Éphémérides G



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Éphémérides G.L. – Semaine du 28 octobre au 3 novembre 2017


RESUME : En RDC, alors qu’il apparaît que les élections ne pourront avoir lieu en décembre 2017 — au Kasaï, seuls 515 centres d’enrôlement sur 820 sont opérationnels (RDC_3) -- , les déclarations continuent à se multiplier sur le processus électoral et sur la période de transition. L’ancien Premier ministre, Samy Badibanga, qui a créé une nouvelle plateforme d’opposition (« Les Progressistes ») appelle à un amendement de l’accord du 31 décembre 2016 puisque les élections ne pourront se tenir à la date convenue par cet accord (RDC_5). De son côté, le coordinateur provincial du Rassemblement au Katanga, Gabriel Kyungu, rappelant le rôle joué par la CIAT entre 2002 et 2006, demande un accompagnement de la transition par la communauté internationale (RDC_6), tandis que le président du Conseil des Sages du Rassemblement, Pierre Lumbi, exige une transition sans l’actuel président de la République s’il n’y a pas d’élections en 2017 (RDC_8). Quant au président du Rassemblement, Félix Tshisekedi, qui est de retour à Kinshasa après un séjour mouvementé à Lubumbashi et entend entreprendre une tournée dans les Kasaï, il se déclare favorable à des élections en juin 2018, une date qui se rapproche de celle proposée par l’Association congolaise pour l’action à la Justice (ACAJ) (juillet 2018) (RDC_4) (RDC_7).
Pendant ce temps, des marches de protestation et/où des grèves contre le maintien en fonction du Chef de l’Etat ont eu lieu à Goma où quatre civils et un policier ont été tués, à Bukavu et à Bunia (RDC_9) (RDC_10) (RDC_12).
Sur le plan diplomatique, alors que le nouveau président américain semble faire de la RDC un des points d’articulation de sa politique africaine. la représentante des Etats-Unis à l’ONU a eu un entretien avec le président de l’Assemblée nationale et a insisté sur l’urgence de voter les lois en rapport avec les élections. Elle a également rencontré la CENCO qui, de son côté, souligne la nécessité pour le président Kabila de ne pas se représenter à la présidentielle. Ses déclarations ou ses silences ont suscité des remous en sens divers sur les réseaux sociaux (RDC_14). Pour sa part, le Conseil de sécurité a promis d’agir « en conséquence » contre tous les acteurs qui ne respecteront pas les accords du 31 décembre 2016 et insiste à nouveau sur la publication du calendrier électoral (RDC_15).
Parmi les autres nouvelles politiques, on signalera que le ministre de la Justice entend mettre fin à la prolifération de mouvements associatifs en RDC (RDC_11). Par ailleurs, les députés de l’opposition qui boycottaient les séances à l’Assemblée nationale et accusaient son président de bloquer les motions de censure, ont accepté de regagner leur siège (RDC_13).
Dans le domaine de l’armée, on mentionnera que l’ONG Global Witness accuse le fils d’un général de recevoir en toute illégalité un tiers de la production aurifère d’une entreprise opérant dans l’est du pays (RDC_1).
Sur le plan de la sécurité, de violents affrontements ont à nouveau eu lieu entre les rebelles ougandais de l’ADF et l’armée dans le territoire de Beni (RDC_2).
Dans le domaine des droits de l’homme, l’ONG Journalistes en Danger dénonce plus d’une centaine de cas d’attaques contre les médias dont la moitié ont été des attaques physiques (RDC_13_1).
Dans le domaine économique enfin, un rapport du Centre Carter met en évidence le manque de transparence des entreprises du cuivre, dont la Gécamines qui n’apporte pas de justification de l'utilisation du milliard et demi de dollars de revenus engrangés par elle entre 2009 et 2014 (RDC_13_2)
Au Burundi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans tout le Burundi, à l'appel du gouvernement, pour "célébrer" le retrait du pays de la Cour pénale internationale, effectif depuis la fin de la semaine passée (BUR_1). Par ailleurs, l’ancien président du Burkina Faso s’est tendu discrètement à Bujumbura : il est chargé d’une mission de bons offices pour tenter de sortir le pays de la crise (BUR_2).
En Ouganda, la tension et des violations des droits de l’homme persistent autour du projet de constitution qui permettrait à l’actuel président de se représenter aux prochaines élections en dépit de son âge qui le lui interdit (OUG_1).
BURUNDI
Vie politique…
(BUR_1) AFP – 28/10
Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans tout le Burundi, à l'appel du gouvernement, pour "célébrer" le retrait du pays de la Cour pénale internationale (CPI), effectif depuis vendredi.
