Veille media


Que représente la prise de Tal Abiyad



Yüklə 444,32 Kb.
səhifə6/15
tarix22.07.2018
ölçüsü444,32 Kb.
#58117
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   15

Que représente la prise de Tal Abiyad? 

C’est une victoire certaine pour les Kurdes syriens qui se trouvent confortés dans leur reconquête de leurs territoires le long de la frontière avec la Turquie, après avoir repris en janvier dernier de haute lutte la ville de Kobané, ainsi que les villages alentour. 

Les YPG, la principale force kurde, ont été aidées dans leurs opérations de reconquête de Tal Abiyad par d’autres groupes rebelles anti-Assad parmi lesquels des membres de l’armée syrienne libre (ASL), ainsi que par les frappes aériennes de la coalition américaine. Depuis septembre 2014, ils sont réunis au sein d’une coalition baptisée « Le volcan de l’Euphrate », « Burkan Al Forat » en arabe. 

Située dans la province de Raqqa (nord), fief de Daech en Syrie, Tal Abyad était l’un des deux principaux points de passage informels avec la Turquie à travers lesquels les djihadistes de Daech faisaient transiter armes et combattants. Sur cette frontière, il ne lui reste plus que le poste de Jarablos, dans la province septentrionale d’Alep (nord-ouest), ainsi que des passages secondaires beaucoup plus éloignés de leur fief. 

Tal Abyad était cruciale aussi pour l’approvisionnement de la ville de Raqqa, située à 86 km au sud, tombée avec d’autres territoires en Syrie aux mains de Daech qui contrôle également de vastes régions en Irak. 

Comment a réagi la Turquie voisine? 

Le contrôle de ce poste frontière par les Kurdes syriens a provoqué la colère du président turc, Recep Tayyip Erdogan, selon qui, cette situation « pourrait conduire à la création d’une structure qui menace (nos) frontières ». 

Le gouvernement a par ailleurs accusé les forces kurdes de Syrie de pratiquer le « nettoyage ethnique » contre les populations non kurdes. À la suite des combats à Tal Abyad, plus de 23 000 Syriens ont franchi la frontière pour se réfugier en Turquie. 

Ankara voit d’un très mauvais œil la constitution des trois cantons kurdes syriens autonomes : Afrine, à l’ouest, Kobané et Djéziré, à l’est, le long de sa frontière. Placés sous la férule du Parti de l’union démocratique (PYD), branche politique des YPG, ils disposent d’une administration autonome de transition. La direction des trois cantons est située à Hassakeh, dans le nord-est de la Syrie. 

L’autre raison du courroux turc, ce sont les relations très étroites qu’entretiennent ces cantons kurdes avec le PKK turc qui mène depuis des décennies une insurrection en Turquie et est considéré par Ankara comme un groupe « terroriste ». 
La prise de Tal Abyad modifie-t-elle le rapport des forces en Syrie ? 

C’est un sérieux revers pour Daech car leur fief Raqqa est menacé d’asphyxie du fait de la fermeture de la voie d’accès par la Turquie. Mais plus globalement, les djihadistes continuent de progresser dans le reste du pays où ils ont pris récemment la ville de Palmyre. 

La chute de ce carrefour stratégique renforce l’emprise de Daech, qui contrôle désormais la moitié du territoire syrien. Les forces du régime de Bachar al Assad pourtant soutenues par les Iraniens et les Russes, semblent de plus en plus incapables de stopper leur avancée. 

AGNÈS ROTIVEL



  1. http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Les-Kurdes-repoussent-Daech-de-la-frontiere-turque-2015-06-16-1324250



  2. http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89488

    1. SHOAH

  3. Au procès du « comptable d’Auschwitz », les difficultés d’une justice tardive



  4. La-Croix 

    17/6/15 - 16 H 22 

    Les audiences permettent aux survivants et aux familles de victimes des nazis de faire entendre leur voix. 

    Mais la pertinence d’une procédure judiciaire si longtemps après les faits pose question. 

    Le procès d’Oskar Gröning, 94 ans, a repris mercredi 17 juin, après deux semaines d’interruption. Le vieil homme, jugé depuis le 21 avril dans la ville allemande de Lunebourg (nord) pour « complicité de 300 000 meurtres aggravés » commis à Auschwitz-Birkenau, en Pologne occupée, en 1944, est à nouveau apte à suivre les débats, selon une expertise médicale. 

    Entre 1,1 et 1,5 million de personnes, juives pour la plupart, sont mortes dans ce camp de concentration et d’extermination. 

    Oskar Gröning était chargé, entre 1942 et 1944, de collecter les devises des déportés et de les transférer à Berlin, où elles étaient réinjectées dans l’économie du IIIe Reich. Au deuxième jour de son procès, celui qui avait adhéré à 18 ans au parti nazi avait replongé la salle d’audience dans l’horreur du camp, racontant avoir surveillé à trois reprises la « rampe » d’arrivée de Birkenau, d’où les déportés étaient envoyés vers les chambres à gaz. 

    « Pour moi, il ne fait aucun doute que je porte une culpabilité morale, avait-il déclaré aux juges la veille. (…) Concernant la responsabilité pénale, c’est à vous de décider. » L’homme s’est souvent décrit comme le « maillon d’une chaîne », entraîné malgré lui. 



    Un procès au ralenti 

    À la différence d’autres anciens nazis jugés récemment, Oskar Gröning coopère avec le tribunal et livre ses souvenirs. Lucide, il est néanmoins extrêmement faible, ce qui oblige les juges à travailler au ralenti : les audiences ne durent pas plus de trois heures, et cinq d’entre elles ont déjà été annulées. Si l’état de santé du prévenu ne lui permettait plus d’assister aux audiences, le procès ne pourrait être mené à son terme, rappelle le tribunal. 

    Plusieurs voix doutent de l’opportunité de juger un nonagénaire, soixante-dix ans après la libération des camps et la fin de la Seconde Guerre mondiale : le travail d’enquête est laborieux, les souvenirs fragmentaires et la peine encourue, entre trois et quinze ans de prison, n’a quasiment aucune chance d’être appliquée. 

    Mais pour les 67 rescapés et descendants de victimes qui se sont constitués partie civile, il n’est pas trop tard. Beaucoup ont parcouru des milliers de kilomètres pour assister au procès, qui pourrait être le dernier d’un ancien nazi, et témoigner. 

