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désignée comme un pays qui a envahi le territoire de l’Azerbaïdjan. C’est très
important, parce qu’à cause de l’interprétation non-correcte des événements,
les Arméniens ont réussi à cacher la situation réelle à la communauté
interna-
tionale. D’habitude, on disait que des unités militaires arméniennes avaient
occupé des terres. Mais personne ne savait de quelles armées arméniennes il
s’agit et d’où elles sont venues. Mais dans la résolution du Conseil de l’Europe,
on dit clairement que l’Arménie a occupé nos terres. Nous avons déjà reçu le
soutien des autres organisations internationales dont l’Azerbaïdjan est mem-
bre.
Récemment, nous avons organisé le sommet des Etats membres du GUAM
et lors de ce sommet une Résolution a été prise, relative aux confl its existant
dans les pays du GUAM, et on y a soutenu l’intégrité territoriale de tous les
pays. Dans les résolutions et les positions prises
par des autres organisations
internationales il est très clairement décrit ce qui se passe, quelle partie est oc-
cupante et quelle partie est victime de l’agression. A ce propos, le Conseil de
Sécurité de l’ONU a pris quatre résolutions relatives au retrait sans réserve des
armées arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan. Mais le problè-
me est que ces documents et ces résolutions ne sont pas mises en oeuvre. Parce
que la position de l’Arménie ne le permet pas. Ils ne respectent pas le droit in-
ternational, non plus que la conduite internationale normale. Ils estiment qu’ils
peuvent s’installer sur des terres qui ne leur appartiennent pas, et rien ne se
passera. C’est inadmissible.
Mais l’autre question qui nous préoccupe
est que ce mois-ci, soit disant les
Arméniens ont fêté la libération de Choucha. On se demande : de qui ont-ils
libéré Choucha ? Des Azerbaïdjanais ? Plus de 90% de la population de Chou-
cha étaient des Azerbaïdjanais. Mais les Arméniens la fête. La communauté
internationale ferme les yeux là-dessus. C’est notre problème. Le problème est
que les résolutions des organisations ne sont pas suivies d’eff ets. Nous devons
créer une condition telle que les décisions prises soient appliquées.
Aujourd’hui à propos des problèmes énergétiques dont l’importance aug-
mente au fur et à mesure, je voudrais dire que le gazoduc qui transportera le
gaz azerbaïdjanais en Géorgie et en Turquie sera en exploitation au mois de
septembre. En conséquence de quoi l’Azerbaidjan
se transformera en un pays
qui, non seulement fournira du pétrole mais sera aussi un pays exportateur de
gaz.
L’Azerbaïdjan travaille ensemble dans une seule équipe avec ses partenaires
et ses voisins.
Actuellement, l’importance des projets d’énergétique de la Caspienne ac-
croît la sécurité énergétique globale. L’Azerbaïdjan se transformera en un pays
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exportateur et transporteur d’énergie pour le monde et pour les marchés euro-
péens. Nous sommes en cours de négociations avec de nouveaux consomma-
teurs potentiels.
Selon moi, l’existence d’un gazoduc alternatif dans la région
et son point d’arrivée en Europe va garantir les demandes des exportateurs
et des consommateurs de gaz. Nous sommes prêts à la coopération dans ce
domaine. Au cours de longues années, notre politique pétrolière s’est justifi ée.
Nous avons réussi la construction d’une infrastructure de transport unique en
son genre et, dans la foulée, l’approvisionnement de pétrole et de gaz vers les
marchés des pays voisins, de l’Europe
et du monde, à partir de la région Cas-
pienne, en sera diversifi é.
Pierre Lelouche: Monsieur le Président, merci. Je veux vous témoigner ma
reconnaissance, au nom de toute notre Assemblée, pour être venu en visite à
Paris et avoir partagé vos vues avec nous.
Merci.
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Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, a rencontré Jaap de
Hoop Scheff er, Secrétaire Général de l’OTAN, à l’état-major de l’organisation,
le 8 novembre, à Bruxelles.
Après la rencontre, le Président Ilham Aliyev a prononcé un discours au
Conseil de l’Atlantique Nord. Les discussions ont été menées avec les repré-
sentants permanents et les ambassadeurs des Etats membres de l’OTAN.
Après les discussions, le Président Ilham Aliyev et Jaap de Hoop Scheff er, le
Secrétaire Général de l’OTAN, ont participé à une conférence
de presse com-
mune. Le Président azerbaïdjanais et le Secrétaire Général de l’OTAN ont fait
quelques déclarations.
Déclaration de Jaap de Hoop Scheff er, Secrétaire Général de l’OTAN :
-Bonjour !
Les Ambassadeurs, le Conseil de l’Atlantique du Nord et moi –même nous
nous réjouissons d’avoir pu saluer encore une fois Monsieur Ilham Aliyev, Pré-
sident de la République d’Azerbaïdjan. Selon nous, sa visite, en raison d’une
série de questions, est d’une grande importance.
Tout d’abord, je dois dire que les alliés de l’OTAN apprécient hautement leur
coopération avec l’Azerbaïdjan dans diff érents secteurs.
Comme vous le savez,
il existe le « Plan d’Action de Partenariat Individuel ». Nous travaillons ensem-
ble sur des questions comme les réformes défensives et les changements insti-
tutionnels. Un grand échange de vues a été mené autour de ces questions. Les
informations présentées par le Président, le développement économique en
Azerbaïdjan, la construction d’un système politique fort, la démocratisation, la
liberté de presse etc, ont été prises en considération. Tout cela est transparent.
La venue du Président Ilham Aliyev ici, ce matin, a une deuxième raison.
Celle-ci est liée à la position et au rôle de l’Azerbaïdjan dans la région. La ré-
gion
est sensible, il y a des risques d’instabilité. Je souligne aussi que notre
invité est le dirigeant d’un pays qui exporte des hydrocarbures en grands vo-
lumes. Ce facteur est lié non seulement à l’économie mais aussi à la stratégie et
Déclarations faites lors de la conférence de presse
commune d’Ilham Aliyev, Président de la
République d’Azerbaïdjan et de Jaap de Hoop
Scheff er, Secrétaire Général de l’OTAN à Bruxelles,
à Etat-major de l’OTAN
Le 8 novembre 2006
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