95 ans de déni : ça suffit !



Yüklə 481,71 Kb.
səhifə3/17
tarix14.05.2018
ölçüsü481,71 Kb.
#43886
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   17

GENOCIDE ARMENIEN


Le cahier d’Aram

de Maria Angels Anglada

Stock, 21/04/2010 306 p ISBN : 9782234062504

Aram a quinze ans lorsqu’il doit fuir son Arménie chérie avec sa mère, Maryk, pour échapper à la mort. Nous sommes en 1915, année où le gouvernement turc a décrété l’extermination du peuple arménien.

Ils marchent des jours et des jours dans un pays dévasté par la guerre, pour échouer en Arménie russe où ils seront finalement à l’abri. Puis c’est l’exil : d’abord la Grèce, sur la petite île de Symi où Aram devient pêcheur de corail, puis Marseille, lieu de refuge pour la communauté ; il faut fuir les fantômes. Là-bas, la vie continue : Maryk finira par refaire sa vie et Aram par rencontrer l’amour. Il va alors tout consigner dans un carnet que lui avait offert son père, Vahé, un grand poète connu et respecté de tous, mort aux mains des Turcs. Pour perpétuer sa mémoire. La mémoire d’un peuple marqué à jamais. La mémoire d’une tuerie sans précédent.

Après Le violon d’Auschwitz, Maria Àngels Anglada s’attaque à un autre grand drame humain du xxe siècle : le génocide arménien. Mêlant encore une fois fiction et réalité, en s’inspirant de la vie du grand poète Daniel Varoujan et en insérant des poèmes et des témoignages authentiques, elle brouille la frontière entre l’histoire et l’Histoire. Noble et sensible, sa plume saisit l’horreur et la tempête avec justesse, montrant comment la poésie peut parfois éloigner l’ignominie, mais ne peut pas toujours lutter contre la haine.

Déjà 89 visites. Merci d'acheter vos livres sur Bibliosurf.com

http://www.bibliosurf.com/Le-cahier-d-Aram
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42318

    1. GENOCIDE ARMENIEN /TURQUIE


Génocide arménien : Le procès de Temel Demirer reporté au 20 mai

TURQUIE


vendredi9 avril 2010, par Stéphane/armenews

Temel Demirer passera devant la justice le 20 mai pour sa déclaration que le journaliste turco-arménien Hrant Dink a été tué pour sa reconnaissance du génocide arménien.

Le journaliste et écrivain Temel Demirer tisque deux ans de prison pour sa déclaration faite un jour après l’assassinat de Hrant Dink en janvier 2007. Il est poursuivi en vertu de l’article 301 du Code pénal Turc (TCK).

Temel Demirer essaye de faire annuler annuler par la cour administrative la décision du ministre de la justice Mehmet Ali Sahin qui avait autorisé les poursuites à son encontre en déclarant "je ne laissera personne qualifier de meurtrier mon état".

Devant le refus de la Cour Administrative de cesser les pousuites, les avocats de Demirer ont fait appel à la Cour Régionale Administrative le 29 janvier. La 2ème Cour Criminelle de Première Instance attend une décision de la cour administrative depuis le 14 novembre 2008. Mercredi 17 mars Temel Demirer est allé à la cour d’Ankara et est parvenu à savoir que son dossier a été expédié à Ankara à la 11ème Cour Criminelle de Première Instance. Le procès de l’auteur continuera le 20 mai.

Temel Demirer était accompagné par le sociologue Ismail Besikci, l’auteur Fikret Baskaya et les membres de l’Initiative d’Ankara pour la Liberté de Pensée.


http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59886
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42336

Une plainte en vertu de l’article 301 contre l’avocat turc reconnaissant le génocide arménien
TURQUIE

dimanche4 avril 2010, par Stéphane/armenews

Un avocat turc est poursuivi en justice en vertu de l’article 301 du code pénal turc pour avoir soumis une plainte devant une cour d’Ankara afin de faire reconnaître le génocide arménien a annoncé jeudi le journal turc Zaman.

L’avocat d’Istanbul Serhat Kamil Zor a déposé avec des procureurs contre Bendal Celil Ezman, l’accusant d’offenser la nation turque, de calomnier des corps de l’état et actions étant en conflit avec les devoirs d’un avocat professionnel.

L’article 301 est un article controversé du code pénal turc qui sanctionne le fait d’insulter la Turquie, la nation turque, ou des établissements du gouvernement turc. Il est entré en vigueur le 1er juin 2005 et a été employé contre le prix Nobel de littérature Ohran Pamuk et le journaliste assassiné Hrant Dink.