    Eva Kor, 81 ans, venue des États-Unis, a raconté les expérimentations auxquelles la soumettait le docteur Mengele, et la Hongroise Eva Pusztai-Fahidi, 89 ans, la perte de 49 membres de sa famille. 

    L’occasion de restituer « la dignité humaine volée » 

    Dans une déclaration commune, cinq avocats des parties civiles ont estimé que « la salle d’audience est le lieu où la dignité humaine volée va pouvoir être restituée ». L’enjeu est de « rendre une voix aux victimes pour faire vivre leur souvenir ». 

    Hedy Bohn, 87 ans, « espère entendre qu’avoir contribué à une machine de mort (…) est un crime ». Ce n’est possible que depuis la condamnation en 2011 de John Demjanjuk, ancien gardien du camp de Sobibor, à cinq ans de prison pour complicité dans la mort d’au moins 27 900 juifs. 

    La justice allemande considère désormais qu’avoir occupé une fonction dans un camp de concentration ou d’extermination équivaut à s’être rendu complice de la Shoah, tandis qu’auparavant, seuls les anciens nazis ayant pris une part active à des actes criminels pouvaient être inquiétés. 

    La nouvelle jurisprudence a permis à l’Office chargé d’enquête sur les crimes du nazisme de (re)lancer une cinquantaine de procédures. Une douzaine d’enquêtes préliminaires sont toujours en cours mais leurs chances d’aboutir sont compromises par l’âge des suspects et la difficulté de mener des investigations. 

    6 650 personnes condamnées entre 1945 et 2005 

    Le vice-président du Comité international d’Auschwitz, Christoph Heubner, reconnaît les limites de cette justice tardive, mais y voit une chance d’atténuer le « désastre que fut la justice allemande d’après-guerre ». 

    Dans un éditorial, le quotidien de centre gauche Süddeutsche Zeitung a appelé l’Allemagne à « demander pardon aux victimes et au monde » pour les décennies pendant lesquelles les responsables des atrocités commises sous le IIIe Reich sont restés impunis, d’anciens nazis demeurant juges et les procès menés à partir de 1945 par les Alliés étant perçus comme « une justice de vainqueurs ». 

    Selon l’historien Andreas Eichmüller, 6 650 personnes ont été condamnées entre 1945 et 2005 en République fédérale d’Allemagne pour leur rôle pendant cette période. Seules 9 % des peines ont dépassé les cinq ans de prison. 



    Six mois de prison avec sursis requis contre Robert Faurisson 

    Le parquet de Paris a requis mardi 16 juin six mois de prison avec sursis et 10 000 € d’amende contre Robert Faurisson pour des propos négationnistes, que le prévenu a revendiqué à la barre du tribunal correctionnel, affirmant qu’il « n’y a pas eu d’extermination ». 

    La figure de proue du révisionnisme de 86 ans, était poursuivie pour des propos dans un portrait entretien intitulé « un homme, Faurisson », diffusé notamment sur deux sites Internet dont les responsables présumés étaient également poursuivis. 

    L’ancien enseignant en lettres a par ailleurs dénoncé la loi Gayssot réprimant la contestation du génocide juif, qu’il a qualifiée de « loi pour moi, lex Faurissonia ». Et de souligner : « je sais que j’enfreins la loi, je continuerai d’enfreindre cette loi, de résister à la force injuste de la loi, vous pouvez m’envoyer en prison ». 



Camille LE TALLEC (à Berlin) 

http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/Au-proces-du-comptable-d-Auschwitz-les-difficultes-d-une-justice-tardive-2015-06-17-1324641

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89498
Massacre d'Oradour-sur-Glane: non-lieu confirmé pour un ancien SS

France Soir 

Publié le : Jeudi 18 Juin 2015 

La Cour d'Appel de Cologne en Allemagne a confirmé que Werner Christukat, ancien nazi âgé de 19 ans en juin 1944, échapperait à un procès faute de preuves disponibles sur sa participation au massacre d'Oradour-sur-Glane en juin 1944. 

Le non-lieu prononcé dans la procédure visant un ancien SS soupçonné d’avoir participé au massacre d’Oradour-sur-Glane a été confirmé par la cour d’appel de Cologne (ouest de l'Allemagne), a-t-on appris mercredi 17 juin auprès de la juridiction. 

Werner Christukat, nonagénaire et ancien nazi, avait été inculpé en janvier 2014 pour le "meurtre en réunion" de 25 personnes et pour "complicité de meurtres" concernant des centaines d'autres victimes, au cours de la pire exaction commise en France par la Waffen-SS pendant la Deuxième guerre mondiale. La Waffen-SS (littéralement "armée de l'escadron de protection") était une composante militaire du IIIe Reich, distincte de l'armée allemande conventionnelle, composée de nazis convaincus et fanatisés, qui s'est tragiquement illustrée au cours du conflit par sa cruauté et ses exactions (particulièrement sur les populations civiles). 

"Les propos de l'inculpé, admettant certes sa présence lors des évènements d'Oradour-sur-Glane mais réfutant avoir tiré ou assumé des tâches de surveillance ou de transport (des victimes) ne peuvent être a priori contredits par les moyens de preuve actuellement mis à disposition", a estimé le tribunal allemand confirmant ainsi la décision rendu en première instance. Werner Christukat, 19 ans au moment des faits, appartenait à une unité de la division SS "Das Reich", responsable de mort de 642 personnes, dont plus de 450 femmes et enfants, à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) le 10 juin 1944. Il s'agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes 

"Dans l'argumentaire de notre réquisitoire, nous estimions qu'un procès devait être ouvert, la cour d'appel a vu les choses autrement, je dois l'accepter", a déclaré Andreas Brendel, procureur général de l'Office central chargé d'enquêter sur les crimes nazis, qui mène depuis quatre ans les investigations sur Oradour. 

http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/massacre-doradour-sur-glane-non-lieu-confirme-pour-un-ancien-ss

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89510



    1. ANTISEMITISME

  1. Le cerveau présumé d'un attentat antisémite à Paris en 1982 interpellé en Jordanie



  2. Le Vif/L'Express 

    17/06/15 à 20:46 

    Zouhair Mouhamad Hassan Khalid al-Abassi, alias "Amjad Atta", 62 ans, a été libéré sous caution en attendant une décision de justice sur son extradition, ont déclaré mercredi des responsables jordaniens. Le processus de demande d'extradition le concernant est en cours, a de son côté indiqué une source judiciaire à Paris. 

