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Loussine Dink, la nièce de Hrant Dink présentera un film « Le pays de Saroyan » au 32e Festival du cinéma d’Istanbul



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Loussine Dink, la nièce de Hrant Dink présentera un film « Le pays de Saroyan » au 32e Festival du cinéma d’Istanbul

NAM


Lors du 32e Festival du cinéma d’Istanbul organisé par la Fondation de l’Art et de la Culture de la ville, la nièce de Hrant Dink, Loussine Dink participe par son film documentaire « Le pays de Saroyan ». Loussine Dink qui participe au festival dans la catégorie « prix national » évoque dans son « pays de Saroyan » la visite effectuée par l’écrivain Américain d’origine arménienne William Saroyan à Bitlis. Le film revient sur les paroles prononcées et les rencontres de l’écrivain lors de cette visite de la ville de Bitlis où ses parents étaient originaires. Dans ce documentaire, Ali Bayramoglu joue le rôle de Saroyan et Kévork Malikian celui de Khosrov, l’oncle de l’écrivain. Le 32e Festival du film d’Istanbul se déroulera du 30 mars au 14 avril avec près de 200 films présentés.

Krikor Amirzayan

dimanche 10 mars 2013,


Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=87736

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=71971

Les avocats de la famille Dink demandent des documents

NAM


Les avocats de la famille de Hrant Dink ont demandé au bureau du Procureur d’Ankara des informations sur une enquête dans les archives top-secrètes de l’armée à Ankara, surnommée la « chambre cosmique », sur l’assassinat après qu’un « surprenant » témoin ait émergé.

Cem Halavurt, l’un des avocats de la famille Dink, a déclaré au quotidien Hürriyet qu’ils avaient appris par les médias que les dossiers examinés par la Commission d’enquête de mobilisation, appelée la « chambre cosmique », liée à une tentative d’assassinat du vice-premier ministre Bulent Arinc était jumelé à un rapport envoyé par l’Organisation nationale de renseignement (MIT) au Parlement sur la question.

« Dans le dernier procès, nous avons demandé au tribunal demander à la Commission d’enquête de fournir des documents sur l’assassinat de Hrant Dink », a déclaré Cem Halavurt.

La demande des avocats est intervenue alors qu’un détenu qui prétend avoir des informations sur les tueurs de Hrant Dink a envoyé une lettre aux procureurs.

L’informateur, qui est, dit-on purge actuellement une peine de prison dans la province septentrionale de Tokat, a offert de la documentation relative à l’assassinat de Hrant Dink dans sa lettre et a accepté de coopérer à l’enquête, la protection de sa famille étant garantie par les autorités, selon une information de l’agence de presse Doðan en date du 13 février. Dans cette lettre, l’informateur a révélé que l’assassinat avait été planifié par un groupe dont il avait été membre de longue date avec Erhan Tuncel, un ancien informateur de la police et suspect, qui a été relâché après le procès. Le quotidien Radikal a fournit les détails de la lettre dans laquelle l’informateur a aussi affirmé qu’il avait des informations sur d’autres crimes, tels que l’assassinat du père Andrea Santoro à Trabzon en 2006.

Un an plus tard, Hrant Dink, rédacteur en chef du journal Agos arméno-turc, a été assassiné à Istanbul le 19 janvier.

L’informateur a revendiqué qu’Erhan Tuncel lui a dit « nous avons enterré le père Santoro » lors d’une de leurs conversations. L’informateur a aussi dit que lui et Tuncel avaient prévu d’assassiner le curé de Sainte-Yorgi à Büyükada, la plus grande île des îles des Princes.

Cem Halavurt a déclaré que les procureurs ont évalué les affirmations de l’informateur et qu’ils espéraient que les revendications de l’informateur pourraient faire la lumière sur l’assassinat de Hrant Dink.

Il a également critiqué la fuite de la lettre aux médias, en disant cela pourrait endommager l’enquête et pourrait dissuader l’informateur de faire plus de confessions.

lundi 11 mars 2013,


Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=87108

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=71996

Les Arméniens originaires de Sassoun demandent la protection de l’église arménienne de Bechiri Kevezo datant du 14e siècle

NAM


Les Arméniens de l’association Sassoun (région de Batman) d’Istanbul a porté plainte contre le gouverneur de la région de Béchir et la cellule locale du ministère du Tourisme de Batman pour non respect de la protection des églises et des monuments appartenant aux minorités nationales. L’association arménienne dénonce auprès des autorités turques le sort de l’église arménienne du 14e siècle du village de Bechiri Kevezo (Yeni Penar) qui fut transformée en dépôt à ordures abîmant fortement les mures, une partie des pierres de l’église étant subtilisées par les villageois.

