Etude d’impact environnemental et social du programme


Annexe C. SYNTHESE SUR LES POTENTIALITES, ATOUTS ET CONTRAINTES DES FILIERES ETUDIEES : PISTES D’ACTIONS / RECOMMANDATIONS



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Annexe C. SYNTHESE SUR LES POTENTIALITES, ATOUTS ET CONTRAINTES DES FILIERES ETUDIEES : PISTES D’ACTIONS / RECOMMANDATIONS

1. Répartition des filières en fonction de leurs potentialités par zone d’intervention du PAFASP





 

Filières


ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3

Régions des Haut Bassins et Cascade

Régions du Centre Ouest et de la Boucle du Mouhoun

Région du Sahel, du Nord et du Plateau Central


CEREALES


 

 

 


SESAME


 

 

 

FRUITS (Mangue)

ET LEGUMES


 

 

 


NIEBE


 

 

 

AVICULTURE TRADITIONNELLE

 

 

 


KARITE


 

 





COTON


 

 

 


BETAIL/VIANDE


 

 

 


2. Situation actuelle des différentes filières de production dans les quatre zones agroécologiques


KARITE

ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3

 

 

 










Acteurs

Les conditions agroécologiques sont favorables à la production de noix de Karité. Il existe une tradition de préservation des arbres.

Dans certaines zones, le karité est une production importante. Beaucoup de groupements de femmes sont impliqués dans la transformation du karité en huile et savon. La transformation est traditionnellement une activité qui se pratique de manière collective.

Il existe aussi des circuits de commercialisation pour les noix. La demande est forte.


La faible quantité de matériel pour la mécanisation de la transformation constitue une contrainte souvent évoquée. Le concassage est particulièrement pénible. Pour cette opération, il existerait un matériel disponible dans la sous-région

Une autre contrainte est liée à la méconnaissance des techniques de conservation des noix.

Malgré le caractère traditionnel de la préservation des karités, on enregistre de nombreuses destructions d’arbres (jeunes plants et sub-aldultes par les effets conjugués de l’extension des cultures (le phénomène est surtout important dans les zones propices à la culture du coton), de l’abattage pour la production de charbon de bois et la fabrication des pilons.


  • Favoriser les systèmes de production agricole basés sur l’agro-foresterie (protection des arbres et régénération naturelle assistée)

  • Faciliter l’accès à des équipements pour la mécanisation de la transformation des noix

  • Procéder à une analyse de la demande en produits de transformation des noix de karité




Interprofession

-La Table filière Karité- le Conseil des Oléagineux du Burkina






Filière

Localisation

Atouts

Contraintes

Pistes d’actions/Recommandations

CEREALES

ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3

 

 

 










Acteurs

La culture du mil, maîs et sorgho est considérée comme la culture la plus importante et vient directement après le coton. Dans les zones où le coton s’est bien implanté, le couplage coton-maïs qui a été prôné par les autorités du pays et relayé par les organisations de producteurs.

Il existe également des appuis à la constitution de banque de vivres ou de groupements de stockage qui sont bien perçus par la population dans la mesure où ces initiatives permettent de vendre la production céréalière dans de meilleures conditions et de lutter contre les situations de pénurie.

Il existe des techniques endogènes de conservation des grains de céréales qui, mêmes si elles ne donnent pas toujours des résultats convaincants, permettent d’envisager la diffusion de techniques bien adaptées au milieu.


Les contraintes de la filière céréale sont avant tout liées au manque de débouchés pour l’écoulement des surplus de production. Une autre difficulté est liée à la baisse de fertilité des sols. Enfin, l’accessibilité (voire la disponibilité des intrants - semences améliorées et engrais) constitue un handicap à l’amélioration des rendements.

Le problème de stockage se pose également. Il ne permet pas aux producteurs de vendre les céréales durant les périodes les plus favorables au point de vue du prix.

Par rapport à la disponibilité en semences améliorées, il existe une demande pour des variétés à cycle court, là où il y a irrégularité des pluies.

Les cultivateurs ont souvent recours aux engrais « coton ». Il existe aussi des problèmes d’envahissement des champs par le Striga.

