Sauvegarde 13 ime vert pre 2011 2012 la fabrik 55 bd aguillon 13009 Marseille 04 91 75 92 50



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SAUVEGARDE 13

IME VERT PRE

2011 2012

LA FABRIK



55 BD Aguillon

13009 Marseille

04 91 75 92 50

06 73 80 01 35

imevplafabrik@yahoo.fr

http:www.lafabrikvertpre.com
CREATIVITE, RENCONTRES, EXPRESSIONS, EVENEMENTS
« Lors d'une journée au " Creahm Provence", avec un groupe d'adolescents de Vert Pré, Marc, jeune adolescent aux traits psychotiques, s'installe à l'atelier de sons, animé par Antoine Boulangé. Il y a des règles mais pas de contraintes. Il est dans son élément, suit le rythme, répond aux sollicitations musicales d'Antoine, rencontre l'autre, simplement, à travers la musique.
Ni doutes, ni appréhensions, face au micro, il improvise, la voix claire et posée. Antoine écoute, enregistre, mixe et lui renvoie du son. Il joue avec la voix de Marc, compose une mélodie.

Témoin de cette rencontre, je découvre Marc. J'aperçois un jeune homme passionné, à l'écoute, ouvert, prêt à la découverte. Il se fait plaisir. Il s'échappe de l'image qu'on a de lui, du jeune homme qui ne supporterait pas le changement, qui aurait toujours besoin de ses repères, d'être rassuré, contenu.

Son repère ce jour là, c'est le son, la musique. C'est ce qui crée ce lien unique et instantané entre lui et Antoine.

Marc s'est emparé d'une forme d'expression plus simple, une parole universelle, la musique…

Antoine n'attendait rien de lui. Il lui a offert un espace d'expression, un espace de rencontre, de découverte de soi… »

1) Rappel de l’origine du projet :
L'accentuation des troubles du comportement des enfants, adolescents et jeunes adultes accueillis sur Vert Pré, et l'accueil généralisé, de jeunes enfants psychotiques et autistes, nous obligent à repenser certains axes de l’accompagnement proposé à l’IME Vert Pré et d’inventer ensemble de nouvelles pistes de travail. Force est de constater que le public accueilli en IME change. Les candidatures auxquelles nous avons à répondre aujourd’hui relevaient, il y a peu, d’hôpitaux de jour, de prises en charge en CMPP où la notion de soins demeurait l’axe essentiel.
Les perspectives d’une insertion sociale, telle qu’on l’imaginait hier, sont modifiées et de nouvelles réponses de prises en charge éducatives et thérapeutiques sont à imaginer.
Les groupes éducatifs tant sur l’externat que sur l’internat sont réfléchis en fonction des âges et des potentialités des enfants et jeunes accueillis. Les éducateurs ont des envies, des désirs, des projets qu'ils ne peuvent pas toujours pérenniser car ils ne correspondent pas aux besoins ou aux demandes de l’ensemble des enfants ou jeunes de leur groupe de référence.
Les enfants, adolescents et jeunes adultes effectuent des demandes, ont des envies, toutes différentes les unes des autres. Du théâtre, au rap, en passant par le dessin, la peinture, la musique, le Hip Hop, la couture, la danse, l’écriture, la vidéo…

L'idée d'un espace d'expression en dehors des prises en charge habituelles et quotidiennes a émergé et donner lieu à la naissance progressive de « La Fabrik ».


« Quand le public admire les productions artistiques d’un patient ou d’une personne, l’exclusion du fait de son handicap social ou psychique et le regard se modifient. La création artistique est un puissant média face aux phénomènes de ségrégation et de rejet de la différence »
La création artistique permet d’aborder différents langages. Elle développe la possibilité d’échange, de communication et d’évolution. La création artistique expose une manière d’être différent pour qu’un autre regard se pose sur la personne aussi bien celui des familles, des professionnels que celui de la société…
Il s’agit aussi d’offrir un espace de parole par l’intermédiaire de l’acte artistique sans souci de « normalisation ».
3) LA FABRIK : C’est quoi exactement ? :

Le NOM ?
Pourquoi La Fabrik ? Quand nous nous sommes mis à la recherche d’un nom, nous avons voulu faire simple, un nom commun, pas de second degré, pas d’interprétation, un nom facile à prononcer, à retenir. Un nom qui puisse évoquer à tous, la même idée.
L’idée qu’on allait fabriquer des choses ensemble, l’idée de transformation, de passer d’un état à un autre, d’une matière à une autre et aussi l’idée de construire, de faire des expériences.