Sur le site turc batmancagdas.com le leader des Arméniens de Sassoun appelle les autorités turques à prendre sous leur protection les pierres appartenant à cette église qui se trouvent dans les maisons du village. L’article 63 de la Constitution turque oblige l’Etat à garantir le patrimoine architectural historique des minorités. Mais entre la théorie et la pratique...



Krikor Amirzayan

samedi 9 mars 2013,


Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=87709

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=71986

    1. TURQUIE

La décennie Erdogan à la loupe (2/5) - La Turquie est-elle un nouveau dragon économique ?

France Culture

par Florian Delorme
du lundi au vendredi de 11h à 11h50

Ecoutez l'émission 52 minutes

La décennie Erdogan à la loupe (2/5) - La Turquie est-elle un nouveau dragon économique ?

05.03.2013 - 11:00

Il n’y a pas de meilleur endroit qu’Istanbul pour s’intéresser à la Turquie d’Erdogan. Ankara, la capitale, représente la vision kémaliste du pays (l’héritière du premier président de la République de Turquie Mustafa Kémal Ataturk qui avait déplacé la capitale sur la rive anatolienne) : une vision modernatrice, jacobine, mais aussi autoritaire. Istanbul, elle, symbolise une autre vision du monde, une vision fondée sur le passé impéraliste, traversée par une forme de nostalgie ottomane mais aussi plus proche de l’Europe plus conservatrice, mais aussi plus libérale sur le plan économique; une vision portée par le Premier Ministre Erdogan (anciennement maire de la ville).

Le 14 mars, dans quelques jours, cela fera exactement 10 ans que Recep Tayyip Erdogan est devenu premier ministre de la Turquie. Dix années au cours desquelles les islamo-conservateurs de l’AKP ont solidement imprimé leur marque sur le pays. La popularité du gouvernement Erdogan semble intacte. Depuis son arrivée au pouvoir, le parti a remporté toutes les élections (nationales et locales). Une popularité qui semble d’ailleurs donner des ailes au premier ministre, qui envisage aujourd’hui rien moins qu’une nouvelle modification de la constitution, pour faire de la Turquie un véritable régime présidentiel.

Le premier ministre a-t-il les moyens de réaliser ce nouveau projet? Et quel est précisement le projet politique de l’AKP? Quel bilan peut-on faire de son exercice du pouvoir? Doit-on s’inquiéter d’une forme de dérive autoritaire ? Nous retrouverons enfin Jean-François Pérouse pour une autre ballade au coeur d'Istanbul.

Invité(s) :
Seyfettin Gürsel,
professeur à l'université Bahcesehir (Istanbul).
Ferhat Kentel, sociologue, professeur à l’université de Sehir (Istanbul).
Jean-François Pérouse, enseignant-chercheur délégué à l'université de Galatasaray à Istanbul.
Saime Yildiz

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Lire aussi:

La décennie Erdogan à la loupe (1/5) - L’AKP, architecte de la nouvelle Turquie ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=71867

La décennie Erdogan à la loupe (2/5) - La Turquie est-elle un nouveau dragon économique ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72001

La décennie Erdogan à la loupe (3/5) - La diplomatie turque connaît-elle une révolution ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72000

La décennie Erdogan à la loupe (4/5) - La réislamisation aura-t-elle raison de la laïcité turque ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72003

La décennie Erdogan à la loupe (5/5) - Y a-t-il une solution au problème kurde ?

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72004



URL originale :

http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-la-decennie-erdogan-a-la-loupe-25-la-turquie-est-elle-un-nouveau-dragon-econo

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72001

La décennie Erdogan à la loupe (3/5) - La diplomatie turque connaît-elle une révolution ?

France Culture

par Florian Delorme

52 minutes



La décennie Erdogan à la loupe (3/5) - La diplomatie turque connaît-elle une révolution ?

06.03.2013 - 11:00

Avec Soli Özel, professeur de relations internationales à l’Université Kadir Has (Istanbul); Barçin Yinanç, analyste au quotidien turc «Hürriyet Daily News»; Sinan Ülgen, ancien diplomate, politologue, directeur du think tank Center for Economics and Foreign Policy studies d’Istanbul; Julien Paris, doctorant à l’IFEA, il travaille sur la question du soft power et de la production audiovisuelle turque. Et enfin, Jean-François Pérouse pour sa ballade au coeur d'Istabul.

