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baïdjan.
Monsieur le Président, je veux dire qu’un des acquis les plus précieux de 
notre Assemblée est l’ouverture, diff usion de l’information et sous ce rapport 
votre délégation est très active et nous présente à temps l’information sur les 
processus en cours dans le pays. Nous sommes informés par l’intermédiaire 
de votre délégation sur les processus en cours au Caucase du Sud et en Asie 
Centrale également. 
Suite à la coopération avec votre délégation et l’information dont nous re-
cevons d’elle, nous régissons nos relations avec les autres pays. Par exemple, 
pendant l’échange de vues avec la Russie nous les avons appelés au travail plus 
constructif au Caucase du Sud. Nous apprécions hautement les eff orts dont 
vous avez fait jusqu’à présent, et nous avons déclaré également aux déléga-
tions qui représentent les diff érents partis au Parlement, que nous apprécions 
hautement l’orientation pro-occidentale de l’Azerbaïdjan et son aspiration à la 
liberté, démocratie et la suprématie de la loi. 
Hier et aujourd’hui, nous avons eu des débats sur l’Azerbaïdjan et la situa-
tion créée autour de l’Azerbaïdjan. Nous savons que dans les jours à venir 
vous eff ectuerez la visite en Russie et après, vous prévoyez la visite en Iran.
Nous savons que les deux pays sont les pays très importants pour votre 
région, pour votre pays. En même temps, nous saluons votre participation 
à GUUAM. Nous savons que l’Azerbaïdjan y joue un rôle clé. Comme vous 
voyez, dans nos pourparlers nous avons réservé la place à toutes ces questions, 
à l’échange de vues. 
Monsieur le Président, nous sommes reconnaissants pour votre hospitalité. 
Heydar Aliyev: Merci. Je vous remercie.
J’ai compris de vos paroles que vous savez tout sur l’Azerbaïdjan. C’est pour-
quoi, je considère qu’il n’ y a pas besoin de vous donner une information sup-
plémentaire. 
Premièrement, je suis content que d’après vos paroles, notre délégation parti-
cipe activement à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et présente aux mem-
bres de l’Assemblée parlementaire, à vous toutes les informations nécessaires 
sur l’Azerbaïdjan et y fait des échanges de vues sur les problèmes qui nous 
inquiètent. 
Deuxièmement, pendant un court temps de votre séjour ici, vous avez fait 
un travail fructueux, vous avez examiné la situation actuelle de l’Azerbaïdjan, 
vous savez tout. Je peux dire brièvement, que l’Azerbaïdjan a célébré il y a peu 
de temps, le dixième anniversaire de son indépendance nationale. L’indépen-
dance est un facteur le plus important pour nous et nous ferons tout par la 
suite également pour renforcer l’indépendance. 
En tant qu’Etat indépendant, nous suivons le processus de la construction de 
l’Etat de droit, démocratique, laïque, mett ons en place des réformes et tâchons 
de conduire l’Azerbaïdjan en avant dans tous les domaines se basant sur les 
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principes de l’économie de marché, de démocratie. Nous coopérons avec suc-
cès avec toutes les organisations internationales et la coopération avec l’OTAN 
est pour nous d’une importance particulière. 
Je me souviens d’avoir signé avec l’OTAN le programme “ Partenariat pour 
la paix “ en 1994 à Bruxelles. Après, un travail considérable a été fait. L’es-
sentiel est que nous participons en qualité d’observateur à l’Assemblée parle-
mentaire de l’OTAN. Nous voulons coopérer suivant cett e direction à l’avenir 
également. 
Il me semble, que le Président de notre Parlement vous avez dit que si l’Azer-
baïdjan devient membre associé de l’Assemblée parlementaire, il serait mieux. 
En tout cas, à l’avenir également nous allons coopérer avec vous dans tous les 
domaines.
Je suis très content, que vous êtes informé sur le problème clé qui inquiète 
l’Azerbaïdjan, le problème du confl it arméno -azerbaïdjanais du Haut Kara-
bakh. Je pense que vous êtes informé également sur le fait que l’Arménie est un 
pays agresseur qui occupe 20% des terres azerbaïdjanaises. 
Je sais qu’aujourd’hui, vous avez rencontré des déplacés, réfugiés, vous avez 
vu leur situation de vos propres yeux. Mais, sachez que ce sont ceux qui vi-
vent dans les meilleures conditions. Puisque premièrement, ils sont à Bakou 
et deuxièmement, ils vivent dans les bâtiments, même étant vétustes. Mais la 
plupart de gens vivent dans les tentes dans les conditions très diffi
  ciles. Cela 
continue plus de 9 ans et dure jusqu’aujourd’hui. 
Nous avons arrêté la guerre en 1994. Nous voulons résoudre le problème 
par la voie pacifi que. Cependant, l’Arménie fait obstacle à la résolution du 
problème. Comme vous avez signalé, l’Arménie n’exécute pas la résolution 
concernant ce problème, adoptée par les organisations internationales, y com-
pris par l’Organisation des Nations Unies. Naturellement, cela provoque un 
grand étonnement chez nous et nos citoyens. Vous, c’est-à-dire l’Assemblée 
parlementaire de l’OTAN, vous vous intéressez également à ce problème. 
Le Président de notre Parlement m’a signalé qu’au séminaire à Bucarest no-
tre représentant Ziyafet Askérov a soulevé ce problème et a présenté une infor-
mation détaillée. Cependant, vous aussi, vous ne pouvez rien faire. C’est pour-
quoi, nous voulons également que toutes les organisations internationales, y 
compris vous, entreprennent des mesures plus effi
  caces pour assurer la paix, 
stabilité dans cett e région.
Nous aspirons à la résolution de ce confl it par la voie pacifi que. Nous vou-
lons que la paix soit établie partout. Nous coopérons et voulons coopérer avec 
les Etats voisins sur la base des liens d’amitié. Cependant, le confl it arméno- 
azerbaïdjanais, ainsi que les confl its en Géorgie, naturellement ont aggravé la 
situation dans notre région, au Caucase du Sud. Et le Caucase du Sud comme 
vous le savez bien, est une des régions des plus importantes du monde. 
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