Montpellier notre ville / n° 364 • janvier 2011



Yüklə 0,54 Mb.
səhifə8/9
tarix29.07.2018
ölçüsü0,54 Mb.
#59495
1   2   3   4   5   6   7   8   9

p40

Art de vivre

Culture

BREVES
Rencontre avec Virginia Woolf

L’association Cœur de Livres, partenaire de la Ville pour la Comédie du Livre, propose en amont de la manifestation, un cycle de rencontres consacrées aux grandes figures littéraires britanniques, le Royaume-Uni étant le pays invité de la Comédie du Livre 2012. Elle reçoit les romancières Agnès Desarthe et Geneviève Brisac qui viendront parler de Virginia Woolf, le 10 janvier à 19h, salle Pétrarque. L’entrée est libre. Une brochure sera disponible dans les librairies partenaires et distribuée au public. Les rencontres seront diffusées le dimanche suivant à 17h sur Radio Campus Montpellier.

Infos : 04 67 60 43 11 et www.coeurdelivres.fr


Tous en scène

Vous êtes artistes, humoristes, chanteurs, magiciens, danseurs… Venez tenter votre chance sur la scène du Montpellier comédie club. Sur cette scène ouverte, vous présenterez votre numéro directement devant le public. Il n’y a aucun casting, aucune audition. Vous disposez de 5 à 10 minutes pour convaincre. Cela se passe tous les 2e mercredis du mois au Macadam Pub, 1 rue des Deux-ponts.

Inscriptions : 06 64 33 97 22

ou montpelliercomedieclub@gmail.com


En attendant le Printemps de Bourges

À la suite de l’appel à candidatures, qui a eu lieu courant septembre, le jury régional des découvertes du Printemps de Bourges a auditionné, le 3 décembre, les six groupes retenus : Iaross, The Limanas, Set & Match, Projet Lafaille, Skeleton band et Harold Martinez. Le jury national se réunira en janvier et sélectionnera les groupes qui représenteront la région au prochain festival du Printemps de Bourges du 24 au 29 avril. On croise les doigts !

Infos : www.victoire2.com


Article 1

Théâtre Jean-Vilar. Elodie Buisson jouera du 17 au 20 janvier, Déjeuner chez Wittgenstein, une pièce de Thomas Bernhard.
La passionnée des planches

Elle est née à Colombes, et depuis toute petite, elle a eu envie de faire du théâtre, une manière pour elle de s’évader. Elodie Buisson a réalisé sont rêve d’enfant puisqu’elle est devenue comédienne. Elle joue dans la pièce Déjeuner chez Wittgenstein de Thomas Bernhard, du 17 au 20 janvier au théâtre Jean-Vilar. « Je suis enchantée de jouer cette pièce mise scène par Frédéric Borie », explique celle qui a fait ses classes au Conservatoire national de région de Montpellier sous la direction d’Ariel Garcia Valdès. Je joue avec Isabelle Olive et Richard Mitou et notre trio est formidable. Je sens perdurer l’esprit de l’école de Montpellier qui est d’une grande richesse car au Conservatoire, Ariel Garcia Valdès nous laissait libres, tout en nous incitant à créer notre propre troupe » ajoute Elodie Buisson.

À partir de 1999, elle a participé à l’Atelier Volant dirigé par Claude Duparfait au TNT de Toulouse. Elle a créé la compagnie la Chèvre à cinq pattes et a joué entre autres dans Brien le fainéant de Gregory Motton, Le Bal des âmes mortes d’après Nicolaï Gogol, La Cagnotte d’Eugène Labiche, Le Pain d’Aloula, mise en scène par Bald Boumaza, Le Conte d’hiver de Shakespeare…. Actuellement, Élodie Buisson anime des ateliers au théâtre Jean-Vilar. « C’est un privilège de bénéficier des conditions idéales du théâtre, cela fait trois ans que j’y anime des stages, c’est un cadre exceptionnel » explique la comédienne dont les premières sessions sont prévues les 4 et 5 février. Elle propose aux comédiens amateurs de s’immerger dans la pièce Le Suicidé de Nicolaï Erdman, auteur soviétique.
Férocement drôle