Ecoutez l'émission ICI http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-la-decennie-erdogan-a-la-loupe-35-la-diplomatie-turque-connait-elle-une-revol

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72001

La décennie Erdogan à la loupe (3/5) - La diplomatie turque connaît-elle une révolution ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72000

La décennie Erdogan à la loupe (4/5) - La réislamisation aura-t-elle raison de la laïcité turque ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72003

La décennie Erdogan à la loupe (5/5) - Y a-t-il une solution au problème kurde ?

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72004



URL originale :

http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-la-decennie-erdogan-a-la-loupe-35-la-diplomatie-turque-connait-elle-une-revol

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72000

La décennie Erdogan à la loupe (4/5) - La réislamisation aura-t-elle raison de la laïcité turque ?

France Culture

par Florian Delorme

La décennie Erdogan à la loupe (4/5) - La réislamisation aura-t-elle raison de la laïcité turque ?

07.03.2013 - 11:00

Écoutez l'émission
http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-la-decennie-erdogan-a-la-loupe-55-y-a-t-il-une-solution-au-probleme-kurde-201

Avec Elise Massicard, chercheuse à l’IFEA / CNRS, spécialiste de la question religieuse et de l’Alévisme; Emre Öktem, professeur de droit à l’université de Galatasaray, spéicaliste de la laïcité.

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72001

La décennie Erdogan à la loupe (3/5) - La diplomatie turque connaît-elle une révolution ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72000

La décennie Erdogan à la loupe (4/5) - La réislamisation aura-t-elle raison de la laïcité turque ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72003

La décennie Erdogan à la loupe (5/5) - Y a-t-il une solution au problème kurde ?

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72004



URL originale :

http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-la-decennie-erdogan-a-la-loupe-35-la-diplomatie-turque-connait-elle-une-revol

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72003

La décennie Erdogan à la loupe (5/5) - Y a-t-il une solution au problème kurde ?

France Culture

par Florian Delorme

du lundi au vendredi de 11h à 11h50



Écoutez l'émission
http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-la-decennie-erdogan-a-la-loupe-55-y-a-t-il-une-solution-au-probleme-kurde-201

52 minutes



La décennie Erdogan à la loupe (5/5) - Y a-t-il une solution au problème kurde ?

08.03.2013 - 11:00

Avec Bedri Baykam, peintre et plasticien; puis dans le cadre de la table ronde en partenariat avec Libération: Aysegul Dogan, journaliste, présentatrice d’une emission internationale sur INC TV; Oya Baydar, romancière, auteur de Paroles perdues (Phébus, 2010); Maya Arakon, politologue; Marc Semo, journaliste à Libération.

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72001

La décennie Erdogan à la loupe (3/5) - La diplomatie turque connaît-elle une révolution ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72000

La décennie Erdogan à la loupe (4/5) - La réislamisation aura-t-elle raison de la laïcité turque ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72003

La décennie Erdogan à la loupe (5/5) - Y a-t-il une solution au problème kurde ?

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72004



URL originale :

http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-la-decennie-erdogan-a-la-loupe-35-la-diplomatie-turque-connait-elle-une-revol

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72004

    1. TURQUIE/GRECE

Visite du Premier ministre grec Samaras à Istanbul : l’instauration d’un climat de confiance entre Athènes et Ankara ?

OVIPOT


8 mars 2013

Par Alice Duvignaud

Le 4 mars 2013, le Premier ministre grec Antonis Samaras, accompagné d’une délégation de ministres et d’hommes d’affaires, s’est rendu à Istanbul dans le cadre du Forum d’Affaires gréco-turc et du deuxième « Haut-Conseil de Coopération gréco-turc », un conseil intergouvernemental créé en 2010 dans le but de renforcer les relations entre les deux pays (au sujet de la première réunion de ce Conseil, lire notre édition du 15 mai 2010). Il y a rencontré le Président de la République Abdullah Gül ainsi que son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite a permis la signature de vingt-cinq accords dans de nombreux domaines, de l’agriculture à la défense en passant par le tourisme ou encore les télécommunications. La venue d’A. Samaras marque une avancée dans le rapprochement entre la Grèce et la Turquie, amorcé depuis les années 1990. Les dirigeants turcs ont souligné l’importance du partenariat avec leur voisin grec, partenariat qualifié de « stratégique » par le Premier ministre turc. Ainsi, ils ont rappelé que la Grèce est le cinquième investisseur en Turquie et que le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays, en pleine expansion malgré la crise grecque, a presque atteint les 5 milliards de dollars en 2012. Ce Conseil prouve la volonté de renforcer les relations gréco-turques malgré les mésententes.

