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rapport technique de la SWDE concernant le forage d’une série de piézomètres et de
puits de reconnaissance réalisés dans le cadre de la délimitation de la zone de
prévention de captage au droit de la carte Saint-Léger-Messancy, Musson-Le Fays et
Houwald dans la région de Wolkrange
(M. Closset, 2000).
10.1.2. Données hydrogéologiques
Localisation des ouvrages et sources
Dans la banque de données, 344 ouvrages, recensés en 2006 au droit de la carte Saint-
Léger-Messancy, Musson-Le Fays et Houwald, ont été introduits et reportés sur la carte au
1/25 000 (281 existent toujours, dont 192 puits, 32 piézomètres, 10 galeries, 44 sources et 3
drains). La localisation respective de tous ces ouvrages a été vérifiée sur le terrain et
reportée sur la carte principale en distinguant le type de chaque ouvrage.
Les données proviennent essentiellement de la base de données Dix-Sous de la Région
wallonne, des sociétés de distribution d’eau; notamment la SWDE et les communes; du
Service Géologique de Belgique, de la société de Forage Arnould et des particuliers.
Données piézométriques
Une grande partie des données piézométriques a été communiquée par la Région wallonne.
Ces données ont été complétées par des mesures réalisées par la FUL lors des études
précédentes de l’aquifère sinémurien (Debbaut et Vander Borght (1988) et Masson et al.,
(1993)). D’autres mesures proviennent de la SWDE et des notes de terrains de la société de
forage Arnould. Par ailleurs, une campagne piézométrique pendant la période des hautes
eaux et une autre pendant la période des basses eaux ont été réalisées dans le cadre de
l’établissement de la carte hydrogéologique. Sur l’ensemble de la carte, on a recensé à
présent1121 mesures piézométriques qui sont encodés dans la base de données
hydrogéologiques.
57 pour la nappe contenue dans les Formations de Mont-saint-Martin et de Longwy;
55 pour l’aquifère d’Aubange et Messancy;
85 pour l’aquifère des grès et sables de Virton (Membre de Virton de la Formation de
Luxembourg);
888 pour l’aquifère des grès d’Orval;
8 pour l’aquifère des grès calcaires de Florenville.
10.1.3. Données hydrochimiques
La plupart des données hydrochimiques proviennent de la base de données de la Région
wallonne, des rapports techniques de la SWDE et des rapports d’études hydrogéologiques
techniques réalisées à la FUL. D’autres données ont été obtenues soit directement par des
particuliers, soit par le Laboratoire des Ressources Hydriques de la FUL après l’accord des
propriétaires concernés.
Au droit de la carte Saint-Léger-Messancy, Musson-Le Fays et Houwald, il existe 33
ouvrages dont les données chimiques sont disponibles. Parmi ces ouvrages, 4 caractérisent
la nappe des calcaires bajociens, 13 caractérisent l’aquifère d’Aubange et Messancy, 2
apportent des indications sur la chimie de l’aquifère des grès et sables de Virton, 6 ouvrages
reflètent la qualité de l’aquifère des grès d’Orval et 3 autres de l’aquifère des grès calcaires
de Florenville avec, pour la plupart de ces données, un historique significatif.
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10.2. Campagne sur le terrain
Un travail important est mené sur le terrain afin de vérifier, compléter et parfois corriger les
données collectées. En effet, les données reçues des administrations sont généralement
d'ordre réglementaire (numéro d'exploitation, code du titulaire), avec peu d'informations
techniques. Ceci s'applique principalement aux puits des particuliers.
Les tâches les plus importantes sur le terrain consistent à la localisation précise de tous les
ouvrages, à la mesure piézométrique quand c'est possible et à la vérification du type
d'ouvrage. En plus de ce travail, d'autres données techniques, telles que les équipements
des puits et le diamètre des forages, sont également encodées quand elles sont disponibles.
10.3. Méthodologie de construction de la carte
10.3.1. Encodage dans une banque de données
De telles données, aussi complexes et relativement abondantes, nécessitent une
organisation structurée de manière à optimaliser leur stockage, leur gestion et leur mise à
jour. Ainsi une banque de données hydrogéologique géorelationnelle a été développée sous
Access (Microsoft) (Gogu et al., 2001). Cette première version de la banque de données
BDHydro a été régulièrement améliorée par les auteurs de la carte en fonction de leurs
besoins.
Dans un souci d'homogénéité entre les équipes et d’autres institutions (dont l’administration
wallonne, DGRNE), la banque de données a été révisée. Le but est de créer un outil de
travail commun et performant, répondant aux besoins des spécialistes impliqués dans la
gestion
des
eaux
souterraines.
Les
données
hydrogéologiques
dispersées
géographiquement devaient être disponibles dans une seule base de données centralisée.
Par ailleurs, le travail cartographique proprement dit a été précédé par le développement
d'une 'personal geodatabase' dans Arc-GIS-ESRI. Cette base de données a été structurée
pour répondre au schéma de la version papier du poster sous format A0 qui sera illustré plus
loin. Ainsi l'ensemble des couches d'informations qui composent le projet de la carte
hydrogéologique est stocké selon un modèle unique (schéma ci-contre). Les buts sont
multiples :
Tout d'abord ceci permet d'assurer l'uniformité de la structure des données dans les
différentes tables attribuées respectivement à chaque couche pour toutes les cartes.
Sachant que la réalisation de celles-ci est assurée par quatre équipes hydrogéologiques
différentes, ce souci d'uniformisation est très légitime,
La présentation continue entre des cartes voisines peut nécessiter des requêtes ou des
fusions des couches équivalentes. Cette opération n'est possible que si les couches
concernées ont une même structure. Ce type de présentation est intéressant dans le cas
des zones situées sur plusieurs cartes telles que les communes,
La diffusion interactive de la carte hydrogéologique sur Internet est réalisée grâce à une
application Web Gis qui ne peut fonctionner correctement que si les données sont
homogènes.