ÉVY, Éditeur



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LETTRES A M. PANIZZI 341

decin Robin qui est un affreux positiviste, excom­munié, comme vous savez, par monseigneur de Bonnechose. Il dit que; vous devriez essayer de l'électricité, et il m'en a conté des merveilles. Il paraît qu'on a maintenant des appareils très per­fectionnés , qui vous envoient des décharges et des courants juste au muscle qu'il faut exciter. II dit qu'on doit avoir de ces appareils-là à Londres. 11 y en a à Paris. Il croit que les bains turcs sont bons, mais qu'il faudrait y ajouter l'électricité. Consultez là-dessus votre docteur.

Vôtre correspondance italienne vous donrie-t'-elle par hasard' dés nouvelles' de là duchesse Côlorina ? Elle à disparu, et je voudrais bien savoir où elle est. J'ai perdu sa trace à Rome'.

Je suis très inquiet de ce qui se passe en Espa­gne. Que lé duc' de Montpénsier soit devenu un prétendant, cela'me confond. Je l'ai connu géné­ralement détesté, d'abord en qualité de Français ;-puis poui" avoir perdu' sa femme en-1848; enfin pour regarder de trop près à ses bœufs et1 à' ses moutons en Andalousie, où il a de grands biens. Mais là reine est tellement détestée qu'on lui pré­férerait le'diable, je:crois:

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. Adieu, mon cher Panizzi; soignez-vous et essayez de l'électricité. Essayez, c'est là le grand point. Il ne faut jamais se résigner quand on n'a pas plus que vous des prétentions aux vertus chrétiennes.

CXLVI

Fontainebleau, 24 juillet 18G8.

Mon cher Panizzi,

Un mot à la hâte. L'impératrice me charge de vous demander si vous voulez venir passer quel­que temps ici avec elle. Il n'y a personne d'étran­ger au Palais, que la maréchale de Malakof et moi. Le temps est magnifique et les murs sont si épais et les appartements si élevés, qu'on ne souffre pas trop de la chaleur. On dîne de bonne heure et on sort le soir en voiture. Sa Majesté dit que ce vous serait une bonne préparation pour les bains de Wiesbaden.

Adieu, mon cher Panizzi. Si cette lettre vous trouve encore à Londres, répondez aussitôt, et je pense que vous ne feriez pas mal en tout cas

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d'écrire quelques mots à Sa Majesté pour la re­mercier.

CXLVII

Fontainebleau, 1 août 1868.

Mon cber Panizzi,

Je suis trop discret pour vous demander des explications au.sujet de cette veuve, aussi secou-rable que celle de Jéricho, qui vous a procuré un lit ou la moitié du sien. Je ne vois pas ce qu'il y a de si redoutable dans la perspective d'un mois à Wiesbaden, en compagnie de cette vedova inno-minata et d'autres personnes de bonnes vies et mœurs, sous la protection de Sa Majesté le roi de Prusse, avec de l'eau de seltz naturelle tant que vous en voulez. Il se peut que vous vous trouviez très bien de ce séjour et je suis sûr que le changement d'air seul vous sera avantageux.

Quel singulier voyage que celui de la reine d'Angleterre. Il semble que d'abord elle voulut passer par Paris absolument incognito, et ce n'est qu'après les représentations qui lui ont été faites,

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qu'elle a consenti à s'arrêter une heure ou deux1. On dit qu'elle va s'établir à Lucerne, qu'elle se propose de n'y voir personne, de ne sortir guère, et que cette vie durera un mois. Je plains lord Stanley, qui est l'éditeur responsable.

Il n'y a rien de plus dégoûtant que le déborde­ment de petits journaux, que la nouvelle loi sur la presse a créés. Ce qu'il y a de plus triste, c'est qu'ils sont entièrement dépourvus d'esprit. Je crois qu'on n'a jamais été plus bête ni plus gros­sier. Nous marchons rapidement aux mœurs-amé­ricaines.

Il y a eu un peu de tapage à Nîmes à l'occa­sion d'une réunion électorale. Ce qu'il y a de singulier, c'est que la nouvelle loi, publiée' il'y a trois semaines, et que fout le monde devrait avoir lue, paraît avoir été complètement ignorée par les- tapageurs. On les a mis à la porte très rapidement ; mais c'est, à mon avis, un mauvais commencement.

Adieu, mon cher Panizzi ; soignez-vous et gué­rissez-vous.

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CXLVIII

Fontainebleau, 1 ( août 1868.

Mon cher Panizzi,

Je me réjouis de vous savoir installé à Wiesba-den, qui nîest plus dans le Nassau, grâce à M. de Bismark ; mais j'espère que ses eaux continuent à produire de. bons effets.

