Etude d’impact environnemental et social du programme


Principaux Produits par filière



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4.2. Principaux Produits par filière







Désignation

Nature

Quantité/Nombre produits/an

Vente

Marché

Principaux Acteurs

01

Céréales


Mil, Sorgho, Maïs

Environ 2,4 millions de tonnes ;

Plus de 60% autoconsommé 




Environ 367 000

Local, régional et international

Organisations Paysannes
Projets et Programmes de développement
Relais commerciaux
Ministère chargé de l’Agriculture
ONG et autres Institutions


02

Oléagineux


Arachide, Sésame

Sésame production moyenne à l’ha 16,589 tonnes (REVOIR CHIFFRES)
Arachide production moyenne à l’ha 340,881 tonnes (REVOIR CHIFFRES)


Plus de 50% vendu

Local et régional

Organisations Paysannes
Institutions de recherches
Projets et Programmes de développement
Relais commerciaux
Ministère chargé de l’Agriculture
ONG et autres Institutions


03

Niébé


Grain de niébé

Environ 180 000 t/an

Le marché du grain représente 50 000 à 60 000 t/an en année normale avec comme débouchés principaux la demande urbaine (90%)
Faible exportation 5000 à 6000 t/an

Local

Organisations Paysannes
Institutions de recherches
Projets et Programmes de développement
Relais commerciaux
Ministère chargé de l’Agriculture
Institutions de recherches
ONG et autres Institutions


04

Légumes


Données non obtenues

5000 ha de superficie

Données non obtenues

Local, régional et international

Organisations Paysannes
APIPAC
Coopératives de fruits et légumes
Projets et Programmes de développement
Relais commerciaux
Institutions de recherches
Ministère chargé de l’Agriculture
ONG et autres Institutions


05

Horticulture


Mangue, Agrumes et Anacarde

Comoé, Léraba et du Kénédougou, (2003) :

12 250 ha de manguiers,

7 500 ha de vergers d'agrumes et

6 100 ha d'anacardiers.




Données non obtenues

Local, régional et international

Organisations Paysannes
Projets et Programmes de développement
Relais commerciaux
Institutions de recherches
APIPAC
Coopératives de fruits et légumes
Ministère chargé de l’Agriculture
Ministère chargé de l’Environnement
ONG et autres Institutions





Aviculture Traditionnelle


Poules et Pintades

Poules : 24.508.506 têtes

Pintades : 6.117.826 têtes

Pigeons : 1.183.385 têtes.

Canards : 211.828 têtes

Dindons : 43.521 têtes


Données non obtenues

Local







Coton


?????

????

Environ 350 000 tonnes par année 

?????







Bétail/

Viande


Bovins, Ovins et Caprins

7.311.544 têtes de bovins,

6.702.640 d’ovins

et 10.035.687 de caprins.


?????

Local, régional et international




4.3. Les enjeux de la décentralisation et de la déconcentration dans le cadre du PAFASP

Le Code Générale des Collectivités locales adoptée en 2004 à l’issue de la loi modificative n°013/2001/AN du 02 juillet 2001 des Textes d’Orientation de la Décentralisation (TOD), confère l’organisation du pays en collectivités locales ou territoriales (région, province, commune) et en circonscription administratives (province, département, village). La décentralisation est donc une option stratégique et politique qui consacre le transfert des compétences et des pouvoirs aux collectivités locales structurées pour un développement à la base. Avec l’Etat local ainsi constitué, naissent des personnes morales distinctes, libres de s’administrer dans les compétences, l’esprit et la lettre de la loi et ce, sous l’autorité de l’Etat.