Dans Déjeuner chez Wittgenstein, deux sœurs s’apprêtent à accueillir leur frère dans la maison familiale. Cas psychiatrique et génie de la famille, il est le futur célèbre philosophe Ludwig Wittgenstein. Elodie Buisson y campe le rôle de la sœur cadette. Ce n’est apparemment pas la première fois que les sœurs préparent son retour pour reformer la fratrie de leur jeunesse. Mais cette énième tentative sera un échec total. L’auteur Thomas Bernhard brosse avec férocité un portrait étouffant et satirique d’une névrose familiale mais surtout d’une réalité insupportable qui pousse le philosophe à vouloir se réfugier dans un hôpital psychiatrique. « En dépit des apparences, la pièce est drôle et cela me fait du bien d’avoir un texte aussi fort. Déjeuner chez Wittgenstein est à l’opposé du mortifère, c’est une pièce politique qui exprime comment combattre une société qui écarte les penseurs, les fous… J’espère être aussi drôle, grinçante et féroce que la pièce elle-même », conclut cette passionnée qui brûle les planches comme elle croque la vie.

Infos : www.theatrejeanvilar.com
Photo : « C’est un acte politique de venir voir cette pièce-là ». Elodie Buisson.

.........................................................................................................................


p41

Art de vivre

Sport
Article 1

La Maison du judo propose, en plus du judo, différentes activités et prépare un voyage humanitaire au Sénégal.
Un dojo en Casamance

Avec ses 350 adhérents, la Maison du judo, présidée par Antoni Riquelme, est l’un des plus importants clubs de judo du département. « Depuis quelques années, notre association a les reins assez solides pour proposer, en plus du judo, des activités culturelles et des projets humanitaires » explique Rémi Rodriguez, diplômé du brevet d’état d’éducateur sportif judo-jujitsu et directeur de la Maison du judo, club qu’il a créé en 2005.

Réparti sur huit sites, le club propose des activités telles que judo, Jujitsu, self défense adulte et Su taiso, gymnastique japonaise ludique. Il favorise également les rencontres et les activités en dehors du tatami. Le concert de rentrée avec les groupes Fussoirs et le Comptoir des fous fut un succès. Avec son équipe, Rémi Rodriguez, qui déborde d’enthousiasme et d’énergie, rassemble adultes et enfants pour pratiquer du canoë ou du ski et partager un bon resto. À chaque vacance scolaire, des stages qui mêlent la culture et le sport sont proposés.

Son vœu est de développer la pratique du judo auprès des plus jeunes de milieu défavorisé. D’ailleurs, avec la Ville, il a mis en place un dispositif pour inciter les filles à pratiquer ce sport, en baissant le coût de la cotisation.


Un container humanitaire

La Maison du judo prépare un voyage humanitaire au Sénégal du 12 au 25 février. Huit membres du club vont partir à Kartiack, village en Casamance avec lequel le club a déjà des contacts. La Casamance est située au sud du Sénégal à 450 km de Dakar. L’association est déjà partie en 2010 avec le club Arts martiaux Bédarieux pour créer un club de judo. Ce fut un voyage enthousiasmant et l’accueil des 4 000 habitants fut chaleureux. Le club de judo est devenu la première association du village.

Grâce aux 15 ordinateurs et aux 5 imprimantes, collectés auprès des adhérents et offerts par la société Sanofi, le groupe de sportifs créera une salle informatique au lycée du village. Lors de ce séjour, le point d’orgue sera la création d’un dojo ; la toiture d’une salle prévue à cet effet sera réparée et équipée de tatamis. Tout ce matériel sera apporté dans un container de 73 m3 rempli également de kimonos, de vêtements de sport, de fournitures scolaires et de matériel pédagogique. D’ailleurs, les jeunes judokas du club participent aussi au projet grâce à l’opération “100 trousses pour la brousse”. Le principe : un enfant de Montpellier achète une trousse pour un élève de Kartiack. Dans les containers, il y aura également du mobilier et des livres scolaires collectés auprès des écoles de Montpellier mais aussi du matériel médical non médicamenteux. Bien entendu, rien ne peut se faire sans l’approbation des autorités locales. Les judokas rencontreront le chef du village, le chef des femmes, le Chef de l’eau et le Chef des jeunes. Et en février, Kartiack aura son dojo.