Quelque 5.000 personnes, dont des centaines de conducteurs de taxis-vélos, taxis-motos et tuk-tuk, ont défilé dans les rues de Bujumbura, en chantant et dansant au son d'une fanfare, a constaté un photographe de l'AFP.
Au long d'un parcours qui les a menés notamment devant l'ambassade du Rwanda, de la Belgique et de l'Union européenne - véritables bêtes noires du régime -, ils ont lancé des slogans du genre "Bye bye CPI", "le Burundi vient d'écrire l'une des plus glorieuses pages de l'histoire du monde" ou encore "le Burundi est un exemple pour l'Afrique". Les manifestants se sont finalement rassemblés sur la place de l'indépendance, où ils ont fêté "la fierté d'une souveraineté nationale" retrouvée.
Le médiateur burundais, Edouard Nduwimana, à la tête du cortège, a appelé les manifestants "à prier pour les autres pays d'Afrique pour qu'ils puissent suivre l'exemple du Burundi", en se retirant d'une CPI qui "est arrogante, méprisante envers nous et qui veut poursuivre les victimes à la place de leurs bourreaux".
De semblables mobilisations se sont déroulées simultanément dans les chef-lieux des 17 autres provinces du pays, selon la radio nationale.
Le Burundi est devenu vendredi le premier pays à quitter la CPI, créée il y a quinze ans à La Haye pour poursuivre les auteurs des pires atrocités dans le monde. Ce retrait a pris effet exactement un an après la notification formelle aux Nations unies par le Burundi de sa décision de se retirer du seul tribunal permanent qui juge les crimes de guerre. Toutefois, une enquête préliminaire se poursuivra, lancée en avril 2016 par le procureur général de la Cour, Fatou Bensouda, à la suite de rapports de "meurtres, emprisonnements, tortures, viols et autres formes de violence sexuelle, ainsi que des cas de disparitions forcées".
Relations extérieures
(BUR_2) RFI – 1/11
Après une première visite de courtoisie dans le pays en juin dernier, l'ancien président burkinabé Michel Kafando est arrivé très discrètement dans la capitale burundaise pour une nouvelle mission de bons offices après avoir rencontré tout aussi discrètement au cours des dernières semaines le facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin Mkapa, à Dar es-Salaam, ainsi que l'opposition burundaise en exil à Bruxelles. Mais sa mission s'annonce périlleuse, d'autant qu'aucune avancée n'a été signalée jusqu'ici dans la crise burundaise. Michel Kafando est entré dans le vif du sujet mardi 31 octobre, en réservant lundi sa première visite au ministre burundais des Relations extérieures, Alain-Aimé Nyamitwe.
Michel Kafando ne va pas en rester là, il devrait rencontrer tour à tour tous les protagonistes du conflit burundais et autres groupes de pression présents sur place, notamment les confessions religieuses, les partis politiques, la société civile et le corps diplomatique, avant de quitter le Burundi dans trois jours.
Son objectif est simple sur le papier, « faire le point sur la situation au Burundi et tenter de faire avancer un processus de sortie de crise totalement en panne », selon des sources diplomatiques. Mais les observateurs lui donnent très peu de chances de réussite.
Officiellement, le rôle de l'ancien président burkinabé est d'appuyer la médiation initiée par la région, menée par l'ancien président tanzanien Benjamin Mkapa sous la supervision du président ougandais, Yoweri Museveni.
Mais ce dialogue de sortie de crise est totalement en panne depuis plus d'une année suite au refus catégorique du gouvernement burundais de négocier avec son opposition en exil, malgré les appels répétés de la communauté internationale. Et après son retrait de la CPI, Bujumbura vient de lui lancer un nouveau défi, en entamant il y a quelques jours un processus de révision de la Constitution, qui va ouvrir la voie à un quatrième mandat pour le président Pierre Nkurunziza. De quoi compliquer encore plus la tâche de l'envoyé spécial de l'ONU.
OUGANDA
(OUG_1) RFI – 29/10
En Ouganda, les tensions se crispent autour de la modification de la Constitution. Un projet de loi prévoit le retrait de l'âge limite du candidat à la présidentielle, une réforme que les détracteurs disent faite sur mesure pour Yoweri Museveni qui pourrait ainsi se représenter en 2021. Sur le terrain, les députés sont allés mener des consultations ce qui cristallise les tensions. Face à cela, les organisations de droits de l'homme appellent au calme et dénoncent l'usage excessif de la force par les forces de l'ordre.
La Commission ougandaise des droits de l'homme, organe gouvernemental, tire la sonnette d'alarme. Meddie Mulumba, le président intérimaire de la Commission, dénonce la multiplication des violations des droits de l'homme dans le pays. Des violations pour beaucoup liées à la question de l'âge limite. « Nous notons que l'usage excessif de la force par la police contre certains membres du Parlement et de citoyens, est devenu récemment une norme plutôt qu'une exception, explique-t-il. La police a pris en charge certains rassemblements d'une manière partisane, dispersant les consultations des opposants au retrait de l'âge limite et assurant la sécurité de ses partisans. »
Ce nombre croissant de violations des droits de l'homme a conduit, il y a moins d'un mois, l'organisation Chapter Four à lancer un projet de recensement en ligne de ces cas. « Nous avons jusqu'à présent documenté et vérifié 132 cas. Certains d'entre eux devraient aller en justice prochainement. Ce mécanisme a pour objectif de documenter ces violations, les rendre disponibles au public pour qu'il sache ce qu'il se passe, et dans certains cas aller en justice, affirme Nicolas Opiyo, le directeur de Chapter Four. Nous avons été submergés par les réactions des gens. Le défi maintenant est de vérifier toutes ces informations avant de pouvoir les partager avec le public. »
Ces sanctions et entraves ne touchent pas seulement les organisations ougandaises. Le gouvernement a récemment gelé les comptes de l'ONG internationale Action Aid.
RDC
Sécurité, Armée…
(RDC_1) Belga – 31/10
Une entreprise minière opérant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) cède un tiers de sa production aurifère au fils d'un général en violation de la loi congolaise, affirme l'ONG britannique Global Witness dans un rapport publié mardi. Ce dossier a été soumis à un tribunal local, qui ne semble avoir rien fait pour empêcher cet arrangement, et ce, alors que le droit congolais interdit aux officiers des Forces armées de la RDC (FARDC) de s'impliquer directement dans le secteur minier.
"Le général de brigade Étienne Mbunsu Bindu semble s'être servi de son fils comme mandataire pour contourner la loi qui interdit aux militaires de s'impliquer dans le secteur minier et obtenir une partie de la production d'or, d'une valeur qui pourrait atteindre des dizaines de milliers de dollars par an", selon l'ONG.
Le tribunal n'est pas intervenu pour empêcher cette démarche alors que 77% des Congolais vivent avec moins de 1,90 dollar par jour, a ajouté Global Witness.
Cette affaire survient alors que le gouvernement de Kinshasa s'apprête à réviser le code minier, qui "risque d'être privé de sa disposition cruciale pour empêcher les conflits d'intérêt". Elle fait aussi suite à des allégations de l'ONU selon lesquelles le général-major Gabriel Amisi Kumba, l'une des personnalités les plus puissantes du pays, visé par des sanctions de l'Union européenne et des États-Unis, profite du secteur aurifère dans l'est du Congo.
"Ces révélations apparaissent dans le contexte d'un phénomène plus large qui voit des officiers supérieurs de l'armée congolaise abuser de leur position pour s'enrichir, et d'un climat d'impunité généralisé qui leur permet de ne pas être inquiétés", a commenté dans un communiqué Natasha White, chargée de campagne à Global Witness.


  • Kivu


(RDC_2) Radio Okapi – 30/10
De violents affrontements opposent ce lundi 30 octobre les FARDC, appuyées par la force de la MONUSCO, et les présumés rebelles ADF sur l’axe Mbau-Kamango dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Selon des sources militaires, l’armée et les présumés ADF se disputent le contrôle total de cette route qui relie la localité de Kamango à d’autres agglomérations du territoire de Beni, route fermée à la circulation depuis trois semaines.
Le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sokola 1 Nord, parle d’un assaillant tué et d’un militaire dont le commandement n’a pas de nouvelles.
«La situation reste marquée par la poursuite des combats, il fallait absolument contrôler la route Mbau-Kamango et c’est le travail qui se fait. Il y a encore des poches de résistance de l’ennemi. Encore ce matin, l’ennemi s’est manifesté dans les environs du PK20 avec des armes lourdes. Nous avons enregistré 3 blessés et un militaire qui manque encore à l’appel, nous avons neutralisé un élément ADF», rapporte le capitaine Mak Hazukay.
Selon des sources sécuritaires, le contrôle de l’axe Mbau-Kamango est stratégique pour les FARDC, car à partir de cette route se trouvent plusieurs sentiers qui mènent vers les bastions et campements des ADF.
Vie politique…
(RDC_3) Radio Okapi – 27/10
Cinq cent quinze centres d'enrôlement des électeurs sur huit cent vingt-deux prévus dans l’espace Kasaï ne sont pas toujours opérationnels. Le secrétaire exécutif provincial de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Floribert Mbongela, l’a déploré jeudi 27 octobre à Radio Okapi. Il explique que cette situation est due au manque de carburant pour assurer le fonctionnement de ces centres.
Floribert Mbongela dit attendre l’approvisionnement de SEP CONGO pour l’ouverture de tous ces centres. «Je suis à Ilebo pour tenter de résoudre ce problème. Nous sommes en contact avec SEP Congo. Ça fait deux jours que le bateau a amené le carburant et nous sommes là, dans l’espoir d’être les premiers servis», a-t-il indiqué.
Dans la province du Kasaï, l’enrôlement des électeurs a démarré le 12 septembre dernier.
(RDC_4) RFI – 27/10
Félix Tshisekedi est de retour à Kinshasa. Il a été accueilli par une foule nombreuse qui l’a accompagné jusqu'à la résidence de son défunt père, devenue le siège du Rassemblement des forces acquises au changement. Dans une déclaration, il a accusé le pouvoir en place de priver la liberté d'expression aux populations de l'ex-Katanga. Et le président du Rassemblement a promis de poursuivre la tournée à travers toute la République afin de mobiliser le peuple pour mettre fin au régime avant le 31 décembre prochain.
Aussitôt arrivé au siège du Rassemblement, Félix Tshisekedi a pris la parole pour faire le bilan de son séjour mouvementé à Lubumbashi. « Le peuple, nos compatriotes du Katanga, sont muselés. On leur interdit toute liberté d’expression, quelle qu’elle soit », a-t-il déclaré.
Ensuite, les remerciements à la population du Katanga qui, à mains nues, a su braver le danger, l'interdiction, la dictature, la barbarie. Remerciements également à la communauté internationale pour avoir dénoncé le comportement du pouvoir. Nous considérons ce qui s'est passé comme le dernier sursaut d'un pouvoir chancelant, a dit le président du Rassemblement.
Dans deux semaines, Félix Tshisekedi reprendra son bâton de pèlerin par les Kasaï : « nous sommes déterminés à couvrir toute la République, pour dire aux Congolais qu’avant le 31 décembre de cette année Joseph Kabila doit avoir quitté le pouvoir ».
Joint au téléphone, le porte-parole du gouvernement a rejeté toutes les accusations. Pour Lambert Mende, personne n'a interdit à Félix Tshisekedi d'aller à Lubumbashi. Il ira aussi partout où il voudra. Mais le discours de Félix Tshisekedi est un discours de ceux qui n'ont aucun projet de société, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Lire aussi sous :

http://www.jeuneafrique.com/488562/politique/rdc-felix-tshisekedi-favorable-a-la-presidentielle-au-plus-tard-en-juin-2018/
(RDC_5) Radio Okapi – 29/10
Samy Badibanga, Premier ministre honoraire et ancien président du groupe parlementaire UDPS et alliés a lancé samedi 28 octobre la plateforme politique « Les Progressistes ».
Selon les initiateurs, ce courant a comme objectif de fédérer toutes les forces politiques de l’opposition avant les prochaines échéances électorales. Samy Badibanga, son coordonnateur, appelle toutes les parties prenantes au processus électoral d’amender l’accord de la Saint Sylvestre pour obtenir les élections dans un bref délai.
Pour lui, cet accord sera caduc à la date du 31 décembre 2017. D’où la nécessité de l’amender. « Comme c’est le seul cadre que nous avons au jour d’aujourd’hui, nous devons l’amender, parce que cet accord a des faiblesses. Dans cet accord on aurait dû fixer des dates. On a juste parlé des élections au 31 décembre. Aujourd’hui, il serait important de fixer dans cet accord le calendrier consensuel et le chronogramme. Il faut aussi inclure le plan de décaissement : comment allons-nous payer ce processus électoral. Ça nous permettra d’évaluer ce que nous pouvons payer sur fonds propres et ce que nous pouvons espérer obtenir de l’extérieur », propose Samy Badibanga.
À propos de la visite de Nikki Haley en RDC, l’ancien Premier ministre affirme qu’il ne faut pas « attendre l’intervention de l’étranger pour comprendre l’importance d’organiser les élections en 2018 ».
Nommé Premier ministre le 17 novembre 2016 à la suite de la signature de l’accord politique de la cité de l’Union africaine à l'issue du dialogue où il a notamment été décidé qu’un gouvernement d’union nationale dirigé par une personnalité de l’opposition allait être mis en place, Samy Badibanga a été remplacé par Bruno Tshibala le 7 avril, comme le voulait l’accord du 31 décembre.
(RDC_6) Radio Okapi – 29/10
Le coordonnateur provincial du Rassemblement de l’opposition du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, demande l’accompagnement de la communauté internationale pour organiser les élections en République démocratique du Congo (RDC). Au cours de sa conférence de presse, vendredi 27 octobre, il a fait savoir que sa plateforme politique n’a plus confiance aux actuels dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
«Nous demandons à la communauté internationale de prendre ce pays entre les mains pour organiser les élections. Comme on l’avait fait après Sun City, la communauté internationale avait organisé une structure CIAT là où il y avait tous les ambassadeurs des grands pays c’est ça que nous voulons maintenant afin qu’on aille aux élections», a plaidé Kyungu wa Kumwanza.
