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cause de l’état de guerre avec la République d’Arménie voisine, dans lequel se
trouve l’Azerbaïdjan ; il est soumis à l’agression militaire. Cependant, nous es-
timons que, toutes ces diffi
cultés puissent être surmontées, compte tenu du fait
que l’Azerbaïdjan suit fermement le chemin du développement indépendant.
L’indépendance de l’Etat azerbaïdjanais - est un facteur irréversible, et nous
sommes sûrs que la voie que nous suivons dans le domaine de la construc-
tion d’Etat et réformes économiques également, mise en place des réformes
démocratiques, permet de surmonter ces diffi
cultés et d’associer l’Azerbaïdjan
avec ses grandes possibilités, riche potentiel économique et intellectuel à
l’économie mondiale, à la communauté mondiale.
Comme j’ai déjà signalé, la diffi
culté de la situation de l’Azerbaïdjan
s’explique sous beaucoup de rapports par le fait que la république au cours
de six ans déjà est soumise à l’agression militaire de l’Arménie voisine. Cett e
agression déclanchée par les milieux nationalistes de l’Arménie, apporta
des maux innombrables au peuple azerbaïdjanais et arménien également et
aujourd’hui, c’est un grave problème pour nous.
Vous savez bien qu’à la suite de l’agression militaire de l’Arménie visant à dé-
tacher une partie du territoire de l’Azerbaïdjan et d’annexer le Haut Karabakh
à l’Arménie, les forces armées arméniennes occupèrent une partie considérable
du territoire de l’Azerbaïdjan. La guerre de six ans aboutit à ce que plus de 20
mille personnes périrent, plus de 4 mille sont faits prisonniers ou otages, des
milliers de maisons d’habitation, hôpitaux, écoles, sites sociaux, entreprises
industrielles et agricoles sont détruits dans le territoire de l’Azerbaïdjan.
Le plus atroce est que, presque 20% du territoire de l’Azerbaïdjan sont oc-
cupés par des forces armées arméniennes et les habitants de ces régions - c’est
plus d’un million de personnes - ont perdu les lieux d’habitation, se trouvent
dans une situation socio-économique très diffi
cile et sont réfugiés dans leur
propre pays. Toutes les personnes de nationalité azerbaïdjanaise sont chas-
sées du territoire du Haut Karabakh. Le Haut Karabakh et les sept régions
de l’Azerbaïdjan l’encerclant sont sous l’occupation des forces armées arméni-
ennes, comme je viens de dire.
Nous avions toujours soutenu et nous soutenons actuellement la position
de la résolution pacifi que du confl it. Nous nous eff orçons à user activement
des moyens des organisations internationales - l’ONU, CSCE et son groupe de
Minsk. Au cours de l’année 1993, le Conseil de sécurité de l’ONU adopta qua-
tre résolutions, demandant catégoriquement le retrait des troupes arméniennes
d’occupation du territoire de l’Azerbaïdjan, mais pas une seule de ces résolu-
tions n’avait pas été exécutée par l’Arménie. Les eff orts du groupe de Minsk
de la CSCE n’ont pas encore abouti à des résultats positifs. Les hostilités du-
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rent aujourd’hui également, les forces armées arméniennes après avoir occupé,
comme je viens de dire, une partie considérable du territoire de l’Azerbaïdjan,
ont passé à l’off ensive des zones de défense de notre république. Le sang coule,
les gens périssent chaque jour.
On ne peut plus le tolérer. C’est pourquoi, aujourd’hui, moi, profi tant de ma
présence ici, au quartier général de l’OTAN, je déclare, encore une fois la position
de l’Azerbaïdjan. Nous sommes pour le règlement pacifi que de ce problème,
pour l’arrêt immédiat du feu et des hostilités, nous sommes pour les négocia-
tions qui doivent conditionner le retrait immédiat des troupes d’occupation du
territoire de l’Azerbaïdjan et assurer en même temps son intégrité territoriale,
inviolabilité de ses frontières. A ces conditions, nous sommes prêts à examiner
la question du statut de l’autonomie du Haut Karabakh.
En intervenant le 12 avril à la télévision et à la radio azerbaïdjanaise, j’ai
lancé un appel au peuple arménien, aux dirigeants de l’Arménie, aux habitants
du Haut Karabakh de la nationalité arménienne -citoyens de l’Azerbaïdjan - en
proposant d’arrêter faire couler le sang. Les peuples azerbaïdjanais et armé-
niens sont prédestinés à vivre l’un à côté de l’autre, ils vivaient des siècles côte
à côte. Nous considérons que la résolution du problème par la voie militaire
n’a pas de perspective, cett e guerre est sans perspective et il est nécessaire de
mett re fi n le plus tôt possible à l’eff usion du sang, et d’établir la paix dans notre
région.
Aujourd’hui, nous sommes sûrs, que les organisations internationales, en
premier lieu la CSCE et le groupe de Minsk au sein de la CSCE vont prendre
des mesures supplémentaires pour mett re en place nos initiatives de paix. Moi,
se trouvant aujourd’hui au quartier général de l’OTAN, je voudrais exprim-
er ma profonde considération à l’égard de l’Alliance de l’Atlantique Nord,
qui pendant la période de son existence apporta une grande contribution à
l’établissement de la stabilité en Europe et dans le monde entier, au renforce-
ment de la paix et de la coopération. Nous avons une att itude de considéra-
tion à l’égard de l’OTAN et son activité importe beaucoup pour nous à l’étape
actuelle. La création du Conseil de coopération atlantique-nord devint une
étape importante dans l’activité de l’OTAN permett ant d’att irer sur l’orbite de
l’OTAN des autres Etats.
Nous avons accueilli avec satisfaction la décision de l’OTAN annonçant le
10 janvier de l’année courante l’adoption du document “ Partenariat pour la
paix “ et nous le considérons comme une démarche importante dans l’activité
de l’OTAN pour le développement ultérieur de la coopération entre les pays.
Nous att achons une grande importance à ce que dans la décision de l’OTAN
du 10 janvier fut exprimée une inquiétude particulière vis à vis de la situa-
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