« Au travers de différents supports, La Fabrik laisse des traces, sonores, matérielles, ... : une signature en bas d’une peinture, un prénom derrière une sculpture, un nom sur un cd, une voix sur une musique, l’enfant, l’adolescent, le jeune laisse sa marque….Sa marque de fabrik. »
La Fabrik est avant tout un espace d’expressions, de rencontres, d’échanges en tout genre.


  • Un espace où peuvent s'articuler autour des demandes des enfants et adolescents et des projets des éducateurs, des intervenants extérieurs, des outils divers d'expressions : théâtre, musique, danse, peinture, dessin, écriture.

  • Un espace où l'on n'attend rien de l'autre, juste qu'il soit lui, qu'il s'exprime. Un espace où l’expression d’un symptôme ne sera pas forcément un obstacle.

Où l’expression d’une pathologie pourra être supportée sans chercher à la faire disparaître, peut-être à la rendre supportable…

  • Un espace de libération des tensions intérieures dues aux exigences quotidiennes de la vie institutionnelle, jamais suffisamment évacuées.

  • Un espace permettant une ouverture culturelle, avec la possibilité d'amener vers nous des personnalités du monde artistique : sculpture, rap, littérature…

  • Un espace qui offre du temps pour sortir à deux ou à trois de Vert Pré pour visiter une exposition, aller voir un concert, un spectacle, rencontrer un autre public, être confronté dans un cadre ludique, au « social ».

  • La Fabrik, c’est aussi un lieu d’ouverture sur l’extérieur et le monde. Nous envisageons des partenariats autour de projets artistiques multiples avec les écoles du quartier, le collège, les institutions du secteur.

  • Il peut s’agir aussi de mutualiser nos moyens, nos idées, nos contacts afin de tisser des rencontres entre le secteur spécialisé et le monde « ordinaire ».

La Fabrik : c’est l’histoire d’un grand chantier.

D’abord un local derrière l’IME : pas trop loin mais en dehors. Une ferronnerie dans les années 70 transformée et investie par des pompes funèbres dans les années 90.

Il aura fallu plus de deux années pour réaliser l’ensemble des travaux au sein de La Fabrik. Ce chantier a été mené par un grand nombre d’acteur dont le groupe bâtiment pour le gros œuvre, l’atelier boisée et nature pour la décoration de l’appartement, l’atelier bois pour l’enseigne.
Deux années, cela peut sembler long. Il s’agit d’un choix éducatif qui s’intègre réellement dans la conception du projet de La Fabrik : fabriquer ensemble, donner son avis, offrir un chantier valorisant, faire l’expérience de la transformation, participer à la création d’un lieu singulier.

Cet espace : ils l’ont fabriqué, ils y ont mis de l’énergie, ils l’ont imaginé avec les éducateurs, ils ont gratté l’escalier en métal dans le froid, ils l’on reconstruit…

C’est pourquoi le jour de l’inauguration : ils n’ont pas hésité après le discours des officiels : président de l’association, directeur général, directeur de l’IME, à prendre le micro chacun leur tour pour dire leur expérience. Chacun, à sa manière, a témoigné de sa participation à la création de ce lieu singulier.

On ne leur a pas donné la parole, on n’y avait pas pensé, ils ont pris le micro simplement parce que cet espace leur appartient.



