Vive Montpellier Méditerranée Métropole ! Actu : des choix pour la culture Vision de vie : le thalamus sur le web



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Samir Hamamah

Docteur révolutionnaire

« C’est la personne au monde qui change la donne en matière de fécondité. Il a réalisé l’avancée la plus importante depuis des décennies ». Depuis l’université de Montréal (Canada) où il enseigne, Jacques Kadosh porte un regard admiratif sur les travaux menés à Montpellier par Samir Hamamah. Ce franco-syrien de 59 ans, père de deux filles, est un infatigable défricheur des débuts de la vie. « C’est passionnant de s’interroger sur l’existence, de comprendre que l’origine des maladies remonte à la conception ».

Après avoir travaillé avec René Frydman à Clamart (Hauts-de-Seine) et rendu possible en 1982 la naissance d’Amandine (premier bébé-éprouvette français), il s’installe à Montpellier en 2004 pour créer le département Fécondation in vitro (FIV) et diagnostic préimplantatoire du CHU. « J’aide des couples fertiles qui ne peuvent pas faire des bébés à la maison, soit 1 couple sur 7 : un vrai problème de santé publique ». Son leitmotiv ? Améliorer le taux de réussite des FIV. « Malgré tous nos efforts, depuis le premier bébé FIV en Angleterre voici 36 ans, le taux d’échec avoisine toujours les 20 % ». Son idée ? Obtenir une reconstitution en 3D de l’embryon humain préimplantatoire. Mis au point avec la société montpelliéraine Tridilogy et l’Inserm, son embryonScan est une première mondiale.
« Avant, nous mettions de côté un embryon sur deux. Désormais, nous pouvons visualiser ces embryons et retenir ceux qui semblent viables selon des critères beaucoup plus objectifs. Cela réduira aussi le nombre de grossesses multiples ». De quoi réjouir futurs parents, mais aussi médecins, étudiants en médecine et sécurité sociale. L’équipe de Samir Hamamah a breveté l’embryonScan en juillet. La société américaine de médecine de la reproduction leur a remis son prix 2014. Sans nul doute le premier d’une longue série. C’est avec le sourire aux lèvres que Samir Hamamah peut retourner vers ses patients.


Exergue

Il change la donne en matière de fécondité

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P44-45

VISION DE VIE > SI M M’ ÉTAIT CONTÉ

Article 1

IN MEMORIAM

Avec la fin du premier conflit mondial, vint le temps du recensement des victimes de la guerre, « Morts pour la France » et la nécessité de leur rendre hommage.


Dimanche 6 mai 1923. Monsieur Guin peut être rassuré. Le temps est au beau fixe. Le commissaire central a tenu à diriger en personne le service d’ordre de la cérémonie. Aucune perturbation ne saurait être tolérée. Pas plus venant de la foule dense qui, peu avant dix heures, afflue vers le rond-point du jardin du Champ de Mars, que du côté du ciel.

Drapeaux, fanions, piquets d’honneur, musiques, canons… Tout est en place. Installés de manière symétrique de part et d’autre du monument, comme des bibelots sur une cheminée. D’un œil exercé et maniaque, le commissaire inspecte chaque détail. À droite, la petite estrade pour les prises de parole et puis les rangées des tribunes où, selon un code de couleur, chacun vient prendre place. Cartons jaunes pour les officiels, cartons blancs pour les familles, rouges pour les représentants d’associations… C’est à peine s’il a un regard pour le monument lui-même. L’architecte montpelliérain Jacques Février a eu le bon goût d’éviter les mises-en-scène sentimentales. Pas de veuves et d’orphelins. Pas de soldats figés dans une dernière posture héroïque. Seize colonnes distribuées selon une forme semi-elliptique, avec les noms des batailles célèbres de la Grande Guerre inscrites sur l’attique. Sur la frise, une simple inscription : « Montpellier, à ses enfants morts pour la France ».


