Azərbaycan Paris Sülh Konfransında (1918-1920)


Seim et république fédérative transcaucasienne



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Seim et république fédérative transcaucasienne
 
Le Gouvernement décréta indispensable la convocation de l'Assemblée 
représentative (ou Seim transcaucasien) composée de 132 membres. Au nombre de 


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ces derniers, il entrait plus d'Azerbaïdjanais que d'autres, en raison de leur majorité 
dans la région. 
Le Seim se composait de: 1 tous les représentants des dites nationalités, élus 
par le suffrage universel suivant la loi électorale de l'Assemblée constituante de toute 
la Russie; 2 le triple du nombre de députés du pays à la dite Assemblée, ceux-ci élus 
par les organisations nationales et les partis politiques de chacune des nationalités. 
Le Seim avait à sa tête un bureau de trois membres (un pour chacun des 
peuples). 
Le 9 avril 1918, l'Assemblée proclama l'indépendance du Caucase et forma 
de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie et de la Géorgie, une République fédérative. 
La création de cette confédération fut, au début, acclamée par tous les 
peuples transcaucasiens. Ils espéraient qu'étant unis par la nature elle-même et par 
tant d'intérêts analogues, tout particulièrement dans la sphère économique, les 
Transcaucasiens sauraient (viribus unitis) organiser également pour le mieux leurs 
affaires politiques. 
Impuissance du Seim 
Cependant leur Gouvernement d'alors fit preuve d'incapacité dans l'œuvre de 
l'administration de la contrée et de manque d'équité dans la défense des intérêts 
nationaux et ceux des partis politiques aux intérêts communs à toute la région. Tout 
cela fit bientôt naître un juste mécontentement à l'égard du dit Gouvernement, voire 
de la République elle-même. 
Ce furent les Azerbaïdjanais qui protestèrent le plus, car la constitution de la 
république coïncida pour eux avec toute une série de fléaux s'abattant sur leurs têtes. 
C'est à ce moment-là que la population azerbaïdjanaise fut, en mains endroits du 
Gouvernements d'Erivan, en proie aux attaques des troupes arméniennes qui, 
massacrant dans certaines contrées tous les musulmans, sans merci pour les vieillards, 
les femmes et les enfants, brûlaient ou infestaient des certaines de villages. 
Sourd aux demandes et aux protestations des représentants azerbaïdjanais du 
Seim, le Gouvernement ne prit aucune mesure active. Son attitude fut encore plus 
incompatible avec la situation générale de toute la Transcaucasie, lors de 
l'envahissement de Bakou et de presque tout le district par les bolcheviks. 
Les représentants azerbaïdjanais du Seim, adressèrent des demandes 
instantes de secours, pour la ville de Bakou et sa région, mais la majorité des 
membres du Gouvernement fit la sourde oreille ou se contenta de belles phrases 
politiques. 
Il va de soi que cette faiblesse du Gouvernement, peu importe qu'elle fût 
préméditée ou involontaire, rendait impossible l'existence de la République 
transcaucasienne, d'autant plus que des événements inattendus se déroulaient à cette 
même époque à l'extérieur. La République se disloqua. La Géorgie se retira la 


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première, le 26 mai 1918 et forma, ce même jour, une République géorgienne, après 
laquelle furent aussitôt constituées, dans les limites de la Transcaucasie, la 
République azerbaïdjanaise et la République arménienne. 

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