Infos : 06 61 64 42 24


Photo : Démonstration de judo devant les habitants du village Kartiack

Article 2

Hélène Mandroux a officialisé, le 13 décembre, la vente des installations sportives de Grammont au club de football, le MHSC, qui souhaitait les acquérir.
Terrain d’entente

« Pour la première fois, le club de foot aura quelque chose à lui », a plaisanté Louis Nicollin, président du MHSC. Un plaisir partagé avec le maire de Montpellier, qui s’est félicitée que le club de Montpellier puisse s’installer à Grammont, chez lui ! « Le club de foot fait partie de l’identité de notre ville, il en est un des meilleurs ambassadeurs ».

Le 13 décembre, Hélène Mandroux a répondu favorablement à la demande du MHSC d’acquérir les installations sportives de Grammont. Cette transaction comprend la vente des huit terrains déjà utilisés par le club, cinq en herbe et trois en synthétique, ainsi que les locaux du centre de formation, le siège administratif et les bureaux occupés jusqu’à présent par l’École supérieure de journalisme. « Cette dernière qui avait déjà exprimé son désir de s’implanter ailleurs, fera l’objet d’un relogement par la Ville, a ajouté Michaël Delafosse, adjoint délégué à l’urbanisme. Une solution pourrait être trouvée du côté des terrains de l’EAI ». Au total, ce sont 9,6 hectares qui vont être vendus par la Ville au club, pour un montant de 6,5 millions d’euros, conformément aux estimations du service des Domaines. « Le centre équestre ne bougera pas, a affirmé l’adjoint délégué aux sports. Nous créerons deux nouveaux terrains stabilisés pour remplacer ceux que nous vendons ». D’ici quelques mois, les services finaliseront la transaction par une signature officielle de l’acte de vente. En attendant, souhaitons au club de se maintenir encore longtemps à la première place du championnat.
Photo : Louis Nicollin, Hélène Mandroux et Laurent Nicollin.

Agenda
Football

Mosson à 21h

14 janvier



MHSC / Lyon
Handball

Bougnol à 20h

4 février



MAHB / Paris
Hockey sur glace

Patinoire Végapolis à 19h30

14 janvier



MAHC / Toulouse
Rugby féminin

Stade Sabathé à 13h30

22 janvier



MHRC / Lille
Rugby à XV

Yves-du-Manoir à 14h30

28 janvier



MHRC / Stade français
Volley

Palais des sports Pierre de Coubertin à 16h

8 janvier



Montpellier Volley / Rennes
Hockey-roller

Stade Batteux à 19h30

7 janvier



Montpellier Rollers Hockey / La Rochelle

.........................................................................................................................


p42

Art de vivre

International
Article 1

Pour Yennayer, le nouvel an berbère, l’association Identités et Partage organise le 21 janvier, sa traditionnelle soirée ouverte à tous à la salle des Rencontres.

Bonne année 2962

Yennayer, le nouvel an Berbère correspond à un événement de grande portée politique. En effet, en l’an 950 avant J-C, un Berbère nommé Shashnaq accède au statut de pharaon d’Égypte et fonde la 22e dynastie. Cette date, inscrite dans la Bible, marque le nouvel an berbère. Et pour célébrer la nouvelle année 2962, l’association Identités et Partage organise sa traditionnelle soirée festive ouverte à tous le 21 janvier à partir de 18h à la salle des rencontres de la mairie. Au menu, un diaporama sur l’histoire et le calendrier berbère, un copieux couscous, un défilé de robes et un spectacle de musique traditionnelle.