Dans sa réclamation, Kamil Zor a déclaré qu’il est né dans un village dans la province Erzurum, notant il y a beaucoup de lieux avec des noms arméniens et grecs. De plus, il a revendiqué que pendant l’invasion russe les arméniens ont massacré des Turcs.

La plainte d’Ezman invite l’état turc à reconnaître le crime contre l’humanité commis par le gouvernement ottoman pendant la Première guerre mondiale, condamner son cerveau Talat Pasha et rebaptiser toutes les rues qui ont été nommées en son honneur.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59917

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42342

    1. FRANCE/TURQUIE


"Tête de Turc" : l'acteur Pascal Elbé signe un premier film engagé

Critique

LEMONDE pour Le Monde.fr | 30.03.10 | 16h19

En 2006, Mama Galledou, étudiante sénégalaise, a été brûlée vive à Marseille dans un bus incendié par huit mineurs qui, traduits en justice, ne manifestèrent guère plus de remords qu'ils n'expliquèrent les motifs de leur acte. "Je ne voulais pas passer pour une dinde auprès des autres", a dit l'un d'eux.

C'est ce fait divers qui a inspiré le polar social de Pascal Elbé. Sur le toit d'un immeuble de banlieue, Bora, un ado de 14 ans, caillasse la voiture d'un médecin urgentiste située devant l'entrée et, poussé à la surenchère par la fièvre collective, lance un cocktail Molotov. Le véhicule s'enflamme. Pas mauvais bougre, le gamin va être la proie de problèmes de conscience. Une première fois lorsque voyant le toubib sur le point de griller dans sa bagnole, il profite que ses potes aient pris la poudre d'escampette pour aller lui porter secours, l'extirper du véhicule, avant de filer.

Puis lorsqu'érigé en modèle de civisme par une politicienne locale, il est invité à venir recevoir une médaille alors que la police traque le coupable de l'incendie dans la cité. Enfin lorsqu'à ses affres d'usurpateur s'ajoutent les pressions de ses potes qui, voyant la situation se détériorer et des camarades incarcérés, l'adjurent de se dénoncer.

Comme son compère Roschdy Zem (auteur de Mauvaise foi, comédie sentimentale où un arabe et une juive désireux de se marier se heurtent aux replis communautaires), Pascal Elbé est de ces acteurs attachants et ambitieux que le cinéma français cantonne aux films ciblant une clientèle potentielle (comédies, films de gangsters), et qui passent à la mise en scène pour hausser le débat, aborder des sujets de société, affronter des questions morales. Il est l'auteur de nombreux scénarios, c'est sur ce terrain-là que Tête de Turc tire sa force, plus que dans la mise en images.

Film choral, Tête de Turc cherche à englober le moral, le social, le politique dans une même intrigue qui décrypterait les complexités de la vie en banlieue dans la France de 2010. Fasciné par les films du mexicain Inarritu dans lesquels se croisent plusieurs histoires apparemment distinctes mais inextricablement liées, il dépeint par exemple la souffrance d'un homme dont l'épouse est décédée faute d'avoir vu arriver à temps le médecin, appelé en urgence... mais inanimé dans sa Golf. Habité par une pulsion de vengeance, ce personnage pousse le final du film vers le thriller.

Un rien symptomatique d'une frénésie de gavage fictionnel au détriment de la profondeur ontologique, cette richesse lui permet en même temps de mener de front une description des modes de comportements en zones défavorisées (haine de tout ce qui symbolise l'Etat, omerta générale par solidarité ou crainte de représailles, chantages) et le rôle des cellules familiales.

Un flic d'origine arménienne (Roschdy Zem) va faire de son enquête un enjeu personnel, d'autant plus déterminé à protéger son frère (le médecin) qu'un drame personnel le ronge de culpabilité. L'ado en proie aux tourments de l'imposture est sommé par sa mère de cacher son forfait initial car exilée de Turquie et travaillant douze heures par jour pour élever seule ses enfants, elle compte obtenir des papiers pour pouvoir rester en France.

Autant de cas individuels complexes qui expliquent les choix des uns et des autres (le fameux "chacun a ses raisons" de Jean Renoir). La difficulté, pour un gamin comme Bora, à garder la tête haute dans un environnement peu propice aux intégrations, est illustrée par cette obligation qui lui est faite d'accomplir non pas une, mais trois rédemptions.

Film français de Pascal Elbé avec Roschdy Zem, Pascal Elbé, Ronit Elkabetz, Simon Makhlouf, Simon Abkarian, Florence Thomassin. (1 h 27.)

