Etude d’impact environnemental et social du programme


Développement pastoral : potentialités et pratiques en présence préjudiciables à l’environnement



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5.3. Développement pastoral : potentialités et pratiques en présence préjudiciables à l’environnement

Les produits de l’élevage procurent au pays environ 18,6% des recettes d’exportation en moyenne sur la période 2000-2003. La valeur des exportations est passée de 32 milliards FCFA en 2000 à environ 25 milliards de FCFA en 2003, constituées essentiellement d’animaux vivants et de cuirs et peaux. Les résultats de l’ENEC 2 indiquent que le cheptel national est estimé en 2003 à 7,3 millions de têtes de bovins, 6,7 millions d’ovins, 10 millions de caprins et 30,6 millions de volailles (poules et pintades). Les grands traits caractéristiques du secteur de l’élevage sont sa faible productivité et la dominance du mode extensif d’élevage. Le poids moyen carcasse est de 110 kg pour le bovin, 9 kg pour l’ovin, 8 kg pour le caprin et 24 kg pour le porcin. La production laitière est en moyenne de 110 litres par lactation de 180 jours et par vache. Ces performances demeurent en deçà des potentiels et des possibilités d’amélioration : 150 kg de viande par tête bovine, 15 kg par tête ovine et 12 kg par tête caprine, et 1400 litres de lait par lactation de 280 jours par vache alors que la moyenne annuelle des importations de lait et produits laitiers absorbent environ 9 milliards FCFA (PAPISE).



5.3.1- Diagnostic de la filière Bétail/Viande (Zone 3)

Dans le présent rapport, la filière bétail viande est représentée par les ruminants domestiques que sont les bovins, les ovins et les caprins.

Les effectifs de ces espèces dans les zones d’intervention du PAFASP représentent respectivement 75, 72 et 69% des totaux nationaux. La filière évolue sur trois maillons qui sont : la production, la commercialisation et la transformation.


  • Contraintes de la transhumance

Jusqu’à une période récente, le Sahel Burkinabé était considérée comme une zone de naissage et de transhumance par excellence. C’est ainsi que la capacité de charge dans cette région sahélienne est dépassée de 25% contre 20% en zone sub-sahélienne et une possibilité d’expansion de 89% en zone soudanienne nord et de 24% en zone soudanienne sud (SP-CONAGESE, 2002).


Dans cette région, l’utilisation des ressources s’appuyait sur des règles et chartes communautaires tacites mais bien établies pour l’occupation et l’exploitation des ressources distribuées dans l’espace par les éleveurs et les agro-pasteurs. La transhumance était encadrée par des organisations hiérarchiques locale ou tribale avec des processus de prise de décision communautaire qui réglementaient l’exploitation des terres, les pâturages, les salines et l’eau. En fonction de la saison et donc de la rareté ou de l’abondance des ressources hydriques ou fourragères, et en rapport avec les manifestations culturelles (cérémonies nuptiales, baptêmes, réjouissances populaires ou coutumières), des rencontres des mêmes communautés transfrontalières étaient organisées de même les déplacements organisés des troupeaux. Aussi, le cycle spatial et temporel des mouvements humains et du bétail était-il de mise.
Cependant, avec les sécheresses consécutives des années 1968-1970, l’ensemble de ce territoire sinistré a été classé en 1976 « forêt classée et réserve sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel ». Cette situation s’est davantage exacerbée avec la sécheresse de 1984 avec les déplacements des populations et de leurs dépendances suivis de leur implantation (en faveur de l’interprétation de la RAF stipulant que la terre appartenait à l’Etat et subséquemment l’affaiblissement des pouvoirs des autorités traditionnelles) dans la partie sud du Burkina, disposant de ressources naturelles plus favorables au développement des activités anthropiques. Ce flux migratoire, occasionné surtout par la rupture de l’équilibre écologique accentué par le péril acridien et de celui des habitudes séculaires transhumantes des populations du Sahel rudement éprouvées, a conduit à des migrations massives au sud du pays où la situation des « réfugiés de l’environnement » est des plus problématiques, engendrant de ce fait, des conflits inextricables entre les nouveaux arrivants et les anciens habitants des villages d’accueil.
Ainsi, la transhumance a cessé d’être un héritage culturel. Elle se pose avec acuité comme un fait de société en rapport avec la mise en œuvre des réformes agraires, des contraintes de gestion du territoire et des ressources naturelles et l’acceptation de l’innovation des systèmes et modes de production. En effet, l’élevage extensif et transhumant, grand consommateur d’espace et de ressources, ne responsabilise plus les producteurs qui exploitent les parcours et les pâturages sans contre partie pour leur restauration ou pour leur amélioration. Même si les dispositions de la loi d’orientation relative au pastoralisme reconnaissent la transhumance et responsabilise l’Etat à coopérer avec les Etats voisins et les collectivités locales dans l’encadrement de cette pratique séculaire, les contextes écologique, socio-économique et de développement local se détermineront plus à terme, vers l’intensification de la production animale, l’amélioration des performances productives et de la qualité de l’élevage pastoral dans les zones aménagées à cet effet.