    Soupçonné d'avoir supervisé l'attaque, il fait partie des trois personnes visées par un mandat d'arrêt international émis fin février par le juge Marc Trévidic, plus de 32 ans après les faits. Les autres mandats concernent deux membres présumés du commando, Mahmoud Khader Abed Adra, alias "Hicham Harb", 59 ans, qui vit aujourd'hui à Ramallah en Cisjordanie, et Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias "Souhail Othman", 56 ans, qui vit en Norvège. 

    Le 9 août 1982 à la mi-journée, une grenade avait été jetée dans le restaurant de Jo Goldenberg, situé dans le quartier juif du centre de Paris, au coeur du Marais. L'engin avait explosé au milieu d'une cinquantaine de clients. Deux tueurs étaient ensuite entrés, ouvrant le feu. 

    Composé de trois à cinq hommes armés, selon une source proche du dossier, le commando avait ensuite remonté la rue, vidant en direction des passants les chargeurs de leurs pistolets-mitrailleurs "WZ-63", de fabrication polonaise. Bilan de cette attaque de trois minutes: six morts et 22 blessés. Une opération attribuée à un groupe palestinien dissident de l'OLP, le Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, mort en 2002 dans des circonstances mystérieuses. 

    M. al-Abassi est considéré comme le numéro 3 du "comité des opérations spéciales" du Fatah-CR, un comité dirigé par Abou Nizar, le bras droit d'Abou Nidal. "Les victimes se félicitent de cette avancée majeure, parce que cela veut dire que quelqu'un sera présent dans le box pendant le procès", a commenté Me David Père, avocat de l'Association français des victimes de terrorisme (AFVT) et de proches de victimes. 

    "Mais cela souligne l'inaction des deux autres Etats dans lesquels résident les deux autres suspects, l'Autorité palestinienne et la Norvège", a-t-il ajouté. 

    L'avocat souligne que, d'après ses informations, la Norvège n'a pas répondu à ce jour à la demande adressée par la justice française. 

    Interrogé par l'AFP début mars, le conseil de Walid Abdulrahman Abou Zayed, Ole-Martin Meland, avait indiqué que son client contestait son implication dans l'attentat et assurait qu'il "n'était pas là-bas" au moment des faits. 

    L'enquête sur l'attentat avait longtemps piétiné, la seule avancée notable ayant été la découverte d'une des armes de l'attentat dans un bosquet du bois de Boulogne, à Paris. 

    Ce sont finalement des témoignages anonymes qui ont permis l'identification des trois suspects, selon une source judiciaire. 

    L'enquête concernant un autre attentat, celui perpétré devant une synagogue rue Copernic à Paris le 3 octobre 1980, a également connu récemment un rebondissement majeur avec la remise aux autorités françaises, en novembre 2014, de son auteur présumé, le Libano-Canadien Hassan Diab. 

    Ce jour-là, une charge explosive avait été placée devant le temple de l'Union libérale israélite mais s'était déclenchée avant la fin de l'office, auquel assistaient environ 300 fidèles. Elle avait causé la mort de quatre personnes. 

    Il s'agissait du premier attentat mortel ayant visé la communauté juive de France depuis la Libération en 1945. D'autres sont survenus depuis, le dernier en date ayant été commis par un djihadiste français le 9 janvier contre un magasin casher de Paris, faisant quatre morts. 


http://www.levif.be/actualite/international/le-cerveau-presume-d-un-attentat-antisemite-a-paris-en-1982-interpelle-en-jordanie/article-normal-401119.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89503



    1. NEGATIONNISME

  1. Caen : Vincent Reynouard condamné en appel à un an de prison pour négationnisme 



  2. France 3 - Régions 

    Par Pierre-Marie Puaud 


    Publié le 17/06/2015 

    En première instance, le tribunal de grande instance de Coutances l'avait condamné à deux ans d'emprisonnement, une peine "illégale", supérieure à ce que la justice est autorisée à prononcer. La cour d'appel a donc ramené la sanction à un an de prison. C'est le maximum prévu par le code pénal. 

    En première instance, au mois de février, Vincent Reynouard avait choisi d'assurer seul sa défense à la barre du tribunal. Ce mercredi, il était absent à l'audience de la cour d'appel, mais il était représenté par un avocat venu avant tout faire le procès de la loi Gayssot qui pénalise le négationnisme. Dans une vidéo publiée récemment sur internet, il parle d'ailleurs d'une "pseudo loi Gayssot" qui n'aurait d'autre fonction que "de faire condamner des adversaires politiques". 

    Vincent Reynouard était poursuivi pour "contestation de crime contre l'humanité". Dans une vidéo postée au début de l'année 2014 à quelques mois de commémorations du soixante-dixième anniversaire du débarquement, il remettait en cause l'existence de l'extermination des juifs d'Europe. Cet ancien professeur de mathématiques assimilait en outre la participation de jeunes bas-normands à des voyages d'études à Auschwitz à "un embrigadement au nom du devoir de mémoire". Dans ce film de 45 minutes, il s'en prenait aussi à deux associations, Dday-Overlord et Westlake Brothers Souvenir. 

    La cour d'appel de Caen l'a condamné à un an d'emprisonnement. L'arrêt ne prévoit pas d'amende (en première instance, il avait aussi été condamné à verser 35 000 euros). Dans une récente vidéo publiée sur internet, Vincent Reynouard avait clamé qu'il refuserait de verser le moindre centime. Il assure d'ailleurs être convoqué prochainement par la police judiciaire qui le soupçonne d'avoir lancé une souscription publique visant à régler une amende correctionnelle, ce la loi interdit. Il certifie avoir lancé cet appel aux dons pour subvenir à ses besoins. "La république a fait de moi un paria" estime-t-il (l'Education Nationale l'a radié en 1997 pour avoir développé ses thèses pendant ses cours de mathématiques). Il assure que la justice cherche avant tout à le "baillonner". Depuis sa condamnation en première instance, il a pourtant publié une vingtaine de ses "éditoriaux" sur internet. Ils sont toujours en ligne. 


    Le reportage d'Alexandra Huctin et Cyril Duponchel 

    http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/55819cc006361d726401f758/893a0728acfe4a8e9082f89285b7cc40?wmode=transparent&chromeless=0&autoplay=1



http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/2015/06/17/caen-vincent-reynouard-condamne-en-appel-un-de-prison-pour-negationnisme-749969.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89505




    1. RACISME

  1. "La ligne de couleur", un florilège de témoignages contre le racisme



  2. Francetvinfo.fr 

    Lilian Thuram et Rui Wang sont sur le plateau de France 2 pour présenter le documentaire "La ligne de couleur", de Laurence Petit-Jouvet qui sort en salles ce mercredi. 

    publié le 17/06/2015 | 16:00 

    "La ligne de couleur" de Laurence Petit-Jouvet sort en salles ce mercredi 17 juin. Ce documentaire comprend des témoignages émouvants sur la difficulté de sortir des préjugés raciaux. Pour en parler, Lilian Thuram et Rui Wang sont les invités de France 2. 

