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avec Bloch – Personnel qui partait chez Bloch : anecdote – Vol de Nungesser et Coli sur un
Levasseur – Evocation des frères Morane à Issy-les-Moulineaux – Les chefs pilotes et
notamment Michel Détroyat – Homologation des appareils – Les premiers aviateurs : le
capitaine Renard – Les appareils ratés : « Le Pou du ciel » – L’homologation définitive – Le
ministère de l’Air ; vol de l’avion du comte de Lambert : un exploit pour l’époque – Les
accidents à Villacoublay : Fronval – Un accident au meeting de Vincennes – Les Bloch 210 –
Le Dewoitine 520 – Anecdote sur Dauret – Les avions Amiot – Les cigognes peintes sur les
appareils.
Face 2
La baronne de Laroche – Les femmes pilotes : Hélène Boucher, Maryse Bastié, Adrienne
Bolland ; anecdote – La disparition de Maryse Bastié et la responsabilité de son co-pilote –
Evocation de Roland Garros – Mobilisation à la Seconde Guerre mondiale – Le centre
d’essais déplacé à Orléans-Bricy, puis à Toulouse – Démontage des appareils – Pendant la
guerre affecté à Marignane ; anecdote – Surveillance du centre d’essais par les Allemands –
Sabotage des rivets par des ouvriers – Récupération d’aluminium – Commentaire de photo :
Lindbergh – Après la guerre muté à Brétigny – Retour en arrière sur Marignane et les avions
allemands – Rencontres avec les ingénieurs – Arrivée des avions à réaction : comparaison
avec l’arrivée des plus lourds que l’air – Sa fin de carrière à Brétigny – Anecdote sur un pilote
– Le tableau d’avancement : les différents grades – Les hélices ; fonctionnement de la
magneto, réglage du moteur – Le SOA, problème de démarrage, moteur Lorraine en 1917 –
Anecdote sur la magneto – Les pannes de château ; problème de panne sur un Breguet 19 –
En 1909, panne lors d’un meeting – Vol de Tabuteau au dessus de la maison d’Edmond
Rostand : composition d’un sonnet par le poète.
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Général Pierre CAUBEL
Entretiens réalisés au SHAA les 29 avril, 18 mai et 26 mai 1993 par Françoise de Ruffray,
Franck Ferrand et l’aviateur Eric Sautedé.
Durée : 4 h 30, 3 bandes, vitesse 9,5.
Communication libre.
BIOGRAPHIE
Né le 8 mars 1926 à Joigny (Yonne).
École de l’air en 1946, affecté au groupe Poitou à Chartres en 1950 puis, à Avord comme
instructeur. Affecté à Maison-Blanche en Algérie en 1952, puis, envoyé en Indochine en 1953
au groupe de bombardement Tunisie. Fait prisonnier par le Viet-minh en avril 1954 et libéré
en septembre. Affecté à Tours à la 30
e
escadre de chasse en 1956, à Mont-de-Marsan au
centre d’expériences aériennes militaires en 1958. Détaché en Algérie à Colomb-Béchar en
1959. Affecté au 3
e
bureau de l’état-major de l’armée de l’Air en 1960, en Algérie en 1962
pour commander le groupe Guyenne à Oran, de nouveau à Mont-de-Marsan en 1963, puis
commandant de l’escadron de bombardement Gascogne en 1964. École de guerre en 1965.
Affecté au 3
e
bureau de l’EMAA en 1967. Prend le commandement de la base de Bordeaux-
Mérignac en 1970, nommé commandant des forces aériennes stratégiques à Taverny en 1972.
Auditeur au CHEM et à l’IHEDN en 1975, commandant du centre opérationnel de Taverny
puis adjoint au commandant des forces aériennes stratégiques en 1978. En congé du personnel
navigant en 1980.
Grades :
- sous-lieutenant
1948
- lieutenant
1950
- capitaine
1955
- commandant
1960
- lieutenant-colonel 1965
- colonel
1970
- général de BA
1977
COMPTE RENDU ANALYTIQUE
Bande 1 – Face 1 (Entretien du 29 avril 1993)
Motivations du choix d’une carrière militaire – L’École de l’air en 1946 – La formation
théorique – Affectation à l’école d’Avord – En avril 1953, départ pour l’Indochine ;
ambiance à l’arrivée dans les villes – Entraînement sur le B-26 Invader et affectation au
groupe de bombardement 1/25 – Les missions de bombardement et les objectifs – Trafic sur
les jonques – Conditions de vol – Le moral des aviateurs – Les bombes – L’équipage du B-26
– Les PCIA (poste de contrôle d’intervention aérienne) – Le témoin détaché dans le poste de
Miong Phan – Moyens de guidage des avions – Récit des dix jours de combat – Action des B-
26 à Diên Biên Phu – Rythme des missions – Les pertes du groupe – Le 26 avril 1954 :
conditions de son accident.
