291
www.aliyevheritage.org
ples. C’est-à-dire qu’il s’agit des gens qui habitent le Haut-Karabagh. C’est très
important. Leurs droits et leurs normes internationales
sur leurs droits sont
–ils pris en considération ? De ce point de vue, est-ce qu’on peut parler des pre-
mières conditions ? Convient-il de parler seulement d’un principe, c’est-à-dire,
du principe de l’intégrité territoriale ?
Une autre question brève : s’il s’agit seulement du principe de l’intégrité ter-
ritoriale, à quel niveau les droits des minorités ont-ils pris en considération ?
Merci.
Pierre Lelouche: Je veux préciser une chose à toute l’Assemblée. Je veux ré-
péter ces paroles à Monsieur Président Aliyev. Quand je me suis occupé de l’or-
ganisation de cett e session, je voulais inviter les chefs
de trois pays du Caucase
du Sud, Monsieur Kotcharyan inclus. Il est dommage que le Président Kotcha-
ryan ait pris la décision de ne pas venir. S’il était venu, il aurait pu présenter
sa position devant le Président Aliyev. Nous aurions même pu organiser une
rencontre des deux chefs d’Etat à Paris. Je regrett e qu’il n’ait pas saisi cett e oc-
casion. Ainsi, je passe la parole à nouveau au Président Aliyev.
Ilham Aliyev: Quant à la première question, je
veux dire que les processus
politiques ont été conduits avec grand succès en Azerbaïdjan. Quelquefois, le
manque d’informations, la diff usion de fausses informations ou la diff usion
d’informations qui servent certains intérêts nuisent à l’effi
cacité du travail.
C’est pourquoi, au lieu de publier des résultats qui se basent sur des approches
subjectives, il serait bon de vérifi er ces informations ou,
quand on ne sait pas,
les demander. Je trouve que la participation fréquente des offi
ciels azerbaïdja-
nais à diff érentes mesures internationales est très importante. De la sorte nous
pouvons nous présenter nous-mêmes et en vérité, et nous serons capables de
répondre aux questions posées sur la base de fausses informations.
Les élections en Azerbaïdjan ont été conformes au Code électoral. Les résul-
tats des élections tenues au mois de novembre se sont superposés à 90% à ceux
des « Exit-poll » organisés par la société choisie par le gouvernement des USA.
Il y eut des cas de violation du système électoral, mais notre gouvernement a
pris des mesures sérieuses, plusieurs offi
ciels ont été punis, certains ont été ar-
rêtés, certains responsables exécutifs locaux ont été destitués et nous avons dé-
cidé de procéder à des élections partielles dans 10 circonscriptions électorales.
Ces élections partielles ont eu lieu le 13 mai. Selon l’avis de tous les groupes
de monitoring et d’observateurs, ces élections ont été justes et équitables. Cett e
fois le gouvernement de l’USA avait choisi une autre société. C’était le « Inter-
national Republican Institute ». Au total, tous les résultats offi
ciels de ces 10 cir-
conscriptions étaient comparables à ceux des « exit-poll ». C’est-à-dire étaient
100 % conformes. Il ne s’agit pas seulement les candidats qui ont gagné dans
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT
292
www.aliyevheritage.org
ces circonscriptions, mais aussi des candidats qui ont pris la deuxième, troi-
sième, quatrième et même cinquième place. C’est la meilleure réponse à votre
question et la meilleure indication de la réalité d’aujourd’hui en Azerbaïdjan.
De surcroît, peut être ne le savez-vous pas, mais je vais vous informer : il n’y
a aucun détenu politique en Azerbaïdjan. Tous les gens qui ont été considérés
comme des détenus politiques par le Conseil de l’Europe ont fait l’objet d’un
pardon de ma part. Aujourd’hui, depuis que l’Azerbaïdjan est membre de la
Cour européenne des Droits de l’Homme, il n’est pas possible d’avoir des déte-
nus politique dans le pays. Mais, ce n’est pas possible. Nous sommes membres
de cett e Cour. Chacun a le droit de s’adresser à la Cour.
Les processus politique en Azerbaïdjan ont une orientation positive.
Il est
évident que je ne suis pas aussi satisfait que je le voudrais, car nos contradic-
teurs nous regardent avec hostilité. Ils préfèrent nous att aquer, entretenir des
préjugés auprès des organisations internationales.
Ils trouvent certains groupes dans diff érents pays
qui ne manquent pas une
occasion de créer des images fausses sur l’Azerbaïdjan. Aujourd’hui, l’Azer-
baïdjan est un pays moderne, laïc et disposant de toutes les institutions démo-
cratiques. L’Azerbaïdjan s’engage dans une politique d’intégration euratlanti-
que. Nous sommes un pays ouvert pour nos amis. L’Azerbaïdjan a la capacité
de réaliser de grands programmes politiques et de grands projets économi-
ques.
Je voudrais aussi présenter d’autres éléments à votre jugement. En décrivant
l’état politique actuel de l’Azerbaïdjan je vous informe qu’il y a déjà deux ans
et demi que je suis le Président de la République d’Azerbaïdjan. Dans ce laps
de temps, j’ai eff ectué des visites offi
cielles dans
les cinq pays qui sont mem-
bres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. J’ai été dans tous les pays
principaux de l’Europe et nous avons de très bonnes relations avec ces pays.
Les relations politiques tendues sont des questions qui, pour nous, appartien-
nent au passé.
En Azerbaïdjan, le processus de développement qui réussit
et le processus
de formation de nos institutions politique sont très positifs. C’est pourquoi je
n’accepte pas vos commentaires. Je refuse votre regard, je le désapprouve et je
trouve que ce que vous avez dit est incorrect.
Concernant la question posée par le représentant arménien, je veux dire que
notre position par rapport au confl it du Haut-Karabagh est très clair et sans
ambiguïtés, il se base sur le droit international. Notre
position ne consiste pas
de rêves ni de chimères, à la diff érence de l’approche de l’Arménie, et ne s’ap-
puie pas sur des analyses chimériques. Le droit international le proclame : la
Haut-Karabagh est une partie de l’Azerbaïdjan.
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT