Azərbaycan Paris Sülh Konfransında (1918-1920)

L'Azerbaïdjan et la Russie à venir 
Ce que nous venons de dire détermine suffisamment les relations que nous 
pourrions avoir avec le futur Etat de la Russie. 
Malgré le souvenir douloureux de cette vie séculaire en commun, nous 
souhaitons au peuple russe l'heureuse organisation de son Etat à venir, sur son 
territoire, dont l'Azerbaïdjan, qui ne reconnaît plus que son Parlement et son propre 
gouvernement, ne saurait plus faire partie. 
Nous dirons, à ce propos, que les Azerbaïdjanais ont prouvé leurs bons 
sentiments envers le peuple russe, proprement dit, et que, lors d'une période de 
restauration du pouvoir russe en Transcaucasie, les habitants russes de la contrée 
(voire les Tchinovniks) trouvèrent un bon accueil en Azerbaïdjan, ainsi que des 
secours de toute sorte, et ne purent constater de la part des Azerbaïdjanais que soins, 
attentions et respect pour le clergé orthodoxe. 
La part de l'Azerbaïdjan à la dette de l'ancienne Russie
 
Toutefois, les Azerbaïdjanais tiennent à annoncer, comme l'a déjà fait la 
Délégation de Paix, lors de sa réception chez le président Wilson, le 28 mai dernier, 
que la jeune République azerbaïdjanaise, se charge de payer une partie de la dette de 
l'ex-Russie, dans les proportions qui lui incomberont d'après une juste répartition et 
les conditions élaborées par la Commission financière de la Conférence de la Paix. 

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Relations avec les Républiques voisines 
Le point de vue de l'Azerbaïdjan sur les relations avec les Républiques 
caucasiennes ses voisines, furent déjà exposées en novembre 1918, lorsque notre 
Représentant diplomatique présenta au Commissaire plénipotentiaire de l'Entente à 
Constantinople un mémoire spécial. Ce mémoire contenait, entre autres, le vœu de la 
République azerbaïdjanaise,”d'entretenir des rapports amicaux avec ses voisins 
séculaires: Géorgiens, Arméniens et montagnards du Caucase septentrional qui 
avaient fondé leurs Républiques en partant de ce même point de vue; la Délégation de 
Paix azerbaïdjanaise insiste sur le fait qua tous ces peuples, indigènes caucasiens, sont 
liés entre eux par des intérêts communs bien divers, particulièrement importants dans 
la sphère économique.