    "C'est une mise à nu", confie le second, qui se souvient des remarques blessantes reçues durant son enfance. Longtemps, le jeune homme a eu le sentiment de ne pas être à sa place. "Je me suis longtemps questionné : qui suis-je, suis-je suffisamment français...", dit-il. Parti à l'étranger, il a pu confronter ses impressions. À son retour, Rui Wang avait sa réponse : oui, il est bel et bien français. 

    "Le racisme est avant tout une conception politique" 


    Lilian Thuram continue sa lutte contre le racisme. "Le racisme est avant tout une conception politique, c'est-à-dire mettre des gens dans des cases. (...) C'est très intéressant de passer par un témoignage, un film pour sensibiliser les personnes", assure-t-il à Élise Lucet. Selon lui, les politiques ont "un rôle essentiel dans le changement des mentalités". 


    Voir la vidéo : 


  3. France 2 
    http://www.francetvinfo.fr/france/la-ligne-de-couleur-un-florilege-de-temoignages-contre-le-racisme_955937.html 

http://www.francetvinfo.fr/france/la-ligne-de-couleur-un-florilege-de-temoignages-contre-le-racisme_955937.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89509



Etats-Unis: fusillade meurtrière dans une église noire de Charleston

RFI 


Publié le 18-06-2015 

Un jeune tireur blanc, actuellement en fuite, a fait neuf victimes mercredi 17 juin 2015 dans l'une des plus vieilles églises fréquentées par la communauté noire de la ville de Charleston, dans l'Etat de Caroline du Sud aux Etats-Unis. Le chef de la police locale Gregory Mullen dénonce un « crime hideux », un « crime raciste ». 

La fusillade s'est déroulée mercredi vers 21 h (heure locale) à l'Emanuel African Methodist Episcopal Church de Charleston, dans le sud-est des Etats-Unis. Un individu a tiré sur un groupe de fidèles réunis comme chaque mercredi pour prier. « Nous avons pu constater qu'il y avait huit individus décédés à l'intérieur de l'église », a expliqué le chef de la police lors d'une conférence de presse, avant de préciser que parmi les deux blessés transportés à l'hôpital le plus proche, une personne était également décédée. « A ce stade, nous avons neuf victimes de ce crime hideux », constate M. Mullen, qui parle d'un « crime raciste ». 

Le FBI va venir renforcer la police locale pour traquer l’auteur de l’attaque. Car malgré un très important déploiement des forces de l'ordre, ce dernier court toujours. Il est décrit comme un garçon d’une vingtaine d’années aux cheveux blonds, vêtu d’un jean, d’un blouson et de grosses chaussures. Il est considéré comme extrêmement dangereux, et un appel a été lancé à la communauté pour qu’elle fournisse toute information susceptible de conduire à sa capture. Une récompense pour son arrestation devrait être annoncée sous peu. 

Nikki Haley, gouverneure de l'Etat Caroline du Sud, a appelé à observer une prière « en soutien aux victimes de cet acte incompréhensible ». « Notre priorité maintenant, c'est d’attraper cet individu », a déclaré le maire de Charleston, qui parle d'un acte méprisable. De gros efforts sont faits de la part des responsables noirs et blancs de la ville pour éviter de nouvelles émeutes raciales. 

Jeb Bush, candidat à la primaire républicaine en vue de l'élection présidentielle de 2016, a indiqué sur Twitter : « Nos pensées et nos prières vont aux individus et aux familles touchées par les tragiques événements de Charleston. » Idem pour Hillary Clinton, candidate à la primaire démocrate, qui a tweeté : « Des nouvelles terribles de Charleston - mes pensées et mes prières sont avec vous tous ». Le premier devait se rendre à Charlotte, plus au nord en Caroline du Sud, pour un meeting, tandis que la seconde était elle-même en réunion électorale, précisément à Charleston, ce mercredi. 

http://www.rfi.fr/ameriques/2min/20150618-etats-unis-fusillade-tuerie-charleston-eglise-noirs-caroline-sud-neuf-morts/?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=marketing&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2015-06

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89514



Etats-Unis. Fusillade dans une église noire à Charleston : ce que l’on sait

Nouvel Obs 

Publié le 18-06-2015 à 07h58 

Un tireur blanc a fait neuf morts mercredi dans une église de la communauté noire de Charleston en Caroline du sud. Le suspect est toujours en fuite. 

Une fusillade dans une église noire à Charleston en Caroline du sud a fait neuf morts mercredi. Le suspect, un jeune homme blanc d'environ 21 ans, est toujours en fuite. Selon la police, il s'agirait "d'un crime raciste". Le point sur ce que l'on sait pour le moment. 

Que s’est-il passé ? 

La fusillade s'est produite vers 21h locales (1h GMT) dans l'une des plus vieilles églises noires de la ville, l'Emanuel African Methodist Episcopal Church, située au 110 Calhoun Street. 

"Apparemment, la personne est juste entrée dans l’église et a ouvert le feu. On ne sait pas encore ce qu’il s'est passé", a expliqué le pasteur Thomas Dixon à CNN. 

L’église a été fondée en 1816 lorsque des membres afro-américains de l’Eglise épiscopale méthodiste de Charleston forment leur propre congrégation après un différend sur les lieux de sépulture. Six ans plus tard, Denmark Vesey, un des fondateurs de l’église prépare une révolte d’esclaves, mais il est dénoncé. L'affaire crée un climat d'hystérie et l'église est brûlée. Le culte a continué jusqu’en 1834, où toutes les églises noires ont été interdites. La congrégation a tout de même continué de manière clandestine jusqu’en 1865. Une église en bois de deux étages de style gothique a été construite en 1872 et détruite par un tremblement de terre en 1886. L’édifice actuel date de 1891. 

Chaque mercredi soir, l'Emanuel African Methodist Episcopal Church donne des séances d’étude de la Bible dans son sous-sol. 

Combien y a-t-il de victimes ? 