  • La production

Elle est surtout assurée par l’extensif (excessivement consommateur d’espace. L’efficience évoquée dans la préservation des ressources dans les zones à risques classiques du sahel a commencé à montrer ses limites dans les nouvelles zones sub-humides de concentration) et le semi intensifs (embouche qui permet de limiter la pression animale sur les ressources naturelles grâce à une optimisation des facteurs de conduite des animaux) qui retrouvent dans les systèmes suivants :




    • Systèmes d’élevage bovin 


Elevage à grande transhumance
Le système d’élevage bovin à transhumance de grande envergure est basé sur la mobilité. Il bénéficie d’une grande flexibilité qui lui permet de s’adapter aux caractères très variables des précipitations, lesquelles déterminent une production fourragère variable dans le temps et dans l’espace.
Cette situation a contraint les producteurs a opter pour une adaptation de certaines souches de zébus aux longs déplacements et aux conditions difficiles d’alimentation et d’abreuvement.
Ce système souffre avant des difficultés d’accès et d’exploitation durable des ressources alimentaires (pâturages naturels) et hydriques. Cet aspect est commun aux différents systèmes d’élevage pastoraux et agro-pastoraux et est à l’origine de nombreux conflits intercommunautaires récurrents.
Elevage bovin à petite transhumance
Les systèmes à transhumance de petite envergure tendent à se développer à la fois en zone sahélienne et en zone soudanienne. Dans certains cas, la transhumance est limitée à la saison des pluies (et destinée à éloigner les animaux des cultures), dans d’autres cas elle a lieu en saison sèche (permet de profiter des zones de pâture et des possibilités d’abreuvement qui peuvent être concentrées le long des cours d’eau et des mares). La transhumance de petite envergure permet d’exploiter de façon adaptée les différents milieux d’une même zone agro-écologique.
Malgré leur caractère extensif, les systèmes bovins à petite et grande transhumance représentent 60 % et 72 % des productions respectives de viande (bovine) et de lait11.
Elevage Zébu sédentaires
La contrainte majeure de l’élevage bovin sédentaire, comme pour l’élevage bovin à transhumance de petite envergure, est liée aux problèmes fonciers (rétrécissement des zones de parcours, envahissement des couloirs de passage par des cultures (champs pièges), etc.). Cette situation entraîne dans certaines régions, des conflits aigus entre les différents utilisateurs de la « ressource espace ».
Elevage Taurins sédentaires
Pratiqué surtout par les agro-pasteurs, ce système de petits effectifs (souvent métissés) constitue un mode d’épargne bien adapté aux conditions d’occupation de l’espace dans la zone soudanienne. Les améliorations possibles concernent : la génétique (lutte contre la consanguinité et sélection), la prophylaxie et l’alimentation.
Noyaux bovins de traction
La traction bovine a connu une expansion assez considérable au cours des deux dernières décennies, notamment dans les zones soudaniennes principalement grâce au développement de la culture du coton. Les animaux de trait, de race zébu ou métis, sont généralement âgés de 3 à 7 ans. Le plus souvent, ils sont utilisés pendant 2 à 4 saisons culturales puis sont revendus comme animaux engraissés. Ils constituent un bon outil de vulgarisation des techniques d’amélioration du rendement carcasse.
Ateliers semi intensifs «embouche familiale et commerciale»
Cette spéculation joue ainsi un rôle de régulation dans l’approvisionnement des grands centres urbains et des marchés d’exportation en animaux de bonne qualité. En général, les animaux sont des jeunes mâles provenant des élevages extensifs (essentiellement des systèmes d’élevage transhumant). On peut distinguer plusieurs formes d’embouche bovine: (i) l’embouche familiale et (ii) l’embouche commerciale.