Ce processus est alors couplé avec celui de la déconcentration administrative et technique effective des services publics avec la mise en place des régions et la nomination des Gouverneurs.
Cette option tranche avec la centralisation, forme d’administration fondée sur le rôle prépondérant de l’Etat dans toute la vie de la nation dans ses fondements institutionnels, juridiques, de tremplin d’autorité et de levier du développement économique et sociale du pays.
Dans l’échéancier de mise en œuvre de la décentralisation au Burkina Faso, le 1er trimestre 2006 verra la consolidation de la régionalisation effective ainsi que la communalisation intégrale avec les élections communales générales et la mise en place des conseils régionaux et l’élection de leurs présidents. Le transfert concomitant des compétences et des ressources nécessaires aux organes délibérants des régions achèvera l’effectivité de la création des espaces et des cadres adéquats et participatifs d’administration, de planification, de suivi, de supervision et de contrôle du développement local par les populations elles-mêmes.
C’est ainsi que ce processus améliorera la participation des populations à la gestion de leur cité où l’Etat, tout en assumant ses prérogatives régaliennes de régulation et de redistribution équitables des richesses, de protection des personnes et de leurs biens, et de maintien des équilibres sociaux, veillera aux missions de développement dévolues aux collectivités locales.
A travers ses différentes composantes, le PAFASP va promouvoir la décentralisation à travers l’amélioration des performances économiques et commerciales des filières Agro-Sylvo-Pastorales et ce, dans le cadre de la professionnalisation des acteurs, leur organisation et leur responsabilisation effective à porter ledit programme. De même, la recherche d’un environnement institutionnel, réglementaire et financier adéquat et propice à la rentabilité économique et à l’acceptation sociale des innovations, renforcera davantage la productivité et donc l’accès des producteurs au marché pour la livraison des produits de qualité. La promotion des initiatives privées surtout de celles des groupes vulnérables (femmes et jeunes) est un indicateur pertinent de l’épanouissement de la démocratie à la base par le partage des intérêts et des objectifs communs de développement, la complémentarité et la subsidiarité dans l’action, la pratique de la négociation et l’établissement d’accords consensuels pour un développement durable.
Dans le cadre du Programme, la Décentralisation se manifestera utilement dans le cadre de la mobilisation de la faculté d’expression et de participation de toutes les énergies des catégories et couches sociales en vue de leur promotion économique, sociale et culturelle dans un environnement institutionnel et fiscal rénové et favorable et ce, à travers :

  • la concertation, l’établissement de partenariats dans le cadre du choix, du contrôle administratif et de la gestion financière des structures ainsi que celle des microprojets, des investissements, des infrastructures structurantes et de mise en marché ;

  • la captation et l’amélioration des revenus tirés de l’opérationnalité des filières émergentes allant de la production, de la transformation et de la commercialisation et à partir des fonds de promotion de ces filières

  • la promotion des filières agro-sylvo-pastorales mobilisera des acteurs, des partenaires ainsi que des ressources financières qui pourraient être à la base d’un développement économique, contribuant de ce fait à renforcer les bases économiques et décisionnelles des populations au sein des collectivités locales ;

  • la protection et la gestion de proximité des ressources naturelles surtout dans le cadre du suivi environnemental et social pour prévenir les impacts négatifs et s’assurer que les mesures d’atténuation soient effectivement appliquées et produisent les effets attendus.

Déjà, dans le cadre de la présente étude, les populations ont salué l’initiative de les consulter dans cette phase diagnostic. Elles ont formulé leur opinion et discuté des avantages et des contraintes des options, des menus, des investissements les plus susceptibles d’être sollicités ainsi que les impacts environnementaux et sociaux potentiellement négatifs ou positifs liés à leur implantation. C’est donc un engouement à plus d’ouverture et de débats démocratiques sur des projets dont elles en sont les premiers bénéficiaires.


En outre, les jeunes sont pleinement engagés et mobilisés autour des enjeux de la décentralisation au Burkina Faso pour la prise en compte de leurs intérêts et pour la mise ne œuvre des actions locales de développement. C’est ainsi qu’ils ont mis en place le « Réseau National des Jeunes pour la Décentralisation (RE.NA.JE.D) ». Ce réseau œuvre en partenariats avec les différentes communes, la société civile, les institutions et structures de la décentralisation pour l’institutionnalisation et la mise en œuvre efficiente des actions citoyennes de lutte contre la pauvreté. Le développement des filières du Programme sera promu dans cette perspective avec la détermination et l’engagement de cette jeunesse qui accompagnera sans nul doute le développement et la promotion des filières agro-sylvo-pastorales. Cette implication des jeunes dans le développement local contribuera à résorber le chômage, à assainir le climat social de ces jeunes contraints à la mendicité, au désoeuvrement et à l’exode, actuellement réprimandé partout ailleurs.


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