"Nous avons pu constater qu'il y avait huit individus décédés à l'intérieur de l'église", a expliqué le chef de la police, Gregory Mullen au cours d'une conférence de presse. Il a précisé que l'un des deux blessés, qui ont été transportés à l'hôpital le plus proche, y est décédé. 

Carl Anderson, le président du Caucus noir de Caroline du Sud a indiqué à Buzzfeed que le sénateur Clementa Pinckney, qui est aussi pasteur dans cette église, se trouvait à l’intérieur du bâtiment lors de la fusillade. D'après le "Guardian", il ferait partie des neuf personnes tuées. 

"C’est une tragédie qu’aucune communauté ne devrait avoir à vivre", a dit Mullen à la presse. "C’est impensable que quelqu’un se rende dans une église où les gens sont en train de prier et leur ôtent la vie." Selon lui, il s'agit d’un "crime raciste". 

On ne connaît pas encore le nombre de survivants. 

Qui est le suspect ? 

Le suspect serait un homme blanc, mince, âgé d'environ 21 ans et glabre, aux cheveux blonds, portant un jean, un pull gris et des grosses chaussures de marque Timberland. 

Malgré un très important déploiement des forces de l'ordre, y compris des moyens aériens, le tireur, que le chef de la police a qualifié de "très dangereux", n'avait toujours pas été retrouvé cinq heures après le drame. 

La police traque le suspect avec des chiens et "nous voulions nous assurer qu'il n'était pas dans les parages pour commettre d'autres crimes", a-t-il ajouté. 

Vers 22h45 heure locale, la police a arrêté un homme, bien que plusieurs journalistes aient indiqué sur Twitter qu’il s’agissait d’un photographe local et non du suspect. Il a été relâché un peu plus tard, selon la chaîne WCSC. Celui-ci a raconté la scène sur sa page Facebook, appelée "1,000 Days of Talking with Strangers" : 

J'interviewais des gens sur place quand j'ai été pris pour le tireur parce que je portais un t-shirt gris, un pantalon noir et des chaussures marrons". 

Il a ajouté être en sécurité et innocent. 

Quel est le contexte ? 

C'est un nouveau coup dur pour la communauté noire aux Etats-Unis. Même s'il s'agit à Charleston d'un incident de nature très différente, elle avait déjà été très éprouvée depuis l'été dernier par plusieurs homicides commis par des officiers de police blancs contre des hommes noirs non armés. 

Depuis Ferguson à l'été 2014 et jusqu'à tout récemment à Baltimore, ces actes, qui restent souvent impunis, ont ravivé les tensions raciales dans le pays et renforcé la communauté dans l'idée que la vie des Noirs ne compte pas autant que celle des Blancs. C'est l'avènement des smartphones dotés de caméras qui a permis de souligner l'ampleur du problème en révélant instantanément ces événements sur les réseaux sociaux et dans les médias. 

Quelles sont les réactions ? 

Le maire de Charleston, le démocrate Joe Riley a parlé de "tragédie" au "Post and Courier". "Nous sommes encore en train de rassembler des informations, donc nous n’avons pas de détails pour le momenté, a-t-il déclaré. "C’est une tragédie innommable et déchirante dans cette église historique, une personne mauvaise et haineuse a pris la vie des citoyens qui étaient venus prier ensemble." 

"Bien que nous ne connaissons pas encore les détails, nous savons déjà que nous ne comprendrons jamais ce qui motive quelqu’un à entrer dans un de nos lieux de culte et prendre la vie de quelqu’un", a indiqué sur Facebook Nikki Haley, gouverneur de Caroline du Sud. 

Hillary Clinton, candidate à l'investiture démocrate, a rencontré le pasteur de l'église mercredi. "Mes pensées et prières sont avec vous", a-t-elle écrit sur Twitter. 

Le candidat républicain Jeb Bush, qui était attendu à Charleston dans la journée, a annulé sa visite. Il a également réagi sur les réseaux sociaux : "nos pensées et nos prières vont aux individus et aux familles touchées par les tragiques événements de Charleston". 

Le King Center, le mémorial dédié à Martin Luther King, a tweeté une image du militant à l'Emanuel African Methodist Episcopal Church en 1962. 

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150618.OBS1025/etats-unis-fusillade-dans-une-eglise-noire-a-charleston-ce-que-l-on-sait.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89508



    1. LES CHRETIENS D'ORIENT

  1. Pour les chrétiens d'Orient, « pas assez d’actes sur le terrain »



  2. Radio Vatican 

    17/06/2015 18:37 

    Entretien – La ROACO, la Réunion des agences d'aide aux Eglises orientales, a terminé mercredi sa 88e assemblée plénière au Vatican. 

    Les discussions ont évidemment été dominées par l’assistance aux réfugiés chrétiens en Irak et en Syrie. Lors de son discours aux participants à cette assemblée, le Pape François les avait encouragés à poursuivre leur mission de charité, une mission toujours plus nécessaire au vu de l’évolution de la situation. Le Souverain Pontife avait aussi évoqué une progressive prise de conscience sur la situation subie par les Chrétiens d’Orient. 

    Jean-Baptiste Cocagne a recueilli la réaction de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L’Œuvre d’Orient, membre de la ROACO. 

    Lors de cette assemblée générale, une attention particulière a été adressée dans les débats à l’Éthiopie, l’Érythrée et l’Arménie. L’Église d’Arménie, qui en cette année commémore le centenaire des massacres de 1915, reste marquée par le discours du Pape lors de la messe du 12 avril dernier en la basilique Saint-Pierre : lors de cette célébration pour tous les fidèles de rite arménien, le Pape François, citant une déclaration signée par Jean-Paul II, avait parlé de « premier génocide du XXe siècle ». 

    Mgr Raphaël Minassian, évêque de l’Église catholique arménienne pour l’Europe de l’Est, était l’un des invités de cette assemblée plénière de la ROACO. Au micro de Jean-Baptiste Cocagne, il se rappelle d’un discours du Pape qui a fait changer les choses, selon lui. 


http://fr.radiovaticana.va/news/2015/06/17/pour_les_chr%C3%A9tiens_dorient,_%C2%AB_pas_assez_d%E2%80%99actes_sur_le_terrain_%C2%BB/1152257

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89502



    1. MASSACRE DE SREBRENICA

  1. Les Serbes de Bosnie demandent un veto russe à une résolution de l'ONU sur Srebrenica



  2. RTL.be 

    Agence Belga, publié le 17 juin 2015 à 12h11 

    (Belga) Le président de la Republika Srpska (RS, entité des Serbes de Bosnie), Milorad Dodik, a affirmé qu'il entendait demander à la Russie d'user de son veto pour empêcher l'adoption d'une résolution de l'ONU préparée par le Royaume-Uni, sur le génocide de Srebrenica. 

