Azərbaycan Paris Sülh Konfransında (1918-1920)



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LA LUTTE DES AZERBAÏDJANAIS CONTRE LES BOLCHEVIKS. 
AGRESSION DES ARMÉNIENS EN COMPAGNIE DES BOLCHEVIKS. 
 
La lutte contre les Bolcheviks 
Ce que nous venons de dire à propos de l'importance à propos de 
l'importance de Bakou explique suffisamment les rigoureuses mesures prises par le 
gouvernement de la République dans le but d'arracher la ville des mains des 
bolcheviks. 
Le bolchevisme de Bakou n'était qu'une ramification du bolchevisme russe et 
était mené au début par des ouvriers, des employés, soldats et matelots russes, mais à 
la tête du mouvement se trouvaient un Arménien et un Géorgien. 
Jusqu'au mois d'octobre, ce mouvement n'eut pas d'importance; mais, à partir 
d'octobre, où Lénine et ses camarades devinrent les maîtres de la capitale de la 
Russie, les bolcheviks de Bakou se sentirent un point d'appui. Ils se mirent à attirer à 
leur case, particulièrement, les soldats rentrés du front. C'était justement au moment 
de la désorganisation complète des troupes russes; elles quittaient en masse le front du 
Caucase et de la Perse et les organisations bolchevistes de Bakou et de Tiflis 
retenaient les soldats pour en former leurs cadres. On réquisitionnait les armes et on 
enlevait aux habitants tout ce que les soldats avaient le temps d'emporter. De cette 
manière, les bolcheviks de Bakou furent, en peu de temps, en possession d'importants 
dépôts de fusils, cartouches, mitrailleuses, canons, aéroplanes et automobiles, même 
blindées. 
Les bolcheviks à Bakou 
A ce moment là, l'anarchie complète régnait en Transcaucasie, à l'instar de la 
Russie. Les soldats qui rentraient du front, travaillés par la propagande bolcheviste, ne 
voulaient reconnaître aucune autorité. Il y eut en mains endroits des rixes sanglantes 
entre soldats et indigènes. Les chemins de fer ne fonctionnaient plus. La crise de 
l'alimentation se faisait sentir d'une façon de plus en plus aigu. 
Sous prétexte qu'un petit groupe de militaires musulmans voulait transporter 
quelques dizaines de fusils de Bakou à Lenkoran, les bolcheviks exigèrent que ces 
armes leur fussent livrées. Comme les musulmans refusaient, les bolcheviks ouvrirent 
le feu et, ne se contentant pas de coups de fusils, mirent en mouvement leurs 
mitrailleuses. Il y eut des blessés et des tués de part et d'autre. 
Cet événement fit comprendre aux musulmans combien les bolcheviks leur 
étaient hostiles, cela les inquiéta et les agita. Un grand meeting eut lieu dans la cour 


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de la mosquée Tasa-Pir, et on y décida d'exiger que les bolcheviks rendissent les 
fusils enlevés. Bien que ceux-ci eussent promis de rendre les fusils, l'atmosphère de la 
ville se chargea si rapidement que vers le soir de la même journée (17 mars 1918) la 
fusillade éclata des deux côtés. Le lendemain, 18 mars, dès le matin, les canons des 
navires de guerre furent braqués sur les quartiers musulmans et les mosquées même 
n'y furent pas épargnées. C'est ainsi qu'une terrible guerre civile commença à Bakou. 
Elle dura quatre jours, du 18 au 22 mars; pendant ce temps, la population musulmane 
fut bombardée, fusillée, et brûlée avec toute la haine et la force destructive possible. 

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