Psychopathologie de la vie quotidienne



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#2025


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PSYCHOPATHOLOGIE DE LA VIE QUOTIDIENNE
SIGMUND FREUD
12/02/2015
Carole Bertrand



Synthèse 1/8

2ème année


Dans « Psychopathologie de la vie quotidienne (publié en 1901) », Sigmund Freud postule que les actes de la vie quotidienne qui émergent sans volonté consciente ont une signification refoulée et que la psychanalyse peut nous en révéler le sens. Nommés lapsus, oublis, actes manqués…, ils émaneraient de l'inconscient à un moment où certaines conditions le permettent et mais cela ne serait en tout cas pas dû au hasard. Ainsi, leurs interprétations, à la manière des rêves, mettent en évidence ce qui est refoulé. Les conditions requises pour étayer sa démonstration sont l’analyse de cas anodins de personnes dites normales et l’utilisation de l’association libre pour permettre le retour du refoulé.

Les 11 premiers chapitres sont dédiés à la présentation de cas issus de sa clinique mais aussi du témoignage de ses collègues et de son propre vécu. Le douzième chapitre conclut sur son hypothèse première : celle du déterminisme absolu.

En ce qui concerne l’oubli d’un nom propre : il est substitué par un autre nom propre sans doute parce qu’il existe des points communs entre eux. S. Freud cite ici le cas de son propre oubli du nom d’un peintre italien et démontre qu’il aurait permis de garder refoulé des choses auxquelles ce nom propre était associé. Loin d’être une coïncidence c’est un compromis qui permet de garder refoulé ce à quoi le nom est raccroché (sans totalement le refouler).

Dans le cas d’oubli de mots en langue étrangère : celui-ci n’est pas seulement associé à une remémoration substitutive comme pour le nom propre, il peut être associé à une idée qui contrarie le sujet et provoquant ainsi l’oubli. Le hasard n’a rien à voir non plus. Un des exemples est donné avec un jeune homme qui oublie une partie d’un vers de Virgile en langue étrangère. Le sujet remonte par associations d’idées à ce qu’il traverse et qu’il avait occulté. Freud lui démontre ainsi que l’oubli est lié en fait à cet évènement intime qui le contrarie.

Le chapitre 3 concerne l’oubli de noms et de suite de mots : une idée est refoulée parce qu’intimement contrariante et qu’un autre nom (ou série de mots) permettrait de mettre en lumière. Exemple est donné de ce jeune collègue de S. Freud qui récita un poème dans sa langue et se trompa dès les premiers vers alors qu’il affirmait le connaitre. Après analyse, il s’avère que ce jeune homme vivait une situation personnelle blessante et qu’il a, sans s’en rendre compte, évoqué cette contrariété en récitant le poème. Encore une fois, l’inconscient semble jouer des tours et permet de remonter, dans l’expression de vers sans lien apparent avec cette même situation, ce qui est refoulé, notamment cette situation désagréable.

Dans ce chapitre S. Freud nous explique qu’un souvenir-écran serait un souvenir de l’enfance plutôt indifférent ou secondaire qui va cacher un souvenir de l’enfance, psychiquement plus important. Le sujet y oppose une « résistance » et c’est le souvenir écran qui le protège de ce qu’il ne veut pas se remémorer. S. Freud y voit « une similitude entre l’oubli de noms accompagnés de faux souvenirs et la formation de souvenirs-écrans ». Dans les deux cas il y a déplacement. Freud parle d’une même difficulté à se rappeler soit d’un nom (substitution par un nom différent) soit d’impressions plus importantes (souvenir-écran dont le mystère de la genèse reste entier). En tout cas, ne pas se souvenir d’évènements, à une période de la vie cruciale pour l’enfant et son développement psychique, est un point de questionnement de Freud. « On a tort d’accepter comme un fait naturel le phénomène de l’amnésie infantile, de l’absence de souvenirs se rapportant aux premières années ». Il semble bien que par cette remarque, il opte pour l’idée que c’est un mécanisme de refoulement déjà en place à ces âges là. L’analyse du souvenir-écran permet ainsi d’éclairer le souvenir d’enfance qu’il cache. S. Freud précise aussi une certaine vigilance sur le partiel et la possible inexactitude de ces souvenirs. Ils peuvent même être déplacés dans le temps. Ces souvenirs-écrans seraient plus visuels au même titre que les rêves. Autre remarque, les souvenirs-écrans qui sont donc les souvenirs de l’enfance, présentent une similitude avec « les mythes et les légendes ». Pour conclure, ils ne sont pas tant les souvenirs de la petite enfance que ceux remaniés par le vécu et les souvenirs ultérieurs qui les influencent donc énormément.

