Une voie royale vers l’inconscient



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#2022

#1 : LE REVE

RESUME


Pour Sigmund Freud et selon le principe du déterminisme psychique, le rêve, loin d'être un phénomène absurde ou magique, possède un sens: il est l'accomplissement d'un désir. Il a pour fonction de satisfaire le rêveur, afin que celui-ci ne se réveille pas. Cette fonction du rêve constitue en fait une mine de renseignements quant aux désirs du rêveur. Plus précisément, le rêve est l'accomplissement d'un désir inconscient. Son sens doit être interprété, car les désirs ne sont pas représentés tels quels, car en même temps est mis en oeuvre la formation réactionnelle s'opposant à cette réalisation du désir. Il faut dégager le contenu manifeste du rêve de la déformation qu'il a subie. Le rêve se présente alors comme un précieux moyen de connaître la névrose. Freud écrira cependant, en 1911, dans la préface à la troisième édition de Die Traumdeutung, que la connaissance de la névrose est également un moyen d'en savoir plus à propos des rêves.

Le rêve est l’accomplissement (déguisé) d’un désir (refoulé, réprimé) », écrit Freud dans son Interprétation des rêves (PUF, 1999, épuisé) (1900), essai qu’il tint toute sa vie pour son œuvre fondamentale. A qui souhaitait devenir psychanalyste, il répondait : « Apprenez à déchiffrer vos rêves. »

Une voie royale vers l’inconscient

Le rêve est la « voie royale qui mène à l’inconscient ». Un songe se lit comme un rébus. Il s’agit donc de prendre une par une les images qui le composent, pour repérer quelles idées ou quels mots elles dissimulent. Une dame très complexée par ses formes rêve que des poissons gluants ne cessent de passer entre ses jambes. Ici, le poisson se lit « poids son » : « son poids ». Cette femme s’angoisse de ces kilos qui lui collent à la peau. Mais où est le désir caché ? Au-delà du problème que lui pose « son poids », la rêveuse souhaite, sans oser se l’avouer, « être grosse » : être enceinte ! Ce désir semble légitime, pourquoi est-il réprimé ? Parce que ce souhait masque un désir nettement moins acceptable, datant de ses 5 ans : avoir un bébé avec papa.

Le contenu manifeste, une façade

Règle de base : ne jamais se laisser abuser par les images, le « contenu manifeste » du rêve. Cette façade est neutre ou totalement absurde pour permettre à l’inconscient de s’exprimer, en évitant la censure du moi conscient. Dès que des éléments inconscients franchissent la frontière, c’est l’angoisse, et le rêveur se réveille. C’est que les désirs qui nous font rêver parlent forcément d’inceste avec papa ou maman, de meurtre du parent rival. Ce sont les fantasmes de notre petite enfance encore actifs dans l’inconscient.


Déplacement et condensation


Pour éviter que le moi repère ces fantasmes, l’inconscient ruse et calcule. Le père que, inconsciemment, nous souhaitons tuer apparaît sous les traits d’un agent de police, d’un quidam anonyme représentant la loi : cette tactique de camouflage est le « déplacement ». L’inconscient s’efforce aussi de faire des économies d’énergie grâce à la technique de la « condensation » : des personnages qui présentent des caractéristiques communes seront symbolisés par l’un d’entre eux seulement.

Le rêve est égoïste


En dépit du foisonnement des thèmes et des images, le rêve « est fondamentalement égoïste» pose Freud. Chaque rêveur élabore son rêve avec son code symbolique personnel et ses propres associations d’idées. Aussi est-il seul capable de le déchiffrer. Quand Freud rêvait de cyclamens, cela le renvoyait à sa femme Martha qui les aimait particulièrement. Personne d’autre n’aurait pu faire ce rapprochement !

#2: LAPSUS

Le phénomène du lapsus passionne les psychanalystes depuis longtemps.


Ils considèrent que le lapsus est le résultat du « parler-vrai » de l’inconscient.
Certains de nos actes manqués nous plongent dans l’embarras ou alors au contraire semblent parfois très réussis… après coup.
Un article qui clarifie ces concepts.
Qu’est qu’un lapsus ?
C'est dans « Psychopathologie de la vie quotidienne » que Sigmund Freud évoque le fonctionnement du lapsus.

Il y distingue deux types de lapsus : lapsus linguae,  lapsus calami ou lapsus Memoriae.


- Le lapsus linguae est commis en parlant. Exemple : dire "la Milo de Vénus", au lieu de "la Vénus de Milo".
- Le lapsus calami est commis en écrivant. Exemple : écrire "Psychothérapute" pour "psychothérapeute"

D'après les linguitses, nous produisons un lapsus en moyenne tous les 600 à 900 mots, c'est-à-dire à peu près une dizaine dans une heure de parole continue. La plupart ne sont pas aussi spectaculaires que les exemples précédents, et passent quasiment inaperçus.

Le lapsus est comme un bug du cerveau qui permet de faire des hypothèses sur la mécanique sous-jacente...
L'inconscient profite d'une circonstance favorable, extérieure, pour contourner le barrage que fait habituellement la conscience et se faufiler au dehors.