Les céréales sont potentiellement une filière porteuse vu l’importance qu’occupe cette culture. Une grande part de la production est auto-consommée localement. Dans le cas du développement de la filière qui se traduirait par une augmentation substantielle de la production, il est nécessaire voire indispensable que les organisations de producteurs développent une bonne connaissance du marché régional, transfrontalier et national afin d’être en position de répondre à la demande.


  • Organiser la production et la diffusion des semences améliorées

  • Organiser l’approvisionnement en intrants spécifiques (engrais, produits de conservation) et la commercialisation de la production

  • Diffuser les techniques d’intensification pour améliorer la compétitivité des céréales produits

  • Améliorer les opérations de récolte et de post-récolte

  • Apporter un appui à la transformation locale des céréales

  • Diffuser des techniques de lutte contre le Striga



6 036 Groupements villageois producteurs de céréales
Union Provinciale des Producteurs

UGCPA (Union des Groupement de Commercialisation des Produits Agricoles)

Confédération paysanne du Burkina

Chambres Régionales d’Agriculture


CIC (Comité Interprofessionnel des Céréales)

Association des dolotières du Kadiogo













Cela pose à la fois le problème du caractère très souvent conjoncturel de la demande et de la compétitivité des céréales .




Filière

Localisation

Atouts

Contraintes

Pistes d’actions/Recommandations

SESAME


ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3










 

 

 

Acteurs

Les zones du PAFASP disposent de potentialités intéressantes pour la culture du sésame. Il existe un marché d’écoulement. Certains producteurs se montrent intéressés par la culture. Des producteurs ont tenté de prendre des initiatives pour promouvoir cette culture dans le cadre d’une politique de diversification.



Les variétés disponibles sont peu productives. Les méthodes de culture restent traditionnelles avec des rendements faibles.

Les circuits de commercialisation du sésame ne sont pas maîtrisés par les producteurs.





  • Faciliter l’accès à des variétés améliorées

  • Améliorer les techniques de production et les diffuser

  • Appuyer la recherche de débouchés et organiser la commercialisation

2754 Organisations de base pour la filière sésame

La Fédération Nationale des Industries Agroalimentaires du Burkina

le Conseil des Oléagineux du Burkina





Filière

Localisation

Atouts

Contraintes

Pistes d’actions/Recommandations

NIEBE

ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3










 

 

 

Acteurs

Le haricot est une culture importante qui peut être associée avec le maïs.

Il existe une demande locale régulière pour le haricot qui est fréquemment utilisé dans l’alimentation humaine.

.


La contrainte de la culture du haricot est liée aux problèmes des pertes au champ et durant le stockage suite à des attaques parasitaires.

Concernant les attaques au champ, les producteurs tentent de faire bénéficier le haricot de la protection phytosanitaire du coton. Cela constitue une contrainte importante de la production de niébé car cette association se traduit par des intoxications qui constituent une menace sérieuse pour la santé des consommateurs.



  • Assurer la diffusion de variétés améliorées (niébé et soja)

  • Mettre en œuvre un programme de protection phytosanitaire des champs de niébé

  • Rendre disponibles les produits pour protéger les récoltes contre les attaques parasitaires (niébé)

  • Apporter un appui à la diversification des produits de transformation




producteurs essentiellement de petits producteurs




Filière

Localisation

Atouts

Contraintes

Pistes d’actions/Recommandations

LEGUMIER

ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3










 

 

 

Acteurs

Les cultures maraîchères sont bien perçues notamment parce que les prix sont incitatifs pour les légumes produits en contre-saison.

Des débouchés existent

Hormis la culture de la tomate, du gombo et du piment, il existerait de bonnes perspectives, selon les zones agro-écologiques, pour la pomme de terre, le haricot vert l’oignon.

Des semences améliorées et des produits phytosanitaires sont facilement disponibles.

Le piment se développe bien dans certaines communes où il existe une forte demande et des prix élevés pendant une partie de l’année.


Le problème des cultures maraîchères est avant tout le problème de la ressource en eau pour pouvoir produire en contre-saison et bénéficier des prix de vente les plus intéressants. Cela pose le problème de l‘aménagement des bas-fonds et de l’accès à l’eau (puits à grand diamètre) pendant toute l’année.

Une autre contrainte est la disponibilité en semences et l’utilisation rationnelle des engrais adaptés à la production de légumes.




