Say and Ricardo


partie des richesses que la nature ne nous fait pas payer, et qui ne concernent pas l'Economie politique



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1999 degrés d'utilité naturelle faisant partie des richesses que la nature ne nous fait pas payer, et qui ne concernent pas l'Economie politique;

et 1 degré d'utilité créée par l'industrie, les capitaux et les terres, utilité que nous payons et qui est la seule qui fasse partie des richesses échangeables, unique

____ objet de nos recherches.

2000 - degrés d'utilité en tout, residan[t]s dans une livre de fer. Tandis que dans une

livre d'or il y a:

2000 - degrés d'utilité tout entière échangeable parce qu'elle est tout entière le fruit de notre industrie, de nos capitaux et de nos terres; utilité qui fait partie, non de nos richesses naturelles, mais de nos richesses sociales, les seules dont l'Economie politique puisse s'occuper.

(13*) Une mesure invariable des valeurs, est une pure chimère, parce qu'on ne peut mesurer les valeurs que par des valeurs, c'est-à-dire par une quantité essentiellement variable. Il n'en résulte pas que la valeur soit chimérique; elle ne l'est pas plus que la chaleur des corps, qui ne peut pas se fixer davantage.

(14*) Ne peut-on pas dire que [les] propriétaires exercent une fonction productive, puisque sans elle la production n'aurait pas lieu?

(15*) Le propriétaire ... exerce une espèce de monopole qui lui permet de soutenir la valeur de son produit au-delà des frais de main-d'œuvre, et des intérêts de capitaux nécessaires pour le terminer et le mener sur le marché. Ce prix-monopole baissé par la concurrence, mais ne saurait, je crois, tomber à rien.

(16*) La terre est un atelier chimique admirable où se combinent et s'élaborent une foule de matériaux et d'éléments qui en sortent sous la forme de froment, de fruits, propres à notre subsistance, de lin dont nous tissons nos vêtements, d'arbres dont nous construisons nos demeures et nos navires. ... C'est ainsi qu'un fonds de terre a pu fournir une quantité décuple, centuple, de produits utiles à l'homme.

(17*) Le terrain ne sera cultivé qu'autant qu'on en aura assuré la proprieté au cultivateur; dès lors il a quelque chose de plus précieux que tout autre terrain de même qualité [sic], non encore approprié.

(18*) Je pense que son seul titre de gloire est à sa doctrine des monnaies. ... M. McCulloch me reprochera peut-être de n'avoir pas fait connaître plus tôt ma façon de penser à l'égard des doctrines de Ricardo.

(19*) ... causer la moindre affliction à un homme aussi recommendable, qui m'honorait de son amitié ... Aussi n'ai-je touché que très-légèrement dans les notes que les libraires m'ont sollicité d'ajouter à la traduction française de son livre, les points sur lequels nous différions; mais, on verra peut-être quelque jour, par notre correspondance, que, si j'ai évité de le combattre sous les yeux du public, je soutenais néanmoins à huis clos contre lui, quelques combats dans l'intérêt de la vérité.

(20*) J'avais prié Francis Place, non de vous consulter sur la traduction qu'il avait entreprise d'un Essay économique et d'une petite correspondance entre David Ricardo et moi ... Je me suis convaincu que le moment était fort peu propre à une semblable publication. J'ai renoncé à faire paraître ce morceau en Angleterre.

(21*) ... en m'obligeant à travailler de nouveau ces premiers principes, m'ont fourni les moyens de les présenter avec plus de clarté peut-être qu'on ne l'a jamais fait.

(22*) Il faudrait que tous les services productifs fussent également propres à tous les produits.

(23*) Voilà ce que j'appelle de l'économie politique métaphysique. Elle n'a aucune utilité, parce qu'elle ne peut fournir aucune direction dans la pratique.

(24*) David Ricardo dans la 3e édition de son livre, a l'air d'être fâché que je ne me suis pas arrêté sur ce qu'il appelle une important doctrine. C'est précisément parce que je ne la crois pas importante que je n'en ai rien dit. Rien ne me parait important que ce qui est utile et applicable.

(25*) Le tort de cette école est de considérer chaque principe trop absolument; et, après l'avoir énoncé sous la forme d'un théorème, d'en tirer des conséquences rigoureuses, qui, très souvent, ne cadrent pas avec les faits.

(26*) A Glasgow on lui avait demandé de s'asseoir dans la chaire où professait Adam Smith, et ce n'est pas sans émotion qu'il racontait un jour à ses auditeurs du Conservatoire des Arts et Métiers, cet épisode de son voyage.

(27*) Je n'ai presque jamais été content de ma conversation. Ma seconde pensée est en général meilleure que la première, et malheureusement c'est toujours celle-ci qui se produit dans la conversation.

(28*) J'ai bien reçu dans le tem[p]s cet intéressant opuscule [Ricardo's Essay on Profits], et je l'ai lu avec tant de fruit que je l'ai mis à contribution et l'ai cité dans la troisième édition que je prépare de mon Traité d'Economie politique.

(29*) ... où vous trouverez plusieurs corrections dont quelques-unes m'ont été suggérées par mes conversations avec vous. Les éditions suivantes en offriront bien d'autres encore que je devrai à vos ouvrages. Ma théorie des valeurs vaut déja mieux que celle que vous avez critiquée.

(30*) ... uniquement pour mon usage ... Un libraire qui f[ai]sait traduire l'ouvrage, a eu connaissance de ces notes et m'a persécuté jusqu'à ce qu'il les ait obtenues de moi.

(31*) M. Ricardo parait n'avoir pas compris là-dedans les profits ou l'intérêt des capitaux comme partie constituante du prix des choses. ... Par suite M. Ricardo ne comprend point, dans ce qu'il nomme, d'après Smith, le prix naturel des choses, ni l'intérêt du capital, ni les profits du fonds de terre qui ont concouru à leur production.

(32*) Elle sera plus ample et j'espère qu'on la trouvera plus complète et mieux liée que toutes les précédentes. Les critiques de M. Ricardo m'ont été fort utiles. Elles m'ont obligé à approfondir la doctrine des valeurs comme mesure des richesses, et à résoudre, parmi beaucoup d'autres cette importante question: Comment le bas prix des produits fait-il la Richesses des Nations? J'ai fait mon possible, pour que l'Economie politique ne présentât aucune difficulté qui ne pût être résolue à l'aide de cette 4e Edition.

(33*) La distinction entre le prix naturel et le prix courant que M. Ricardo admet après Smith, paraît être tout-à-fait chimérique. Il n'y a que des prix couran[t]s en Économie politique. ... Tout le reste est hypothétique et de peu d'usage dans la pratique.




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