Toxiques et antinutriments des aliments cours de toxicologie approfondie



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2.4. Substances à effets multiples

  • 2.4.2. Les fibres

    • Fibres = constituants hydrocarbonés de structure polymérique, non dégradés par les enzymes digestives, et dénués de capacité nutritive.
    • On distingue :
      • Celluloses = homopolysaccharides formés de glucoses liés en  1-4
      • Hémicelluloses = hétéropolysaccharides constitués de xylanes, galactanes, mannanes…
      • Pectines = polysaccharides à base d ’acide galacturonique et de rhamnose
      • Lignines = polymères du phénylpropane
    • Taux de fibres dans une ration dépend de la nature et de l ’importance des aliments d ’origine végétale


2.4. Substances à effets multiples

  • 2.4.2. Les fibres

    • Dans nos pays développés : 4 à 12 g/jour
    • Rôle nutritionnel : ballast augmentant le volume de la fraction non digestible ; pouvoir hygroscopique important qui facilite la mobilité et le transit digestif
    • Indéniablement, effet positif par limitation de la transformation par les bactéries digestives d ’acides biliaires en dérivés cancérigènes : diminution du risque de cancer du côlon. Rôle indirect également sur le taux de cholestérol.
    • Effets indésirables cependant bien réels :
      • diminution de la disponibilité digestive de minéraux
      • augmentation de la perte endogène en protéines et lipides


2.4. Substances à effets multiples

  • 2.4.2. Les fibres

    • Effet important sur la disponibilité du calcium, sous l ’action des celluloses, mais surtout des hémicelluloses (et des pectines ?).
    • Fe, Cu et Zn sont également touchés par ce phénomènes de chélation des ions.
    • Action trophique sur l ’épithélium digestive par augmentation du volume des fractions non digestibles : perte endogène de protines plus importante :
      • Exemple : CUDN de la farine blanche supérieur de 10 % à celui de la farine entière


2.5. Substances augmentant les pertes cataboliques

  • - Détoxication métabolique utilise certaines molécules nutritives importantes pour l ’étape de conjugaison

  • - Parmi ces molécules, on trouve :

    • Le glucose  acide glucuronique
    • Glycine, cystéine, glutamine, méthionine
    • Ions sulfates
    • Vitamine A
  • - Pertes à prendre en compte lors d ’intoxications chroniques, comme l ’alcoolisme ou le tabagisme, ou encore la prise régulière de certaines substances médicamenteuses



3. TOXIQUES DES ALIMENTS

  • 3.1. Alcaloïdes

    • Au total 6000 substances, qui ont en commun :
      • de comporter un hétérocycle azoté
      • d ’être douées d ’activités biologiques importantes dues à leur mimétisme hormonal et à leur intervention dans des grandes réactions du métabolisme cellulaire
    • Très répandus dans le règne végétal :
      • 25 % des plantes en contiennent
      • Leur concentration peut y être très élevée (jusqu ’à 10 % dans certaines fleurs)
    • Leur caractère basique (à l ’origine de leur nom) est, en fait, très variable d ’une molécule à l ’autre


3.1. Alcaloïdes

  • - Peu d ’alcaloïdes ont de réelles implications nutritionnelles : leur saveur très amère est un très puissant dissuasif

  • - Ingestions accidentelles fréquentes : ciguë (conine) à la place du persil, par exemple  action nicotinique sur le SNC et mort par paralysie des muscles respiratoires.

  • - Utilisations volontaires, parfois : cocaïne dans les feuilles de coca, qui insensibilise la muqueuse digestive et abolit la sensation de faim

  • - Le rôle des pseudoalcaloïdes paraît plus important



3.2. Pseudoalcaloïdes

  • 3.2.1. Solanine

    • Glucoalcaloïde de structure triterpénoïde
    • Présent dans les pommes de terre, rôle protecteur pour les tubercules
    • Normalement, concentrations < 50 mg/kg, mais les infections parasitaires ou l ’exposition du tubercule à la lumière peuvent multiplier cette concentration par 5
    • Solanine = inhibiteur des cholinestérases, mais aussi éventuel tératogène (agent causal de la Spina bifida chez l ’Homme ?)
    • Espèce humaine globalement peu sensible, au contraire du Chien


3.2. Pseudoalcaloïdes

  • 3.2.2. Xanthines

    • Caféine, théobromine, théophylline
    • Alcaloïdes présents dans le caféier, le cacaoyer, le théier, le maté, la noix de kola
    • Stimulants du SNC
    • Action sur les zones cérébrales contrôlant l ’activité psychique
    • Facilitent le travail intellectuel, diminuent la fatigue par action sur les zones motrices
    • Néanmoins, les réactions cérébrales obtenues sont moins satisfaisantes si les xanthines sont absorbées à forte dose
    • Caféine = xanthine la plus consommée (120.000 t/an !!!)


3.2. Pseudoalcaloïdes

  • 3.2.2. Xanthines

    • DL50 chez l ’homme voisine de 10 g
    • Une tasse de café = environ 250 mg : provoque chez le buveur non habitué une augmentation du taux de rénine plasmatique de 57 %, de noradrénaline de 75 %, d ’adrénaline de 20 %
    • Pas de réels résultats quant aux répercussions sur les maladies cardio-vasculaires
    • Principaux effets relatés : palpitations cardiaques, tremblement (effet symphaticomimétique)
    • L ’habitude fait reculer ces symptômes : phénomène d ’accoutumance commun à tous les alcaloïdes



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