Les contraintes principales sont :




  • le faible degré d’organisation des producteurs ;

  • le niveau technique encore insuffisant de la plupart des producteurs ;

  • les contraintes alimentaires liées au fait que l’embouche repose trop sur l’utilisation de SPAI dont les disponibilités et les coûts risquent à terme d’hypothéquer la faisabilité des opérations d’embouche intensive. Cette situation découle d’une utilisation pas toujours rationnelle des concentrés et d’un emploi encore trop timide des ressources naturelles locales (gousses de Légumineuses notamment).

    • Systèmes d’élevage ovin et caprin


Elevages ovins et caprins transhumants
A l’instar des autres systèmes d’élevage transhumants, ces systèmes souffrent des difficultés d’accès aux ressources alimentaires et hydriques et du coût élevé de la complémentation. Le retour en chaleur des femelles avec la repousse des herbes en saison pluvieuse entraîne des pics de naissances en saison sèche froide (peu favorable pour les agneaux et chevreaux nouveaux-nés).
D’autres problèmes, liés aux pratiques des éleveurs, entraînent une réduction de la productivité du cheptel. Il faut notamment mentionner :


  • la pratique de la consanguinité étroite;

  • la carence en soins vétérinaires;

  • les difficultés d’accès aux ressources naturelles dans les zones d’accueil;

  • l’inadéquation de l’habitat pour les agneaux nouveaux-nés (sensibilité au froid nocturne).


Elevages ovins et caprins sédentaires
Un certain nombre d’obstacles techniques explique la faible productivité de ces systèmes d’élevage. Il s’agit notamment :


  • de l’absence de maîtrise de la reproduction, notamment en ce qui concerne la lutte contre la consanguinité et la sélection des meilleurs sujets ;

  • du faible taux de couverture sanitaire ;

  • des faiblesses de la complémentation alimentaire.

Ces lacunes techniques procèdent notamment d’un encadrement pratiquement inexistant en milieu rural, particulièrement sur les ovins et les caprins.


Ateliers semi intensifs d’embouche ovine familiale et commerciale
L’embouche ovine apparaît très dépendante de la fête de Tabaski, avec les risques de saturation du marché. Elle gagnerait à mieux se structurer et s’organiser en vue d’une commercialisation groupée et régulière sur les marchés porteurs.
L’amélioration du tissu des infrastructures de traitement de la viande pourrait contribuer à cette organisation.
Circuits et Infrastructures de mise sur le marché
Deux types de marchés animent les filières bétail viande et aviculture traditionnelle :


  • Le marché national

  • Le marché sous régional (subsidiairement international)

Plusieurs types d’infrastructures de mise sur le marché accompagnent le dispositif de promotion de la production.



Marché à bétail
On en dénombre plus de 1.400 répartis (selon les infrastructures et le volume des échanges) entre trois types :


  • les marchés de collecte. Ils sont souvent sans aménagement et constituent des points de relais pour approvisionner des marchés plus importants. Leur nombre n’est pas connu. Certains de par le volume des échanges méritent cependant d’être aménagés ;

  • Les marchés de regroupement localisés dans les régions intérieures d’intenses brassages et les grands carrefours nationaux (Bobo Dioulasso, Djibo, Fada, Kaya, Gorom Gorom, Ouagadougou, Pouytenga, Youba) et les grands pools de consommation. Ils bénéficient d’infrastructures appropriées pour les transactions (à l’exception de Youba) ;

  • Les marchés terminaux. Leur implantation fait suite à la politique d’amélioration des conditions de commercialisation du bétail. Les plus importants sont : Bittou, Guelwongo, Kantchari, Niangologo, Seytenga.

Une vingtaine de marchés à bétail appartenant aux différentes catégories ci-dessus sont régulièrement suivis afin d’apprécier le niveau de l’offre, de la demande et des prix. Ce Système d’Information sur les Marchés à bétail permet d’une part, d’informer les différents acteurs sur l’évolution des transactions, et d’autre part, participe au dispositif de sécurité alimentaire.


Infrastructures de traitement de la viande
Il s’agit surtout des abattoirs. Il convient de distinguer :


  • les abattoirs frigorifiques au nombre de trois (3), à savoir Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Dédougou ;

  • les abattoirs séchoirs de brousse. On en dénombre quarante cinq (45) ;

  • les aires d’abattage qui se rencontrent dans la plupart des chefs lieu de département.

