Introduction Le regard que nous portons sur l’entreprise sera celui de l’analyste et qui se situe au cœur de l’organisation. L’intérêt d’une telle approche consiste à se concentrer sur l’intérieur de


La filière met en évidence le cheminement d'un bien depuis l'extraction de la matière



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La filière met en évidence le cheminement d'un bien depuis l'extraction de la matière 

première jusqu'au produit final et montre aussi les inter dépendances entre branches.

L'INSEE identifie une vingtaine de filières dans le système productif français.

On voit bien l'importance de la notion de filière lorsque la baisse de la consommation d'un 

produit a des répercutions sur l'ensemble des autres acteurs. C'est un élément central de 

la réflexion stratégique

3°) Le classement des entreprises selon la taille.

On distingue les entreprises artisanales appelée très petites entreprises (TP) qui ont moins 

de 10 salariés ;  les petites entreprises de 10 à 49 salariés ; les entreprises moyennes 250 

à 249 salariés et enfin les grandes entreprises de 250 et plus.

Le tissu productif se caractérise par une multitude de très petites entreprises (micro 

entreprises) évaluées à 1 617 000.

Ainsi, près de 56 % des entreprises n'ont pas de salariés (profession libérale, petits 

agriculteurs, artisans et commerçants)

92 % des entreprises en France ont moins de 9 salariés. Les grandes entreprises sont au 

nombre de 7 000.

L'augmentation du nombre de salariés se double d'obligation légale. A 10 salariés, 

l'entreprise a obligation d'organiser l'élection du délégué du personnel. A partir de 50 

salariés, l'entreprise a obligation de créer un comité d'entreprise et pour les grandes 

entreprises on rajoute un bilan social.

Les grandes entreprises dégagent moins de 50 % du chiffre d'affaire environ ; deux tiers 

des investissements français et 40 % des salariés d'où leur prédominance dans le paysage 

économique et médiatique.

4°) La situation de concurrence.

Entre la situation de concurrence pure et parfaite tel que la décrit la théorie économique et 

la situation de monopole, on trouve le cas fréquent dans la réalité d'oligopole mais 

également de concurrence monopolistique où le marché est dominé par quelques grandes 

firmes.

Quelles sont les conditions d'une concurrence pure et parfaite? La concurrence pure et 

parfaite suppose que soit rempli certaines conditions ?

- le principe d'atomicité du marché (l'information est exhaustive, disponible à tous 

instant pour la totalité des agents sur le marché) ; 

- l'homogénéité des produits (produits homogènes, les mêmes ou substituable 

parfaitement) ; 

- fluidité du marché (collaboration parfaite entre les agents et l'adaptation entre 

l'offre et la demande se fait par ajustement instantané) ; 

- ouverture du marché (tous agents peuvent rentrer sur le marché ou sans retirer 

sans que les conditions du fonctionnement du marché en soient modifiées).

Ces hypothèses sont irréalistes dans la mesure où l'entreprise constitue un cadre théorique 

à partir duquel on peut apprécier des situations réelles observables.

Les monopolistiques existent lorsqu'une seule entreprise délivre un produit où un service sur 

un marché. Dans cette situation, le pouvoir de l'entreprise est important car le risque est 

que l'absence de concurrents l'incite à innover peu.

Lorsqu'il existe de nombreux concurrents cherchant à caractériser l'offre par rapport aux 

autres et a attiré ainsi d'autres segments de clientèles spécifiques, on se trouve dans une 

situation de concurrence monopolistique.   .


Si quelques offreurs sont présent sur le marché d'un même produit face à un grand nombre 

de demandeurs, on parle d'oligopole.

Chapitre 2 : L'analyse des entreprises sous leurs trois dimensions principales.

Lorsqu'une réalité est trop complexe à saisir, le réflexe cartésien est de la découper en 

sous ensembles cohérent.

A défaut d'une perception d'ensemble, on disposera d'une somme d'éléments dont on 

cherchera ensuite à reconstruire la cohérence. De ce point de vue, l'approche analytique 

résultant d'un tel découpage va s'opposée à une approche systématique qui elle va 

privilégier un regard globale.

La démarche analytique est néanmoins tentante car il est nécessaire de bien connaître tous 

les éléments constitutifs de la réalité qu'on veut analyser mais elle suppose une certaine 

homogénéité des ensemble étudiés ce qui n'est justement pas le cas en ce qui concerne les 

entreprises.

Contrairement à d'autres systèmes vivants, les entreprises ne sont pas toutes constituées 

des mêmes unités (services) et ne disposent pas des mêmes fonctions. Par exemple, 

certaines sociétés ne produisent rien directement (elles sont fabriquées par d'autres) et 

parfois certaines sociétés ne vendent rien directement (ventes de produits confié à des 

partenaires). Ces sociétés, sans activités d'exploitation directe, échappent aux catégories 

classiques de l'analyse : elles animent un réseau plus qu'elles ne produisent et vendent.

Cela dit, on peut avoir "des entreprises sans usine" expression utilisée par le président 

d'Alcatel quand il annonce de céder des unités de fabrication à des partenaires industriels.

Néanmoins, il n'y a pas d'entreprises sans activité économique (production ou autres) et 

encore d'entreprises sans hommes.

I. La dimension économique.

Cette dimension économique est la plus évidente et pourtant elle peut être plus complexe 

qu'on imagine à priori.

On présente généralement l'entreprise comme une unité produisant des biens et des 

services sur un marché. Pour cela, elle réalise une combinaison productive à partir de 

ressources (matériels, techniques et technologiques, humaines et financières) qu'elle 

transporte.

Cette approche traditionnelle privilégie excessivement l'activité de transformation 

production comme source de la création de valeur. 

Cela suppose, implicitement, que les fonctions opérationnelles (productions et ventes) sont 

les seules véritablement créatrices de richesse.

Alors que les autres activités de l'entreprise, censé veiller à une utilisation optimale des 

richesses, ne généreraient  que des coûts.

C'est le mérite d'utile comme la chaîne de valeur de Michaël PORTER d'avoir insister sur le 

fait que l'ensemble des activités et des services de l'entreprise participe au processus de 

création de valeur même si le résultat n'est pas directement négociable sur un marché.

Dans les services administratifs des entités, l'activité économique consiste à transformer un 

limput spécifique (l'information) en output spécifique (information également).

La création de richesse n’est donc pas uniquement lié à la manipulation de matières et à 

transformations de biens tangibles et ou à la mise en place de points de vente de biens et 

de services produits sur un marché.


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