    "Je vais certainement prier (la Russie d'user de son droit de veto) et expliquer que c'est pour nous un thème brûlant", a déclaré M. Dodik à la télévision publique de la RS, avant son départ à Saint-Pétersbourg, en Russie, où il va participer de jeudi à samedi à un Forum économique international. Le dirigeant serbe bosnien a dit qu'il devrait s'entretenir jeudi, en marge du forum, avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, pour lui expliquer sa position. Le Royaume-Uni est en train de préparer un projet de résolution onusienne pour marquer le 20e anniversaire du massacre de Srebrenica, en Bosnie orientale, et se pencher sur l'échec des Nations unies qui furent incapables d'éviter cette tuerie, qualifiée de génocide par la justice internationale. Près de 8.000 hommes et garçons musulmans ont été tués dans l'enclave de Srebrenica par les forces serbes de Bosnie, peu avant la fin de la guerre intercommunautaire (1992-1995), la pire tuerie en Europe depuis la Seconde guerre mondiale. Il est prévu que cette résolution du Conseil de sécurité "rende hommage aux victimes du génocide et aux personnes de tous bords qui ont souffert durant la guerre", avait récemment expliqué un porte-parole de la mission britannique auprès des Nations unies. Les dirigeants des Serbes de Bosnie refusent d'accepter la qualification de génocide pour désigner ce massacre. "Tout est fait pour promouvoir une non vérité, à savoir qu'il y a eu là-bas un génocide, tout en ignorant les victimes serbes", a ajouté M. Dodik, en précisant que 3.500 Serbes ont été tués dans la région de Srebrenica durant le conflit. Il a ajouté qu'il accepterait une résolution pour "proclamer Srebrenica comme lieu de génocide contre les Serbes et les musulmans". (Belga)



http://www.rtl.be/info/monde/europe/les-serbes-de-bosnie-demandent-un-veto-russe-a-une-resolution-de-l-onu-sur-srebrenica-731920.aspx

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89516



    1. GENOCIDE DES TUTSI

  1. Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles. 


  2. Stromae fond en larmes en parlant du génocide rwandais
  3. Journal de Montréal 

    AGENCE QMI 
    Mardi, 16 juin 2015 17:41 

    Alors qu’il était l’invité d’une émission en Côte d’Ivoire, Stromae a fondu en larmes devant les caméras en abordant le sujet délicat du génocide rwandais. 

    Comme le rapporte le site musical français Charts in France, le chanteur belgo-rwandais était l’invité spécial sur le plateau de l’émission C’Midi sur la chaîne RTI1, tournée à Abidjan, en mai dernier. 

    Après la diffusion d’un court reportage traitant des Hutus et des Tutsis au Rwanda, la présentatrice a invité Stromae à se prononcer sur le sujet. 

    «C’est horrible. (...) Ça me touche encore de voir qu’on n’arrive pas encore à vivre ensemble. Et ça, c’est vraiment difficile», s’est exprimé Paul Van Haver de son vrai nom, avant d’éclater en sanglots, devant un public ému. 


    À voir à partir de 5 minutes : 
    https://www.youtube.com/watch?v=QYYmKrS3WgE 

    La famille de Stromae a été touchée directement par le génocide rwandais, car son père et une bonne partie de sa famille ont trouvé la mort en avril 1994 dans ce pays d'Afrique centrale. 

    L’artiste de 30 ans avoue que c’était la troisième fois qu'il pleurait en entrevue depuis le début de sa tournée africaine, qui avait débuté le 13 mai dernier à Dakar, au Sénégal. «La première fois, c’était au Cap-Vert. (...) À chaque fois que je dis qu’on n’arrive pas à vivre ensemble, eh bien j’en pleure», a dit le chanteur, encore sous le coup de l’émotion. 

    Spectacle annulé à Osheaga 

    Stromae, qui devait se produire au festival Osheaga au parc Jean-Drapeau, à Montréal, le vendredi 31 juillet, a dû annuler sa participation pour des raisons médicales. 

    En plus d'Osheaga, plusieurs autres spectacles ont été annulés. Samedi dernier, l'artiste aux multiples facettes a dû annuler un concert prévu à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour rentrer d'urgence en Belgique. 

    «Stromae subit les effets secondaires sérieux d'un traitement prophylactique (préventif) antipaludique qui a nécessité une mise au point hospitalière immédiate et impose un suivi médical dans les prochaines semaines. Malheureusement, il annule donc sa présence dans plusieurs festivals cet été incluant Osheaga», pouvait-on lire sur la page Facebook du festival Osheaga, en fin de semaine dernière. 



http://www.journaldemontreal.com/2015/06/16/stromae-fond-en-larmes-en-parlant-du-genocide-rwandais

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89497



Génocide des Tutsis : « Les lenteurs de la justice françaises sont désespérantes »

Jeune Afrique 

17 juin 2015 à 09h36 

Par Mehdi Ba 

Alors qu'un prêtre rwandais réfugié en France fait l'objet d'une demande d'extradition vers le Rwanda, Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), s'inquiète des lenteurs de la justice française face aux auteurs présumés du génocide de 1994. 

Dix-huit ans après son arrivée en France, son passé a fini par le rattraper. Début juin, l’ancien aumônier militaire rwandais Martin Kabalira était déféré devant les magistrats de la Cour d’appel de Versailles, qui lui ont notifié qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international avant de le placer sous contrôle judiciaire. Le sexagénaire, qui vit aujourd’hui à Trappes, en banlieue parisienne, après avoir un temps exercé la fonction de vicaire dans une paroisse de Haute-Garonne, dans le sud de la France, fait l’objet d’une demande d’extradition formulée par la justice rwandaise. 

Selon l’acte d’accusation dressé en février 2014 par le procureur général du Rwanda, que Jeune Afrique a pu consulter, Martin Kabalira est recherché pour crimes de génocide et crimes contre l’humanité. En 1994, il aurait notamment « participé à des réunions préparant les tueries des Tutsis » et « participé à établir et contrôler [une] barrière », allant jusqu’à contrôler lui-même les cartes d’identité indiquant l’ethnie de leurs détenteurs. Avec d’autres génocidaires déjà condamnés, il aurait en outre « distribué des machettes aux Interahamwe [miliciens extrémistes hutus, NDLR] » et « dirigé et participé à une attaque au centre de santé de Sovu, où plus de 6 000 civils tutsis furent tués ». Des accusations que l’intéressé avait eu l’occasion de contester lorsque sa présence en France avait été révélée par la revue catholique Golias, en 1999. 