Le local de La Fabrik, situé au 55 bd Aguillon, permet de répondre à plusieurs axes de travail :

  • C’est un lieu extérieur à l’IME Vert Pré. Il est situé à 5 minutes à pieds de l’IME

  • C’est un espace offrant des possibilités d’ateliers multiples : grand espace central vaste et lumineux, une pièce d’accueil avec une vitrine pour mettre en place une exposition permanente à imaginer ouverte et vivante, toujours en mouvement.

  • Un lieu où des manifestations pourront avoir lieu : expositions, présentation d’un travail à une école, rencontres multiples, spectacles divers.

  • Deux salles ont été aménagées et insonorisées pour les ateliers musicaux avec un studio de son : Lafabrikàson et un espace scénique équipé : petite scène, lumières, sons, rideaux…

  • Un appartement de 3 pièces situé au dessus, au service, des échanges artistiques avec différents partenaires.

4) La Fabrik : un outil supplémentaire pour répondre aux besoins du public de l’IME
Les enfants, adolescents et jeunes adultes montrent des compétences toutes particulières dès que le cadre proposé est créatif et leur permet d’exprimer leur créativité sans bride.

“ La créativité doit être envisagée dans une perspective la plus ouverte possible, qui intègre dans le processus créatif, l’idée d’une transformation de la réalité extérieure qui influence les comportements et les attentes des personnes qui eux-mêmes modifient la réalité extérieure. Les nombreuses productions artistiques, picturales, théâtrales, de danse ou autres, réalisées par des artistes en situation de handicap mental et qui demandent un réel processus créatif d’élaboration, témoignent de l’importance que peut prendre l’acte de créer comme vecteur d’affirmation de la personne et comme facteur d’intégration.1

C’est en faisant un détour sur les besoins des personnes qu’il est possible de comprendre en quoi les espaces de créativité, comme ils sont déclinés dans le projet, sont des outils pertinents pour répondre aux besoins des usagers.

Les besoins physiologiques, de sécurité et d’appartenance, en référence à la pyramide de Maslow, sont aujourd’hui pris en compte dans l’ensemble des espaces institutionnels et au cœur de l’offre de service.


C’est autour des besoins d’estime et de réalisation que la notion de créativité fait son entrée.

  • Les besoins d’estime : besoin de participation, besoin d’être citoyen, besoin d’éducation et besoin d’apprendre : sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur, conserver son autonomie, son identité.

  • Les besoins de réalisation : besoin de découverte et d’être découvert, besoin de progresser, d’épanouissement, de rencontres, de nouveautés, développer ses connaissances et sa créativité, ses valeurs, besoin d’avoir un projet.

Les troubles associés au handicap ont besoin de se canaliser dans diverses activités ne faisant pas forcément appel aux connaissances. La perception chaotique du monde extérieur, les ressentis mal décodés, les inhibitions, l’absence de désir apparent et bien d’autres difficultés encore, inhérentes aux différents troubles, sont autant d’éléments importants dont il faut faciliter l’émergence, afin d’aider la personne à décharger les émotions qui l’accompagnent, tout en prenant du plaisir.

Nombre de familles sont venues témoigner de leur surprise aux éducateurs, en découvrant une œuvre réalisée par un de leurs enfants lors d’une exposition, d’un festival, d’un carnaval... Personne n’aurait soupçonné ce talent de cet enfant. Seul l’expérimentation, la tentative, l’essai ont fait taire nos doutes sur les “ incapacités ” d’untel ou unetelle à participer à un atelier artistique. Une chorégraphie maitrisée, une toile animée, un jeu sur scène parfaitement filé : les découvertes et les surprises témoignent de la façon singulière, dont les personnes en situation de handicap psychique, se saisissent des différents médias artistiques. Un espace de créativité et d’expression peut être un levier pour découvrir les compétences des usagers, leurs capacités, encore non dévoilées. 
“ D’ailleurs, supprimons ce mot d’handicapé pour  autrement capable. Nous sommes tous capables, mais pas tous de la même façon 2. Nous apprécions particulièrement cette manière d’envisager la notion de handicap que propose A. Jacquart. De l’invalide à l’handicapé, de l’enfant porteur de handicap à l’enfant en situation de handicap, la notion d’incapacité reste dominante. Le terme autrement capable pourrait permettre de valider des formes de pensées différentes, des formes de savoirs “ autres ”, des compétences nouvelles sans référence à une norme sociale dominante, qui peut sans cesse définir la personne en situation de handicap, uniquement sous l’angle de ses difficultés.