Exemple de lapsus ;


Un président d'une assemblée, au lieu de déclarer "la séance est ouverte", peut manifester son ennui (inconscient) en disant : "la séance est close". Il est tentant d’interpréter ce lapsus en pensant que le président n’attend rien de bon de cette réunion et n’a pas envie d’y participer ! 

On peut rappeler un lapsus fameux commis à l'Assemblée nationale française par un député s'adressant à ses collègues à propos d'une loi sur la pornographie et les invitant à «durcir leur sexe» alors qu'il voulait dire «durcir leur texte».

Il y a aussi des lapsus célèbres qui font le tour du monde sur Internet ;

Sarkozy qui dit : « je veux mettre à l’injustice, plus de moyens »

Ophélie Fontana qui nous annonce que : « le Roi a été opéré mardi d’une fracture du col de l’utérus »

Le lapsus matrimonial, redoutable. Imaginons que dans un élan amoureux, vous preniez votre femme au creux de vos bras virils et lui susurriez à l’oreille : « Caroline, ma chérie, tu es ravissante ce soir… »


Le problème, c’est que son prénom est Madeleine.
Que ressent-on après un lapsus ?
Bien souvent de la gêne prédomine voir même de la honte étant donné qu’on se sent comme dévoilé ou trahi par ses propres désirs, devant les autres.

#3 : COMPLEXE D’ŒDIPE

Le mythe d'Œdipe


Œdipe, dans la mythologie grecque, roi de Thèbes, fils de Laïos et de Jocaste, roi et reine de Thèbes.

La reine Jocaste attend un enfant. Son mari, Laïos, roi de Thèbes, s'enquiert auprès des dieux, comme il est naturel, de ce qui va venir. La réponse de l'oracle est terrible : " Il tuera son père ; il épousera sa mère". Il décide d'échapper à son destin : il attacha les deux pieds de son fils nouveau-né, qu'ils percent, et ils ordonnent qu'il soit abandonné dans la montagne, aux bêtes sauvages sur les flancs du mont Cithéron. Le bébé gémissant émeut le cœur du serviteur chargé de la besogne. Il le confie à des bergers du roi de Corinthe, qui l'amènent à leur maître Polybos, roi de Corinthe sa femme Périboea désespérait justement d'avoir un héritier, Polybos l'appela Œdipe (" celui qui a les pieds enflés ", en grec) et l'éleva comme son propre fils. Des années passent. Un jour, pendant une querelle, un Corinthien traite Œdipe d'enfant trouvé. Celui-ci, alarmé, part demander la vérité à Pythie de Delphes. En chemin, un vieillard monté sur un char lui commande, un peu trop impérieusement, de s'écarter de son chemin. Œdipe, qui a le sang vif, le tue. C'était bien sûr le roi Laïos, son père. Ainsi, Œdipe accomplit la prophétie sans le vouloir.



Œdipe arriva à Thèbes, qui était sous la coupe d'un monstre sanguinaire appelé le Sphinx, lion à tête de femme. La créature bloquait les routes menant à la ville, tuant et dévorant les voyageurs qui ne pouvaient résoudre l'énigme fameuse qu'elle leur proposait : " Quel est l'animal qui le matin marche sur quatre pieds, à midi sur deux et le soir sur trois ?". Œdipe répond sans hésiter que c'est l'homme, qui au matin de sa vie marche à quatre pattes, va sur ses deux jambes à l'âge adulte et s'aide d'une canne pour soutenir sa vieillesse. Le Sphinx, vexé, se suicide. Œdipe s'attira les faveurs de la ville pour avoir libéré Thèbes du Sphinx. En remerciement, les Thébains le firent roi et lui donnèrent comme épouse la veuve de Laïos, Jocaste. Pendant de nombreuses années, le couple vécut heureux, ne sachant pas qu'ils étaient en réalité mère et fils. La seconde partie de l'oracle est accomplie.

Le complexe d'Œdipe se définit comme « l'ensemble des désirs amoureux et hostiles que l'enfant éprouve à l'égard de ses parents » (Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse). Le petit garçon recherche les caresses de sa mère et aime lui donner des preuves de sa force, tandis que son père lui apparaît comme un rival, qu'il admire mais voudrait évincer. La petite fille, elle, recherche aussi la tendresse maternelle, mais s'oppose facilement à sa mère, et se tourne alors vers son père avec des comportements enjôleurs et possessifs.

Pour résoudre ce conflit intérieur, et surmonter ses sentiments ambivalents, l'enfant s'efforcera de ressembler au parent du même sexe. Il peut ainsi espérer séduire le parent du sexe opposé tout en recevant l'approbation de l'autre. Ce ne sont là toutefois que les principaux aspects du complexe d'Œdipe. Au-delà de ses effets plus ou moins marqués sur le comportement enfantin, ce dernier décrit tout un cheminement intérieur, par lequel l'enfant devient plus autonome et constitue son identité en tant que fille ou garçon (→ identité sexuelle). Passé cette étape, le tout-petit connaîtra ses premières amours enfantines, dirigées vers ceux de son âge.
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