À dix heures trente précises, la Marseillaise retentit sur l’Esplanade. Elle salue l’apparition du Général Deville. Il représente le maréchal de France, Philippe Pétain, qui s’est excusé. Dans l’assistance on tend la tête. On veut voir le héros militaire, apparenté par son épouse, à la scandaleuse Colette. Installé entre le Préfet et le Maire, Auguste Gibert, il se raidit, impeccable, pour la minute de silence. Avant l’explosion des chœurs de l’École Normale qui entonnent l’Hymne funèbre et triomphal sur les vers de Victor Hugo : « Entre les plus beaux noms, leur nom est le plus beau ».
Les morts que l’on honore sont pourtant les grands absents de la cérémonie. Leur corps ne repose pas en ces lieux, perdus dans une comptabilité morbide qui se poursuit depuis le début de la guerre. À commencer par l’attribution du qualificatif « Mort pour la France », réservé aux civils et militaires décédés entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, soit sur le champ de bataille ou à cause de dommages directement imputables au conflit. Dès 1922, pour mettre sa liste à jour, la municipalité a publié un appel par voie de presse auprès des familles. S’en est suivie une série incalculable de réclamations signalant erreurs et omissions. En 1923, le jour de l’inauguration du Monument, le calcul est loin d’être terminé. Dans son discours, le Général Deville évoque vaguement « le long recueil des deux mille noms qui composent le bataillon, désormais sacré, des enfants de Montpellier ». Mais dans la crypte aménagée sous le mémorial, en attendant les plaques de marbre, c’est encore un registre que chacun est invité à consulter et compléter.
La plupart des corps des soldats de 14-18, « Morts pour la France », reposent dans le carré militaire aménagé en 1920 au cimetière Saint-Lazare. Soldats de France, de Belgique ou des colonies ont été rassemblés dans une contre-allée. 820 stèles blanches, surmontées d’une épée, ordonnées à l’identique et entretenues par l’État et le Souvenir Français. Au centre du dispositif, une croix de pierre, portant la mention « Unis comme au front ». D’autres - 387 corps - ont été réclamés par leurs proches et inhumés en concession familiale. Aujourd’hui encore, une photo, une épitaphe, une croix de guerre ou une palme, gravées dans la pierre, perpétuent leur souvenir et leur nom. 86 familles n’auront même pas le réconfort de pouvoir se recueillir sur la tombe d’un fils, un frère, un époux, un fiancé. Leur corps est resté au loin, dans ce nord, « froid et gris ». Enterré sur place ou jamais identifié, perdu pour toujours.
« Jeunesse chèrement, mais utilement sacrifiée ». Sur l’Esplanade du Champ de Mars, trois coups de canon ont mis un terme aux allocutions. Le Général Deville rejoint la ­tribune, ayant ainsi légitimé devant les veuves de guerre et les orphelins qui viennent de déposer leurs fleurs et leurs couronnes, le massacre de plus de 1,5 million de Français. L’orchestre joue le « Coupo Santo ». Les chapeaux se soulèvent, les fronts s’inclinent. Direction la Comédie, pour le salut des troupes.

Exergue 1

Montpellier, à ses enfants morts pour la France


Exergue 2

Trois coups de canon pour mettre un terme aux allocutions



Légende photo

1- Le carré militaire des Morts pour la France 1914-1918, au cimetière Saint-Lazare.

2- Plaque commémorative.

Encadré

À savoir

Jusqu’en 1993, date de construction du Corum, le Monument aux Morts se trouvait au bout de l’Esplanade (Champ de Mars).

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P46-47

VISION DE VIE > AGENDA

Article 1

Aaron Siskind

Du 28 novembre au 22 février, le Pavillon Populaire accueille « Aaron Siskind – Une autre réalité photographique ».


Une autre réalité photographique est présentée, sous le commissariat de Gilles Mora, sur les cimaises de l’espace d’art photographique de la Ville de Montpellier, du 28 novembre au 22 février. Aaron Siskind (1903-1991) est une figure majeure de la photographie américaine, même s’il a trop souvent été contourné. Cette exposition monographique, la première depuis plus de 30 ans, est conçue et organisée par le Pavillon Populaire en collaboration avec les archives du Center for Creative Photography de Tucson (Arizona) et la Aaron Siskind Foundation de New-York. « Une autre réalité photographique » reconstitue le parcours cohérent du photographe enseignant à l’Institute of Design de Chicago, attiré tout autant par la photographie vernaculaire architecturale, que par un expressionnisme sensuel nouveau.

Entrée libre - montpellier.fr



Légende photo

Aaron Siskind, Terrors and Pleasures of Levitation, N 99, 1961.



