Introduction Le regard que nous portons sur l’entreprise sera celui de l’analyste et qui se situe au cœur de l’organisation. L’intérêt d’une telle approche consiste à se concentrer sur l’intérieur de



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I. Un peu d’histoire économique.

Le 1

er

 krach date des années 1929 (24 octobre 1929) ; la bourse de Wall Street avait 

enregistrée une perte de 50 % de sa valeur.

Cette crise a eu un départ phénoménal sur l’économie mondiale du fait des « effets 

leviers ».

Ce krach boursier a entraîné une perte de dividendes (récompense du risque).

Cette fameuse crise de 1929 s’est achevée en 1932 et conduit à une plus grande 

intervention de l’Etat dans l’économie (politique de la New Deal, politique de grands 

travaux).

Les crises pétrolières de 71 à 73 et 78 ont conduit à ce que le prix du barille a été 

multiplié par 2 puis par 4.

Contrairement à la précédente crise, on a assisté à un recul de l’intervention de l’Etat dans 

l’économie entraînant un changement dans la politique économique des gouvernements.

Le second krach boursier est la crise de 1987. En octobre 1987, une nouvelle crise 

financière est annoncée et provoquée par l’annonce du déficit social américaines et qui 

laisserait entrevoir une baisse du dollar et une hausse du taux d’intérêt. Cette annonce du 

déficit record a provoqué la vente de titres de crainte d’une crise semblable de celle de 

1926 qui était de courte durée et ne se limiter qu’à la sphère financière.

Aujourd’hui en septembre et octobre 2008, la crise des subprimes est une crise financière 

ou boursière qui est parti des Etats-Unis et qui s’est étendu au monde dès février 2007.

Elle est aussi appelée crise des papiers commerciaux.

Les subprimes sont des crédits hypothécaires, immobiliers accordés à des salariés 

américains pauvres avec option sur achat en y rajoutant une prime exceptionnel (subprime 

pour le risque de défaut) ce qui leur permet de détenir, dans leurs comptes, une quantité 

de papiers en contre partie constituant les revenus futurs en fonction des revenus.

De nombreux ménages ont été victime de ces banques et de leurs intermédiaires (coursiers) 

car la particularité de ces prêts sont à des taux variables, les remboursements sont faibles 

au départ et augmentent de plus en plus à cause du taux variable qui peut atteindre 18 % 

en fonction de la conjoncture économique du marché.

En cas d’incapacité de rembourser le prêt, les banques vendent le bien. Malheureusement, 

le marché de l’immobilier connaît une baisse, le salaire stagne et les taux de la réserve 

fédérale augmente (taux d’intérêt directeur) sont passés de 2 % à 5,2 % en 5 ans.

Les emprunteurs étant de plus en plus nombreux à ne plus rembourser leurs dettes, les 

banques ont connu une double crise (crise de liquidité car les banques peuvent difficilement 

emprunter l’argent auprès des autres banques et il en découle que les banques centrales 

sont obligés d’intervenir pour les sauver ; une crise de rentabilité dont les pertes liées à la 

crise immobilière vienne en déduction des profits ou encore elles sont comblé par 2 nouveaux 

apports en capitaux ce qui mène à leur faillite.

Chapitre 3 : l'entreprise système ouvert sur son environnement.

Depuis les années 1960, les approches théoriques vont considérer l'entreprise comme un 

système ouvert sur son environnement.

Cela n'a pas toujours été le cas et les auteurs classiques comme TAYLOR ou FAYOL au 

début du 20ème siècle qui ne se sont pas intéressés aux liaisons de la firme avec les 

acteurs de son environnement.

En utilisant la terminologie actuel, on peut affirmé que ces auteurs que l'on qualifiait de 

classiques concevaient l'entreprise comme " un système fermé " et dont les choix sont 

indépendants des variables extérieurs.


a. L'environnement de l'entreprise.

Pour simplifier l'analyse, on distingue généralement 2 sous ensembles distinctes :

- l'environnement immédiat de la firme (clients, fournisseurs, concurrents, 

distributeurs, les groupes de pressions, consommateurs)

- l'environnement général : le politique, le juridique, l'économique (conjoncturel), le 

social, le culturel, le technologique, l'environnement naturel.

Cette distinction repose sur le degré d'influence que l'entreprise est susceptible d'avoir sur 

ses différentes variables.

Schématiquement, on pourrait représenter ce double niveau d'environnement par des cercles 

concentriques autour d'un centre constitué par l'entreprise.

On dira que l'entreprise peut influencé les variables du cercle qu'il entoure et que les 

variables du 2nd serait purement exogène.

Cette représentation ne serait pas parfaitement rigoureuse car elle tendra de sous estimer 

les liaisons qui existe entre les acteurs de l'environnement immédiat et ceux du général ce 

qui est contradictoire avec l'esprit de la démarche systématique.

D'autre part, certaines variables pouvaient être ranger aussi bien dans l'un ou l'autre des 

catégories.

Il suffit de prendre l'exemple de la technologie qui peut être une variable exogène (lorsque 

la recherche est le fait d'organismes publics) ou endogène (le travail réalisé dans les 

laboratoires de l'entreprise devient la référence en matière de recherche) et dans ce cas 

constitué une variable centrale de l'environnement immédiat des firmes du secteur.

Cette ambiguïté renvoie à la question du degré d'autonomie de l'entreprise vis à vis de son 

environnement.

b. Dépendance et autonomie : les relations complexes de l'entreprise et de son 

environnement.

Se poser la question du degré de dépendance (ou d'autonomie de l'entreprise) est une 

démarche essentielle, novatrice en matière d'analyse stratégique. Elle évite le risque d'un 

regard trop centré sur l'entreprise qui n'est pas toujours, contrairement à ce que suggère 

les représentations schématiques, au centre de l'environnement.

Si l'on doit étudier la situation d'un grand constructeur automobile (Renault, Général 

Motors), sa position au coeur de la filière lui confère effectivement une place centrale dans 

l'analyse.

Mais si vous devez conseiller un de ses équipementiers ou au mieux encore un sous traitant 

de cet équipementier, vous vous situez à la périphérie de cette filière.

De plus, on constate que les marges de manoeuvre du constructeur auto et de 

l'équipementier ne sont pas les mêmes.

En réalité, c'est leurs " pouvoir de marché " c'est à dire leurs capacités à influencer les 

autres acteurs de leur environnement qu'il convient de prendre en considération.

Le poids des constructeurs automobiles est tel dans l'économie qu'ils sont en mesure de 

constituer des groupes de pressions et d'influencer certains aspects des politiques publics.

On l'a vu récemment avec le dispositif CATS (cessations anticipées d'activités pour 

certaines catégories de travailleurs) de retraites anticipées qui ont été taillé sur mesure au 

moins dans un premier temps de façon à répondre aux sollicitations des constructeurs 

automobiles.

Le pouvoir de marché dépend de l'importance du secteur d'activité, de la situation 

concurrentielle (une entreprise peut imposer ses produits et ses choix de politiques 

générales plus facilement en situation de quasi monopole que dans une situation de 


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