5) L’équipe actuelle :

Ruben Bakker : entame sa troisième année de formation d’éducateur spécialisé. Il sera en formation une semaine par mois au cours de l’année. Il assurera l’encadrement et l’animation des ateliers batucassa, hip hop, clip vidéo, Land Art, soudure, Art Plastik et autres…
Fréderic Jacquet : Fréderic Jacquet est éducateur spécialisé depuis Juin 2010.

Il assurera l’encadrement des ateliers : Hip Hop,Théâtre, Batucassa, slam, radio VertBrise et autres…


Les fiches de fonctions des 2 éducateurs de La Fabrik vont être réalisées au cours de l’année pour préciser leurs missions et leurs spécificités.

Leur emploi du temps a été construit sur 4 jours pour chaque éducateur sur un roulement de deux semaines afin de permettre un temps d’ouverture de La Fabrik maximale. Suivant certains projets des ateliers sont menés en solo ou en binôme.


Il est convenu avec Mr Bakker et Mr Jacquet d’une souplesse de fonctionnement en fonction des projets prévus sur l’année. Des dépassements horaires sont donc possibles en accord avec le chef de service pour pouvoir travailler le soir ou sur des temps de week-end. Ils pourront prétendre à des récupérations en fonction du planning de La Fabrik et de leurs demandes.

Katia Jeudy, chef de service. Continuera l’action entreprise jusqu’ici, travaillera sur les projets actuels et l’organisation des évènements, sera référente des partenariats, des échanges artistiques, et coordonnera les plannings d’occupation du lieu. Elle travaillera avec l’ensemble des unités et des éducateurs sur la faisabilité des projets et leur intérêt éducatif et artistique.

Il faudra aussi trouver concrètement le temps de solliciter les fondations pour trouver des partenaires financiers nouveaux. Les demandes de mécénat sur des projets spécifiques deviennent des réalités pour l’ensemble des établissements du secteur…

Elle animera la réunion d’équipe du lundi matin.


6) Le contexte  :
Compte tenu du contexte financier « difficile » annoncé lors de la rentrée de septembre, La Fabrik a considérablement réduit ses demandes d’intervenants extérieurs.

Nous conservons une intervention de l’association Camapa (tous les 15 jours) et de Dreadlocks.13 en fonction des projets à venir.

Les interventions de REMI (artplastik) et de EMAHO (musique électronique) ont été supprimées.

C’est pourquoi, nous aurons à cœur de développer les échanges artistiques, les collaborations avec des partenaires diverses pour bénéficier d’ateliers ou de prestations gratuites (ex : culture du cœur).




6) Axes de travail  2011-2012:



  • Offrir aux enfants et adolescents de l’IME un choix d’ateliers « artistiques » optimisé avec la présence de deux éducateurs à temps plein sur La Fabrik tout au long de l’année.




  • Continuer le travail d’ouverture sur l’extérieur auprès de différents partenaires qui nous ont sollicités tout au long de l’année dernière.




  • développer les accueils artistiques et les conventions d’échange avec des artistes, des compagnies, des groupes de musique, des salles de spectacle marseillaises



  • Participation et remise d’un document pour la réunion annuelle du P.P pour les enfants ou adolescents qui participent régulièrement à un atelier de La Fabrik.

Après une première ébauche de planning de fonctionnement, nous sommes passés avec l’équipe de La Fabrik sur les groupes de l’unité des ateliers (en priorité, compte tenu de leur temps de scolarisation réduit ou inexistant) et de transition afin de prendre un temps avec les jeunes et les éducateurs pour recueillir les envies, les souhaits, demandes de chacun. Certains groupes avaient déjà fait un travail de préparation avec les jeunes.
L’intérêt de ces rencontres sur les groupes avec les enfants et adolescents est la prise en compte de leurs attentes.

