiation au kyudo (tir à l’arc traditionnel japonais) le 14 janvier de 9h à 16h. Organisateur : Association Languedocienne de kyudo.

Stage adultes de zumba et salsa le 21 janvier de 16h à 18h. Organisateur : Association fitness body step.

T’as de beaux jeux. Soirée familiale autour de jeux de société le 27 janvier à 20h. Organisée par les trois maisons pour tous du quartier. Sur réservation.
Maison pour tous L’Escoutaïre

04 67 65 32 70

Exposition de Julien Alley et The Wizard : Future is yours, du 17 janvier au 3 février, de 9h à 12h et de 14h à 18h. Vernissage le 17 janvier à 18h30.

Rencontre du nouvel an : soirée dansante avec le groupe musical Mission 2 le 20 janvier, de 19h à 22h. Sur réservation.
Maison pour tous Boris-Vian

04 67 64 14 67

Rencontre du nouvel an : partage de la galette autour d’une animation, le 11 janvier à 18h. En partenariat avec le comité de quartier Les Aiguerelles-la-Rauze.

Expo photos : Point de vue de Claudie Gassin. Du 12 au 27 janvier, de 9h à 12h et de 14h à 19h. Vernissage le 12 janvier à 18h30.

Photo : Jacques Joffre expose à la maison pour tous Boris-Vian du 30 janvier au 17 février. Plusieurs thèmes sont abordés notamment le carnaval de Venise dont la dynamique lumineuse est restituée grâce à la technique de la photographie HDR (High Dynamic Range Imaging).

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Art de vivre

Culture


Article 1

Supports/Surfaces. Une exposition de Bernard Pagès est présentée du 13 janvier au 25 mars au Carré Sainte-Anne.
Monumentalités en résonnance

Bernard Pagès est l’un des membres de Supports/Surfaces, le dernier groupe qui ait eu une importance notoire dans le paysage artistique national.

Ce mouvement est né à Montpellier, où son nom a été déposé à la préfecture, le 5 août 1970. Il est entre autres composé d’artistes vivant et travaillant dans la région, comme Daniel Dezeuze, Vincent Bioulès, Claude Viallat, mais aussi des alentours de Nice avec Louis Cane, Noël Dolla ou encore Bernard Pagès, dont le travail fait l’objet d’une exposition au Carré Sainte-Anne, du 13 janvier au 25 mars.
Légèreté et élévation

Le comité artistique a choisi cet artiste, parce que ses oeuvres entrent parfaitement en résonnance avec l’espace de la cathédrale désacralisée. « L’idée étant de montrer à Sainte-Anne, des expositions d’artistes dont le travail est capable d’investir ce lieu monumental et de dialoguer avec lui, explique Numa Hambursin, commissaire de l’exposition. Or, précisément, une grande partie du travail de Bernard Pagès se joue sur l’élévation.

C’est un homme qui travaille sur des matériaux qui sont le moins noble que l’on puisse imaginer : de la ferraille, du béton, des matériaux de rebus qu’il va récupérer dans des casses. De ces matériaux, il réussit à faire quelque chose d’extrêmement élégant et élancé. Des sculptures qui peuvent peser plusieurs tonnes, et qui malgré ce, donnent une impression de légèreté. Il a une maîtrise extraordinaire de la matière.

Il y a aussi un double mouvement, avec un travail très physique, pénible, sur des matériaux rugueux, durs, pour arriver à un résultat poétique et diffus ».


Corps à corps avec la matière

« Cet artiste, qui est un des plus grands sculpteurs français contemporains, est resté fidèle à Supports/Surfaces, tout en évoluant lentement, poursuit le commissaire de l’exposition. Alors que beaucoup d’entre eux élaborent les plans et font réaliser leurs pièces par des fondeurs et autres artisans… Bernard Pagès a une véritable relation de corps à corps avec la matière. Il burine, tord le métal, il y a un côté extrêmement physique dans son travail.

C’est une idée très Supports/Surfaces, car on retombe dans l’idée de l’artisan, l’ouvrier de l’art qui fabriquait une pièce, comme l’aurait fait un ouvrier à l’usine ».

Bernard Pagès ne produit que peu de pièces et expose très peu. « C’est donc un événement pour la Ville, que d’accueillir cet artiste qui exposera ces pièces monumentales, comme par exemple des Fléaux qui font plus de 3 m de hauteur, ou encore un Pal. Des sculptures datant de 1980 à des travaux récents de ces dernières années seront données à voir, ajoute Numa Hambursin. Exposer Bernard Pagès est aussi un défi technique.

Les visiteurs vont se demander comment les œuvres ont pu entrer dans le Carré Sainte-Anne ».

Infos : Carré Saint-Anne. 2 rue Philipy. Entrée libre. Des visites commentées sont organisées. Réservations : 04 67 34 88 80 ou 04 67 60 82 11.


Photo : Bernard Pagès, Les fléaux, 1994, ensemble de sept sculptures, béton coloré et taillé, acier oxydé, bois de châtaignier, 285 x 1800 x 310 cm.

Bernard Pagès

Né le 21 septembre 1940 à Cahors. Vit et travaille à la Fontaine de Jarrier à Contes, près de Nice, dans les Alpes-Maritimes.

Dernières expositions personnelles : (sélection)

2010 : FIAC, Jardin des Tuileries, Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg.

2006 : Musée d´Art Moderne et d’Art Contemporain Nice.

2004 : Musée départemental de l’Oise, Carte blanche à Bernard Pagès, Beauvais.

Galerie Catherine Issert, Bernard Pagès, Saint Paul.