Jean-Luc Douin
Article paru dans l'édition du 30.03.10
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/03/30/tete-de-turc-l-acteur-pascal-elbe-signe-un-premier-film-engage_1326027_3476.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42317

Enfants retenus en Turquie. Manifestation mercredi devant l'Élysée et à Morlaix (29)

9 avril 2010 à 12h00

Alors que le tribunal d'Istanbul avait, le 11décembre dernier, accordé à la mère, Anne-Laure Colleter, la garde de Kayhan, âgé de 14 ans et de sa soeur Evine, 6 ans, le père des deux enfants a fait appel de cette décision. La justice turque réexaminera donc le dossier le 4 mai.

La famille vivait dans la région de Morlaix (29) quand le père avait, il y a plus de deux ans, enlevé les enfants, puis les avait emmenés en Turquie, son pays d'origine. Depuis quatre mois, Anne-Laure Colleter vit recluse avec ses deux enfants au consulat de France à Istanbul. Cette femme ne veut pas risquer un nouvel enlèvement de son fils et de sa fille par leur père.

Deux manifestations mercredi prochain devant l'Elysée et à Morlaix

La famille d'Anne-Laure Colleter organise deux manifestations de soutien, en simultanée, le 14 avril, à 14 h : l'une devant les grilles de l'Élysée et l'autre, sur le parvis de la mairie de Morlaix (29). La famille réclame le retour immédiat des enfants, la non remise en cause des droits de garde et de visite définis avant l'enlèvement par la justice française, le respect de la convention de La Haye, qui permet aux États signataires d'utiliser la force pour ramener l'enfant chez lui...

Jacques Chanteau

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/enfants-retenus-en-turquie-manifestation-mercredi-devant-l-elysee-et-a-morlaix-29-09-04-2010-864355.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42343

Mésentente cordiale entre Paris et Ankara
Article paru
le 7 avril 2010

Il n’est pas sûr que la visite du premier ministre turc en France puisse dissiper les divergences sur l’adhésion de 
la Turquie à l’Union européenne, tant Nicolas Sarkozy continue de manifester ouvertement son hostilité au projet.

Si, pour Paris, la visite qu’effectue depuis hier en France le premier ministre turc, Tayyip Erdogan, doit être centrée sur les liens bilatéraux entre les deux pays, le moins que l’on puisse dire est qu’Ankara ne l’entend pas de cette oreille  : la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne sera abordée. « Certains Français sont sceptiques sur notre adhésion. Nous devons parvenir à modifier cette vision », a déclaré Erdogan au Figaro, invitant le chef de l’État français à visiter la Turquie. « Il [Sarkozy] raconte sans cesse un voyage qu’il a effectué dans sa jeunesse. Il doit venir voir à quoi ressemble la Turquie aujourd’hui », a-t-il ironisé. Il faut savoir que la dernière visite d’un président français à Ankara remonte à 1992  : c’était François Mitterrand  !

Des négociations freinées

En vérité, ainsi que le soulignait jeudi dernier à Paris l’universitaire turc Cengiz Aktar, la Turquie n’est pas considérée comme « un partenaire politique pour l’UE ». Les négociations d’adhésion se font à un rythme très lent. Elles sont de fait freinées. Les prétextes ne manquent pas. Il y a la question de Chypre, celle des massacres massifs d’Arméniens sous l’Empire ottoman et, accessoirement, la question kurde et la stabilité interne de la Turquie après la tentative de la droite nationaliste et des militaires d’interdiction de l’AKP (Parti de la justice et du développement, issu de la mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002), interdiction ayant conduit aux élections anticipées de juillet 2008.

En outre, sur les trente-cinq chapitres à négocier en vue de l’adhésion, seuls huit ont été ouverts. Paris, pour sa part, en a bloqué cinq – agriculture, politique économique et monétaire, politique régionale, dispositions budgétaires et financières, et institutions –, pour lesquels il estime que cela pourrait conduire à l’adhésion à l’UE. Pire, en décembre 2007, sous la pression du couple Merkel-Sarkozy, l’adhésion n’est plus mentionnée comme étant l’objectif des négociations.

Des dossiers qui divisent

Déplorant cette situation, Tayyip Erdogan a estimé que son pays se voit imposer « des conditions que l’on a imposées à personne d’autre ». C’est le cas, par exemple, pour la Croatie. La raison  ? Pour le président français – il l’a à maintes fois déclaré –, la Turquie n’a pas vocation à entrer dans l’Europe. Il propose un « partenariat privilégié », plutôt qu’une adhésion  ! Argument auquel Erdogan répond qu’« une Union européenne qui n’inclurait pas la Turquie ne serait pas complète, il lui manquerait quelque chose ».

