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mes libérales, les principes de l’économie de marché et les progrès économi-
ques comme devoir sont toujours l’objet de notre att ention.
Nous observons
des résultats positifs dans toutes les directions. Notre économie progresse ra-
pidement. Au cours de l’année passée, la hausse du produit social brut (PSB) a
été de 26%. Pendant les quatre mois de l’année courante, ce chiff re a augmenté
à 40%, et l’accroissement de la production industrielle a été approximative-
ment de 50%. Au cours ces derniers deux ans et demi à peu près 400 mille
emplois ont été créés en Azerbaïdjan et la plupart d’entre eux l’ont été dans
le secteur non-pétrolier. Actuellement, notre but premier est la diversifi cation
de l’économie. Bien sûr, les projets pétroliers et gaziers demeureront la partie
essentielle de notre économie pendant longtemps. Mais le développement du
secteur non-pétrolier est aussi important.
Tous ces facteurs sont la base d’un développement à long terme,
durable et
réussi du pays. Comme les autres républiques ex-soviétique nous avons accédé
à notre indépendance il y a 15 ans. Mais dans un sens général, pour mener une
politique forte et indépendante, nous devons avoir une économie forte. Cela
est une des conditions les plus nécessaires. De ce point de vue, l’Azerbaïdjan
s’appuie sur ses ressources. Etre fort d’un point de vue économique ouvre de
nouvelles possibilités pour nous du point de vu de la diff usion des réformes
politiques et de la coopération au niveau régional.
Actuellement, les questions de la paix, de la sécurité, et de la stabilité sont
étroitement liées à la sécurité énergétique. L’Azerbaïdjan peut jouer son rôle
dans ce domaine. Nos projets pétroliers prennent forme avec un très grand
succès. Deux jours plus tôt, le 28 mai, l’Azerbaïdjan a célébré son jour de la
République le même jour où le pétrole de l’Azerbaïdjan est arrivé
au port de
Ceyhan dans la Mer Méditerranée et cela est le signe que l’oléoduc Bakou-Tifl is
–Ceyhan est déjà en fonctionnement. C’est un événement historique non seule-
ment pour l’Azerbaïdjan, mais aussi pour nos voisins et nos partenaires et cela
crée la possibilité de la diversifi cation des voies de transport de l’énergie vers
les marchés internationaux.
Dans deux ans, il y aura un rendement de plus d’un million de barils de pé-
trole en Azerbaïdjan. Après la construction du grand gazoduc, l’Azerbaïdjan
sera producteur de gaz pour les pays voisins. Dans le monde, ainsi qu’en Eu-
rope, la question de la sécurité énergétique devient de plus en plus pressante.
L’Azerbaïdjan, en tant qu’ami et partenaire, est prêt à
apporter sa contribution
au travail commun. Vous savez probablement que l’Azerbaïdjan n’a pas seule-
ment des relations de partenariat avec l’OTAN, nous faisons aussi de travaux
concrets. Nos militaires sont coude à coude dans les opérations de rétablis-
sement de la paix avec les soldats des pays membres de l’OTAN dans diff é-
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rents pays du monde – au Kosovo, en Afghanistan et en Iraq. Dès les premiers
jours, l’Azerbaïdjan a été membre de la coalition et l’est encore aujourd’hui. En
conservant des relations d’amitié avec les pays membres de l’OTAN, l’Azer-
baïdjan poursuivra son rôle important dans ce cadre régional.
En un mot, notre développement politique est réussi, nos indicateurs éco-
nomiques sont une base solide vers un développement durable.
Mais la seule
entrave à la coopération régionale, le seul danger potentiel est le confl it non ré-
solu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. En conservant les terres azerbaïdjanaises
sous occupation, l’Arménie se transforme en source de grand danger. A la suite
de l’invasion arménienne en Azerbaïdjan, une politique de nett oyage ethnique
a été pratiquée contre nos compatriotes, 20% de notre territoire a été occupé et
qu’à peu près un million d’Azerbaïdjanais ont été obligé de vivre comme des
refugiés et des déplacés. Ceci est un grand fl éau humanitaire. Avoir un million
de réfugiés et de déplacés sur 8 millions d’habitants est un problème très diffi
-
cile pour le pays.
Nous espérons que les négociations en cours auront pour résultat
une solu-
tion pacifi que au confl it. Mais la solution de cett e question doit se baser sur les
principes existants du droit international. C’est-à-dire, une solution qui ne se
base pas sur les normes et les principes du droit international est impossible.
Le Haut-Karabagh est la terre de l’Azerbaïdjan du point de vue du droit et de
l’histoire et le Haut Karabagh est reconnu comme une partie inséparable de
notre territoire par toute la communauté internationale, par tous les pays, ainsi
que par l’ONU. La seule exception est l’Arménie.
Pour cett e raison, la solution
de cett e question se trouve seulement dans le cadre de l’intégrité territoriale de
l’Azerbaïdjan. L’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan a été violée. L’intégrité
territoriale de chaque pays est le principe essentiel du droit international. C’est
pourquoi l’Azerbaïdjan revendique le retrait de tous les armées arméniennes
de notre territoire. L’Azerbaïdjan a subi une agression, une politique de net-
toyage ethnique a été menée, tous les territoires occupés ont été dévastés.
Un peu plus tôt, l’OSCE avait envoyé une mission d’information («fact-fi n-
dings mission ») dans les territoires occupés. Leur rapport est eff rayant. Tout a
été détruit,
les maisons, les écoles, les établissements de santé, nos monuments
historiques, les sépultures de nos ancêtres ont été anéanties. C’est un grand
fl éau humain et c’est un grand problème politique pour la région.
Je crois que par des eff orts communs et en comprenant d’une règle générale
les menaces potentielles, la direction arménienne comprendra que la politique
qu’elle mène est vouée à l’échec. L’Azerbaïdjan n’acceptera jamais l’occupation
de ses terres ! L’Azerbaïdjan ne donnera jamais la possibilité de construire un
deuxième Etat arménien sur son territoire ! L’Azerbaïdjan n’acceptera jamais le
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