Article 2

Électro

I Love techno

Événement incontournable des amateurs de musique électronique depuis 1997, le festival I Love Techno revient à Montpellier pour la 4e édition. 35 000 fans d’électro sont attendus au Parc des expositions, le 13 décembre, sur un site revisité et agrandi pour écouter une vingtaine d’artistes en DJ ou en live show. Dix heures de concerts non-stop avec des DJ renommés et des sets live variés. Le tout sur 3 nouvelles scènes.

ilovetechnofrance.fr

Culture contemporaine

Une lettre arrive…

Une lettre arrive toujours à destination, dernière exposition de La Panacée, à voir jusqu’au 16 novembre. Visite guidée gratuite avec médiateur les 12 et 15 novembre.

14, rue de l’École de Pharmacie04 34 88 79 79 - Entrée libre
Expérimentation

Aparté(s)

Aparté(s) est un espace de recherche et d’expérimentation, mêlant travail sur les mots, les corps, les gestes, les objets, pour un théâtre singulier et émouvant. Du 2 au 6 décembre.

La Bulle bleue : 04 67 42 18 61
Concert

Kendra Morris

Avec son univers musical unique, Kendra Morris pourrait être comparée à Amy Winehouse, Adèle ou Janis Joplin.

À voir et entendre le 14 novembre à 20h au Rockstore.

20 rue de Verdun - 04 67 06 80 00


Théâtre

« Le bal des gens qui passent »

Cinq comédiens de La compagnie du capitaine défilent, campant des passants drôles, tendres ou inquiétants les 15 et 28 novembre à 21h.

Théâtre de la Plume6 rue Guillaume-PellicierRéservations : 07 52 62 81 34
One man show

Laurent Pit

Le nouveau spectacle solo de Laurent Pit (Cie Les Sherpas), Parfois je me contredis, parfois non, invite le public à un voyage intimiste, au cœur des arcanes de son cerveau. À voir du 13 au 15 novembre.

Théâtre Gérard Philipe7 rue Pagès - 04 67 58 71 96
Collections

Du savoir à la lumière

Objets et œuvres autour de la figure du peintre Max Leenhardt, autant de trésors cachés sortis des collections universitaires du 7 novembre au 11 janvier.

Espace Dominique-Bagouet04 67 63 42 78 - Entrée libre
Littérature

Zone d’autonomieLittéraire

La 4e Zone d’autonomie Littéraire -ZAL- a lieu le 22 novembre : lectures augmentées, performances, musique et gourmandises sont au programme.

14h30 à 23h - Salle Pétrarquerevuesqueeze.com
Dessin

Abdelkader Benchamma

Le Soleil comme une plaque d’argent mat, une exposition d’Abdelkader Benchamma en parfaite résonnance avec le ­Carré Sainte-Anne.

2 rue Philippy - 04 67 60 82 11Entrée libre
Art contemporain

Atmosphère

Des oeuvres d’artistes internationaux et des créations inédites de jeunes plasticiens, avec le Frac Languedoc-Roussillon. Jusqu’au 14 novembre.

Anacrouse - 5 Place du Petit Scel04 34 11 02 25 - Entrée libre
Blues

Shemekia Copeland

Fille du légendaire Johnny Copeland, Shemekia Copeland est une grande voix, mais aussi une des grandes dames du blues. En 15 ans de carrière, elle a reçu 5 prix aux WC Handy Awards. En concert le 28 novembre.

JAM - Rue Ferdinand-de-Lesseps04 67 58 30 30


Colonne

Maisons Pour Tous
Cuisine

La courge dans tous ses états

Le 29 novembre, atelier cuisine. Pour adultes et enfants à la Maison pour tous Marie-Curie.

04 67 75 10 34

Jeune public

Le grenier de Séraphine

Le 19 novembre, la Cie Lutine présente un spectacle pour les 2 à 7 ans à la Maison pour tous Fanfonne-Guillierme.

04 67 04 23 10

Irlande

Foggy et Co

Soirée Irlandaise avec le groupe de musique traditionnelle irlandaise Foggy et Co, le 21 novembre. Apéritif dinatoire à la Maison pour tous Boris-Vian.

04 67 64 14 67

Jazz

Concert

Melquiades quartet et Julien Lourdeau, le 21 novembre à la Maison pour tous Voltaire. Quand les musiques traditionnelles du monde se mêlent au jazz, au rock.



04 99 52 68 45


Encadré

Programme complet des Maisons pour tous : www.montpellier.fr
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