C’est à partir des explications de Meringer et Mayer que S. Freud tente de démontrer l’origine des lapsus. Il dénonce leur théorie à travers de nombreux exemples : le lapsus n’est pas une question de phonétique. En cas d’oubli d’un nom, celui qui le remplace n’a pas forcément la même sonorité. Le lapsus est influencé par un autre mot de la phrase (interne) ou provoqué par une idée qui amène une succession d’autres idées (externe). C’est un élément inconscient qui trouble ce qui est exprimé : comme un parasitage qui fait déraper ce que nous voulons exprimer consciemment vers ce qui ne peut pas être dit en vérité ou clairement dit. Le lapsus exprime à « notre insu », il « trahit » notre pensée et nous pouvons nous sentir extrêmement embarrassé. L’analyse permet d’aller « à la découverte de l’élément perturbateur ». Un aparté est fait en lien avec son livre « Science des rêves » et le travail de condensation dans la formation du rêve : deux données inconscientes en forment une troisième qui parait sans lien. Tout comme deux expressions orales amènent à la formation d’une troisième qui parait aussi sans lien : le lapsus. S. Freud s’appuie et valide ainsi la théorie de Wundt : le lapsus est à la fois « le libre déroulement des associations et le relâchement de l’action inhibitrice de l’attention ». Pour S. Freud, le lapsus est un matériau « précieux » à la conduite d’une psychanalyse.

Les erreurs de lecture et d’écriture se rapprochent de la formation du lapsus. Liées à une perte d’attention, nous pouvons nous mettre en « mode automatique » et faciliter le retour du refoulé. Par exemple : lire en survolant les mots et ne pas savoir les restituer. Notre esprit vagabonde et dans cet état de flottement d’autres pensées viennent parasiter et perturber notre attention. Il n’y a pas de volonté à y aller mais cela se fait. De quel conflit intérieur s’agit-il ? Quel désir refoulé est suffisamment puissant pour déformé le texte dans sa lecture ou son écriture ?

Dans ce chapitre dédié aux oublis d’impression et de projets, il n’est pas question de difficulté à mémoriser (mémoire consciente) mais d’une résistance car ces oublis sont associés à une gêne, « dans tous les cas l’oubli était motivé par un sentiment désagréable ». Il est question donc d’une mémoire consciente accessible et d’une mémoire inconsciente, celle-ci qui renferme les souvenirs cachés d’un accès difficile parce que justement désagréables. Mais ce réflexe d’évitement ou de remettre à plus tard ne fait pas tout et le barrage peut ne pas être toujours efficace. S. Freud introduit ainsi la notion de « stratification de plusieurs instances différentes ». Il en explique la complexité, « l’instinct de défense » étant « entravé » par des « instances supérieures ». S. Freud parle même « d’un instinct de défense qui déplace son but et plonge dans l’oubli autre chose, une chose moins importante, mais qui, pour une raison ou une autre, est reliée à la chose principale par une quelconque association ». Alors tout s’organise simplement pour ne pas y penser ou ne pas agir (faux projets, illusion de la mémoire, déplacement, dire et faire l’opposé de ce qui était prévu…).

