270
www.aliyevheritage.org
l’intégration dans les structures euro-atlantiques. En 1993,
le choix de notre
Président Heydar Aliyev reste inchangé pour le pays. La politique stratégique
de l’Azerbaïdjan est l’intégration dans la communauté internationale.
Les soucis de politique intérieure, les aff rontements, la guerre avec l’Armé-
nie, l’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan, la crise économique, le dé-
clin économique étaient des menaces qui ont amené l’Azerbaïdjan au bord de
l’eff ondrement. Le sort futur de l’Azerbaïdjan était compromis. Pendant les
dix dernières années, la politique de notre Président Heydar Aliyev a permis
à notre pays de se développer dans tous les domaines. Nous sommes devenus
un participant important de la communauté internationale. L’Azerbaïdjan est
devenu membre du Conseil de l’Europe et évolue avec succès
au sein de cett e
institution. L’Azerbaïdjan a de très bonnes relations avec l’Union Européenne.
Nous sommes très satisfaits que l’Union Européenne ait nommé un représen-
tant spécial pour le Caucase du Sud. Cela résulte de l’accroissement de l’intérêt
de l’Union Européenne pour la région. Il y a déjà dix ans que l’Azerbaïdjan est
un participant actif au programme de “Partenariat pour la paix” de l’OTAN.
Aujourd’hui nous sommes déjà dans la deuxième phase de notre coopéra-
tion avec l’OTAN. Nous avons présenté le “plan individuel de la coopération”
et seulement deux pays sont parvenus à le faire - la Géorgie et l’Azerbaïdjan.
Quand je me trouvais à l’état-major général de l’OTAN j’avais demandé pour-
quoi la Géorgie était la première, et l’Azerbaïdjan le deuxième? On m’a répon-
du que notre ami Michael Saakachvili avait eff ectué une visite à l’état-major
général de l’OTAN un mois avant nous. C’est pourquoi, la prochaine fois nous
y irons probablement ensemble.
En fait, les relations avec nos voisins, surtout avec la Géorgie et la Turquie,
sont des critères qui sont d’une
grande importance, non seulement pour la
politique intérieure mais aussi du point de vue de la coopération régionale.
C’est important pour le développement de la région. Elles ont de l’importance
dans la défi nition des orientations du développement de la région. A cet ef-
fet, l’Azerbaïdjan mène une coopération active avec ses voisins. Aujourd’hui le
développement économique du pays est une réussite. Nous sommes décidés
à résoudre les problèmes économiques. Ces sept dernières années l’économie
a progressé dans une proportion d’au moins 10% d’accroissement. D’ailleurs,
pendant ces sept dernières années le taux du produit intérieur brut s’est accru
de 90%. Pas seulement parmi les ex-Républiques soviétiques, mais aussi parmi
les pays de l’Europe de l’Est, l’Azerbaïdjan tient le rôle principal en matière de
taux d’investissement par personne. L’Azerbaïdjan a créé un climat favorable
pour l’investissement. Les investisseurs s’y trouvent, eux-mêmes
et leurs in-
vesstissement, en toute sécurité. Ce sont les raisons principales qui ont présidé
à l’investissement de milliards de dollars dans notre pays. Ces moyens n’ont
pas été investis seulement dans le domaine du pétrole et du gaz mais aussi
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT
271
www.aliyevheritage.org
dans d’autres secteurs de notre économie. La stabilité socio-politique en Azer-
baïdjan a été le facteur principal de notre développement économique durable
et réussi.
Avec
nos voisins et amis, la Turquie et la Géorgie, nous réalisons les plus
grands projets énergétiques du monde. Ce ne sont pas seulement l’oléoduc
Bakou-Tibilisi-Ceyhan et le gazoduc Bakou-Tibilisi-Arzouroum. Ce sont aussi
l’exploitation de nos grands gisements de pétrole et de gaz. Nous avons déjà
eff ectué les prévisions nécessaires. Nous savons que l’Azerbaïdjan tirera de
grands profi ts du pétrole. Prenant ce fait en considération, il y a quelques an-
nées, nous avions créé le “Fond Pétrolier”. Cett e structure
se distingue par sa
totale transparence. Elle est soumise aux audits internationaux de contrôle. Le
Fond Pétrolier est régi par les suggestions et les conseils du Fond Monétaire
International. L’Azerbaïdjan a été un des premiers pays intégrés dans “l’initia-
tive de transparence de l’industrie d’extraction de Grand Bretagne”. Des mesu-
res sont en cours pour obtenir la transparence complête des revenus du pétrole
et du gaz. En bref, nous ne voyons pas beaucoup de problèmes devant nous.
Il faut accroître la coopération régionale. Je suis sûr qu’après avoir achevé ces
projets d’énergie et de transport le monde sera plus en sécurité. La sécurité
sera accrue dans la région, la coopération sera élargie.
Et la région a besoin de sécurité. A regrets, les processus qui se déroulent au
Caucase du Sud, surtout le séparatisme agressif, les événements qui se pas-
sent dans nos pays, en Géorgie et en Azerbaïdjan,
mett ent en danger toute la
coopération régionale et la sécurité. L’Azerbaïdjan est un pays qui a souff ert
d’un séparatisme. L’Azerbaïdjan est un pays qui a souff ert de l’invasion armé-
nienne. En conséquence de cett e agression 20% du territoire de l’Azerbaïdjan
a été occupé par les forces armées de l’Arménie, nous avons plus d’un million
de refugiés et de déplacés..
C’est le plus haut indice de réfugiés et des déplacés au monde par rapport au
nombre de la population du pays. Un million de réfugiés et de déplacés pour
une population de huit millions d’habitants.
Nous regrett ons que la communauté internationale ne porte pas plus d’att en-
tion à ces questions. Le séparatisme agressif, la violation des normes du droit
international, la violation de l’intégrité territoriale
sont des actes qui doivent
être condamnés et sanctionnés par la communauté internationale. Car on ne
peut pas se contenter seulement d’une condamnation. Des sanctions doivent
être prises pour mett re un terme à l’agression, il faut prendre des mesures pra-
tiques.
Aujourd’hui, dans le Caucase du Sud,
chez nous, il existe des territoires illé-
gaux. Le Haut Karabagh est l’un d’eux. Il y a des territoire illégaux sur le ter-
ritoire de la Géorgie. Il n’y a pas de contrôle international, pas de monitoring
international et dans ces zones la primauté de la loi n’est pas respectée. Avec un
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT