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Je pense que votre connaissance de l’Azerbaïdjan,
tout ce que vous avez vu,
entendu, nous aide dans l’approche plus att entive aux problèmes de l’Azer-
baïdjan à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN également.
Rafael Estrella: Monsieur le Président, vous pouvez être tout à fait sûr que
cela coïncide pleinement à nos objectifs actuels. Notre objectif est d’augmenter
l’att ention à cett e région.
Un des objectifs clés, inquiétant notre Assemblée est la sécurité. Naturelle-
ment, parlant de la sécurité, nous avons en vue la sécurité du Caucase du Sud
et de l’Asie Centrale. Pour assurer cett e sécurité il faut coopérer étroitement
avec les pays de la région. Pour nous, la sécurité en Géorgie et surtout en Azer-
baïdjan importent beaucoup.
Ayant reçu l’information correcte sur la région, les membres de notre As-
semblée sont de l’avis que, - et vous pouvez être sûr que les membres de l’As-
semblée sont des gens respectés
dans leurs pays, - l’absence de la sécurité dans
cett e région, la violation de la sécurité de cett e région peut amener à la viola-
tion de la sécurité dans l’espace eurasienne dans son intégralité.
Monsieur le Président, je dois vous informer que nous avons eu des entre-
tiens, débats multiples, avec les représentants du Parlement russe. Bien que
nous n’ayons pas pu se mett re d’accord sur un nombre de questions,
eux aussi,
estiment que nous ne puissions pas avoir des débats sur les matières générales
sans avoir des débats sur le problème de sécurité du Caucase. Il fallait créer
une possibilité pour que nous puissions avoir un entretien semblable avec les
représentants de la Russie. C’est-à-dire, pour faire pencher les représentants
de la Russie à cet avis, naturellement, il fallait que les représentants de votre
région y soient présents. Les représentants de votre région, de votre pays ont
rempli dignement cett e tâche. C’est
pourquoi, au cours des entretiens, des dis-
cussions avec les représentants de la Russie nous avons pu les faire pencher à
l’idée que lors de nos débats doivent obligatoirement être discutées les ques-
tions liées au Caucase du Sud.
Je dois signaler qu’en 2003 à Bakou doit avoir lieu le séminaire de l’OTAN.
Monsieur le Président, je veux vous demander de patronner ce séminaire. Je
considère que pendant la tenue dudit séminaire les membres de votre Parle-
ment puissent mieux connaître les problèmes de sécurité, de la défense dans
toute intégralité. Nous voudrions d’élever les relations avec votre Parlement au
niveau d’institutions, c’est-à-dire, d’avoir les relations directes.
Heydar Aliyev: Parfait, je suis d’accord.
Cependant, tous ces séminaires, ren-
contres, débats nous seraient très importants dans le cas, si dans notre région,
la paix soit établie et soit mis fi n au confl it arméno -azerbaïdjanais. Nous som-
mes prêt à organiser tous les entretiens, séminaires à l’avenir également. Ce-
pendant, nous voulons que les résultats réels soient att eints.
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT
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Monsieur le Président,
Chers collègues,
Le monde vit une période très compliquée. Le terrorisme international, usant
du
soutien de certains Etats, intervient contre le système du droit mondial, es-
saie d’établir les nouveaux lignes de confrontation se basant sur l’idéologie de
l’extrémisme, nationalisme agressif et séparatisme militant, essaie de faire un
nouveau partage et une nouvelle délimitation des frontières.
Le système international subit un contrôle sérieux de la capacité de lutt er ef-
fi cacement contre une menace commune. Tout de suite après la tragédie du 11
septembre, la communauté euro-atlantique a créé une coalition antiterroriste,
à laquelle l’Azerbaïdjan a adhéré dès le premier jour. Aujourd’hui également,
nous, en coopération avec les autres pays et les organisations
internationales
faisons tout le possible pour faire face à ces menaces. Le caractère et l’ampleur
des menaces lèvent toutes les restrictions y compris géographiques pour la
lutt e commune et multilatérale dans le cadre de l’OTAN/ CPEA.
Cependant, la menace existait avant le 11 septembre également. Les foyers
du terrorisme et des criminalités internationales liés au terrorisme, se forment
dans les zones des confl its et dans les territoires qui ne sont pas contrôlés par
les autorités légales. Ces territoires sont apparus à la suite des guerres pro-
voquées par la politique du nationalisme agressif et séparatisme militant. Le
Caucase du Sud est la région la plus inquiétante de ce point de vue.
En menant une lutt e sans merci contre le terrorisme international et extré-
misme, l’Azerbaïdjan cible ses plus grands eff orts sur la libération
de ses ter-
ritoires de l’occupation arménienne et sur le rétablissement de l’ordre légal et
le contrôle. La résolution du confl it arméno- azerbaïdjanais du Haut Karabakh
répond aux intérêts de tous les Etats du Partenariat euro- atlantique.
Avant qu’il ne soit tard, la communauté internationale doit faire tout le pos-
sible pour le règlement pacifi que du confl it sur la base de la restauration inté-
grale de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, confor-
mément aux normes et principes du droit international.
L’Azerbaïdjan considère le partenariat avec l’OTAN comme une base future
pour le système de la sécurité
euro-atlantique, aspire au partenariat d’intégra-
Discours de Heydar Aliyev, Président de la Répub-
lique d’Azerbaïdjan au sommet des Chefs d’Etat et
de gouvernement des pays membres de l’OTAN /
Conseil du partenariat euro-atlantique - Prague
Le 22 novembre 2002
AZERBAIDJAN - OTAN : LE DEBUT DU PARTENARIAT