Président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), Alain Gauthier revient pour JA sur les lenteurs et réticences de la justice française face au génocide de 1994. 



Jeune Afrique : pourquoi les juges français n’ont-ils jamais fait droit aux demandes d’extradition formulées par le Rwanda contre de présumés génocidaires ? 

Alain Gauthier : effectivement, aucune demande d’extradition n’a jusqu’ici été suivie d’effet. À quelques reprises, des cours d’appel françaises y ont pourtant donné un avis favorable, mais la Cour de cassation a systématiquement cassé ces arrêts. Après avoir invoqué, à un certaine époque, que les personnes soupçonnées d’implication dans le génocide contre les Tutsis risquaient de ne pas bénéficier d’un procès équitable au Rwanda, la justice française se fonde désormais exclusivement sur le principe de non-rétroactivité des lois. En l’occurrence, sur le fait que la loi organique rwandaise qui définit le crime de génocide est postérieure au génocide lui-même. 



Que vous inspire cette jurisprudence ? 

C’est un argument largement contestable car il serait possible de juger ces génocidaires en se fondant sur des conventions internationales dont le Rwanda était signataire avant 1994. Ni Maurice Papon ni Klaus Barbie n’auraient pu être jugés en France si l’on ne s’était pas appuyé sur de tels textes. 



Que se passera-t-il si la justice française refuse d’extraderMartin Kabalira ? 

La justice attendra probablement que le CPCR dépose une plainte avec constitution de partie civile, comme on l’a vu dans la plupart des dossiers, et elle ouvrira alors une information judiciaire contre lui. On peut aussi envisager que le Parquet initiera lui-même des poursuites contre Martin Kabalira, comme cela est déjà arrivé dans deux affaires. 



Les premières poursuites visant des Rwandais réfugiés en France pour leur participation présumée au génocide datent de 1995. Mais en 20 ans, un seul procès a pu se tenir. La justice française fait-elle preuve de mauvaise volonté ? 

On constate effectivement des lenteurs difficiles à justifier. Même s’il faut reconnaître que depuis la création d’un pôle « génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre » au TGI de Paris, les choses ont évolué dans le bon sens. Aujourd’hui, trois juges d’instruction travaillent exclusivement sur ces dossiers. Mais les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Le seul Rwandais déjà jugé, Pascal Simbikangwa, a été condamné à 25 ans de prison en mars 2014. Il a fait appel mais on ne connaît toujours pas la date du second procès. 



D’autres procès sont-ils prévus prochainement ? 

On nous a annoncé que celui de deux anciens bourgmestres rwandais pourrait se tenir à partir de mai 2016. Mais dans le même temps, la justice française a récemment remis en liberté deux présumés génocidaires. Ces décisions et ces lenteurs sont désespérantes. Le génocide a eu lieu il y a vingt ans, une trentaines d’instructions sont ouvertes au pole génocide mais un seul procès a eu lieu jusqu’ici, dont le verdict n’est toujours pas définitif. La cour d’assises de Paris étant encombrée d’affaires, j’ignore comment la justice française pourra inverser la tendance. Nous avons régulièrement manifesté notre inquiétude à ce sujet. 

http://www.jeuneafrique.com/237072/politique/genocide-des-tutsis-les-lenteurs-de-la-justice-francaises-sont-desesperantes/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89511


    1. SOUDAN/DARFOUR

  1. Sinistres enseignements de la fuite d’Omar el-Béchir le génocidaire



  2. La Règle du Jeu 

    mardi 16 juin 2015 à 19:57 



    BERNARD SCHALSCHA 

    L’Afrique du Sud vient de se déshonorer. Son gouvernement, avec à sa tête le président Jacob Zuma – qui ne cesse de trahir l’héritage de son ancien compagnon d’armes Nelson Mandela – a laissé le président soudanais Omar el-Béchir rentrer paisiblement chez lui. Le sanguinaire dictateur militaro-islamiste, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide commis au Darfour, participait dimanche 14 juin à un sommet de l’Union africaine réuni à Johannesburg. L’Afrique du Sud, en tant que signataire du traité de Rome ayant institué la CPI, avait l’obligation de l’arrêter. Mais l’Union africaine, véritable association d’entraide des autocrates corrompus régnant sur la plupart des pays du continent noir, est, comme on peut s’en douter, hostile à toute ingérence de la justice internationale dans ses (bonnes) affaires. Comme il se doit, les chefs d’Etat et de gouvernement africains contestent l’autorité de la CPI au nom de l’anti-impérialisme. 

    Une ONG sud-africaine de défense des droits de l’homme avait pourtant presque obtenu des tribunaux qu’Omar el-Béchir soit interpellé. En effet, l’association Southern Africa Litigation Center (SALC) avait saisi la justice afin de faire appliquer le mandat d’arrêt de la CPI. Suite à quoi un tribunal de Pretoria avait interdit au président soudanais de quitter l’Afrique du Sud en attendant qu’une décision finale soit rendue. La police était même censée devoir l’empêcher de quitter le territoire sud-africain. Mais dès le lendemain matin, lundi 15, il prenait tranquillement l’avion pour repartir chez lui à Khartoum. 

    Cette fuite programmée et protégée appelle plusieurs constats. 


    Il s’agit là en premier lieu d’une tragédie pour les peuples de l’Afrique tout entière. Car en se rendant complices de l’impunité dont jouit le responsable de massacres qui ont coûté la vie d’au minimum 300 000 personnes (chiffre de l’ONU, notoirement sous-estimé selon les experts), les autorités sud-africaines donnent un encouragement à tous les despotes du continent. Elles envoient un signe de solidarité à l’égard de ces gangsters qui maltraitent leur peuple, pillent les richesses nationales, assassinent les opposants, tuent les civils. 

    Par ailleurs, en se drapant des oripeaux d’un anti-impérialisme de pacotille, les dirigeants africains tentent en fait de discréditer les valeurs universelles de la démocratie et des droits de l’homme. Le retour tranquille d’Omar el-Béchir, couvert par l’Union africaine et plus particulièrement par l’Afrique du Sud, est applaudi par tout ce que la planète compte d’ennemis des démocraties occidentales. Il suffit de faire un tour sur les sites pro-Poutine ou pro-Iran (généralement c’est la même chose), sur les pages Facebook des conspirationnistes, de l’extrême droite, des négationnistes et des hystériques de l’«anti-sionisme» (là encore, c’est du pareil au même) pour s’en convaincre. 