La Turquie et la Grèce ont en effet de nombreux différends, qui remontent à la création même de la République de Turquie, en 1923. Tout d’abord, l’histoire commune des peuples grecs et turcs a mené à l’existence de groupes minoritaires turcs en Grèce et grecs en Turquie, malgré l’échange de population survenu suite au traité de Lausanne de 1923. Ces populations, les orthodoxes de Turquie d’une part et les musulmans de Thrace occidentale d’autre part, sont aujourd’hui encore un sujet très délicat dans les relations entre les deux Etats. Ces derniers sont en effet sensibles à la condition de vie de leurs compatriotes. La Turquie voudrait voir la construction d’une mosquée à Athènes, où vivent de nombreux Turcs, tandis que la Grèce milite pour la réouverture de l’école théologique de Halki, située sur l’une des îles aux Princes, au large d’Istanbul, fermée en 1971. Les avancées sur ce sujet sont lentes, les deux pays usant du « principe de réciprocité » : « si vous faîtes un pas en avant, nous en ferons un ». Mais cette stratégie, qui consiste à attendre que l’autre face le premier mouvement, s’est souvent soldée par l’immobilisme des deux Etats. Toutefois, la réouverture d’Halki semble en bonne voie ; en janvier 2013, la Turquie a restitué au Patriarcat œcuménique de Constantinople 190 hectares de forêt entourant l’institut théologique.

Le conflit le plus connu et médiatisé est sans aucun doute la question chypriote. En 1960, l’île, jusqu’alors sous contrôle britannique, accède à l’indépendance. Un système d’administration et de gouvernement dit « bicommunautaire » est instauré, donnant à chaque communauté, grecque et turque, autant de poids alors même que les Turcs ne représentent que 20% de la population totale de l’île. Rapidement, la situation politique se détériore, et la cohabitation entre les deux communautés devient de plus en plus difficile. En 1974, suite à un putsch dirigé par la junte militaire en place à Athènes, des troupes turques débarquent à Chypre, avec pour but proclamé de protéger les populations musulmanes et d’éviter le rattachement de Chypre à la Grèce. En 1975, la séparation entre les deux communautés devient totale : l’Etat fédéré turc de Chypre, qui deviendra la République Turque de Chypre du Nord est unilatéralement proclamé ; elle est uniquement reconnue à ce jour par la Turquie. Depuis, la partition de l’île se maintient, malgré les tentatives de médiation des Nations Unies et l’intégration de Chypre à l’Union européenne. Récemment, la découverte d’immenses réserves d’hydrocarbures offshore au large de l’île à la suite d’explorations commandées par le gouvernement chypriote a ravivé les tensions. R.T. Erdoğan a ainsi affirmé que les réserves de gaz et de pétrole devraient être réparties en parts égales entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs. Le conflit chypriote est ainsi loin d’être réglé. Cependant, l’élection en février 2013 de Nicos Anastasiades à la présidence de la République de Chypre amène un nouvel espoir. Ce dernier avait en effet soutenu le plan de réunification de l’ONU en 2004, rejeté par la communauté grecque de l’île mais approuvé par la communauté turque.

Un autre conflit, moins connu mais d’une importance stratégique considérable, est celui portant sur la répartition de la souveraineté en mer Egée. Ce différend est relatif non seulement à la souveraineté sur la mer, mais également sur les fonds marins (donc éventuellement sur les hydrocarbures) et sur l’espace aérien. Des incidents entre les deux pays ont ainsi éclaté en 1974 lorsque, en pleine crise chypriote, la Turquie a accordé à la TPAO (la Société nationale turque des pétroles) des permis pour explorer les fonds marins dans des territoires que la Grèce considère comme siens. La Grèce reproche également à la Turquie de violer régulièrement son espace aérien, qui s’étend jusqu’à 10 miles, ce que la Turquie conteste. En effet, elle considère que son espace aérien ne doit pas dépasser les 6 miles depuis la côte. Enfin, le dernier aspect de ce conflit égéen est la contestation de la souveraineté grecque sur certains rochers, proches des côtes turques. En effet, selon le pays auquel appartiennent ces rochers, les frontières des eaux territoriales et du plateau continental varient, et chaque pays cherche à maximiser l’espace où s’exerce sa souveraineté.

