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tion et le dialogue intense avec l’alliance. Je veux souligner l’interdépendance
accrue des membres de l’alliance et du partenariat et la nécessité de la plus
grande considération des intérêts et des besoins des partenaires.
Nous voyons l’att ention accrue au Caucase du Sud de la part de l’OTAN.
Cependant, toutes les initiatives et les propositions régionales doivent être ci-
blées,
en premier lieu, sur la liquidation des conséquences de la guerre et la
restauration des frontières entre les Etats, reconnues à l’échelle internationale.
Nous signalons avec satisfaction le développement de nouvelles relations
entre l’OTAN et la Russie, ce qui peut avoir une importance considérable pour
la liquidation des crises dans diff érentes régions de l’Europe.
Je félicite les Etats, qui ont reçu l’invitation d’adhérer à l’Alliance et j’appré-
cie la politique des portes ouvertes de l’OTAN .
Monsieur le Président!
Les objectifs fi xés demandent de grands eff orts. Mais, nous n’avons
pas droit
à reculer. Notre devoir sacré est d’off rir aux générations futures le monde sé-
curisé et stable.
Merci de votre att ention.
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Bruce Jackson, Président du Comité des Etats-Unis pour l’OTAN et co-prési-
dent, a ouvert la conférence:
Je voudrais saluer votre venue à tous à ces discussions centrées sur les pers-
pectives euro-atlantiques att achées au bassin de la mer Noire. D’après moi la
formulation de notre thématique parle d’elle-même. Les intervenants vont ex-
primer leurs vues sur ce sujet, l’att itude de l’Ouest.
Permett ez-moi de vous présenter les orateurs. Le Président de la Géorgie,
Michael Saakachvili. Son primat et sa “révolution de velours” sont comparés à
la “révolution du développement” de Vaclav Havel. La plupart pensent que ce
qui s’est passé à Tibilisi pendant cett e décennie ressemble beaucoup aux éve-
nements qui se sont déroulés à Prague pendant la dernière décennie du siècle
précédent.
Le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev. Son pays joue le rôle de fenêtre
de l’Europe vers l’Asie
Centrale, à l’image du rôle de la Turquie entre l’Europe
et le Proche Orient. Son pays est le socle sur lequel repose la sécurité énergé-
tique de l’Europe. De surcroît, il existe un confl it gelé dans son pays. Sous la
direction de Ilham Aliyev de grands changements sont observés à Bakou.
Mirja Coane est un des Ministres des Aff aires Etrangères connus en l’Eu-
rope. Il travaille sans répit pour la politique étrangère de son pays. Son pays a
enregistré des réussites certaines lorsqu’il était Ministre. A ce sommet son pays
est présent en qualité de nouveau membre d’un nouvel OTAN. Plus de 50%
de la population des nouveaux membres de l’OTAN sont des citoyens de la
Roumanie. Le Ministre a était le meneur principal de la campagne d’adhésion
à l’OTAN, l’initiateur de la stratégie du sud de l’OTAN. Après l’adhésion de la
Pologne à l’OTAN, la Roumanie s’est singularisé comme le pays le plus actif
dans ce domaine.
Ahmed Davoudoghlou est simplement le Condoliza Rice d’Ankara. D’ha-
bitude les résultats obtenus sont mis au crédit du Ministre
et on ne cite pas les
conseillers. Mais pendant les derniers 18 mois il a joué un grand rôle dans le do-
maine des réformes démocratiques en Turquie. Je ne pense pas que cela soit un
hasard. J’espère qu’au mois de décembre, lors de la discussion sur la question
de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, cett e réussite n’échappera
pas à l’att ention générale et que l’Union Européenne fi xera une date pour enta-
mer les négociations avec la Turquie. Ceci est brièvement sur nos orateurs.
Quand on parle de la Démocratie au Proche Orient et dans les régions envi-
Discours du président Ilham Aliyev lors de la
conférence intitulée “L’Alliance Atlantique à la
croisée des chemins”, réunie à Istanbul
Palais “Tchiraghan”, Le 26 juin 2004
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ronnantes il faut se demander pourquoi nous croyons possible de diff user la
Démocratie dans les autres pays comme une marchandise d’exportation? Pour-
quoi pensons-nous qu’il arrivera un moment historique où l’entrée en vigueur
des libertés politiques et la Démocratie seront imminents? Au cours du siècle
précédent, et surtout dans la deuxième moitié du siècle, la transformation en
Europe est la base de cett e imminence.
Récemment cett e transformation a eu lieu en Asie Centrale. Les réformes
démocratiques et des changements révolutionnaires sont entrés en vigueur.
Aujourd’hui la première des régions où interviendront ces réformes et ces
changements est le bassin de la mer Noire. Trois des huit pays de cett e région
sont membres de l’OTAN et de l”Union Européenne. C’est seulement avec
l’Ukraine et la Russie que l’on coopère sous le régime du format 26+1. Tous
les pays du bassin de la mer Noire sont intégrés dans la “politique
de voisi-
nage” de l’Europe. Seul dans le bassin de la Méditerranée des processus sont
en marche avec une vitesse comparable. Comme vous le savez, quelques jours
plus tôt, les pays du Caucase sont entrés dans la “politique de voisinage” de
l’Europe. Comme on le sait, actuellement, nous approchons toutes les démo-
craties sur le modèle de Démocratie que l’Europe a défi ni,
celui que nos amis
et nos collègues européens mett ent en oeuvre. Si nous examinons sous l’angle
d’un processus de long terme le rapprochement des pays du bassin de la mer
Noire sur la base de ces standards, il sera préférable d’entendre les opinions
des dirigeants de ces pays à cet égard. Avant que ne commencent les inter-
ventions d’aujourd’hui je voudrais vous prier de ne pas vous engager dans de
longs discours. Et de respecter les critères de Copenhague,
les standards de
l’Europe . Je vous prierais d’être brefs et laconiques. Nous allons dépasser un
peu du cadre.
Discours du Président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev
Cher Président!
Mesdames et Messieurs!
Tout d’abord, je voudrais remercier le Fonds Marchall d’avoir organisé cett e
importante conférence internationale. Je me réjouis d’y participer aujourd’hui
avec mes amis. Monsieur Coane, Ministre des Aff aires Etrangères de Rouma-
nie. Avec mon ami Michael Saakachvili, avec qui récemment en Géorgie nous
nous sommes rencontrés.
Monsieur Bruce Jackson, qui a eff ectué quelques vi-
sites à Bakou, avec qui nous avons eu des discussions très intéressantes. J’ap-
précie ses contributions à notre choix stratégique commun. Bien sûr, le repré-
sentant du pays hôte, avec lequel l’Azerbaïdjan a les relations les plus étroites,
les liens les plus étroits, avec lequel les liens se renforcent au fur et à mesures
de ces relations, le représentant de la Turquie, Monsieur Davudoghlou.
C’est un grand plaisir pour moi d’être ici en Turquie. Je me réjouis de parti-
ciper à cett e conférence. L’Azerbaïdjan a fait des avancées
remarquables vers
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