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grandes possibilités pour l’Azerbaïdjan, qui sera le point important et essentiel
sur la Route de la Soie, elle va approfondir davantage l’intégration de son éco-
nomie à celle de l’économie mondiale et augmentera son prestige dans l’arène
internationale.
Heydar Aliyev: Monsieur Solana, je vous remercie de ces bonnes paroles
et d’avoir si hautement estimé la conférence internationale de Bakou. En ré-
tablissant l’ancienne Route de la Soie, nous avons ouvert une grande page de
l’histoire au seuil du troisième millénaire. C’était la première fois que les re-
présentants de 32 pays, ainsi que les chefs de 9 pays, et les représentants de
13 organisations internationales se réunissaient à Bakou, ils avaient tous les
mêmes opinions à ce sujet. Je rappelle aussi qu’à la conférence un échange de
vue approfondi a été mené sur des questions économiques très importantes
et sur des documents importants, qui contribueront à garantir la paix et la
sécurité sur le vaste territoire où passera la Route de la Soie historique, qui a
été ainsi ranimée. L’Azerbaïdjan accomplit des démarches importantes dans
ce domaine. Je trouve que la coopération entre les pays et les Etats doit servir
le but d’assurer la sécurité de tous les peuples du monde et y compris celui du
peuple azerbaïdjanais.
Javier Solana: Monsieur Heydar Aliyev, je souligne encore une fois que je par-
tage toutes vos opinions, que je suis très content des négociations d’aujourd’hui,
et que je souhaite rencontrer à nouveau à l’avenir Heydar Aliyev, le Président
de la République d’Azerbaïdjan.
Heydar Aliyev: En vous remerciant encore une fois, je vous informe que je
suis sûr qu’au cours de la visite suivante du Secrétaire Général de l’OTAN, les
négociations menées seront effi
caces pour les deux parties.
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Heydar Aliyev: Chers représentants de la presse!
Vous avez assisté à nos négociations, et peut–être n’y avait-il pas besoin
d’une rencontre supplémentaire. Mais comme elle était envisagée dès le debut,
nous avons estimé qu’il fallait la maintenir.
En plus de ce que vous avez entendu, je peux dire que notre entretien avec
Monsieur Javier Solana, le Secrétaire Général de l’OTAN s’est déroulé dans un
climat de compréhension mutuelle et d’amitié, et nous avons évalué de façon
positive la coopération entre l’Azerbaïdjan et l’OTAN dans le cadre du pro-
gramme “Partenariat pour la paix”. Nous avons déclaré souhaiter poursuivre
cett e coopération désormais.
Notre rencontre d’aujourd’hui a été très importante. Avant cett e rencontre,
notre invité, Monsieur Javier Solana, a rencontré le Premier Ministre, le Minis-
tre de la Défense de l’Azerbaïdjan et a mené des entretiens très fructueux. Je
vois qu’ainsi nous accélérons notre relation et notre coopération. Le gouver-
nement azerbaïdjanais apprécie cett e coopération et la juge très importante.
Nos rencontres, nos entretiens d’aujourd’hui ont fondé une base solide pour
accelérer cett e coopération.
Maintenant, je passe la parole à Monsieur le Secrétaire Général.
Javier Solana: Merci beaucoup, Monsieur le Président.
Il est très probable que je n’aie pas grand chose à ajouter à ce que vous venez
de dire. Simplement, je veux dire que je suis très heureux d’être à nouveau vo-
tre invité et d’avoir eu la possibilité de rencontrer non seulement le Président,
mais aussi le Premier Ministre et le Minsitre de la Défense, et d’évaluer com-
ment ces travaux, qu’il s’agisse du programme du “Partenariat pour la paix”
ou du Conseil du Partenariat EuroAtlantique, ont évolué depuis de ma der-
nière visite chez vous. En eff et, au cours de ce delai, beaucoup de progrès ont
été faits. Mais je voudrais souligner deux points. Je voudrais vous remercier,
vous et votre gouvernement, et surtout votre peuple pour la participation des
armées azerbaïdjanaises à ces exercices. Par exemple, il y a eu des exercices très
importants en Macédoine, et l’Azerbaïdjan y a aussi participé. Avec la grande
Conférence de presse tenue par Heydar Aliyev,
Président de la République d’Azerbaïdjan, avec
Javer Solana, en présence des média locaux et
internationaux au terme des négociations avec la
délégation de l’OTAN
Palais présidentiel, Le 30 septembre 1998
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT
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participation des pays partenaires et de l’Alliance, des opérations similaires se
sont répétées en Asie Centrale. L’Azerbaïdjan y a participé aussi.
En eff et, il est symbolique que nous travaillions ensemble en tant que ga-
rants de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans cett e région. Je voudrais
vous dire que nous allons continuer à y travailler dans les années suivantes. Je
veux remercier Monsieur le Président et votre gouvernement pour l’hospita-
lité. Merci beaucoup.
Question: Monsieur le Secrétaire Général, aujourd’hui on a dit que la Serbie
avait retiré une partie de ses armées, mais que cela n’avait pas été suffi
sant et
qu’elle l’avait fait d’une manière très lente. Beaucoup soupçonnent que les Ser-
bes aient la volonté de faire quelque chose. Pouvez-vous dire que l’OTAN ait
vraiment la volonté et les possibilités de rester fort dans ses positions?
Javier Solana: En fait, il faut dire que nous allons juger le Président Milosevic
sur ses actes, mais pas sur ses paroles. Nous avons entendu de lui beaucoup,
beaucoup trop de paroles. Mais souvent il n’est pas responsable de ce qu’il dit.
Il faut aussi dire que pendant ces quelques derniers jours deux décisions
importantes ont été prises sur le Kosovo. La première - c’est la résolution du
Conseil de Sécurité de l’ONU. Dans cett e résolution était fi xé exactement ce
que nous att endons du Président Milosevic.
Je dois dire en eff et que cett e décision a été prise à l’unanimité. Seule la Chine
n’a pas voté, les autres ont voté pour l’adoption de cett e décision. La deuxième,
c’est la décision prise au Conseil de l’OTAN. Il est adressé à nos commandants
millitaires qu’en cas de la nécéssité de technique ils doivent commencer à ap-
prendre de diff érents pays de l’Alliance qui vont les donner. Mais sans mandat
du Conseil de Sécurité, bien sûr, aucun mesure ne sera prise.
Question: Monsieur Solana, pendant vos négociations à Bakou vous avez dé-
claré que l’OTAN avait intérêt à approfondir sa coopération avec l’Azerbaïdjan.
Nous voudrions savoir ce que vous considérez concrètement: l’élargissement
de la coopération dans le cadre du programme “Partenariat pour la paix” et du
Conseil du partenariat EuroAtlantique, ou bien les parties envisagent-elles de
nouvelles formes d’activités réciproques?
Javier Solana: Vous avez raison de parler d’élargissement de la coopération
dans le cadre du programme “Partenariat pour la paix” et du Conseil de Par-
tenariat EuroAtlantique. Ces deux structures off rent beaucoup de possibilités.
De nombreux pays participent à ces deux structures et il y a une large place
pour le développement des relations avec l’OTAN. Nous travaillons déjà à ces
programmes et nous voulons approfondir notre coopération.
Question: Je vous demande pardon, est-il possible de signer une charte de
Transcaucasie sur le modèle de la charte Balte?
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