Il a expliqué le sens de «la transition sans Kabila» soutenu par les opposants en ces termes: «Quand vous entendez dire transition sans Kabila, en clair, nous allons demander aux Etats unis d’Amérique à l’Union Européenne et à tous les grands pays de ce monde de prendre en main notre destinée sinon, les élections n’auront pas lieu.»
Gabriel Kyungu wa Kumwanza voudrait qu’une structure du genre Comité international d’accompagnement de la transition soit mise sur pied pour tirer le pays de la crise. «Tant que Naanga sera là, il n’y aura pas d’élection. Naanga a parlé de 504 jours, il a peur de publier le calendrier. Le calendrier c’est pour 2020 pour aller aux élections. Le peuple doit savoir que tant que ces gens seront au pouvoir il n’y aura pas d’élections», a déclaré le coordonnateur provincial du Haut-Katanga.
(RDC_7) Radio Okapi – 29/10
«Il est possible d’organiser les élections dans les six mois, au plus tard au mois de juillet 2018», a affirmé le président de l’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ). Dans une déclaration faite dimanche 29 octobre, il estime que le gouvernement américain et la communauté internationale devraient soutenir l’idée d’une courte de transition avec au gouvernement de nouveaux leaders pour garantir la tenue effective de ces élections l’année prochaine.
«Maintenant, il reste à définir que la société civile va continuer des discussions avec les Etats-Unis d’Amérique, le Conseil de sécurité, les autres puissances et les acteurs nationaux pour trouver un cadre légal qui nous permettra de désigner les acteurs qui vont conduire cette période jusqu’à l’organisation des élections, étant donné que les acteurs actuels se sont disqualifiés par leur mauvaise foi», a fait savoir Georges Kapiamba. Selon lui, le régime en place pourrait continuer à monter des stratagèmes pour retarder ces scrutins.
Par ailleurs, Georges Kapiamba qui a commenté la récente déclaration de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, soutient qu’il est difficile techniquement d’organiser les élections en 2017. «Nous rejoignons le point de vue de madame [Nikki Haley] indiquant que les élections doivent s’organiser d’ici à fin 2018. Nous sommes conscients que d’ici à fin de l’année, il ne sera pas possible, techniquement, de les organiser», a poursuivi Georges Kapiamba. Il affirme que les membres de la société civile avaient remis bien avant leur mémo à l’émissaire de Donald Trump, même s’ils ne l’ont pas rencontré personnellement.
(RDC_8) Radio Okapi – 30/10
Pierre Lumbi, président du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition et président du G7 affirme que si les élections ne sont pas organisées cette année, elles le seront sans le Président Joseph Kabila.
«Notre position est claire et nette. Si d’ici le 31 décembre 2017, il n’y a pas d’élections ou s’il n’y a pas des signaux clairs et précis, avec des garanties de la communauté internationale, nous irons aux élections sans le président Joseph Kabila. D’autres précisions viendront. Mais pour le moment, contentez-vous de ce que nous vous disons», lance le président du Rassemblement.
Pour lui, la CENI a eu le temps nécessaire pour que les élections soient organisées au bon moment. «La CENI a eu six ans pour préparer les élections. Depuis 2012, après les élections de 2011, chaque année, la CENI avait un budget que lui affectait l’Assemblée nationale. Ce budget variait entre 250 et 500 millions de dollars par an. Pendant six ans, la CENI était incapable d’organiser les élections. Et Nangaa nous demande de lui ajouter 504 jours. Ce n’est pas du tout sérieux [rires] », argumente Pierre Lumbi.
Pour lui, il est important que l’accord du 31 décembre 2016 soit respecté. Parce qu’il constitue, à côté de la constitution, deux instruments qui vont guider le pays dans les jours à venir. Mais il relève le fait que seule l’implication des Congolais apportera des changements en RDC. «Rien ne nous sera donné si nous-mêmes Congolais, nous ne nous engageons pas à nous libérer nous-mêmes. C’est pour ça que nous lançons un appel au peuple congolais, afin qu’il se prépare à des actions que le Rassemblement va lancer dans les semaines à venir», indique Pierre Lumbi.
(RDC_9) AFP – 30/10
Quatre civils et un policier ont été tués lundi à Goma, dans l'est de la RD Congo, en marge d'une manifestation de la société civile appelant au départ du président Joseph Kabila fin 2017, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le correspondant de l'AFP affirme avoir vu les corps de quatre civils gisant dans leur sang dans le quartier Madjengon dans le nord de Goma, capitale du Nord-Kivu, tandis que "le corps d'un policier lapidé" était "étalé sur le sol" dans le quartier voisin Mabanga.