En plus des contraintes de gestion, la plupart de ces infrastructures connaissent des problèmes d’insalubrité et de pollution liés au traitement des viandes et des déchets.


Unités de transformation des viandes
Il s’agit de petites unités artisanales à semi industriels (sauf industriel pour les cuirs et peaux) représentées par :


  • les boucheries charcuteries :

  • les grillades ;

  • les claies de séchage ;

Du diagnostic de la filière bétail/viande, il ressort que c’est une activité consommatrice d’espace et ayant une pression permanente sur la nature. Un bovin a besoin de 4 à 5 m2 d’espace pour se reposer. Cet espace peu aller de 4 à 10 ha pour sa détente et pâture. En situation optimale, le bovin adulte africain mobilise entre 7 et 10 tonnes de matériel végétal. Plus de 25 à 30% de ces ressources sont inutilisés. Elle consomme entre 25 et 30 litres d’eau.


La partie ingérée sera restituée à la nature sous forme de bouse et purin dont la masse annuelle peu atteindre 4 tonnes par animal. Chez les petits ruminants ont peu considérer 1/10 de ces valeurs. L’embouche qui assure une meilleure optimisation des facteurs de production, constitue donc une activité qui limite les dommages de l’élevage des ruminants sur la nature.
La valorisation des produits de la filière bétail viande comporte plusieurs choix dont les avantages économique et environnementaux sont antagonistes. Ainsi :


  • l’option d’exportation des animaux sur pied qui prive l’économie nationale des avantages des abattages (emplois, plus value et 5ème quartier), protège l’environnement national des risques liés à la préparation et au traitement des viandes.

  • l’option d’exportation de la viande suppose l’exposition aux risques liés à l’abattage (saignée et préparation) et au traitement des viandes, du 5ème quartier (contenu des viscères, cornes et onglons, cuirs et peaux nuisances physiques : ossements et autres, nuisances olfactives, nuisances chimiques : conditionnement et tannage des cuirs et peaux, etc.).

Dans les deux cas, l’accroissement de l’activité de commercialisation peut avoir pour :




  • Conséquence d’accentuer :




  • la fréquentation des marchés et donc celle des différents risques :

  • sur les pâturages (broutage et piétinement) ,

  • les sols (piétinements),

  • les gîtes à gibier

  • l’air (poussières et nuisances chimiques).

Les activités de cuisson (cuisson, grillades, séchage, etc.) contribue au déboisement (bois de chauffe) et/ou à l’émission de gaz nocif (monoxyde de carbone, résidus d’hydrocarbures, etc.).




  • avantages de :




  • réduire l’effet des feux de brousses

  • accentuer l’intégration agriculture –élevage (utilisation des SPA , fumure et éventuellement force de travail dans le cadre de l’embouche herbagère, etc)

  • améliorer la sécurité alimentaire

  • améliorer les revenus des producteurs

C’est certainement dans la fixation du niveau des activités (effectifs, fréquentation des marchés, capacité des unités, etc.) et le choix des technologies que résidera la conciliation entre avantages économiques et risques environnementaux.



5.3.2 - Diagnostic de l’élevage traditionnel de volaille (Zones 1, 2 et 3)

L’élevage traditionnel de volaille est peu exigeante en espace et pèse peu sur les ressources naturelles du fait de la faible concentration des effectifs et de la nature des besoins de la volaille. L’amélioration de l’élevage traditionnel qui exige plus d’aménagement et de concentration des animaux est une activité qui engendre plus de dommages à la nature (aménagement des locaux, concentration des effectifs et donc des nuisances olfactives, accroissement des surfaces cultivables pour satisfaire les besoins de complémentation, etc.). La taille des élevages devra donc tenir compte de ces risques.


La commercialisation des volaille en dehors des risques zoo sanitaires (dispersion rapide des germes) et des nuisances dues au transport et au conditionnement (matériaux) comporte peu de risques pour l’environnement.
L’essor de la viande de volaille dans les grandes villes constitue un facteur de risques si aucune action n’est entreprise pour organiser la préparation de la volaille (abattoirs collectifs) et la gestion des déchets (kiosques propres).
L’élevage de volailles est extrêmement répandu dans toutes les régions du pays et dans tous les systèmes de production. Le développement des filières de volaille, pour la consommation nationale et l’exportation a induit au cours des dernières décennies une augmentation rapide de l’intérêt des producteurs pour ces spéculations.
L’élevage avicole traditionnel est surtout orienté vers la production de viande. La productivité est faible et estimée à environ 5 poulets commercialisables par poule présente et par an. Chez les pintades, malgré une bonne production d’œufs (85 à 105 par volaille et par saison), les performances seraient également fort réduites en raison d’une mortalité plus élevée des pintadeaux. Dindons, canards et pigeons sont également présentes dans les basses-cours des exploitations villageoises.
Les contraintes :
Les principales contraintes des systèmes d’élevage avicole villageois portent sur :