L'empereur nous revint l'autre jour de Plom­bières en très bonne santé;: mieux que je ne l'avais vu depuis longtemps. Voussavez que, entre: autres ressemblances, vous avez celle de souffrir comme lui de rhumatismes. Les eaux de Plom­bières lui ont fait beaucoup de bien. Peut-être ne feriez-vous pas mal d'en essayer aussi.

La reine Victoria n'a fait que passer par Paris et n'a pas bougé de l'ambassade. Elle, avait la cholérine, si la renommée dit. vrai.

Nous avons eu à dîner samedi dernier lord Lyons et lord Stanley. Le premier a l'air d'un substantial f armer ; l'autre a paru à. tout le

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monde un imbécile à la première vue. L'irnpé-ralrice, qui a causé avec lui, ne l'a pas trouvé tel. Je l'avais rencontré à Seheveningue, il y a quelques années, et nous avons renouvelé con­naissance, mais nous n'avons pas parlé politi­que.

Hier a eu lieu la distribution des prix du con­cours général, où ont assisté le prince impérial et son gouverneur. Il paraît qu'il a été froidement reçu ; au contraire, des élèves portant les noms de Cavaignac et de Pelletan ont été très applaudis. Dans un passage du discours du ministre de l'in­struction publique, il y avait un compliment poul­ie prince. On a chuté. Yous savez qu'en ces occa­sions, il suffit de quelques gamins pour entraîner les autres. Le prince a été tellement impassible pendant celte petite scène, que son gouverneur lui-même, qui le connaît bien, a cru qu'il n'avait pas compris. Mais, en arrivant aux Tuileries, la fermeté du pauvre enfant était épuisée, et il s'est mis à fondre en larmes. Hier soir, il était encore tellement ému, qu'il n'a pas pu dîner. La mère ne l'a pas été moins au récit de l'aventure. Je trouve qu'il n'est pas mauvais qu'il s'habitue à ne

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pas trouver toujours des roses sur son chemin, et la leçon en vaut une autre.

Vous savez que je n'aime pas à faire des projets; cependant je voudrais aller à Montpel­lier en octobre et être à Cannes en novembre. Vous pourriez vous arranger pour passer par Montpellier, ce qui n'est pas un grand détour et consulter les médecins du pays, en qui j'ai assez de confiance. Ils valent certainement mieux que ceux de Paris, parce que, ayant moins de mala­des, ils font plus d'attention à ceux qu'ils ont. En outre, il y a des gens vraiment distingués dans cette faculté de médecine, et je crois que leur école est la bonne, en ce qu'ils n'ont pas de grandes théories scientifiques comme les méde­cins de Paris, mais seulement des observations d'après lesquelles ils se gouvernent. La ville n'est pas des plus gaies ; cependant il y a une bibliothèque assez belle, celle d'Alfieri, et un certain nombre de manuscrits laissés par lui à la comtesse d'Albany.

Adieu, mon cher Panizzi; je vous recommande aux nymphes deWiesbaden et à votre veuve.

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CXLIX

Paris, 20 août 18G8.-

Mon cher Panizzi,

Grande disette de nouvelles. Il n'est plus ques­tion de guerre. On semble très pacifique, môme en Prusse, et ici, sauf les jeunes officiers,, on l'a toujours été.

Le journal du soir m'apprend que la reine-a daignépasser elle-même par Paris, mais personne ne s'en est aperçu. Lord Stanley l'a précédée. On dit qu'il a montré beaucoup de> confiance dans les prochaines élections. C'est son rôle,' et cela ne signifie rien du tout.

Je vois des Américains très-inquiets,, qui regar­dent une nouvelle guerre civile comme possible. Il semble que les esprits sont, là-bas, dans Un état d'excitation diabolique. Ne croyez-Vous pas que la guerre civile est une maladie endémique du nouveau monde? Yoyez les- anciennes colonies espagnoles. On en revient toujours à reconnaître la justesse du mot de M. de Talleyrand sur les

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Américains: « Ce sont de fiers cochons et des co­chons bien ,fiers. »

Adieu, .mon '.cher Panizzi. Je crois que l'im­pératrice partira pour Biarritz demain ou après. Elle a eu la bonté de m'engager, mais ma pru­dence .m'a empêché d'accepter. Je ne suis plus comme vous adequato à une ascension ,à la Rune. L'année passée, votre cheval gris vivait encore. Je pense que cette nouvelle vo.us .sera agréable et qu'elle vous ôtera un poids de dessus la .conscience.

CL



Paris, 1er septembre 1868.

Mon cher Panizzi,

Je vous suppose dûment réinstallé dans Blooms-buryJ'espère que oui, bien que très souvent on n'en sente ;pas tout de suite les bons effets.