Lire aussi sous :

http://www.rfi.fr/afrique/20171030-incidents-nord-kivu-rdc-4-civils-policier-tues-goma

https://www.voaafrique.com/a/vingt-huit-personnes-arretees-lundi-transferees-a-un-parquet-militaire-a-goma-dans-l-est-de-la-rdc/4094084.html
(RDC_10) AFP – 31/10
Neuf activistes congolais ont été arrêtés mardi à Beni dans l'est de la République démocratique du Congo, pendant une marche contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, indiquent des sources concordantes.
"Nous avons interpellé neuf jeunes de Lucha qui manifestaient sur la voie publique sans autorisation", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Lisangi Nkumu, commandant adjoint de la police de Beni. "Ils sont en train d'être auditionnés et seront transférés devant les juridictions compétentes", a-t-il indiqué. Une manifestation publique à Beni "peut permettre l'infiltration de l'ennemi" dans cette ville "secouée par les groupes armés", a estimé l'officier.
Ces interpellations ont eu lieu "dix minutes après le début de notre marche (...). Les policiers nous ont brutalisés, nous avons levé les mains en l'air et nous nous sommes assis par terre", a raconté à l'AFP Regina Masinda, un activiste du mouvement Lutte pour le changement (Lucha). "Neuf d'entre nous ont été arrêtés. Nous exigeons leur libération", a-t-il ajouté.
Cette marche avait pour objectif d'exiger entre autres la "démission" du président Kabila qui, selon Lucha, "constitue le blocage du processus électoral".
Ces arrestations interviennent au lendemain des heurts meurtriers qui ont embrasé la ville voisine de Goma et ont fait cinq morts. Vingt-huit personnes dont deux femmes avaient été arrêtées.
(RDC_11) Radio Okapi – 31/10
Au cours de la plénière du lundi 30 octobre à l’Assemblée nationale, le ministre d’Etat à la Justice, Alexis Thambwe Mwamba a souligné la nécessité de mettre fin à «la prolifération des mouvements associatifs en RDC». Il a fait état de plus de 14 000 ASBL non-confessionnelles et plus 11 000 églises de droit congolais, plus de 300 établissements et 1073 ASBL étrangers établis dans le pays.
Thambwe Mwamba présentait le projet de loi de réforme de la loi de 2001, qui selon certains députés, entrave certaines dispositions de la constitution.
Alexis Thambwe a justifié la réforme de cette loi par la nécessité de lutter contre « la prolifération des ASBL en RDC ». L’existence de plus 25 000 associations de droit congolais et 1073 étrangères est à la base de multiples problèmes en RDC, a estimé Alexis Thambwe. Le ministre a par exemple rappelé que la loi actuelle oblige le ministre de la Justice, une fois que le délai de six mois est passé après dépôt d’un dossier de reconnaissance juridique d’une association, à accorder automatiquement cette personnalité juridique. «D’où la prolifération, d’où le fait que vous avez des églises dont les promoteurs sont incapables d’interpréter le Bible», a déduit M. Thambwe.
Le député Henri Thomas Lokondo ne partage pas cet avis et qualifie d’ailleurs ce projet de loi d’anticonstitutionnel, estimant qu’il porte atteinte à la liberté d’association. Le député Oswald Mukingi, reconnaît l’existence d’un désordre dans les milieux associatifs mais l’attribue plutôt aux pouvoirs publics. «La faute, c’est à l’Etat congolais, qui ne sait pas [appliquer] la loi qui existe. C’est ainsi que moi, je propose que la loi en vigueur reste ; parce que ce qu’on nous propose c’est trop répressif», a-t-il dit à Radio Okapi.
(RDC_12) AFP – 1/11
Le mouvement de grève générale lancé par l'opposition et la société civile à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo, pour exiger des élections a été largement observé mercredi, a constaté un correspondant de l'AFP.
La radio française RFI n'était par ailleurs plus captée dans la ville depuis 02H00 GMT. Les raisons de cette coupure n'étaient pas connues immédiatement. Les banques, stations services et autres commerces étaient fermés à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu.
Les rares élèves qui s'étaient rendus à l'école ont été renvoyés, tandis que des agents de la police anti-émeutes étaient positionnés dans différents points de la ville.
Le but de cette journée "ville morte" est "d'exiger la tenue immédiate des élections conformément à l'accord de la Saint-Sylvestre", ont indiqué dans un communiqué les organisateurs.
Lire aussi sous :

https://www.radiookapi.net/2017/11/01/actualite/politique/bukavu-la-ville-morte-decretee-par-la-societe-civile-paralyse-les
(RDC_13) Radio Okapi – 1/11
Les députés de l'opposition ont décidé mercredi 1er novembre de regagner les plénières à l’Assemblée nationale. Ils disent avoir reçu des assurances de la part du président de la chambre basse, Aubin Minaku, pour retourner. Toutefois, ils disent «rester vigilants.»