Nous n’avons pu répondre à l’ensemble des demandes. Il est difficile de conjuguer les attentes, les emplois du temps et les ateliers proposés.

Les évaluations effectuées par les éducateurs de La Fabrik, les observations sur la participation et les effets des ateliers seront transmises en fin d’année.
Etre à l’écoute des attentes individuelles, être à l’écoute des manifestations les plus petites pour cerner les centres d’intérêts de chacun, restera une priorité comme cela était énoncé dans le projet initial.
Les ateliers de La Fabrik permettent aux adolescents un décloisonnement du fonctionnement en leur permettant de sortir du groupe, de rencontrer d’autres jeunes et d’être encadrés par les éducateurs de La Fabrik. Aller à La Fabrik, seul (avec l’autorisation de sortie dans le quartier signé par la famille) peut être aussi un premier marqueur d’autonomie. Il faudra maitriser quand même l’utilisation des 3 clefs pour pouvoir sortir alors qu’il en fallait une l’an dernier…

En ce qui concerne, l’unité des petits et compte tenu de leur projet de groupe (maintien d’activités extérieures), nous avons proposé de conserver le vendredi matin pour construire un projet d’échange avec les Tamaris (BAO PAO). La danse africaine sera aussi maintenue pour un groupe de petits et de l’unité des ateliers.


Nous proposerons au groupe de J.L Godart « Bois et Ramain » un stage sur La Fabrik au cours de l’année. Nous devons déterminer ensemble le contenu de ces stages.
L’équipe de l’internat bénéficie de temps d’ateliers à La Fabrik soit en autonomie ou soit avec des propositions d’ateliers.
A ce jour, plusieurs ateliers ont déjà redémarré :


  • Théâtre avec les jeunes garçons et les jeunes filles tous les 15 jours

  • Atelier RAP avec la villa tous les 15 jours

  • Atelier « découverte » avec les jeunes filles

  • Atelier « découverte » avec les adolescents

  • Un atelier proposé par un psychomotricien

  • Land Art (le mercredi)

  • Sorties du mercredi



Les partenaires institutionnels :


  • IME Val Brise

  • Lou Mas Maillon

  • Foyer de Vie Les Chenes (Musique et théâtre)

  • Foyer de Vie L’Arche (théâtre)

  • IME Les Figuiers (musique)

  • Foyer de Vie St Raphaël (convention d’échange en cours)

  • Les Tamaris

Ces projets seront inclus dans le projet de l’année. Nous fixons aussi comme objectifs de poursuivre les partenariats engagés en 2010. Ces projets s’entendent comme des projets d’échange avec des structures partenaires sur des projets communs à l’image du projet « Vert Brise ».Il s’agit à la fois d’une mutualisation des compétences entre deux éducateurs des deux IME respectifs mais aussi d’offrir une rencontre entre des jeunes d’établissements spécialisés ayant des projets d’accompagnements différents.


Les accueils artistiques et  les conventions d’échange:
Les accueils artistiques se sont développés au cours de l’année 2010-2011 avec les partenaires suivants et sont en cours de reconduction cette année :


  • La compagnie Mairol (spectacle Zarafa)

  • La compagnie d’ICI

  • Délirium théâtre

  • Taller d’idées (Catalogne)

  • L’océan

  • Michel Trouillet

(résidence fête du vent et service des personnes handicapées de la ville de Marseille)

L’idée est la suivante : dans le cadre d’une convention d’échange, nous pouvons offrir cet espace à un artiste, une compagnie en échange d’un spectacle, d’une représentation, d’un atelier, d’une rencontre, d’une proposition artistique quelque qu’elle soit. Ces diverses prestations artistiques ont une valeur marchande. Cela nous permet d’accéder à un nombre de prestations importantes par l’unique biais d’une mutualisation de moyens : les artistes recherchent un espace de travail adapté, nous recherchons pour répondre aux axes du projet de la Fabrik des rencontres artistiques en tout genre. Le tableau qui fait état des échanges artistiques qui ont eu lieu cette année se trouve dans le rapport d’activité de l’IME 2010.