Face 2
Récit de son accident survenu avec Baujard – Difficulté du saut en parachute – Aucune
préparation des pilotes aux problèmes de survie – Atterrissage dans une zone de desserte – Il
retrouve Baujard – Les deux pilotes faits prisonniers par des paysans – Leur arrivée à Muong
Saï – Regroupement des prisonniers – Reproches de l’armée de Terre faits à l’armée de l’Air
– Rencontre avec Bigeard et les prisonniers de Diên Biên Phu – Entraide et camaraderie entre
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les prisonniers pendant la Grande marche – Le franchissement du col des Méos – Les trous de
bombes dans la route – Les marches de nuit épuisantes.
Bande 2 – Face 1 (Entretien du 18 mai 1993)
Rassemblement des prisonniers à Diên Biên Phu – Marche vers la Rivière noire sur la RP-41
– Les bacs de Takota – L’attitude du Viet-minh à l’égard de l’aviation ; le camouflage,
l’éclairage de la RP-41 – Le ravitaillement durant la marche forcée – Yên Bay : une ville
rayée de la carte – Déplacement vers la Rivière claire – Les prisonniers filmés par un reporter
de guerre russe ; la propagande viet-minh – A Kem Hoa : premières rencontres avec des
prisonniers du camp n°1 – La vie des prisonniers – Le traitement des prisonniers – L’arrivée
au camp n°1 – Déroulement des séances de rééducation – Les nuits au camp ; le tabac ; les
relations avec les « bodoïs » – Comment passer le temps – Les victimes – Les conditions de
la libération des prisonniers – Traitements comparatifs des prisonniers – Anecdote sur les
tirailleurs marocains et algériens – L’attente de la libération – Le départ vers Kem Hoa –
Anecdote sur sa montre – Une fête de la veille de la libération – La descente du Fleuve rouge
vers Hanoï – L’accueil des prisonniers – Absence de debriefing – Repos à Nha Trang – Le
témoin reçoit la Légion d’honneur à Saïgon – Les reconnaissances de nuit effectuées par les
Privateer.
Face 2
Repos à Menton – La 30
e
escadre de chasse de nuit – Transformation sur le Météor NF.11 –
Le commandement du I/30 Loire – Les problèmes de sécurité – Les exercices de nuit – Les
accidents – L’ambiance entre les hommes de l’escadron – Les caractéristiques du Météor NF
11 – Arrivée du Vautour N en 1957 – La chasse de nuit devient chasse tous temps – Le
commandement au I/30 : la succession – Affectation à Mont-de-Marsan – L’expérimentation
du Vautour N et de son armement, notamment les premiers missiles Air-Air Matra 530 – Les
essais à Colomb-Bechar – L’officier de marque et ses relations avec les ingénieurs – Les
essais à Reggane – L’équipement des Vautour dans le cadre de l’expérimentation nucléaire
Gervoise Bleue – Des difficultés avec la hiérarchie – Mutation au 3
e
bureau de l’armée de
l’Air, section défense aérienne – Les réunions pour l’OTAN et l’élargissement des
perspectives – Le problème du contrôle de nuit de l’espace aérien au-dessus du barrage de
Tunisie : l’utilisation du Météor NF 11 et du B-26 ; la version N du B-26 – Les entraînements
au pilotage pour les officiers d’état-major – Affectation au II/93 à Oran en mars 1962 –
Récupéré par le commandement du bombardement – L’époque suivant les accords d’Evian –
L’opération Mimosa : ordre de faire un straffing sur un quartier d’Oran.
Bande 3 – Face 1 (Entretien du 27 mai 1993)
Les missions à Oran ; le climat dans le groupe – Considérations générales sur la guerre
d’Algérie – A Cazaux, formation des futurs équipages de la force de frappe – Après un grave
accident aérien, dissolution du groupe Guyenne – Enquête sur cet accident – L’équipe de
marque du Mirage IV – Stage à Forthworth (Texas), dans une unité de B-58 du Strategic Air
Command – Visite de la base par le président Kennedy, la veille de son assassinat – Arrivée
des Mirage IV à Mont-de-Marsan ; les premiers ravitaillements en vol – Enjeux commerciaux
et financiers du Mirage IV – Découverte des contraintes liées à l’arme atomique – La
Croisière supersonique – Préparation des missions d’après documents ; exercices
supersoniques dans la vallée du Rhône – Un record de vitesse entre Strasbourg et Mont-de-
Marsan – La mise en alerte opérationnelle de l’escadron – Conséquences pour les équipages
de cette contrainte ; contrôle médical – Absence d’armes réelles lors des missions
d’entraînement – Présentation du Mirage IV au Bourget et lors de la revue du 14 juillet ;
réception à l’Élysée ; la gratitude du général de Gaulle – L’École supérieure de guerre
aérienne.
Face 2
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