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été achevé. La démarche
suivante est plus large, c’est le Proche-Orient. Si nous
réussissons dans cett e région, si nous parvenons à la stabilité, nous pourrons
étendre cett e stabilité sur une aire plus étendue. La Turquie a une importance
fondamentale. Je suis sûr que l’Union Européenne allumera le feu vert pour la
Turquie. Avec l’adhésion de la Turquie à l’Europe, notre travail sera facile. Troi-
sièmement, l’Ukraine a une grande importance. D’après moi, l’Ukraine sera
plus proche de l’Union Européenne et de l’OTAN qu’on ne le pense dans les
années qui viennent. Les relations entre le GUAM, l’Organisation
de la Coo-
pération Economique de la mer Noire et le Caucase du Sud doivent être inten-
sifi és. Je pense que il faut utiliser les structures existantes, élargir les relations.
Nos frères en Moldavie peuvent nous faire confi ance. Nous allons déployer
tous nos eff orts pour que la Moldavie soit engagée dans la coopération en Eu-
rope du Sud. L’Azerbaïdjan est connu pour ses réserves et son importance stra-
tégique. Nous avons un devoir moral d’aider la Géorgie. Parce que la solution
des confl its gelés de la Géorgie sert à l’intérêt commun.
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Le présentateur de la conférence de presse:
–Mesdames et Messieurs!
Bonjour. Soyez les bienvenus à la conférence de presse du Président Ilham
Aliyev, organisée par le Fonds Marchall. Je vous remercie de nous avoir att en-
du. Comme on le sait, on ressent une forte animation en Azerbaïdjan,
dans la
pays du Président et, en général, dans la région. L’Azerbaïdjan est devenu un
pays dynamique qui se développe rapidement. Actuellement est né un grand
intérêt pour l’Azerbaïdjan dans le monde. C’est pourquoi la diversité des ques-
tions ne m’étonnera pas. Je vous en prie, posez vos questions.
Question: Monsieur le Président, lors de votre visite en Turquie, vous aviez
dit que votre pays allait reconnaitre la République Turque de Chypre du Nord.
Mais il n’a pas encore été fait de démarche dans ce sens. Deuxième
question,
avez-vous prévu une visite prochaine dans la République Turque de Chypre
du Nord?
Réponse: Ma position et la position de l’Azerbaïdjan par rapport à cett e
question a été offi
ciellement exposée maintes fois. Elle a été publiée dans les
journaux, a été diff usée sur les chaînes de télévision. Mais l’intérêt pour cett e
question est tellement grand que les journalistes répétent la même question
plusieurs fois et toujours reçoivent la même réponse. La position offi
cielle de
l’Azerbaïdjan a été déclarée dans ma conversation avec les représentants de la
presse turque lors de ma visite en Turquie. Ensuite il y a eu ma déclaration et
la déclaration du Ministère des Aff aires Etrangères . La position offi
cielle était
telle et le reste. Comme on le sait notre position a été déclarée avant le référen-
dum et il était dit que si après le référendum un côté dit “oui”, et l’autre “non”,
un nouvel ordre s’établira dans le monde. Dans ce nouvel ordre l’ONU, la com-
munauté internationale seront obligées d’opérer des changements à l’égard de
ce problème. Elles seront obligées d’opérer des
changements dans leurs posi-
tions concernant ce sujet et quand ces changements seront en cours, l’Azer-
baïdjan sera parmi les premiers pays à ce joindre à ces eff orts internationaux.
Je pense que ce n’est pas diffi
cile de le comprendre. Surtout si nous prenons en
considération que cett e position a déjà répétée plusieurs fois.
Question: Monsieur le Président, aujourd’hui, lors de votre intervention
vous avez dit que vous voudriez que l’Union Européenne soit plus active par
rapport à la question du Haut-Karabagh. Vous att endez quellles démarches de
l’Union européenne que l’OCSE n’a pas pu faire?
Réponse: J’ai dit dans mon intervention que nous ne voulons pas engager de
modifi cations en ce qui concerne le mandat. Le groupe de Minsk de l’OSCE a
Conférence de presse de Ilham Aliyev, Président de
la République d’Azerbaidjan – Istanbul
Le 26 juin2004
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un mandat relatif à la solution de cett e question et il poursuit ses eff orts pour la
résolution du confl it par la voie de la paix. J’ai dit que nous voudrions bien voir
une implication plus large de la communauté internationale dans ce processus.
L’Union Européenne, le Conseil de l’Europe et les autres organisations sont
aussi prises en considération. Nous voyons déjà des démarches faites dans cet-
te direction. Le Conseil de l’Europe discute le confl it arméno-azerbaïdjanais du
Haut-Karabagh, un rapport a été rédigé à ce sujet. L’Union Européenne a nom-
mé son représentant spécial pour la Caucase du Sud. Lors de ses visites dans la
région le confl it arméno-azerbaïdjanais est discuté.
Nous voulons une partici-
pation plus large du communauté internationale. Nous voulons que l’opinion
publique internationale reconnaisse la vérité, la réalité. La propagande armé-
nienne a interprété la situation en sa faveur pendant des longues années. Des
faits erronnés ont été présentés à la communauté internationale. Aujourd’hui
la situation a changé. Le monde entier sait que l’Arménie est agressive, qu’elle
est un envahisseur. Des territoires azerbaïdjanais sont sous un régime d’occu-
pation. Je pense que le rôle de l’Union Européenne et des autres organisations
internationales peut être très déterminant. Ils peuvent infl uencer sur ce proces-
sus, après l’obtention de la paix des programmes pourront être proposés et les
futures discussions pourront prendre place.
Question: Vous avez fait connaître votre voeu de voir une participation ac-
tive de l’Union Européenne. Planifi ez-vous de présenter la question du Haut-
Karabagh à l’ordre du jour de l’OTAN?
Réponse: Lors de ma visite à
Bruxelles, à l’Union Européenne et à l’OTAN,
la question a été discutée. Cett e question a été discutée à tous les niveaux. Je
pense que de telles discutions sont très importantes pour la compréhention de
ce problème par toutes les parties. Mais, bien sûr que le groupe de Minsk de
l’OCSE s’occupe de cett e question dans le cadre des négociations de paix. Nous
espérons encore que ces négociations déboucheront sur un résultat.
Parfois il semble qu’il faille faire des concessions. Les concessions, bien sûr,
ne sont qu’un des éléments des négociations. Cela est envisageable dans le cas
où toutes les deux parties font des concessions. L’Azerbaïdjan ne conserve rien
qui appartient à l’Arménie pour pouvoir faire des concessions. Notre intégrité
territoriale ne peut pas être l’objet de concession. C’est pourquoi s’il s’agit de
concession à faire de notre côté, notre concession ne peut être seulement que
la garantie de la sécurité. Nous ne pourrons jamais consentir que le Haut-Ka-
rabagh soit indépendant ou qu’il devienne une partie de l’Arménie,
et notre
position demeurera inchangée.
Question: Monsieur Aliyev, comment appréciez-vous réellement les possibi-
lité d’intégration de l’Azerbaïdjan dans les structures euro-atlantiques?
Deuxième question, ceci ne vous entrave-t-il pas dans vos relations récipro-
ques avec la Russie?
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