Les députés de l’opposition avaient boycotté depuis plus de trois semaines les séances à la chambre basse. Ils reprochaient au président Aubin Minaku «la gestion anti-démocratique des débats.» Ils accusaient aussi le président Aubin Minaku de bloquer les motions de censure par des motions incidentielles.
Justice, Droits de l’homme…
(RDC_13_1) Radio Okapi – 2/11
Cent vingt et un cas d’attaque contre les médias ont été enregistrés en 2017 en République démocratique du Congo (RDC), indique Journaliste en Danger (JED) dans son rapport annuel publié jeudi 2 novembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
Le rapport de JED sur l’état de la liberté de presse et d’expression est intitulé «République démocratique du Congo : la répression se banalise». Ce rapport présente un bilan en hausse de la répression avec 121 cas documentés d’attaques contre les médias dont près de la moitié constituée des violences physiques contre les journalistes. Dans son rapport de 2016, JED avait recensé au moins 87 cas d’attaques contre les journalistes.
«À côté de ces violences physiques, nous avons aussi noté qu’il y a eu beaucoup de cas de censures contre des médias nationaux et internationaux. Des signaux de certains médias ont été brouillés ou coupés, sans parler des réseaux sociaux ou de l’accès à internet qui a été coupé», a déploré le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi.
Selon lui, tous les cas d’atteinte à la liberté de la presse enregistrés cette année «font partie d’un système de répression». «Nous voulons dénoncer ces violences et cette culture de l’impunité qui fait que des personnes identifiées et identifiables ne sont jamais inquiétées. Bien au contraire, elles sont couvertes par la loi de l’impunité», dénonce le secrétaire général de JED.
Économie, Finances…
(RDC_13_2) RFI – 3/11
C'est une enquête colossale sur la privatisation du secteur du cuivre en RDC que publie, ce vendredi 3 novembre, le Centre Carter. Une affaire d'Etat, la privatisation des concessions de cuivre du Congo, tel est le titre de ce rapport d'une centaine de pages, qui se base sur l'analyse d'une centaine de contrats miniers, d'un millier de documents d’entreprises et de quelque 200 entretiens. Le bilan est sans appel : la RDC et le peuple congolais n'ont pas bénéficié de la privatisation des actifs d'Etat comme ceux de la Gécamines, la Générale des carrières et des mines.
Le rapport du Centre Carter, en creux, fait aussi le constat d'échec des tentatives de la communauté internationale d'imposer au Congo une gestion plus transparente de ses ressources. Le Centre Carter met en lumière le rôle trouble du géant minier congolais, qui règne toujours sur l'exploitation du cuivre et du cobalt dans l'ex-province du Katanga.
Selon le Centre Carter, la Gécamines est une boîte noire financière, parce que malgré l'implication de la Banque mondiale, de l'ITIE, le processus de transparence des industries extractives et les cinq années d'enquête passées à produire ce rapport, les chercheurs du Centre Carter ont du mal à tracer l'utilisation du milliard et demi de dollars de revenus engrangés par la Gécamines entre 2009 et 2014.
Cet argent n'a, en tout cas, pas atterri dans les caisses de l'Etat. 5 %, à peine, du pactole a été reversé au Trésor public. Le reste aurait été réinvesti pour améliorer la production. C'est, en tout cas, ce que dit le géant minier congolais. Mais, selon le Centre Carter, on ne voit pas les résultats de ces investissements annoncés. 750 millions de dollars semblent même avoir disparu de ces comptes entre 2011 et 2014.
Alors que la Banque mondiale promettait que la transformation de la Gécamines en société commerciale apporterait plus de transparence, c'est tout le contraire, il y a très peu de contrôle de l'Etat ou d'informations publiques. Pire, la Gécamines agirait toujours en dehors des règles établies par le code minier. Elle détient une centaine de permis, deux fois plus que la limite légale.
La Gécamines agirait même en dehors des règles commerciales internationales, en empêchant par exemple ses partenaires de revendre leurs parts à des tiers sans lui verser un nouveau pactole.
Bref, la Gécamines, c'est plus qu'un Etat dans l'Etat, c'est une administration parallèle, souligne le Centre Carter, étonnamment active en période pré-électorale, puisqu'elle signe à chaque fois des dizaines de contrats ; cela a été le cas en 2006, en 2011, et c'est encore vrai en 2016-2017, avec trois nouvelles transactions qui pourraient avoir généré un demi-milliard de dollars.
Ce que montre ce rapport, c'est aussi que la privatisation des concessions de cuivre du Congo s'est toujours faite au détriment de l'Etat, de l'intérêt public. Mobutu, Laurent Désiré Kabila, Jean-Pierre Bemba : avant, pendant et après la guerre, la Gécamines a été la « vache » des politiques. Depuis l'adoption du code minier, ce sont des multinationales qui profitent de ces contrats et tous les alliés du chef de l'Etat ; la Chine, évidemment, mais aussi, par exemple, l'ami personnel du président Kabila, l'Israélien Dan Gertler, qui bénéficie non seulement de contrats avantageux mais aussi de passe-droits par rapport aux autres entreprises.
Rupture de contrats et changements de partenaires, ce que le Centre Carter souligne, c'est surtout la logique du profit à court terme, au détriment de l'Etat, évidemment, mais aussi de la santé des entreprises d'Etat et de leur capacité de production : accroissement de la dette de la Gécamines, retard de la mise en exploitation de certaines concessions qui auraient sans doute permis aujourd'hui au Congo de tirer son épingle du jeu face à la chute des prix des cours des matières premières.
Le Centre Carter recommande aux bailleurs de fonds de conditionner son appui budgétaire à la publication des comptes et des audits de la Gécamines, et d'envisager des poursuites judiciaires, ou même des sanctions, pour les cas avérés de détournements de deniers publics.
Relations extérieures
(RDC_14) Radio Okapi – 27/10
Le parlement congolais devra voter le plus rapidement possible les lois en rapport avec les élections pour que celles-ci se tiennent dans le délai le plus bref qu’il soit, a recommandé vendredi 27 octobre, l’ambassadrice des Etats-Unis, Nikki Haley, après son entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
À travers cette recommandation, elle dit transmettre les massages des Etats-Unis d’Amérique, le Conseil de sécurité des Nations unies et de la communauté internationale.
«L’appui des Etats-Unis d’Amérique dépendra des efforts fournis pour que des lois soient votées le plus rapidement possible et que les élections se tiennent dans le délai», a indiqué Nikki Haley.
L’envoyée spéciale du président Donald Trump à Kinshasa et le président Aubin Minaku ont notamment discuté de la révision de la loi électorale et la loi sur la répartition des sièges.
Pour sa part, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui a aussi été reçue par Nikki Haley appelle le gouvernement américain et son peuple à la solidarité effective pour aider le peuple congolais à faire aboutir le processus électoral dans un délai convenable et acceptable par toutes les parties prenantes. Les évêques sollicitent également du gouvernement américain son implication afin de demander au chef de l’Etat, Joseph Kabila, son engagement explicite de ne plus se représenter comme candidat aux prochaines élections.
Nikki Haley a également été reçu par le président de la République Joseph Kabila. Mais rien n’a filtré de leur entretien.
Lire aussi sous :

https://www.radiookapi.net/2017/10/28/actualite/politique/rdc-lopposition-reitere-nikki-haley-sa-position-dune-transition-sans

http://www.rfi.fr/afrique/20171029-rdc-propos-nikki-haley-remous-reseaux-sociaux

https://actualite.cd/2017/10/31/fayulu-nikki-haley-ne-venir-faire-boulot/

https://www.voaafrique.com/a/trump-et-la-question-congolaise/4097090.html
(RDC_15) Actualité.cd – 31/10
Le Conseil de sécurité de l’ONU promet d’agir «en conséquence» contre tous les acteurs politiques congolais dont les prises de position iront dans le sens de bloquer l’application de l’accord du 31 décembre et la tenue des élections.
«Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur préoccupation. À moins que les acteurs politiques fassent preuve de bonne foi en ayant la volonté politique de respecter les promesses faites à leur peuple la veille du nouvel an 2016. La République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs sont en face d'un risque accru d’insécurité et d’instabilité.
En outre, ils ont appelé tous les partis politiques et d’autres acteurs politiques à rester calmes et à renoncer à la violence de toute nature. Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur engagement à agir en conséquence en ce qui concerne tous les acteurs congolais dont les actions et déclarations font obstacle à l’application de l’accord et à l’organisation des élections», rapporte le président du Conseil François Delattre dans un communiqué publié le lundi 30 octobre dernier.
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont insisté sur la nécessité pour la Ceni de publier sans tarder le calendrier électoral.
«L’accord du 31 décembre représente une feuille de route viable vers la tenue des élections présidentielles et législatives inclusives, pacifiques et démocratiques. Ils ont appelé à la publication urgente d’un calendrier électoral crédible, conformément à l’esprit de consensus qui a prévalu pour la signature de l’accord. Ils ont réitéré leur appel au respect des dispositions l’accord du 31 Décembre 2016, dont certaines sont encore à réaliser », rapporte le communiqué.
Ce communiqué fait suite au rapport moins rassurant de la situation générale du pays, présenté le 19 octobre dernier par Maman Sidiku, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC.
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