Toxiques et antinutriments des aliments cours de toxicologie approfondie


- Apport quotidien moyen d ’environ 4 g



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- Apport quotidien moyen d ’environ 4 g

  • - Faible activité biologique, mais activités pharmacologiques parfois intéressantes

  • - Oxydation toujours facile de ces composés en quinones, électrophiles, participant au cycle de production du radical superoxyde et du peroxyde d ’hydrogène :



  • 4.6. Polyphénols

    • - Paradoxalement, sont aussi des inhibiteurs de la cancérogénèse expérimentale

    • - Flavonoïdes = dérivés du flavonol

    • - Certains sont mutagènes, comme la quercétine, la myricétine et le kaempférol : condition nécessaire est d ’avoir un -OH en 3 et une double liaison en 2,3



    4.6. Polyphénols

    • - Caractère cancérogène de la quercétine établi chez le Rat

    • - Rôle probable du métabolite quinonique, mais la forte incidence de tumeurs de l ’estomac laisse supposer que la flore digestive y soit pour quelque chose

    • - Pas de relation établie entre consommation de flavonoïdes et taux de cancers…



    5. Substances à activité oestrogénique

    • - Deux effets quantifiables : augmentation du poids de l ’utérus et kératinisation de l ’épithélium vaginal

    • - 50 espèces végétales possèdent cette activité ; soit consommées directement, soit consommées par des animaux, et dont les principes actifs sont récupérés dans le lait et les graisses

    • - Incidence aussi des oestrogènes d ’usage vétérinaire

    • - Trois groupes chimiques :

      • Isoflavones
      • Coumarines
      • Lactones de l ’acide résorcylique
    • - Substances de structure similaire avec la molécule d ’estradiol, entrent en compétition avec les récepteurs cytoplasmiques du 17  - estradiol dans l ’utérus



    5. Substances à activité oestrogénique

    • - Zéaralénone (groupe de l ’acide résorcylique), présente dans les céréales. Produite, en fait, par des moisissures du genre Fusarium, souvent assimilée aux mycotoxines.

    • - Coumestrol (groupe des coumarines), normalement présent dans certaines espèces végétales, concentrations très augmentées par les attaques de moisissures ; activité relative de 0,035 % par rapport au DES (diéthylstilbestrol), molécule végétale la plus active

    • - Dans la luzerne, le coumestrol est parfois suffisamment concentré pour provoquer la stérilité des vaches

    • - Génestine, daïdzéine, protenséine et formononétine (groupe des isoflavones), présentes dans le soja, relativement peu actives



    5. Substances à activité oestrogénique

    • - Présence en fait assez ubiquitaire de ces dérivés, à l ’incidence toutefois faible (faibles concentrations, faibles activités)

    • - Effets toutefois plus importants après la ménopause : 100 g d ’huile de maïs ou d ’olive pendant 10 jours provoquent la kératinisation de l ’épithélium vaginal

    • - Consommation de bulbes de tulipes pendant la dernière guerre en Hollande ayant entraîné des troubles de la reproduction chez la Femme



    6 - Toxiques divers

    • 6.1. Glucosides de la fève : favisme

      • Concerne les individus atteints d ’une déficience congénitale en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6-DPH) : l ’ingestion de fèves déclenche une crise hémolytique, le favisme
      • Favisme connu déjà chez les Grecs
      • Agent causal : 2 pyrimidines - l ’isouramyl et la divicine, présentes dans les fèves sous forme de glucosides : convicine et vicine (2 % dans les fèves sèches)
      • Métabolisation entraîne une forte production d ’H2O2, normalement détruite par le système de la glutathion péroxydase (nécessite G6-DPH)
      • Globules rouges carencés en glutathion s ’hémolysent facilement


    6 - Toxiques divers

    • 6.2. Acides aminés toxiques : lathyrisme

      • Maladie se manifestant à la suite de l ’ingestion de graines de légumineuses du genre Lathyrus
      • Douleurs musculaires, paralysie des membres inférieurs
      • Phénomène rare, surtout rencontré en Inde pendant les périodes de disette
      • Responsable = acide 3-N-oxalyl 1,2,3-diaminopropionique
      • Théoriquement, les sujets adultes n ’y sont pas sensibles (barrière hémato-encéphalique), sauf en période de jeûne ou de malnutrition


    6 - Toxiques divers

    • 6.3. Hémagglutinines ou lectines

      • Modèle = ricine (du ricin), capable d ’agglutiner les érythrocytes
      • En fait, de nombreux aliments en contiennent :
      • Grande affinité vis-à-vis de résidus glucidiques bien spécifiques présents à la surface des globules rouges
      • Grande spécificité selon la source végétale, d ’où le nom de lectines (latin legere = choisir)
      • Cellules de l ’entérocyte, qui portent les mêmes résidus, également touchées


    6 - Toxiques divers

    • 6.3. Hémagglutinines (lectines)

      • Rats nourris avec des régimes à base haricots = lésions de la paroi intestinale, entraînant une prolifération de la flore, ainsi qu ’une inhibition de certains mécanismes digestifs
      • Effets radicaux sur la croissance : diminution de l ’utilisation de l ’azote, avitaminose B12, sous-utilisation des calories
      • Effets surtout redoutés en alimentation animale
      • Peu d ’incidence relevée chez l ’Homme, malgré une teneur en lectines de certains haricots atteignant 10 % des protéines



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