Une civilisation millénaire

Il faut savoir que les Berbères (Imazighen) sont présents en Afrique du nord depuis plus de 5 000 ans. Ils sont actuellement répartis en Algérie, en Tunisie, au Maroc, en Libye, en Egypte, au Niger, au Mali et même sur les Iles Canaries. On compte parmi eux différents peuples notamment les Kabyles, les Rifains, les Chaouias, les Chleuhs, les Touaregs… À l’occasion de Yennayer, les familles partagent traditionnellement un repas composé d’un couscous, de volaille et de fruits secs pour symboliser et présager l’abondance de l’année qui s’ouvre. La soirée du 21 janvier marque également les 10 ans de l’association. Ce sera l’occasion de découvrir une culture millénaire méconnue et de partager une soirée de fête et de danses.

Les membres de l’association Identités et Partage ne manqueront pas de souhaiter à leurs hôtes d’un soir, une très bonne année 2962 en français ou en langue tamazight : Asseggas Ameggaz 2962.

Infos : 06 89 48 15 64 et 04 67 59 26 79

(le soir) www.identites.partage.wiseo.com ou identites.partage@wanadoo.fr

Photo : La troupe joue avec des instruments ancestraux typiquement kabyles : le bendir et la cornemuse.


Article 2

Journée franco-allemande. La Maison de Heidelberg lance l’opération “cousins germains” le 22 janvier dans les établissements scolaires.

Cousins, cousines

À l’occasion de la journée franco-allemande du 22 janvier qui célèbre la signature du Traité de l’amitié franco-allemande de 1963 entre De-Gaulle et Adenauer, la Maison de Heidelberg lance sa campagne de sympathie et de soutien pour la langue de Goethe dans les établissements scolaires du 16 au 27 janvier.

Elle invite les ressortissants allemands, installés dans la région à faire une visite dans une école, un collège ou un lycée pour présenter une facette originale et concrète de leur pays. Cette initiative, appelée “cousins germains”, propose des brèves rencontres entre des jeunes français et des Allemands (suisses ou autrichiens) qui parlent d’un aspect de leur pays, de leur culture ou de leur civilisation, et qui présentent de façon sympathique et palpable leur pays natal. « En fait, cette action connaît chaque année un grand succès. Les rencontres avec des élèves qui souvent méconnaissent la culture allemande sont authentiques », explique Hans Demes, Directeur de la Maison d’Heidelberg. Ainsi, pendant deux semaines, des étudiants d’Erasmus, des retraités, des chefs d’entreprises ou des chercheurs parce qu’ils aiment notre région, se plaisent à parler de la leur lors de rencontres destinées à éveiller la curiosité des élèves. Les chefs d’établissements et professeurs d’écoles intéressés, peuvent s’inscrire sur le site de la Maison de Heidelberg et être mis en contact avec un “cousin germain” volontaire. Cette action se déroule en partenariat avec l’Académie de Montpellier.et l’Inspection pédagogique régionale d’Allemagne.

Infos : www.cousins-germains.org ou www.maison-de-heidelberg.org.

Maison de Heidelberg, Centre Culturel Allemand. 4, rue des Trésoriers-de-la-Bourse.

04 67 60 48 11

Photo : Une cousine germaine, en costume bavarois accueillie en classe.

.........................................................................................................................


p43

Art de vivre

International

Article 1

Québec. Le maire a remis la médaille de citoyen d’honneur à Michel Robitaille, délégué général du Québec à Paris.
10 ans d’amitié

Pour célébrer le 50e anniversaire de la délégation générale du Québec, Michel. Robitaille fut, le 25 novembre dernier, l’invité du maire qui l’a fait citoyen d’honneur de Montpellier en le décorant de la médaille de la ville. Administrateur d’État, il a pris ses fonctions de délégué général du Québec à Paris, en octobre 2010 devenant ainsi le chef de poste de l’une des plus importantes représentations du réseau diplomatique québécois. Il est également le représentant personnel du premier ministre auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie. À cette occasion, une réunion de travail a eu lieu à la Maison des relations internationales sur les liens qu’entretient la Ville avec le Québec depuis 10 ans et sur son partenariat avec la ville de Sherbrooke. Étaient présents Perla Danan, adjointe au maire déléguée aux relations internationales et Jean-Pierre Gaubert, président de l’Association France-Hérault Québec.


