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UE/TURQUIE


Le vice-Premier ministre turc frustré par l'attitude de l'UE

par Pinar Aydinli et Simon Cameron-Moore

ANKARA (Reuters) - Cemil Cicek, vice-Premier ministre turc, se dit frustré par l'attitude de l'Union européenne vis-à-vis de son pays.

Lors d'un entretien accordé à Reuters, Cicek, personnalité de premier plan au sein du Parti pour la justice et le développement (AKP) au pouvoir, estime que d'autres pays candidats à l'UE sont mieux traités que la Turquie.

"Il est temps que les Européens commencent aussi à se comporter avec éthique. Quand cela concerne les autres, un kilogramme égale un millier de grammes. Quand il s'agit de la Turquie, un kilogramme vaut 800 grammes", affirme-t-il.

L'occupation du tiers nord de Chypre par la Turquie depuis 1974 est généralement considérée comme le principal obstacle à l'adhésion de la Turquie à l'UE, dont la partie de l'île gouvernée par les Chypriotes grecs fait partie.

La République turque autoproclamée du Nord de Chypre (RTNC) n'est reconnue par aucun autre pays que la Turquie, qui y stationne des troupes.

Aujourd'hui, la Turquie prêche la réunification du pays via les pourparlers entre les responsables chypriotes grecs et turcs, espérant qu'un règlement de ce litige vieux de plus de 35 ans lui facilitera l'entrée dans l'Europe des Vingt-Sept.

IMPASSE DANS LES NÉGOCIATIONS?

Cemil Cicek assure que le gouvernement d'Ankara est attaché à une solution pacifique à la question chypriote, quelle que soit la personnalité que les Chypriotes turcs se choisiront lors des élections présidentielles du 18 avril.

Mais, en privé, des responsables turcs se disent préoccupés par la perspective d'une défaite du président sortant de la RTNC, Mehmet Ali Talat, partisan convaincu de la réunification, dont les négociations marquent le pas.

Du même coup, les négociations entre la Turquie et l'UE s'en ressentent. Douze des 35 chapitres de négociations entre les deux parties sont ouverts depuis 2005, mais 18 sont bloqués, principalement en raison du contentieux chypriote.

Ces négociations pourraient aboutir à une impasse d'ici à la fin de l'année si le blocage persiste sur ces 18 chapitres alors que les autres questions sont réglées. Selon un responsable turc, cela équivaudrait à "un train qui s'enfonce dans un tunnel".

L'appartenance de la Turquie à l'UE ne fait pas unanimité en Europe. Beaucoup craignent qu'absorber un Etat musulman aussi peuplé freinerait le processus d'intégration communautaire.

Pour le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, un militant actif de l'adhésion de son pays à l'Europe, "l'UE ne serait qu'un club chrétien sans la Turquie".

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ne cachent pas leur hostilité à l'intégration de la Turquie et lui proposent plutôt un "partenariat privilégié", mais Ankara ne veut rien moins que d'être membre à part entière de l'UE.

"LES RUSES DES CHYPRIOTES GRECS"

Cemil Cicek assure que, si l'AKP remporte une troisième victoire consécutive aux élections législatives de la mi-2011, son objectif restera de répondre aux critères économiques, politiques et sociaux d'adhésion à l'Union.

"La Turquie voit jusqu'en 2023, année qui marquera le centenaire de sa République. Nous aimerions voir la Turquie être membre à part entière de l'UE d'ici là."

Mais il accuse "certains pays" hostiles à la candidature turque d'instrumentaliser l'affaire chypriote pour faire obstacle à son admission.

"Cette attitude de l'Union européenne est avant tout contraire à l'éthique et immorale parce que l'appartenance à l'UE dépend des critères politiques de Copenhague et de leur mise en oeuvre", affirme-t-il en assurant qu'Ankara les a remplis.

Cemil Cicek reproche en outre à l'Union européenne de tenir en quarantaine les Turcs du nord de Chypre, présentés comme vivant dans une "prison ouverte", et accuse la partie chypriote grecque de torpiller toute solution politique.

La Turquie honorera son engagement d'ouvrir ses ports et aéroports aux activités des autorités chypriotes si l'UE lève son blocus de la RTNC, ajoute-t-il.

Il dit enfin craindre que celles-ci ne prennent prétexte des élections présidentielles dans le Nord pour retarder la réunification. "Cette situation ne durera pas éternellement, cinq ou dix ans de plus, parce nous en avons assez des ruses des Chypriotes grecs", prévient-il.

Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100408.REU5377/le-vice-premier-ministre-turc-frustre-par-l-attitude-de-l-ue.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42312

    1. UE/TURQUIE/ITALIE


Italie: Pour l'adhésion de la Turquie à l'UE

International | UE | 09/04/2010 - 11:09

Le ministre italien des Affaires étrangères a réaffirmé son soutien à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. "Je pense qu'après avoir commencé à négocier l'adhésion avec la Turquie, nous ne pouvons pas leur dire du jour au lendemain que tout est annulé, que tout a changé et que nous devons créer un partenariat (...)

La France est libre de ses opinions, mais je pense que la bonne solution est de tenir nos promesses", a déclaré Franco Frattini dans une interview accordée à France 24. Le ministre français des Affaires européennes Pierre Lellouche avait déclaré en août 2009: "Nous sommes favorables au lien le plus fort entre la Turquie et l'Europe, mais sommes opposés à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne".



http://www.lejdd.fr/International/UE/Depeches/Italie-Pour-l-adhesion-de-la-Turquie-a-l-UE-184938/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42341
    1. UE/TURQUIE/BOSNIE


La Turquie soutient la candidature de Bosnie à l'UE

(Erdogan)

Mise à jour 09.04.2010 16h24

Le Premier ministre turc Recept Tayyip Erdogan a déclaré que son pays n'est pas contre l'adhésion de la Bosnie-Herzégovine à l'Union européenne avant la Turquie, a rapporté mercredi le quotidien de Sarajevo, le " Oslobodjenje".

Dans un discours prononcé à l'institut bosniaque à Sarajevo, Erdogan a affirmé vouloir envoyer un message à Bruxelles et à l'Otan.

"Accepter la Bosnie-Herzégovine avant nous dans l'UE. Nous n'avons rien contre un tel développement", a dit le Premier ministre turc, ajoutant que son pays partage le "douleur" des Balkans et reconnaît l'importance de la prospérité et du dialogue dans la région.

"Nous soutenons la paix dans les Balkans. Nous souhaitons à nos frères dans les Balkans la réussite dans l'intégration euro- atlantique", a dit M. Erdogan, en visite officielle en Bosnie- Herzégovine.

Source: xinhua


http://french.peopledaily.com.cn/International/6945865.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42352


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