Melting point (decomposes): 1600°C
Density: 4.5 g/cm
3
Solubility in water: none
LEGAL NOTICE
Neither the EC nor the IPCS nor any person acting on behalf of the EC or the IPCS is responsible
for the use which might be made of this information
©IPCS 2000
0827
BARIUM SULFATE
IMPORTANT DATA
Physical State; Appearance
ODOURLESS, TASTELESS, WHITE OR YELLOWISH
CRYSTALS OR POWDER.
Chemical dangers
Reacts violently with aluminium powder.
Occupational exposure limits
TLV: 10 mg/m
3
(ACGIH 1999).
Routes of exposure
The substance can be absorbed into the body by inhalation of
its aerosol.
Inhalation risk
Evaporation at 20°C is negligible; a nuisance-causing
concentration of airborne particles can, however, be reached
quickly.
Effects of long-term or repeated exposure
Lungs may be affected by repeated or prolonged exposure to
dust particles, resulting in baritosis (a form of benign
pneumoconiosis).
PHYSICAL PROPERTIES
ENVIRONMENTAL DATA
NOTES
Occurs in nature as the mineral barite; also as barytes, heavy spar.
ADDITIONAL INFORMATION
Barium and barium compounds
49
RÉSUMÉ D’ORIENTATION
Ce CICAD relatif au baryum et à ses composés a
été préparé par l’Environmental Protection Agency des
Etats-Unis d’Amérique (US EPA) et par le Health and
Safety Executive (HSE) du Royaume-Uni afin de mettre à
jour la monographie de la série WHO Environmental
Health Criteria consacrée au baryum (IPCS, 1990). Les
documents utilisés sont Toxicological review of barium
and compounds de l’US EPA (US EPA, 1998),
Toxicological profile for barium de l’Agency for Toxic
Substances and Disease Registry (ATSDR, 1992) et
Barium sulphate risk assessment document du HSE, qui
porte essentiellement sur l’exposition professionnelle
(Ball et al., 1997). Le document de l’US EPA (1998)
s’appuie sur une recherche des données toxicologiques
dans la littérature, effectuée en 1998. Une nouvelle
recherche a été effectuée en janvier 1999 sur les bases de
données en ligne afin de trouver toutes les références
bibliographiques contenant des données toxicologiques
ou écologiques sur le baryum, et postérieures à celles
citées dans les documents susmentionnés. Le document
du HSE couvre les données sur le sulfate de baryum
arrêtées au mois de septembre 1997. Une nouvelle
recherche documentaire sur la période allant jusqu’en
avril 1999 a été effectuée afin d’identifier toutes les
informations supplémentaires postérieures à ce
document. On trouvera à l’appendice 1 des indications
sur les modalités de l’examen par des pairs et sur les
sources documentaires. Les renseignements concernant
l’examen du CICAD par des pairs font l’objet de
l’appendice 2. Ce CICAD a été approuvé en tant
qu’évaluation internationale lors d’une réunion du
Comité d’évaluation finale qui s’est tenue à Helsinki
(Finlande) du 26 au 29 juin 2000. La liste des participants
à cette réunion figure à l’appendice 3. Les fiches
d’information internationales sur la sécurité chimique
pour le baryum (ICSC 1052), le chlorate de baryum (ICSC
0613), le chlorure de baryum (ICSC 0614), le chlorure de
baryum dihydraté (ICSC 0615), l’oxyde de baryum (ICSC
0778), le peroxyde de baryum (ICSC 0381) et le sulfate de
baryum (ICSC 0827) établies par le Programme
international sur la Sécurité chimique (IPCS, 1993, 1999a-
f) sont également reproduites dans ce document.
Le baryum est un métal alcalino-terreux dense qui
se trouve dans la nature à l’état de cation divalent en
combinaison avec d’autres éléments. Outre sa présence
naturelle dans l’écorce terrestre et par conséquent dans
la plupart des eaux de surface, il est aussi libéré dans
l’environnement par les rejets industriels. Son temps de
séjour dans l’atmosphère peut atteindre plusieurs jours.
Le sulfate de baryum se présente sous forme de
poudre ou de cristaux orthorhombiques. La barytine,
minerai à partir duquel est produit le sulfate de baryum,
est un solide cristallin blanc de dureté moyenne, opaque
à transparent. Ses impuretés les plus importantes sont
l’oxyde ferrique, l’oxyde d’aluminium, la silice et le
sulfate de strontium.
La barytine est principalement utilisée comme
constituant des boues de forage dans l’industrie
pétrolière. On l’utilise également comme charge dans
divers revêtements industriels, comme charge dense
dans certains plastiques et produits du caoutchouc,
dans les garnitures de freins et dans certains produits de
scellement et adhésifs. La granulométrie de la barytine
après broyage est déterminée par l’usage auquel elle est
destinée. Par exemple, pour les boues de forage, le
diamètre moyen des particules doit être de 44
:
m, avec
un maximum de 30 % de particules de moins de 6
:
m.
Rien ne montre que le baryum subisse une bio-
transformation autre que celle d’un cation divalent. La
toxicocinétique des ions baryum devrait être la même que
celle des sels solubles de baryum. Des études chez le rat
portant sur un sel soluble (chlorure de baryum)
indiquent que les ions baryum absorbés sont distribués
dans l’organisme via la circulation sanguine et se
déposent principalement au niveau du squelette.
L’élimination du baryum après administration par voie
orale, par inhalation ou par voie intratrachéale se fait
essentiellement par voie fécale. Après introduction dans
les voies respiratoires, l’apparition de sulfate de baryum
dans les fèces traduit une évacuation mucociliaire depuis
les poumons suivie d’une ingestion.
Chez l’homme, l’ingestion en grande quantité de
composés solubles du baryum peut provoquer une
gastro-entérite (vomissements, diarrhée, douleurs
abdominales), une hypokaliémie, de l’hypertension, des
arythmies cardiaques et une paralysie des muscles
squelettiques. Le sulfate de baryum insoluble est
largement utilisé en doses importantes (450 g) par voie
orale comme milieu de contraste radiologique sans que
des effets indésirables généraux soient signalés. On ne
dispose pas de données expérimentales sur le sulfate de
baryum mais, du fait de sa faible absorption au niveau
des voies digestives ou de la peau, il est peu probable
qu’il donne lieu à des effets généraux notables.
La toxicité orale aiguë des composés du baryum
chez l’animal d’expérience est faible à modérée. La
perfusion intraveineuse de chlorure de baryum entraîne
une hypertension et des arythmies cardiaques.
L’hydroxyde de baryum est fortement alcalin et
donc corrosif. Le nitrate de baryum provoque une
irritation modérée de la peau et une forte irritation
oculaire chez le lapin. L’absence d’observations
d’irritation cutanée ou oculaire chez l’homme malgré un
usage répandu montre que le sulfate de baryum, souvent