Quelques allusions à ces sujets délicats ont bien été faites, comme par exemple la déclaration d’A. Samaras rappelant que la Grèce respecte le droit international, sous-entendant ainsi que la Turquie est en tort dans le dossier égéen. Quant à Tayyip Erdoğan, il a déclaré qu’il fallait tout simplement « enterrer le problème chypriote dans l’histoire ». L’évitement de ces questions sensibles a toutefois permis de préserver le fragile équilibre qui semble s’être installé entre les deux voisins, voire de renforcer leurs relations. Cette « stratégie de l’autruche », qui consiste à éviter les sujets conflictuels, permet, à défaut de régler ces derniers, du moins d’installer un climat de confiance entre les deux Etats méditerranéens. Il semblerait que cela ait d’ailleurs été l’un des objectifs de cette rencontre ; R.T. Erdoğan a dit ainsi espérer qu’avec de la « bonne volonté, de la sincérité et de la coopération » ils pourraient « faire avancer la Turquie et la Grèce vers la stabilité et la sécurité ». Cette rencontre envoie un signal fort, montrant que, sans ignorer leurs divergences, la Grèce et la Turquie peuvent renforcer leur relation. Les deux voisins ont l’espoir que l’augmentation de leurs échanges favorisera l’émergence d’un climat de confiance nécessaire à la résolution durable de leurs conflits. Mais ce processus s’inscrit dans le temps long. Le Premier ministre turc a ainsi reconnu qu’ils n’avaient fait que « poser des fondations ». Beaucoup reste encore à accomplir pour normaliser les relations gréco-turques.

http://ovipot.hypotheses.org/8442

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=71991


    1. TURQUIE/RUSSIE

Russie/Turquie : la dynamique positive de la coopération bilatérale

La Voix de la Russie

8.03.2013, 10:00, heure de Moscou

Les diplomates de Russie et de Turquie ont constaté la dynamique positive de la coopération bilatérale, a annoncé jeudi le ministère russe des Affaires étrangères après les consultations, à Moscou, entre le secrétaire d'Etat - vice-ministre des AE de Russie Grigori Karassine avec le premier vice-ministre turc des AE, Feridun Sinirliouglu.

Les parties « ont examiné par le menu certaines questions internationales et régionales, y compris la situation en Asie centrale, en Transcaucasie, la situation concernant le règlement au Nagorny Karabakh », informe ITAR-TASS.

Les diplomates « ont constaté avec satisfaction la dynamique positive des contacts russo-turcs, ont noté le caractère fructueux et mutuellement avantageux de la coopération interrégionale », a indiqué le MAE russe.



http://french.ruvr.ru/2013_03_08/Russie-Turquie-la-dynamique-positive-de-la-cooperation-bilaterale/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=71973

    1. AZERBAIDJAN

Azerbaïdjan: Condamnation du défenseur des droits humains M. Bahtyar Mamedov

Frontlinedefenders.org

5/3/2013

Le 27 février 2013, la cour d'assises de Bakou a rendu son verdict dans le procès du défenseur des droits humains M. Bahtyar Mamedov, et l'a condamné à huit ans de prison.

Bahtyar Mamedov a été condamné en vertu de l'article 178.1 et 182.3 du Code pénal de la république d'Azerbaïdjan, pour "fraude" et "extorsion accompagnée de violence". Les avocats de Bahtyar Mamedov ont l'intention de faire appel de cette décision et ont déclaré que le défenseur est persécuté pour avoir défendu les droits des familles de Bakou dont les maisons ont été démolies.

Bahtyar Mamedov est défenseur du droit à la propriété et le représentant légal des habitants de Bakou dont les maisons ont été démolies. Depuis juin 2011, il y a eu de nombreuses expulsions de la population qui réside près de la place du Drapeau à Bakou. Leurs biens ont été détruits afin de laisser place à la construction d'une nouvelle voie rapide pour le concours de l'Eurovision en mai 2012. Les habitants se sont vus offrir une compensation financière moins élevée que le taux défini plus tôt dans le cadre d'une décision gouvernementale.

Front Line Defenders condamne la peine prononcée contre le défenseur des droits humains Bahtyar Mamedov et pense qu'elle a un lien direct avec son travail légitime et pacifique en faveur des droits à l'habitation, et particulièrement en faveur des droits des personnes dont les maisons ont été démolies à obtenir un dédommagement équitable. En outre, Front Line Defenders réitère ses préoccupations car il y a eu de nombreux vices de procédures graves dans l'enquête sur cette affaire, et appelle les autorités d'Azerbaïdjan à infirmer la peine susmentionnée et à libérer immédiatement Bahtyar Mamedov.

http://www.frontlinedefenders.org/node/21885

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=72009


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