  • l’insuffisance de compétences techniques des producteurs, qui se livrent à une aviculture traditionnelle extensive ;

  • l’inadéquation de l’habitat (sensibilité au froid nocturne) ;

  • les insuffisances en protection et soins vétérinaires contre les maladies infectieuses (Pseudo peste aviaire surtout) et parasitaires (externes et internes) ;

  • le manque de suivi sanitaire adéquat : aucun plan de prophylaxie, indisponibilité des produits vétérinaires, et, s’il y en a, souvent périmés ou abîmés à cause entre autres de la mauvaise conservation ; absence ou pénurie d’agents vaccinateurs.

  • absence de centres avicoles modernes de type semi intensif, avec plusieurs spéculations et un programme d’amélioration des races locales, capables de servir de pôles d’attraction aux éleveurs.

  • pistes rurales défectueuses, ne favorisant pas les transactions commerciales surtout les produits avicoles qu’il faut souvent aller chercher loin dans les villages :


Les atouts sont nombreux :


  • populations traditionnellement agriculteurs – éleveurs, c’est un atout important car pour améliorer la filière il n’y aura pas d’obstacle humain ni culturel ;

  • disponibilité des grains de céréales en toute saison pour nourrir les volailles, même si on constate de temps en temps la rareté du maïs à cause de la culture du coton qui tend à monopoliser les espaces cultivables disponibles.

  • terres encore largement en friches : plus de la majorité des terres cultivables restent encore inexploitées ;

  • la demande semble très forte, notamment en direction des grandes villes



Tableau … Eléments de diagnostic de la filière bétail/viande


ETAPES

FACTEURS

ACTIVITES

DANGERS

Production

Infrastructures

Défriche décapage

Déforestation (déboisement)







Bois de construction







Animal

alimentation

Déforestation (surpâture)







Déjection et rejets

Nuisances olfactives







déplacements

Déforestation (piétinement)













Commercialisation

Infrastructures (marchés de collecte, regroupement et terminaux)

Défriche décapage

Déforestation (déboisement)







Bois de construction







Voies d’accès (routes et piste à bétail)

Tracé, matérialisation

Déforestation (construction routes, piétinement)










Nuisances auditives (bruit engins)







Déplacements et fréquentation

Déforestation (piétinement)










Fumés (engins, véhicules)










bruits










Déjections et rejets













Transformation

Infrastructures (abattoirs, boucheries charcuterie, grillades)

Défriche décapage

Déforestation (déboisement







Préparation de la viande

Nuisances olfactives et visuelles (déchets)










zoonoses







cuisson

Déboisement (bois de chauffe)










Gaz toxiques







grillage

Déboisement (bois de chauffe)










Gaz toxiques







séchage

Nuisances visuelles







Traitement 5ème quartier

Nuisances olfactives et visuelles (déchets)



















Traitement des cuirs et peaux (conservation et tannage)

Nuisances olfactives et visuelles (déchets










Nuisances chimiques


Tableau N°… Eléments de diagnostic de la filière aviculture traditionnelle


ETAPES

FACTEURS

ACTIVITES

DANGERS

Production

Infrastructures

Défriche décapage

Déforestation (déboisement)







Bois de construction







Animale

alimentation

Déforestation (champ)

Perturbation des gîtes à gibier









Déjection et rejets

Nuisances olfactives













Commercialisation

Infrastructures (marchés de collecte)

Défriche décapage

Déforestation (déboisement)







Bois de construction













Nuisances auditives (bruit engins)







transport et fréquentation

Déforestation (matériaux de conditionnement et transport)










Perturbation des gîtes à gibier










Fumés (engins, véhicules)










bruits










Déjections et rejets

Transformation

Infrastructures, grillades)

Défriche décapage

Déforestation (déboisement



















Préparation de la viande

Nuisances olfactives et visuelles (déchets)







cuisson

Déboisement (bois de chauffe)










Gaz toxiques







grillage

Déboisement (bois de chauffe)










Gaz toxiques




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