Arsenal, ancienne abbaye Saint-Jean-des-Vignes, Bernard Pagès, Soissons.

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p39

Art de vivre

Culture

Article 1

Le Festival chrétien du cinéma se déroule du 22 au 30 janvier, avec 17 films projetés au centre Rabelais.
Un regard œcuménique

« Peut-on célébrer

un 15e anniversaire autrement

qu’en choisissant un des plus

beaux mots de la langue française : Aimer ? explique le père Christian Doumairon, directeur du festival chrétien du cinéma. C’est en effet, ce verbe aimer qui sera décliné au cours de la projection de 17 films, lors du festival chrétien du cinéma » qui se déroulera du 20 au 31 janvier au centre Rabelais ».

Comme chaque année depuis 1997, chaque édition du festival a un thème propre et donne lieu à une projection de productions cinématographiques s’y rapportant. L’objectif est de susciter un regard chrétien sur la production cinématographique.

L’association Chrétiens et cultures, à l’origine du festival, est composée de catholiques et de protestants réunis, pour découvrir et partager d’autres religions et cultures. Une sorte de regard sur la vie que les réalisateurs représentent à merveille, en en soulignant les divers aspects. « Dans un esprit oecuménique, poursuit le père Christian Doumairon, toutes les projections sont suivies d’un débat, afin d’inviter celles et ceux qui partagent un même amour de la vie, à la rencontre et au dialogue ». L’ouverture officielle a lieu au Corum, dimanche 22 janvier à 16h30, avec la projection de After the wedding, un film danois de Susanne Bier (2007) en V.O, dans lequel la réalisatrice conjugue le verbe aimer à tous les modes et à toutes les personnes. Le reste de la programmation est du même acabit, avec des films récents, des classiques et également des primés. Une sélection de grande qualité.

Pour la cinquième année consécutive également, une séance de projection de plusieurs courts métrages produits et réalisés en Languedoc-Roussillon est organisée gratuitement, le 20 janvier, en avant-première du festival. Le prix du jury sera décerné par des spécialistes du cinéma et de la presse. Le gagnant verra son film projeté à l’ouverture du festival, le 22 janvier au Corum. Un prix du public sera aussi décerné à l’issue du vote des spectateurs présents dans la salle.

Infos : Association Chrétiens et Cultures - 04 67 64 14 10 et http://chretiensetcultures.free.fr
Photo : L’arbre, de Julie Bertucelli, projeté les 24 et 29 janvier.

ENCADRÉ
Au programme

• After the wedding de Susanne Bier (V.O) : 22/1, 16h30 au Corum en ouverture officielle du festival et le 28/1 à 20h15

• Angèle et Tony d’Alix Delaporte : 25/1, 18h au cinéma Nestor-Burma, en présence de la réalisatrice

• Another Year de Mike Leigh (V.O): 23/1, 20h15

• L’arbre de Julie Bertucelli : 24/1, 20h15 et 29/ 1, 17h15

• L’aurore de Friedrich Wilhelm Murnau : 27/1, 14h15 et 31/1, 17h15

• Der Freund de Micha Lewinsky : 26/1, 17h15 et 30/1, 14h15

• Deux jours à tuer de Jean Becker : 28/1, 17h15

• Le gamin au vélo des frères Dardenne : 29/1, 14h15

• L’île de Pavel Lounguine : 24/1, 17h15

• Looking for Eric de Ken Loach : 25/1, 14h15 et 2/1, 20h15

• No et moi de Zabou Breitman : 23/1, 14h15 et 30/1, 17h15

• La Princesse de Montpensier de B. Tavernier : 28/1, 14h15

• Saraband d’Ingmar Bergman : 24/1, 14h15 et 31/1, 20h15

• Le Secret de Brokeback Mountain d’Ang Lee : 30/1, 20h15

• Tetro de Francis Ford Coppola (V.O) : 24/1, 14h15 et 27/1, 17h15

• Tous les soleils de Philippe Claudel :l31/1, 14h15

• Yo también de Alvaro Pastor & Antonio Naharro (V.O) : 23/1, 17h15 et 26/1, 14h15

BREVES
Écouter et être écouté

Dimanche 15 janvier, à 10h30 au cinéma Utopia, les associations Saint-Vincent-de Paul, SOS Amitié et Le Refuge vous invitent à assister à la projection du film 8 fois debout, une comédie dramatique de Xabi Molia (2009). Cette matinée consacrée au thème de la solitude, de la précarité et de l’écoute sera suivie d’un débat animé par Frédéric Gal, directeur du Refuge. Ce sera l’occasion pour les trois associations de présenter trois types d’écoute, disponibles à Montpellier, celle du Refuge (une écoute sur la thématique de l’isolement des jeunes victimes d’homophobie), de la société Saint-Vincent-de-Paul (une écoute généraliste en face à face, destinée à aimer, partager et servir) et de SOS Amitié (une écoute généraliste anonyme au téléphone et sur Internet). Prix de l’entrée : 3,5 e

Infos : 09 50 83 06 78 (Le Refuge), 04 99 63 69 10 (société Saint-Vincent-de-Paul), 04 67 63 00 63 (SOS Amitié).


Exposition Whispers

La galerie Annie Gabrielli, qui a ouvert ses portes en octobre dernier dans le quartier des Beaux-arts, expose Whispers, de la jeune artiste Shannon Guerrico, à partir du 6 janvier. Le travail de cette photographe, qui oscille sur un mode romantique, entre fiction et documentaire, est constitué d’une quarantaine de petits formats. Des images d’une grande pudeur.

Infos : 06 71 28 53 24, http://galerieanniegabrielli.com

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