Je sais que vous avez fait en roule la rencontre

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de M. Libri. C'est une preuve de plus de cette grande vérité que le monde est bien petit, puisque tant de gens qui ne se cherchent pas se rencon­trent.

Je crois parfaitement à la sincérité du roi de Prusse dans sa conversation avec lord Clarendon. Seulement il se trompe s'il croit que le gouver­nement français voudrait ou pourrait faire la guerre, comme moyen de dérivation. Si l'opposi­tion devenait très puissante aux prochaines élec­tions, et la chose n'est pas impossible, je ne dou.te pas que la tentative d'engager une guerre ne fût l'occasion d'une catastrophe intérieure. Mais ce que le roi de Prusse ne dit pas et ce qui est vrai, c'est qu'il y a chez lui un parti considérable qui veut la guerre. C'est le parti des vieux Prussiens, qui ne jurent que par le grand Frédéric el qui, depuis la bataille de Sadowa, ne croient pas que rien puisse résister au fusil à aiguille. M. de Bis­mark, qui est homme de bon sens, est le bouchon qui retient l'explosion de cette mousse belli­queuse. S'il venait à mourir, et on le dit sérieu­sement malade, le cas s'aggraverait singulière­ment. L'ambassadeur de Prusse ici, M. de Gollz,

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qui est très malade et à peu près désespéré, est un homme fort sage qui fait son possible pour adoucir les frottements entre les deux pays. Si son successeur ne lui ressemble pas, surtout s'il appartient au parti des vieux Prussiens, la paix peut être facilement compromise. Mais, de toute façon, je ne crois pas qu'une rupture, si elle avait lieu, provînt de notre fait. Elle serait déterminée par les traîneurs de sabre de Berlin.

Comment s'annoncent les élections en Angle­terre? On nous dit une foule de choses contradic­toires à ce sujet. La seule chose qui me paraisse bien établie, c'est que personne n'a des données positives sur ce qu'il faut attendre des nouveaux électeurs. Les probabilités sont pour M. Glad­stone ; mais, si la résistance est vive, je crains qu'il ne soit emporté bien loin du côté des radi­caux, c'est-à-dire à tous les diables, où, d'ailleurs, toute l'Europe est en train de s'acheminer.

Adieu, mon cher Panizzi; prévenez-moi à l'avance de votre départ, pour que je prenne les. mesures nécessaires, et peut-être que je vous donne une commission.

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LETTRES A M. PAN1ZZ1

CLI

Cannes, 22 janvier 1869.

Mon cher Panizzi,

Je ne vous ai pas répondu l'autre jour, parce que M. Childe vous portait lui-même des nou­velles, et je me suis abstenu de compatir à vos maux, depuis qu'il m'a rapportéque vous montiez quatre-vingt-quatre marches tous les jours .pour •dîner chez le docteur Pantaleoni.

La convalescence de miss Lagden >continue sans accident. Elle a mangé lun œuf.aujourdhui à déjeuner et un peu de poulet à dîner.ill n'y a plus de fièvre et son état général est très satisfaisant. Quant à moi, j'ai attrapé un gros rhume qui m'a fait perdre probablement le bénéfice de tout le traitement antérieur. J'ai une toux.qui me fatigue excessivement, surtout la nuit; mais je la préfère à l'inquiétude que j'avais ces jours passés.

M. Barthélémy Saint-Hilaire .est revenu. Edouard Fould est à Marseille, mais revient de­main. Mistress Ewer n'est pas morte de fatigue

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et me charge ainsi que miss Lagden de tous ses compliments pour vous.

CLIJ

Cannes, 15 mars 1809.

Mon cher Panizzi,

Les journaux m'ont tué plusieurs fois. M. Gui-zot a annoncé ma mort à l'Académie et fait mon oraison funèbre. Il ne paraît pas que cela soit très malsain, car je ne m'en porte pas plus mal.

11 paraît que vous avez un temps déplorable. Il en est de même pour nous. Je viens de lire qu'il neigeait en Calabre. La machine du monde est détraquée évidemment.

Je reçois des nouvelles d'Espagne. On attend tous les jours des coups de fusil. Ordinairement ils ne se tirent qu'au printemps. L'hiver à Madrid est trop froid et l'été trop chaud pour qu'on se livre à cet amusement. Je ne doute pas que le duc de Montpensier ne soit élu, lorsqu'il aura dépensé tout son argent, et, bientôt après, chassé, sinon fusillé.

II. 23

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Adieu, mon cher ami. Que vient faire Nigra à Florence ?

CLIII

Cannes, 23 mars 1809.