Partage d’expériences

Sherbrooke est la 6e ville du Québec située au confluent des rivières Magog et Saint-François. Surnommée la reine des cantons de l’est, elle est le principal centre économique dans la région de l’Estrie. La signature officielle de l’accord d’amitié et de coopération entre Montpellier et la ville de Sherbrooke qui a eu lieu le 9 mai 2006, marque l’aboutissement logique d’échanges qui se sont multipliés, depuis plusieurs années, notamment entre les universités et les Pôles universitaires de Montpellier et de Sherbrooke. Cet accord d’amitié et de coopération prévoit le partage d’expériences et de savoir-faire dans différents domaines : la population étudiante et le partenariat avec les établissements d’enseignement supérieur et les centres de recherche, la participation des citoyens à la vie locale, l’attention prêtée aux aînés et le cadre de vie et l’organisation des infrastructures municipales. Et à ce jour, les échanges perdurent. En juin 2010, dans le cadre de la journée nationale du don d’organe, le maire a évoqué l’exemple de Sherbrooke en vue d’édifier un espace emblématique, en hommage aux donneurs d’organes. En octobre, ce fut la célébration du 50e anniversaire de la délégation générale du Québec à Paris. Depuis la rentrée, une convention entre l’université Montpellier II et l’université de Sherbrooke pour la création d‘un master conjoint en écologie-biodiversité est en cours. La première année d’étude se déroulerait au Québec et la seconde à Montpellier. La coopération entre Montpellier et Sherbrooke se traduit également par un partenariat des offices de tourisme respectifs et des accords de coopération d’entreprises entre l’Agglomération de Montpellier et Sherbrooke.

Infos : www.montpellier.fr et www.ville.sherbrooke.qc.ca
Photo : Autour du maire, le délégué général du Québec, son épouse, Max Lévita, Perla Danan et Claudine Troadec-Robert.

BREVES
Maison des relations Internationales

• Conférence sur la coopération monégasque organisée par le consulat de Monaco, le 21 janvier à 15h.

• Le Cercle néerlandais organise sa soirée du nouvel an, le 28 janvier à 19h.

• Inauguration du Festival du cinéma algérien le 30 janvier à 18h. Le festival se déroulera du 30 janvier au 30 mars.

Infos : www.montpellier.fr


Voyagez et travaillez aux USA cet été !

The French American Center invite les jeunes et les étudiants à travailler pendant l’été 2012 aux Etats-Unis avec des enfants dans des colonies de vacances américaines. Camp America leur propose de développer leurs compétences, de voyager à moindre coût, de découvrir le continent et la culture américaine et de se faire de nouveaux amis du monde entier. Les inscriptions pour l’été 2012 doivent être effectuées avant février au French American Center, 4 rue Saint-Louis. Présentation le 12 janvier à 17h à la MRI.

Infos : reponsefac@gmail.com et 04 67 92 30 66
Information retraite

Pour les personnes qui travaillent ou ont travaillé en France et en Allemagne, la Carsat Languedoc-Roussillon propose deux journées d’information retraite les 24 et 25 janvier de 9h à 13h et de 14h à 18h, au 29 cours Gambetta. Elles pourront rencontrer sur rendez-vous les organismes de protection sociale pour faire le point sur leur situation.

Prendre rendez-vous au : 06 73 37 30 71 (numéro Carsat uniquement valable pour ces journées) ou par mail à : international@carsat-lr.fr.

Il est recommandé de se munir de tout document et pièce justificative.

Infos : 06 73 37 30 71

.........................................................................................................................



p44

Art de vivre

Recherche

Article 1

Le Vot’Matic est un système de vote électronique conçu par Akim Djoudi. Il a obtenu pour cette invention, une médaille du concours Lépine.
Le Lépine pour Akim

Est-ce une machine volante ? Non. Une machine à remonter le temps ? Non. C’est le vot’matic. Une machine automatique pour voter, imaginée et conçue par Akim Djoudi, ingénieur en informatique. Il a, pour cette invention, remporté la médaille du concours Lépine dans la catégorie Ministère de l’intérieur.