  • Promouvoir l’aménagement de périmètres maraîchers

  • Faciliter l’accès à l’eau (fonçage de puits et acquisition de motopompes)

  • Faciliter l’accès aux semences améliorées et aux intrants (engrais et pesticides)

  • Organiser l’appui-conseil aux producteurs

  • Renforcer l’organisation des producteurs notamment pour la conservation et la commercialisation de la production, la gestion et l’entretien des périmètres maraîchers




1 359 OP maraîchers et 70 OP fruits

(UCOBAM) Union des Coopératives Agricoles et maraîchère du Burkina (SCOOBAM, SOCOMAG, COMAKO…)

-COOPAKE

- UFMB


- Union Fruitière et Maraîchère du Burkina (UFMA)

-Association Nationale des Producteurs de Haricot vert du Burkina (ANPHV)

- SOCAB

La Fédération des Professionnels Agricoles du Burkina (FEPAB)



-Fédération nationale des jeunes Producteurs Agricoles du Burkina (FNJPAB

-La Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP)

APEFEL-B 

UCOBAM


URCABO

UFMB


GIE Naffa

Cercle des sécheurs (CDS)

Groupement des professionnels du séchage (GPS)

GLOSSAD


BRAKINA

BRAFASO


UFMB

SOCAB





Filière

Localisation

Atouts

Contraintes

Pistes d’actions/Recommandations

BETAIL/VIANDE

ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3

 

 

 










Acteurs

La zone 3 est la région de prédilection de l’élevage bovin. C’est dans cette zone que la filière bovine est considérée comme une activité économiquement importante. Il existe d’importants marchés de bétail qui constituent d’importants pôles de développement économique.

C’est surtout les Peuhls qui se consacrent essentiellement à cette activité bien que beaucoup d’autres ethnies soient propriétaires de bétail qu’ils confient aux Peuhls.

Il existe des races bovines qui sontt résistante à la trypanosomiase. Ces race seraient bien adaptées à la pratique de la culture attelée

L’élevage de caprins et d’ovins est présent dans toutes les zones du PAFASP. C’est une activité importante dans la mesure où elle est un moyen de constituer une épargne.



La contrainte majeure de l’élevage des bovins est la prévention et le contrôle des épizooties dues à l’insuffisance de suivi vétérinaire.

L’autre problème est celui de l’approvisionnement en eau avec le problème de la gestion et de l’entretien des retenues d’eau.

Une autre contrainte est la menace qui pèse sur les espaces pastoraux avec l’extension des superficies cultivées (accroissement de la population et progression des superficies cultivées suite à l’expansion de la culture du coton). L’augmentation de la durée de transhumance et du temps de pâture en saison sèche fragilise les espaces pastoraux et pose le problème de la ressource fourragère.

La réduction des espaces pastoraux et l’augmentation naturelle du cheptel induisent un phénomène de surpâturage qui constitue une contrainte de plus en plus marquée de cet élevage.

Les conflits entre agriculteurs et éleveurs persistent malgré les efforts entrepris par les autorités pour prévenir les incidents.

.

L’élevage se pratique uniquement sous la forme de l’élevage traditionnel avec la divagation des animaux, l’absence de suivi zoosanitaire et de techniques d’alimentation, etc.



Le vol des animaux est considéré comme une contrainte importante

  • Améliorer la couverture zoo sanitaire des troupeaux en appuyant l’installation de vétérinaires privés

  • Assurer la réhabilitation des retenues d’eau (curage mécanique) et redynamiser les comités de gestion

  • Promouvoir la production de fourrage

  • Former les éleveurs à la conservation des aliments (conservation des pailles à l’urée, fanage, ensilage et collecte des résidus de récolte)

  • Promouvoir l’émergence d’une filière viande de qualité notamment en sensibilisant les consommateurs

  • Mettre en œuvre un programme de sauvegarde de la race Somba

  • Renforcer la gestion des retenues d’eau et des marchés de bétail en impliquant les communes concernées



  • Améliorer la couverture zoosanitaire des élevages

  • Promouvoir la construction de bergeries en matériaux locaux

  • Sensibiliser les éleveurs à l’alimentation des animaux

  • Diffuser des géniteurs améliorés

  • Diffuser des thèmes relatifs à la gestion des troupeaux

Promouvoir l’émergence d’associations d’éleveurs

3 800 OPE

100 Unions

FEB

Confédération des filières bétail viande (sous régional)



