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AI 8 Z 687
Général Claude MANGIN
Entretien réalisé au SHAA le 10 février 1993 par le général Lucien Robineau et Françoise de
Ruffray.
Durée : 3 heures, 2 bandes, vitesse 9,5.
Communication libre.
BIOGRAPHIE
Né le 25 avril 1916 à Flee (Sarthe).
Décédé le 1
er
juin 2003.
Élève à l’école de Versailles en 1936 et affecté à la 51
e
escadre en 1938. Participe à la
campagne de France en 1940 ; affecté à Sidi Ahmed en Tunisie ; participe avec le groupe I/8
Vendée aux bombardements sur l’Italie en 1944 et à la libération de la poche de Royan.
Nommé moniteur à l’école de Tours en 1945, commandant en second de la base de Coblence
en 1948, affecté à la 1
re
escadre de Dijon en 1949, commandant la zone de défense aérienne
901 en 1951, affecté au service du personnel en 1952 ; commandant de la base de Metz en
1954. École de guerre en 1955. Participe à l’opération de Suez en 1956. Nommé à
l’Inspection générale de l’armée de l’Air en 1957, au SHAPE en 1960, à l’état-major
interarmées du commandement des forces aériennes en Algérie à La Reghaïa en 1962.
Auditeur au CHEM puis, à nouveau nommé à l’état-major des forces alliées Centre-Europe en
1964. En congé du personnel navigant en 1966.
Grades :
- sous-lieutenant
1938
- lieutenant
1940
- capitaine
1943
- commandant
1947
- lieutenant-colonel 1952
- colonel
1957
- général de BA
1964
COMPTE RENDU ANALYTIQUE
Bande 1 – Face 1
Présentation personnelle : ses origines familiales maternelles, les Cavaignac ; la famille
Cavaignac à la fin du XIX
e
siècle – Sa famille paternelle – Situation familiale à la mort de
son père, le général Charles Mangin – En 1938, volontaire pour passer du bombardement à la
chasse – Affecté dans un groupe de chasse à Sète – Sa transformation sur Morane 406 ; les
inconvénients de l’appareil – Sortie de l’École de l’air ; entraînement à la 5
e
escadre de
bombardement – Déroulement du 10 mai 1940 à Luxeuil : destruction d’un He 111 par le
témoin ; seul officier présent sur le terrain de Meaux – Séjour à Salanques ; rassemblement
d’avions en attente du départ pour l’Algérie – Le départ de France et l’arrivée des pilotes à la
garnison de Sidi Ahmed – Son classement comme pilote non-titulaire – Le débarquement de
novembre 1942 en Adfrique du Nord.
Face 2
Une entrevue avec le commandant de groupe – Accident impliquant un jeune algérien –
Période d’occupation de la Tunisie ; recherche de son épouse : les raisons – A Bou-Saada,
premier vol sur Spitfire en mars 1943 ; résumé des activités du groupe durant l’année 1943 –
Les dangers du paludisme – Différentes missions d’accompagnement – Débarquement en
Provence en août 1944 ; une opération de reconnaissance – Repérage de Messerschmitt –
51
Anecdote : tir à vue sur un parachutiste – Son départ du groupe II/7 vers le I/18 à Cognac avec
le groupement Patrie – Nommé moniteur à la base de Tours en 1945 – Stagiaire à l’école
d’état-major – Affecté au 1
er
bureau de l’état-major de l’armée de l’Air
Bande 2 – Face 1
Affectation à l’état-major de la Défense nationale – Stage sur Vampire à Mont-de-Marsan ;
nommé commandant de la base de Sidi Ahmed à la 1
re
escadre – La station radar de Valéry-
en-Caux – Manœuvres dans le cadre de l’UEO – Service du personnel : l’excédent des
effectifs – Le GCTA (groupement de contrôle tactique aérien) – Passage à l’École de guerre –
Affecté au cabinet de Bourgès-Maunoury ; nommé sous-chef d’état-major logistique –
Réception du matériel logistique afin de préparer l’opération de Suez en 1956 – Coopération
avec le général Brohon dans le cadre de cette préparation – Contacts avec les Israéliens – Fin
de l’opération de Suez – Une inspection aérienne – Prend le commandement de la base de
Metz – Départ pour l’Algérie à l’état-major interarmées en 1962.
Face 2
Le problème des harkis – Le témoin auditeur au CHEM et à l’IHEDN – Nommé sous-chef
logistique à l’état-major Centre-Europe de Fontainebleau – Sa carrière dans le civil.
52
AI 8 Z 688
Général Albert MEYER
Entretien réalisé au SHAA le 18 février 1993 par Françoise de Ruffray et l’aviateur Eric
Sautedé.
Durée : 1 h 30, 1 bande, vitesse 9,5. Entretien inachevé.
L’entretien ne porte que sur l’activité du témoin au SR guerre clandestin « Bruno » comme
chef du réseau des renseignements et évasions couvrant la France, la Belgique et la Hollande.
Communication libre.
BIOGRAPHIE
Né le 11 mars 1921 à Puteaux (Seine).
Décédé le 6 mai 2006.
Élève pilote en 1939. Entre au réseau clandestin du SR guerre « Bruno » en juillet 1940. Chef
du réseau de renseignements et d’évasions pour la France, la Belgique et la Hollande. Arrêté
et déporté en novembre 1944. De 1945 à 1948, reste détaché au SRO, versé dans la réserve.
Rappelé à l’activité en 1951 et affecté en Indochine jusqu’en 1955. Détaché à Mourmelon
pour une formation de commando en 1956 et affecté en Algérie à La Reghaïa. Breveté
parachutiste. Affecté en 1961 au commandement de l’aviation légère, à Chartres en 1963, à
Reims en 1966, à nouveau à Chartres en 1976. En congé du personnel navigant en 1978.
Grades :
- sous-lieutenant de réserve 1942
- lieutenant de réserve
1943
- capitaine de réserve
1951
- commandant
1956
- lieutenant-colonel
1967
- colonel
1972
- général de BA
1978
COMPTE RENDU ANALYTIQUE
Bande 1 - Face 1
Ses origines familiales ; ses études à Belfort à Sainte-Marie – Une vocation de militaire –
Engagement dans l’armée de l’Air en 1939 en même temps que son père – En école de
pilotage à Age en 1940 – Son père tué le 20 juin 1940 – La formation reçue chez les
marianistes – Désir de partir à Londres par Saint-Jean-de-Luz – Le périple vers Port-Vendres
– Arrestation par la gendarmerie et internement dans un camp pour les Espagnols – Rencontre
avec Molkowski – Arrivée à Marseille – Volonté du témoin de continuer le combat – Périple
en vélo de Castres à Saint-Malo puis vers l’Est – Passage en Suisse ; prise en compte par le
SR suisse – Rencontres au consulat français à Berne et à Genève – Mise en contact avec
Pourcheau – Au moment de l’invasion allemande, traverse la France en vélo – Les premières
missions en septembre 1940 : récupérer les ordres de bataille allemands – Récit d’une mission
en Alsace et arrestation par des gendarmes allemands en novembre 1940 – Organisation de
ses missions en Alsace : les objectifs – Les rapports envoyés à Berne – Organisation du
réseau : aide de sa famille et d’amis de son père – Coopération avec les cheminots ; passage
entre les différentes zones – Aide des Marianistes de toute la France – Transmission des
renseignements ; l’utilisation du réseau PTT et la complicité du personnel.
Face 2
Transmission du courrier – Les passages en Suisse : frontière très gardée – A partir de 1943,
récupération des pilotes anglais – Le passage de la famille Mendès France – Une mission en
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