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la Caspienne?
Ahmed Davudoghlou: Je voudrais faire un commentaire relatif au rôle de la 
Russie et un autre concernant la zone économique de la mer Noire. Je pense 
qu’à la base d’une nouvelle approche de la zone de la mer Noire et, en général, 
de la région de la mer Noire, le rôle de la Russie demeurera. Parce que l’Union 
Européenne et l’OTAN fonctionnent en tant qu’institution et dans le bassin de 
la mer Noire, il y a une partie importante comme  la Russie. Je ne veux pas dis-
cuter du poids de la Russie dans le Caucase. Mais si l’institution euro-atlantique 
veut réussir une politique de la mer Noire, elle doit règler ses relations avec la 
Russie. Le Conseil l’OTAN-Russie fonctionne. Mais néanmoins, il n’existe pas 
de cadre stratégique. Vingt ans plus tôt, la Turquie était le seul pays de l’OTAN 
bordant la mer Noire, tous les autres étaient des pays du Traité de Varsovie. 
C’est pourquoi maintenant nous ne devons agir en sorte que  tous les pays ri-
verains deviennent membres de l’OTAN, et que seule la Russie soit isolée. La 
Russie doit être associée à ce processus, elle ne doit pas rester à part.
C’est pourquoi il faut animer le travail de l’Organisation de la Coopération 
Economique de la mer Noire et du Forum Economique de la mer Noire. Parce 
que la Russie est une partie du processus, tant dans la coopération économique 
que dans la coopération en matière de sécurité. L’institution euro-atlantique 
doit préparer de nouveaux mécanismes et de nouvelles stratégies pour que, par 
ce biais, la Russie soit une partie de ce processus. C’est vrai, nous ne pouvons 
pas dire que l’Organisation de la Coopération Economique de la mer Noire soit 
une institution réussie. Mais il y a deux aspects qui importent dans le travail de 
l’Organisation de la Coopération Economique de la mer Noire. Parce qu’il y a 
la nécessité de travailler ensemble pour le transport, pour la communication
pour les nouveaux règlements et d’autres questions. L’autre aspect est l’aspect 
institutionel. Par exemple, il y a l’Assemblée interparlementaire de l’Organisa-
tion de la Coopération Economique de la mer Noire. Comme vous le savez, la 
question de la démocratisation est devant ces pays. Les parlements des pays se 
rencontrent dans le cadre de cett e organisation, mènent des échanges de vue et 
on pourrait l’utiliser comme un moyen important pour la transformation des 
sociétés à l’avenir. Mais nous devons jeter encore un coup d’oeil à l’activité de 
ces dernières années de l’Organisation de la Coopération Economique de la 
mer Noire, nous devons le réévaluer. Au futur, si nous avons une nouvelle stra-
tégie relative à la mer Noire, nous devons le refaire. Ainsi, l’Organisation de 
la Coopération Economique de la mer Noire pourra servir au travail commun. 
Comme le Forum Economique de la mer Noire.
Ilham Aliyev: On n’a pas mentionné le nom de GUAM parce qu’il n’ y a que 
deux Présidents qui représentent le GUAM et nous sommes en minorité. Bien 
sûr,  nous voudrions que le GUAM soit plus actif. L’Assemblée interparlemen-
taire du GUOAM verra le jour. S’il y a des projets concrets proposés dans ce ca-
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT


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dre, cela pourrait apporter un surcroît de dynamisme au travail du GUAM. Je 
partage cett e opinion que la Géorgie et l’Azerbaïdjan ont commencé à assurer 
la sécurité dans la région. Nos projets énergétiques ont bien sûr un grand sens 
économique. Mais ils vont servir aussi à apporter la sécurité à la région. Quant 
aux itinéraires alternatifs de la mer Caspienne, nous avions examiné toutes les 
variantes possibles. Notre but est d’extraire un million de barils de pétrole par 
jour. Ce volume sera transporté par la ligne Bakou-Tibilisi-Ceyhan. Mais, bien 
sûr, il restera du pétrole qu’on peut utiliser par autres itinéraires à l’avenir. La 
question de Madame, de l’Université Bilkend, sur les confl it gelés. Je voudrais 
vous présenter une question. Il n’y a pas le représentant de l’Arménie à notre 
discussion. S’il y en avait un, peut-être dirai-il ceci: les Arméniens du Haut-
Karabagh veulent défi nir leur autodétermination. Je réponds que le peuple ar-
ménien a déjà exercé son autodétermination dans le cadre de l’Etat arménien. 
Il existe des pays où vivent des minorités arméniennes et cela ne veut pas dire 
pour autant qu’ils créent un Etat là où ils vivent. 
Michael Saakachvili: Sur le rôle de l’Ukraine. Le rôle et le poids de l’Ukraine 
en Europe est en train de s’accroître. L’Ukraine a peu de réserves naturelles. 
Mais il a d’autre réserves. Il a une main-d’oeuvre de haute qualité, son écono-
mie est dynamique, ses forces millitaires sont remarquables. Je pense que à 
l’avenir l’Ukraine jouera un rôle important pour l’Europe comme d’ailleurs la 
Pologne. Je pense qu’elle peut jouer un rôle important dans le contexte de la 
mer Noire.  Je trouve que nous devons lier les activités du GUOAM et celles de 
l’Organisation de la Coopération Economique de la mer Noire. Les nouveaux 
éléments doivent ajouter à leur travail et pour l’intégration à l’Europe il faut 
obtenir d’un certain lien dans leur activité. L’Union Européenne doit s’y inté-
resser comme nous. Dans ce cas la coopération régionale peut avoir de grandes 
perspectives.
Mitcha Coane: Une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La bonne 
nouvelle est que l’initiative de la mer Noire que nous avions engagée est un 
processus sans fi n. On ne peut pas l’arrêter. La mauvaise nouvelle est que cett e 
fois ce sera beaucoup plus diffi
  cile que la première fois et lors de la deuxième 
reprise de l’élargissement de l’OTAN. Mais nous avons une responsabilité mo-
rale stratégique et politique, et notre devoir. Nous devons le mett re en oeuvre. 
Nous avons commencé cett e initiative avec nos amis. Il n’a pas été possible de 
mentionner les noms de tous nos amis. Leurs noms sont mentionnés dans ce 
livre, je les remercie tous. Quand on parle plus largement de la région de la 
mer Noire, la conversation est un chemin à deux côtés. Ceci est la démarche 
suivante de l’intégration de l’Europe et la question suivante, inachevée encore,  
est l’engagement de la Russie et son intégration avec l’Occident. Jusqu’à ce que 
la Russie se soit engagée, aussi longtemps que la Russie ne sera pas avec nous 
dans l’intégration à l’Occident, nous ne pouvons pas estimer que notre travail a 
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