Cette possibilité d’être accueilli sur Marseille dans de bonnes conditions et de pouvoir aussi profiter des locaux pour répéter et travailler soit dans la grande salle ou dans le studio de son, est un moyen hors pair pour La Fabrik de créer des échanges avec des artistes d’univers différents venus de France et d’Europe.

Les Evènements 2010-2011 (Prévus à ce jour)


  • Le Fadoli’s Circus

  • Le Carnaval de Marseille (Avril 2011)

  • Echange Artistique avec Taller d’idées

  • Marché des créateurs (Juin 2011)

  • Festival en partenariat avec Ireefs Woots

Tous ces « évènements » sont toujours des outils de socialisation et de découvertes pertinents. Ils permettent de vivre ensemble des moments forts et « extra-ordinaires ». Sortir du quotidien, exprimer sa créativité, prendre « une autre place » le temps d’un festival, se prendre une journée pour Superman, pour Peter Pan, pour un Dalton, juste pour le regard surpris d’un enfant…ou pour son sourire…

Ces évènements sont des moments d’échanges où professionnels et familles se rencontrent en dehors des temps formels, un temps de partage convivial. Ils font partie intégrante de notre façon d’envisager la relation d’accompagnement et d’un service rendu de qualité…


Pour Conclure :

Les organisations sanitaires, sociales et médico-sociales, ainsi que la législation, ont favorisé un changement de regard sur les personnes en situation de handicap. Elles ont permis la structuration des services et des établissements qui hébergent, accueillent, soignent ces personnes. La société leur a reconnu des droits : le droit au travail, au logement, au transport, à la scolarité, à l’accessibilité.


Un des derniers droits qui émerge, depuis une période relativement récente, est le droit à la culture. Ce droit à la culture doit inclure la reconnaissance des personnes en situation de handicap comme sujet de culture : il ne s’agit pas seulement de leur reconnaître la possibilité d’accéder à la culture des autres, mais ce qui est à mettre en jeu, c’est pour tous, de pouvoir les regarder comme des êtres de culture à part entière, qui partagent la même culture, qui participent à la même culture, et qui sont eux mêmes créateurs, producteurs de culture.
Les dispositifs nationaux offrent un cadre pour agir concrètement. En 2001, la création de la commission nationale culture et handicap a permis de mobiliser nombre d’acteurs et de concrétiser des réalisations significatives avec la charte Accueil des publics handicapés dans les établissements culturels. La convention culture et handicap du 1 juin 2006 fait la promotion des jumelages entre les E.S.M.S et les espaces culturels du territoire.
“ L’accès à la culture n’est pas un élément mineur. Celui-ci ne doit plus être négligé. Il est un préalable à toute forme d’intégration sociale, scolaire, professionnelle. Il ouvre un immense champ de liberté pour permettre à chacun de développer sa propre richesse et découvrir celle de l’autre dans la rencontre féconde des différences. Les personnes en situation de handicap n’ont pas à être tenues à l’écart de cette source d’épanouissement. ”3
L’évolution des politiques publiques se révèle un véritable levier au service de ce projet. Il se construit dans l’articulation de ces différentes notions : participation, accès à la culture et créativité. Les professionnels et les associations doivent s’en saisir pour faire vivre des projets comme celui ci.

1 R.Compte, Sociologue, Chercheur associé au Laboratoire RELACS- Colloque  la créativité des personnes en situation de handicap mental peut elle s’affirmer aujourd’hui. Comment ? Novembre 2010. Nîmes


2 A.Jacquart généticien philosophe (propos soutenus dans diverses conférences)

3 Guide à l’usage des associations de personnes handicapées - Droits & Démarches - Accès des personnes handicapées à la culture - EUCREA France 2011

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