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AI 8 Z 685
Lieutenant-colonel Denis PONTEINS
Entretien réalisé sur la base aérienne de Dijon par Françoise de Ruffray et filmé par Patrick
Audouin et Eric Moreau.
Durée : 2 h 15, 2 bandes, vitesse 9,5. Réalisé aussi en vidéo.
Communication libre.
Don d’archives : AI Z 32298/1
BIOGRAPHIE
Né le 23 mai 1909 à Losse (Landes).
Décédé en 2009.
Boursier de pilotage à l’école Blériot en 1929 puis à l’école d’Istres : affecté à Dijon en 1930
au 1
er
groupe de chasse de Longvic, en 1936 au II/7. Participe avec ce groupe à la bataille de
France et obtient six victoires, plus une probable. En congé d’Armistice, rentre aux Eaux et
Forêts puis rejoint un réseau de Résistance. En 1945, nommé moniteur à l’école de Meknès,
en 1946, rejoint Dijon : affecté à la zone de Défense 901, puis au CICOA en 1952. Mis à la
retraite en 1954, effectue des périodes de réserve.
Grades :
- sous-lieutenant
1944
- lieutenant
1946
- capitaine
1950
- commandant
1956
- lieutenant-colonel
1964
COMPTE RENDU ANALYTIQUE
Bande 1 – Face 1
Évocation de son milieu familial – Suit des cours par correspondance et obtient une bourse de
pilotage – Ses conditions de vie dans les Landes – Affectation à l’école de Buc – Le rouleur –
Souvenirs sur Bossoutrot – Anecdote sur la visite de Fonck à l’école – Départ pour Istres : la
tenue du soldat – L’école d’Istres : un climat détestable – Nombreux accidents sur C-59 – Le
Nieuport 29 et les figures d’acrobatie – Aménagement de pistes dans la Crau – En mars 1930,
affecté dans la chasse à Dijon – Retour en arrière sur l’école de Buc : la tenue des aviateurs –
Arrivée à Dijon à la 5
e
escadrille – Défauts présentés par le Wibault – Arrivée des Nieuport –
Évocation d’Yves Valentin, un as de 1914-18 – Un concours de tir à Cazaux ; un incident –
Les unités présentes sur la base – Les missions de nuit sur Morane 230.
Face 2
Le vol de nuit – Arrivée des compas – Anecdote sur Durieux et Thibaudet et une escadrille
perdue dans la vallée du Rhône – L’escadrille de reconnaissance et le vol de nuit – La
patrouille acrobatique de Weiser – La patrouille à 18 avions : les figures – Un meeting
pendant l’entente cordiale ; anecdote sur Valentin – Ambiance sur la base à la veille de la
guerre – La Drôle de guerre – Le 10 mai à Luxeuil : destruction des avions sur le terrain – Les
qualités du Morane 406 – Une mission au dessus du Rhin – Départ à Toulouse de plusieurs
pilotes pour chercher des Dewoitine 520 – Retour à Dijon et atterrissage difficile – Contacts
avec les Allemands – Bombardements de tous les terrains de la vallée du Rhône, le 15 mai
1940 – Le 5 juin, Möelders descendu en combat aérien et quatre avions français abattus – Son
appareil étant touché, le témoin saute en parachute.
Bande 2 – Face 1
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Suite de son accident : saut en parachute et atterrissage dans un champ – Très nombreux
blessés parmi le personnel : évacuation à Saint-Germain-en-Laye – Désir du témoin de partir
en AFN ; dissolution du groupe – Affectation aux Eaux et Forêts puis prise de contact avec la
Résistance – Ses responsabilités : l’aménagement de terrains d’aviation – Le balisage des
terrains – Évacuation d’un pilote américain – Le maquis du bois de Châtillon – Les difficultés
rencontrées – Les membres du groupe de resistants – Retour en arrière sur l’obtention de ses
victoires – Un Dornier 17 abattu par le témoin – La fin de la guerre ; départ en AFN et
affectation comme moniteur sur la base de Meknès – Le courage de Jean Cardot, un pilote
FAFL, et sa blessure – Retour en France à Dijon après la guerre ; il est chargé d’installer des
goniomètres – Guidage de la chasse anglaise.
Face 2
Organisation des opérations – Affectation au CICOA pour préparer les interceptions – Envoyé
en Angleterre chez Marconi – Relations avec la chasse – Affectation au SMR (station maître
radar) de Contrexéville – Affecté au commandement du chef d’état-major des armées – Bilan
de sa carrière – Lecture de la lettre du colonel Boillot au général Fleury.
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AI 8 Z 686
Monsieur Joseph FERRARIN
Entretien réalisé le 28 janvier 1993 à Dijon par Patrick Audouin et Eric Moreau.
Durée : 1 heure, 1 bande, vitesse 9,5. Réalisé aussi en vidéo.
Communication libre.
BIOGRAPHIE
Breveté pilote civil ; pilote à l’aéroclub de Dijon.
COMPTE RENDU ANALYTIQUE
Bande 1 - Face 1
Ses origines dijonnaises – La base de Longvic et ses avions – Les premières voltiges sur
Morane – Le prestige de la base de Dijon – Les transformations de la base dans les années
1930 – L’aéroclub de la Côte-d’Or – Retour à Dijon en 1943, puis reprise de l’activité de
l’aéroclub au sortir de la guerre – Le développement de la base dans l’immédiate après-guerre
– Le détachement de l’aéroclub et les bonnes relations avec les militaires – La tour de
contrôle, ancien club-house – L’aéroclub sur la base jusqu’en 1957 : avantages et
inconvénients – Le choix d’un nouveau terrain – Pierre Robin et l’aéroclub – L’association de
la population dijonnaise aux activités de la base – L’aéroport civil et l’aviation civile – Le
chanoine Kir et sa passion pour l’aviation – Les visites de renom sur la base de Longvic, celle
de Kroutchev – Le chanoine Kir – D’autres faits marquants : les meetings, les accidents –
L’importance du développement de la base.
Face 2
Les aménagements apportés par les Allemands – Les problèmes d’entretien de l’aéroclub –
Les responsabilités entre civils et militaires aux abords de la base – Les journées portes
ouvertes.
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