Mon cher Pauizzi,

Je ne vois pas l'avenir si en noir que vous. 11 y a plus, je ne crois pas à la guerre, parce qu'elle ne me paraît pas possible. Aujourd'hui, il faut tant d'argent pour se battre, qu'à moins d'avoir un trésor comme le roi de Prusse avant Sadowa, ou des chambres excessivement complaisantes, rara avis in terris,
il n'y a pas moyen de tirer un coup de canon. Enfin la haine et la peur de la guerre est si grande aujourd'hui, que le provo­cateur serait sûr de soulever le monde contre lui.

Je vois avec plaisir que Victor-Emmanuel et François-Joseph se font des politesses. La grande affaire, dans ce temps-ci, est de mettre ses finances en bon ordre, et, du moment qu'on s'est posé comme un homme pacifique, on appelle les capitaux.

LETTKES A M. PAN1ZZI 355

L'empereur a eu la grippe, mais il est tout à fait remis. L'impératrice a eu des oreillons. Elle est bien à présent. Elle m'a écrit une très ai­mable lettre à l'occasion de ma maladie. Elle me propose de traduire et de publier la correspon­dance du duc d'Albe avec Philippe II, en me donnant les pièces que possède son beau-frère. II y en a de curieuses.

Adieu, mon cher Panizzi. Je suis chargé de compliments pour vous par la comtesse de Mon-lijo et par Ragell, qui nous donna un bon déjeu­ner à Bagnères-de-Bigorre, lequel m'écrit pour me féliciter d'être encore de ce côté de l'Achéron.

CLIV

Cannes, G avril 1869.

Mon cher Panizzi,

Vous ai-je dit que j'avais perdu mon cousin dans la maison duquel je demeure? C'est une amitié de plus de cinquante ans brisée. Heureux ceux qui meurent jeunes.

Que dites-vous de cette grande tendresse "du

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roi d'Italie pour l'empereur d'Autriche? Y a-t-il un dessous de cartes? Je ne le crois pas. Il est impossible de rester très longtemps à se faire la grimace. On finit par se fâcher tout de bon ou par rire. Je pense qu'on a pris le dernier parti, qui est incontestablement le meilleur. Je crois de moins en moins à la guerre; mais je crois aux progrès de la Révolution et du so­cialisme. Je crois que tout le monde courbe la tête devant le monstre qui grandit et prend des forces tous les jours. La société actuelle, avec son amour de l'argent et des jouissances matérielles, a la conscience de sa faiblesse et de sa stupidité. Il n'y a qu'une aristocratie bien or­ganisée pour résister, et où la trouver ? Elle lâ­che pied même en Angleterre. Tout le monde me dit que la Chambre des lords s'exécutera sans essayer de résister. Les Irlandais en de­viendront-ils plus traitables? J'en doute fort; mais les Yankees en deviendront dix fois plus insolents. Je crains pour le cabinet Gladstone qu'il n'ait bien des couleuvres à avaler contre lesquelles se serait soulevé l'estomac de lord Palmerston.

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. Ici, les élections commencent à mettre le pays en fièvre. L'opposition fait feu des quatre pieds et montre beaucoup d'audace. On lui a donné des armes, et elle s'en sert. Autant que j'en puis juger, le gouvernement aura une assez bonne majorité, mais seulement sur les grandes questions : une Chambre tracassière, très divi­sée, peu politique et peu faite aux affaires, voilà les probabilités.

En Espagne, on s'attend tous les jours à des coups de fusil. Je m'étonne qu'il n'y ait pas encore eu d'émeute à Madrid. Cela prouve que Prim a encore l'armée dans sa main.

Adieu, mon cher Panizzi ; j'espère que vous avez, comme nous, du beau temps. Je vous sou­haite une meilleure santé que la mienne. Je n'ai jamais autant souffert que depuis que le soleil a reparu.

CLY

Cannes, 22 avril 18G9.

Mon cher Panizzi, J'ai eu hier la visite du prince Napoléon, qui.

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m'a paru fort maigri, mais parfaitement remis. Nous n'avons guère parlé politique, comme vous pouvez penser ; mais il a dit quelques mois qui m'ont plu et qui semblent indiquer qu'il s'a­mende. Il va avec son yacht croiser dans l'A­driatique. Je vois dans mon journal, mais credat Judseiis Apella, que la princesse Clotilde va le rejoindre à Venise.

Pourriez-vous me faire envoyer à Paris les deux volumes de Bergenrpth, cet Allemand qui est mort en Espagne dans les bras de sa concu­bine, abandonné de tous les Anglais craignant Dieu, après avoir justifié la reine Jeanne, mal à propos nommée la Folle. Je crois qu'il m'en coûtera quelque chose comme deux guinées, à moins que votre magnanimité n'attendrisse les entrailles de votre libraire.

Adieu, mon cher Panizzi; soignez-vous et pre­nez, le monde comme il est.


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