Le chapitre 8 est consacré aux méprises et maladresses, S. Freud y étend sa théorie. Nous pouvons aussi commettre des « impairs » dans l’action et le geste. Méprises et maladresses sont autant de gestes manqués (actes manqués) qui révèlent le retour d’un refoulé de la même manière que ce qui a été démontré dans les chapitres précédents. Ce geste maladroit ou déplacé peut s’exprimer sur un objet ou sur soi-même. S. Freud se donne en exemple de sortir ses propres clés quand il est devant la porte d’un patient et il fait le lien d’une qualité d’accueil et de bien-être avec cette visite. Cela peut être aussi une forme de punition inconsciente comme l’exemple de cette femme qui fait une chute de cheval après avoir subi un reproche de son mari. Cela peut être aussi la destruction d’un objet qui est lié avec un désir caché (le vase cassé symbolisant le corps d’une jeune fille). C’est comme si une maladresse pouvait atteindre plus surement un but que si nous y portions une volonté délibérée. Quelle est leur véritable sens ? Qu’est-ce le sujet peut comprendre de la situation actuelle et de ce qui remonte à une époque lointaine ? Quelle intention a véritablement besoin d’être exprimée ? Seule une analyse peut mettre fin au conflit interne que ces actes manqués mettent en lumière de cette façon. Sachant par ailleurs que le sujet a « conscience » de ce qu’il fait mais le résultat en est tout autre.

Les actes symptomatiques et accidentels : ils sont de nature différente aux maladresses et méprises en ce sens qu’ils sont effectués sans même y penser, d’une manière machinale. Ils expriment à l’insu du sujet une intention inconsciente qu’il aurait souhaité tenir au secret. Le sujet pense que c’est le fruit du hasard mais il exprime en fait une volonté refoulée. Exemple est donné de la jeune épousée qui perd son alliance. On peut y comprendre un message en lien avec son mariage.

Les erreurs de mémoire : plus proche effectivement du défaut de mémoire que du lapsus dont elles ont cependant des points communs, elles ne sont pas pour liées à un manque de connaissance. Elles viennent pointer une frustration, une contrariété. Quelque chose de l’ordre de vouloir atténuer un acte ou détourner la vérité et que l’appareil psychique ne permet pas. « Une erreur se produit lorsque l’activité physique correspondante doit lutter contre une influence perturbatrice ». On est bien dans le cadre d’un processus qui échappe à notre intention mais l’erreur ne passe pas par le biais d’une ressemblance comme pourrait l’être le lapsus. Nous faisons quelque chose qui n’a pas de rapport direct avec la chose décidée initialement.

Les associations de plusieurs actes manqués : par exemple, envoi d’une lettre sans adresse, retournée et réexpédiée en oubliant de l’affranchir. Ou l’exemple du prêt d’une partie de collection d’illustrations avec l’impossibilité de les retrouver sauf dans la seule boite où de manière certaine ils ne pouvaient pas être. Doublé du bris de la plaque de la lanterne et du report de l’envoi. Ces actes manqués combinés sont comme pour aider, par un double voire un triple acte manqué, à accéder à ce qui est refoulé. Un seul acte manqué pourrait passer inaperçu, une succession met le sujet face à une obligation de s’y arrêter et de chercher à comprendre. Ils font en sorte que le sujet ne puisse plus éviter ce qu’ils ont à dévoiler.