En résumé, intervenant dans le cadre de la clôture de la saison turque en France, caractérisée par une série de manifestations culturelles dans 80 villes, rien ne dit que la visite du premier ministre turc va permettre de dissiper le climat quelque peu tendu entre les deux pays concernant la question de l’adhésion à l’UE.

Qui plus est, les deux hommes ne sont pas sur la même longueur d’onde sur au moins deux autres dossiers. Le premier concerne la question du nucléaire iranien  : Ankara privilégie une solution diplomatique, tandis que Paris s’est prononcé pour des sanctions contre Téhéran. Le second concerne la question palestinienne, plus particulièrement le statut de Jérusalem et la poursuite de la colonisation de la Cisjordanie au sujet desquels Nicolas Sarkozy ne veut surtout pas froisser son « ami » Netanyahou et ses soutiens en France.

Hassane Zerrouky
http://www.humanite.fr/2010-04-07_International_Mesentente-cordiale-entre-Paris-et-Ankara
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42347

Erdogan plaide à Paris pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne
0




7/04/10 - 16H15 - actualisé à 18:43:32 ]

Recep Erdogan ne désespère pas de voir Nicolas Sarkozy cesser de s'opposer à l'entrée de la Turquie dans l'Union. Un différend qui n'empêche pas la coopération économique entre les deux pays de se développer.

Plaidant inlassablement pour l'adhésion de son pays à l'Union européenne, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a présenté mercredi à Paris ses arguments à un interlocuteur particulièrement sceptique, Nicolas Sarkozy. Une semaine après une plaidoirie tout aussi délicate sur ce même sujet devant la chancelière allemande Angela Merkel, le chef du gouvernement turc a confié hier qu'il « ne désespère pas » de convertir à ses vues le président français.

Ce dernier, qui s'est borné à annoncer qu'il se rendrait en Turquie à partir de novembre, martèle régulièrement que ce pays ne se situe pas en Europe sur le plan géographique ni même culturel, et n'a donc « pas vocation » à entrer dans l'Union. Candidate depuis 1960, Ankara a réussi à entamer des négociations d'adhésion en 2005, mais seulement 12 chapitres de discussions sur 35 sont achevés.

Des différends politiques

L'adhésion d'Ankara n'est pas le seul dossier géostratégique sur lequel Nicolas Sarkozy et Recep Erdogan divergent. Le chef du gouvernement turc se déclare opposé aux sanctions que Paris, Londres et Washington préparent contre l'Iran. Ankara se dit persuadée que l'enrichissement d'uranium en Iran ne servira qu'à produire de l'électricité, bien que Téhéran ne construise pas de centrale nucléaire à cet effet…

Issu d'un parti islamiste conservateur que les défenseurs turcs de la laïcité soupçonnent de poursuivre un agenda secret d'islamisation de la société, Recep Erdogan dit aussi « avoir des difficultés à comprendre » le débat sur l'interdiction du voile intégral initié par l'exécutif français. Et il a estimé hier qu'Israël représente le principal danger pour la paix au Proche-Orient. Pourtant, la Turquie est depuis cinquante ans le seul pays musulman allié d'Israël, avec qui il mène une coopération militaire…

Ces différends politiques ne doivent cependant pas peser sur la coopération économique, conviennent les dirigeants français et turcs. Pragmatiques, les entreprises turques n'avaient d'ailleurs pas réduit leurs commandes de produits français il y a quelques années quand Paris avait reconnu le génocide arménien, souligne Axel Baroux, directeur d'Ubifrance en Turquie.

Les deux gouvernements ont fixé récemment comme objectif au commerce extérieur bilatéral d'atteindre 15 milliards d'euros en 2012, contre 10 milliards l'an dernier. La France est déjà le deuxième débouché à l'exportation de la Turquie (laquelle est le sixième client de Paris hors Union européenne, devant le Japon) et son sixième fournisseur, ainsi que le deuxième investisseur étranger sur place.

Il est vrai que le dynamisme de l'économie turque est impressionnant, au vu des chiffres énumérés par Recep Erdogan devant les chefs d'entreprise du Medef : numéro deux du BTP, et quatrième du textile dans le monde, cinquième producteur d'automobile d'Europe, quinzième économie de la planète avec un taux de croissance sans équivalent au sein de l'OCDE qui lui a permis de tripler son PNB en huit ans, etc. Recep Erdogan se flatte aussi que son pays, le seul au monde dont la note financière a été améliorée deux fois pendant la crise, a été « à peine effleuré » par cette dernière.

YVES BOURDILLON, LES ECHOS

http://www.lesechos.fr/info/inter/020463655925.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42351



    1. Yüklə 481,71 Kb.

      Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   17




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©genderi.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

    Ana səhifə