Comment ça marche ?

D’abord, on appuie sur l’écran tactile du boîtier électronique installé dans l’isoloir pour choisir son candidat. Un bulletin de vote avec une puce électronique intégrée s’imprime avec le nom du candidat. On met le bulletin dans une enveloppe, puis on procède au vote en insérant le bulletin dans l’urne. La spécificité et l’innovation de ce procédé résident dans l’urne elle-même, qui dispose d’un boîtier électronique. « Au moment du vote, l’enveloppe passe dans le sas électronique sécurisé qui identifie le bulletin, enregistre les données de la puce et comptabilise les enveloppes, explique Akim Djoudi. C’est un système anti-fraude, car s’il y a 2 bulletins ou autre chose dans l’enveloppe, l’urne ne l’accepte pas. Son contenu est détecté à chaque passage dans l’urne car les bulletins sont dotés d’un tampon électrique ». Lors de la clôture du vote, on relie l’urne à un ordinateur et les résultats s’affichent sur un écran : nombre d’inscrits, de votants et de voix par candidat.


Un système fiable et sécurisé

« Contrairement aux autres machines à voter, celles des Etats-Unis par exemple, les résultats peuvent être vérifiés par recomptage manuel. De même, en cas de problème informatique ou électrique, on peut continuer à voter, effectuer le dépouillement et le décompte des bulletins manuellement ; le nom du candidat étant inscrit sur chaque bulletin, ce que ne propose aucune autre machine à voter », ajoute Akim Djoudi. Et cet amoureux des Cévennes, qui se qualifie d’ingénieux, plutôt que d’ingénieur, est fier de son invention. Il travaille depuis 1991 à la direction des systèmes informatiques de la Ville. Il avait été recruté pour mettre en place le logiciel de gestion des restaurants scolaires et installer des bornes midi à écran tactile. Sa passion, c’est la robotique et la carte à puce. À l’âge de 5 ans, il démonte les montres, à 10 ans, il s’initie au bricolage. Il lançait à ses frères « j’ai une idée » et les entrainait à construire des jouets et des automates. Il continue à inventer des tas de choses, il a d’autres brevets pour des volets roulants, des poubelles automatiques… En bref, la lubie d’Akim Djoudi est d’automatiser toute sorte de machines. Il est ravi que son invention ait été reconnue. « D’autant que c’est une urne intelligente, un dispositif, rapide, économique et fiable qui évite une lourde manutention de papier et rassure l’électeur qui pourra toujours vérifier les résultats sur papier », précise-t-il. Son urne a suscité l’intérêt d’une soixantaine d’élus de grandes villes, rencontrés lors du salon des maires.

Infos : www.votmatic.fr
Photo : Les personnes non-voyantes peuvent voter en toute autonomie grâce à un casque audio.


Article 2

Le réseau ConnaiSciences organise le 17 janvier, les Journées Wangari. Les lycéens rencontrent des femmes-chercheurs, ingénieurs et techniciennes.
Femmes de sciences

Lors des journées Wangari, organisées par ConnaiSciences, le réseau des cultures scientifiques en Languedoc-Roussillon, des classes de lycéennes et lycéens rencontrent des femmes-chercheurs, ingénieurs et techniciennes pour découvrir leur parcours professionnel, estudiantin et personnel. Ces journées de découverte des métiers scientifiques au féminin favorisent la mixité professionnelle. Elles encouragent les jeunes filles à s’orienter vers les sciences de façon à faire évoluer les représentations dans les choix professionnels. Les lycéennes et lycéens rencontreront les étudiants de l’université de Montpellier 2, le 17 janvier. Les établissements intéressés peuvent encore s’inscrire. L’an dernier, ces journées furent un réel succès, elles sont ouvertes à toutes et à tous.

Infos : www.connaisciences.fr
Photo : Technicienne chimiste, Laure Blairat parle de son métier. À Areva Marcoule, elle recherche les éléments radioactifs des déchets.

ENCADRÉ


Yüklə 0,54 Mb.

Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8   9




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©genderi.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

    Ana səhifə