Confédération Paysanne du Burkina

Chambres Régionales d’Agriculture

Cadre National de Concertation des Ressources animales
Les bouchers : 21 associations provinciales

Charcutiers :UNABOC

Grilleurs, Rôtisseurs  Restaurateurs:ATVO
grossistes et détaillants de SPAI

100 associations provinciales de commerçants

UNACEB
- l’Ordre National des Vétérinaires (ONV) : 40 vétérinaires privés installés

-Tanneurs

-ATK (association des tanneurs du Kadiogo)

- association des tanneurs de pouytenga

Société TAN ALIZ

coordonniers




Filière

Localisation

Atouts

Contraintes

Pistes d’actions/Recommandations

AVICULTURE TRADITIONNELLE

ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3
















Acteurs

Il existe un intérêt des populations pour le développement de l’aviculture : poules, pintades, dindons. L’aviculture est une activité d’élevage accessible à toutes les couches de la population. Elle ne nécessite que peu d’espace.

Il est à noter qu’il existe des débouchés que ce soit au niveau local qu’au niveau national et régional

Il existe des élevages de poules pondeuses


La conservation et la disponibilité des vaccins et des médicaments vétérinaires limitent également le contrôle des épizooties.

Il est évident que le problème de mortalité des animaux après la vaccination s’explique par différentes causes parmi lesquelles on peut citer : la mauvaise conservation des produits, la vaccination d’oiseaux déjà malades, le mauvais dosage des produits, les parasitoses ou autres maladies mal identifiées par les éleveurs, etc.

Les modes d’élevage restent basés sur la divagation des animaux (élevage traditionnel). La claustration des animaux et leur alimentation avec de la provende, la pratique de l’élevage de poules pondeuses sont évoqués comme des modes de développement de l’activité mais il existe peu d’initiatives qui vont dans ce sens.

.


  • Améliorer la couverture vaccinale et le déparasitage des élevages en améliorant le niveau des prestations des Vaccinateurs Villageois.

  • Promouvoir la construction de poulaillers en matériaux locaux

  • Promouvoir la complémentation alimentaire des poussins de 0 à 5 mois

  • Organiser un système de commercialisation assurant la promotion des volailles vaccinées et déparasitées

  • Promouvoir l’élevage de poules pondeuses

  • Renforcer (en qualité et en quantité) la formation des Vaccinateurs Villageois.

  • Mettre en place un système de suivi des Vaccinateurs Villageois.

  • Organiser des visites d’échange entre éleveurs



157 ZATE, 45 DPRA, 13 DRRA, MRA, ONG, Privé, Projets et program

mes



Filière

Localisation

Atouts

Contraintes

Pistes d’actions/Recommandations

COTON

ZONE 1

ZONE 2

ZONE 3



















Organisations de base

4989 OP de producteurs de coton


Organisations faîtières

- Unions Départementales Producteurs de Coton

- Unions Provinciales Producteurs de Coton

- Union National des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB )



Exportateurs

Sofitex


SOCOMA (Société cotonnière du Gourma) à l’Est et Faso Coton au centre du pays

Interprofession

interprofession Coton




Distribution directe de revenus à 320.000 producteurs en milieu rural
procure 50% des recettes d’exportation du Burkina
contribue pour 30 à 40% du PIB
une douzaine d’usines d’égrenage une unité de produits phytosanitaires, des huileries

une unité de filatures stratégiquement liées à la filière




Activités essentiellement féminines mais hommes, propriétaires des champs de coton

Cculture mobilisant abondamment la main-d’œuvre familiale et extérieure au détriment cultures vivrières pouvant entraîner des pénuries alimentaires

Variabilité des cours et les subventions accordées à leurs producteurs par certains pays du Nord qui faussent les règles de la compétition

Baisse de la fertilité des sols, consécutive à la monoculture du coton




Sécurisation foncière pour les groupes vulnérables (femmes, jeunes)

Meilleur suivi de l’épandage des engrais et compostage



Utilisation des techniques de DRS/CES




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