    La jonction qui s’est opérée entre dictateurs africains, régimes autoritaires d’Amérique latine ou est-européens et extrême droite mondialisée se cimente un peu plus chaque fois que la justice internationale subit une défaite. 

    Le prestige du maître sanglant de Khartoum sort renforcé du pied de nez qu’il vient de faire à la CPI. Or l’homme, lié au régime des mollahs chiites iraniens tout en soutenant discrètement certains groupes islamistes armés sunnites, participe de la déstabilisation régionale dont profitent les jihadistes comme ceux de Boko Haram. 

    Porté au pouvoir par un coup d’Etat fomenté par les Frères musulmans en 1989, il possède un pouvoir de nuisance dangereux. Faisant semblant de condamner les terroristes du jihad, il se montre en fait d’une très grande compréhension à leur égard, affirmant sans vergogne lors d’une récente interview à une chaîne européenne qu’ils sont en fait des marionnettes de la CIA et, évidemment, du Mossad. Air connu… 

    Il faut enfin souligner que ce n’est pas en permettant le retour de ce sinistre individu aux postes de commande de son pays qu’on fera baisser l’afflux de migrants soudanais en Europe. On ne doit pas s’étonner que des dizaines de milliers de gens constamment menacés par l’aviation et les milices du régime, des dizaines de milliers de civils qui ont déjà perdu des membres de leur famille et dont les villages ont été brûlés, cherchent refuge sous nos latitudes. Tout comme Bachar al-Assad en Syrie, Omar el-Béchir est la cause de l’exil de malheureux qui espèrent trouver ici la possibilité d’une vie en sécurité. N’ayant pas été capables jusqu’à présent d’arrêter la main des bourreaux et de les mettre hors d’état de nuire, les grandes puissances démocratiques ne peuvent pas faire moins qu’accueillir leurs victimes. 



http://laregledujeu.org/2015/06/16/22626/sinistres-enseignements-de-la-fuite-domar-el-bechir-le-genocidaire/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89499



    1. RUBRIQUE EN ANGLAIS

  1. Armenian Genocide no Longer Litmus Test For Presidential Endorsements

  2.  

  3. By Harut Sassounian

  4. Publisher, The California Courier

  5. www.TheCaliforniaCourier.com

  6.  

  7. Now that over a dozen candidates have announced their intention to run for President in 2016, Armenian-Americans are wondering whom to support in next year’s elections.

  8.  

  9. Faced with that same question in 2012, I wrote a column explaining why I was not voting for either the Democratic incumbent, Barack Obama or his Republican rival, Mitt Romney.

  10.  

  11. During his first four years as President, Obama not only did not keep his repeated promises on the Armenian Genocide, but also failed to support many other Armenian-American issues.

  12.  

  13. Romney did not fare any better. During the presidential campaign, the Republican candidate made no promises to and held no meetings with the Armenian community. Some interpreted his detachment as a sign of honesty, thinking that he did not wish to make promises that he would not keep. Romney’s problem was that if a presidential candidate exhibits such callous disregard toward a block of voters right when he most needs their support, imagine how much less attention he would pay to Armenian-Americans and their issues after he becomes President!

  14.  

  15. For several decades, the Armenian-American community has sought a pledge from all presidential candidates that as President they would recognize the Armenian Genocide. All too often, the thrill of anticipated victory has turned into agony, as every President since Ronald Reagan has suffered from amnesia upon entering the White House. Consequently, the Armenian community has become disappointed and disengaged from the American political process, believing that all politicians are liars!

  16.  

  17. To break this vicious circle of promise and deception, I would like to suggest two alternative strategies:

  18.  

  19. The first is to evaluate all Presidential candidates on the totality of their positions on many issues of significance to the Armenian-American community:

  20.  

  21. -- Increasing the amount of U.S. aid to Armenia and Artsakh (Karabagh);

  22. -- Pressuring Turkey to lift the blockade of Armenia;

  23. -- Demanding that Turkey return the confiscated Christian churches to their rightful owners -- Armenians, Assyrians, and Greeks;

  24. -- Condemning Azerbaijan for its repeated threats and frequent attacks on Artsakh;

  25. -- Supporting Artsakh’s self-determination;

  26. -- Promoting U.S. trade with Armenia;

  27. -- Holding annual meetings with representatives of the Armenian-American community.

  28.  

  29. I have intentionally left out from the above list the request from presidential candidates to “recognize” the Armenian Genocide, as it has been repeatedly recognized by the United States! Hence, there is no need to make genocide recognition a litmus test for Presidential endorsements, particularly after its global acknowledgment during the Centennial! Moreover, when presidential candidates make a campaign promise on the Armenian Genocide, they should not be automatically endorsed based on that single issue, ignoring their positions on all other issues!

  30.  

  31. Of course, there is no guarantee that the elected president would keep the promises on other Armenian issues. However, if Armenian-Americans make a large number of requests, they may be able to obtain satisfaction on a few of them.

  32.  

  33. It is important to note that those candidates who have already deceived the Armenian community during previously held elective or appointive positions should be eliminated from all consideration. One such candidate is Hillary Clinton who as Secretary of State called the Armenian Genocide “a matter of historical debate,” after staunchly defending it as Senator, and then as presidential candidate in 2008. Armenian-Americans should not trust any candidate who has already lied to them! As the popular saying goes, “fool me once, shame on you; fool me twice, shame on me!” The real issue transcends genocide recognition and reflects the character and integrity of the candidate!

  34.  

  35. An alternate election strategy would be not to endorse candidates during their first run for office to avoid being misled by false promises. Let elected officials earn Armenian-Americans’ trust by taking positive actions on issues important to them during previous terms in office.

  36.  

  37. Finally, not voting for presidential candidates in their first run for office does not mean staying away from elections or the political process. One third of the US Senate and all 435 members of the U.S. House of Representatives are up for reelection every two years. Armenian-Americans should support all incumbents in federal, state and local elections who have a proven record of accomplishments on Armenian issues, while helping defeat those who have opposed Armenian interests during their term in office!

  38.  

  39. It is more prudent to engage in intelligent and efficient political activism rather than wasteful and abortive electoral participation.






Yüklə 444,32 Kb.

Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   15




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©genderi.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

    Ana səhifə