Le déterminisme : Les actes manqués sont mus par autre chose que le fait du hasard. « Certains actes en apparence non-intentionnels sont en fait parfaitement motivés et déterminés par des raisons qui échappent à la conscience ». Trois conditions doivent être réunies pour parler d’acte manqué : il doit s’inscrire dans la normalité, être temporaire et réalisable à un autre moment sans dérapage mais il nous alerte toujours sur son caractère inhabituel. Nous pouvons en conclure qu’il est chargé de sens et que l’analyse peut contribuer en comprendre les arrière-plans. Pour S. Freud le déterminisme est présent partout dans nos vies. Même pour des choix anodins, il y a peu de place au libre-arbitre, il n’y a pas d’actes gratuits. C’est comme si tout se décidait selon des données préétablies dont notre inconscient tirent les ficelles. Le choix d’un prénom, d’un chiffre ne peuvent pas être arbitraire. Par exemple : le choix du prénom de l’étude du cas Dora. En ce qui concerne les décisions primordiales, elles sont porteuses « d’une contrainte psychique » et il est plus qu’évident que qu’elles ne se décident par hasard. En tout cas, il n’y a pas incompatibilité entre la notion de « déterminisme absolu » et une liberté d’agir dans les domaines de la vie quotidienne. « La motivation consciente ne s’étend pas à toutes nos décisions motrices… ce qui reste non motivé reçoit ses motifs d’une autre source, de l’inconscient »… « La motivation de nos actes échappe à une pensée consciente ».

Pour appuyer scientifiquement sa théorie, il fait la démonstration que le paranoïaque parvient à trouver un sens à toute chose avec une interprétation qui exclue toute part fortuite. On peut lui reconnaitre une capacité à y voir clair là où « l’homme normal ou névrosé » ne pourrait accéder au même résultat que par l’analyse. « Tout ce qu’il observe sur les autres est significatif, donc susceptible d’interprétation ». Ce que propose ni plus ni moins la psychanalyse. Il s’appuie aussi sur le comportement du superstitieux qui accordera aux actes manqués un caractère hasardeux mais interprètera cet évènement qui va lui enseigner quelque chose comme venant de l’« extérieur ». C’est parce qu’il est ignorant de la source inconsciente de ses actes manqués. Il a bien fallu nommer et donner forme à ces pensées internes (mythe, légende, religion) en fonction d’un modèle. Il faut dire que S. Freud reconnait honnêtement être hermétique à toutes considérations supra-sensorielles et mystiques. « Pressentiments », « rêves prophétiques », « sensation de déjà vus et déjà éprouvé »…sont décrits comme la remontée d’idées refoulées remises en lumière parce que ressemblant à une situation quasi à l’identique vécue par le sujet. Fort de ces deux exemples, S. Freud prétend qu’ils valident une origine cachée que l’analyse et la connaissance du psychisme peuvent ramener à une réalité objective.

Plus le refoulement est profond, en fonction de la tonalité de l’inconfort éprouvé, plus les résistances sont grandes, plus il est difficile d’accéder à l’interprétation de l’acte manqué. Il s’agit alors de laisser baisser la tension psychique pour y accéder. Les actes manqués ainsi que les rêves (S. Freud nous dit : « une grande analogie avec la formation des rêves ») nous mènent à notre inconscient. Quelque chose qui s’exprime à notre insu (il n’y a jamais de refoulement total) et révèle toute la complexité de notre vie interne. S. Freud reconnait ne pas pouvoir répondre à toutes les questions concernant la formation des actes manqués. Il nous éclaire cependant sur les idées perturbatrices qui peuvent les générer telles « les sentiments de jalousie, hostilité, égoïsme, culpabilité ». L’origine des actes manqués et des rêves est liée à l’histoire personnelle et unique du sujet.



Sans pouvoir tout rationnaliser, S. Freud a voulu démontrer la part de l’inconscient dans chacun de nos actes. Les actes manqués tout comme les rêves sont un matériau riche d’enseignement sur l’histoire enfouie du sujet. Ils sont interprétables avec la participation active de son auteur grâce à l’analyse notamment la libre association. Cette interprétation permet une meilleure compréhension du vécu refoulé du sujet et de l’impact sur la vie quotidienne. Ils sont symptômes et prouvent par là-même le caractère névrosé de chacun à un degré plus ou moins important.
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