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10. Méthodologie de l’élaboration de la carte hydrogéologique
La réalisation de la carte hydrogéologique de la Wallonie est basée essentiellement sur un
travail de synthèse des données existantes provenant de sources multiples et variées
(figure 10.1). Ces données sont en outre complétées par des campagnes de mesures et de
recherches d'information sur le terrain. Les informations récoltées sont ensuite stockées
dans une banque de données géorelationnelle "BDHydro".
Dans le projet cartographique, développé sous ArcGIS-ESRI, toutes les données sont
structurées dans une "Personal Geodatabase". Les couches d'informations (layers) qui
composent cette base de données sont élaborées de différentes manières.
Type d'information
Ouvrages
Localisation
Type
Equipement
…
Exploitation
Autorisation
Titulaire
Exploitants
Activité
Volumes
Piézométrie
Hydrochimie
Tests
Diagraphie
Pompage
Traçage
Zones de prévention
Géologie
Géophysique
Hydrographie
Réseau
Plan d'eau
Berges
Bassin
Stations
Limnimétrique
Climatique
Phénomènes
karstiques
Topographie
Pédologie
Autres
Sources d'information
Région wallonne
Service Géologique de Belgique
Sociétés de distribution d'eau
Services communaux
Associations intercommunales
Institut Géographique National
Institut Royal de Météorologie
Universités
Bureaux d'études en
environnement
Sociétés de forage
Sociétés d'embouteillage d'eau
Carriers
Industries
Particuliers
Campagnes de terrains
Autres
Figure 10.1 : Liste non exhaustive des différents types d'information et des sources de
données utilisées dans la réalisation de la carte hydrogéologique
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10.1. Collecte de données
La première étape de la réalisation de la carte hydrogéologique est la collecte de données
auprès de sources multiples et variées. Les principales sources d'informations qui ont servi à
la réalisation de la carte hydrogéologique de Saint-Léger, Messancy, Musson, Le Fays et
Houwald sont :
la base de données Dix-sous de la Région wallonne qui fourni des informations, telles
que les localisations géographiques, les types d'ouvrages, les propriétaires, les
exploitants, les volumes captés, les mesures piézométriques, etc., sur les ouvrages
répertoriés par la Région,
la base de données Calypso de la Région wallonne qui renseigne sur l'aspect
qualitatif des eaux,
la Division Eau de la Région wallonne - Section de Marche-en-Famenne, où sont
regroupées bon nombre d'informations relatives aux prises d'eau recensées en
province de Luxembourg,
la Société Wallonne de Distribution d’Eau (SWDE) qui dispose de données
hydrogéologiques et hydrochimiques notamment,
les archives géologiques et hydrogéologiques du Service Géologique de Belgique
(SGB),
la DGRNE qui a fourni la couche des zones de prévention arrêtées ou à définir, les
données de la trame commune (réseau hydrographique, limites des bassins
versants, agglomérations …).
l’Institut Géographique National (IGN) pour les fonds topographiques,
autres.
10.1.1. Données géologiques
La carte géologique qui a servi de base pour la réalisation de la carte hydrogéologique a été
levée par Belanger et al (2002) pour le compte du Ministère de la Région wallonne
(DGRNE). Cette nouvelle carte géologique est à présent terminée et publiée (Belanger et al
(2002).
Au Service Géologique de Belgique (SGB), 59 forages sont décrits au droit de la carte Saint-
Léger-Messancy 71/3-4, Musson-Le Fays 71/7-8 et Houwald 72/1. La plupart de ces
descriptions ont été publiées dans Devleeschouwer et Boulvain (1997). Quatre sondages ont
fait l'objet d'une publication particulière par Bouvain et al. (1995). De plus, une étude
détaillée leur étant consacré a été récemment publiée (Boulvain et al., 2000). D’autres
descriptions sont fournies par Asselberghs et Mertens (1933).
D'autres sources de renseignement ont également pu être mises à profit pour compléter les
données géologiques :
descriptions de forages provenant de notes de terrains de la société de forage
Arnould;
rapports d’études hydrogéologiques précédentes réalisées à la FUL
par B. Masson et
al. (1993);
rapport technique de la demande d'autorisation de prise d'eau pour la commune de
Musson, au niveau du captage du Bois La Haut, réalisé par V. Debbaut (1996).
L’étude a nécessité le forage de 6 piézomètres au sud de la Commune de Musson
sur le front de la cuesta bajocienne;