ÉVY, Éditeur



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LETTRES A M. PANIZZI

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XC1V

Saint-Cloud, 19 août 18GG.

Mon cher Panizzi,

Je suis toujours ici et je n'en ai bougé, le 15 août moins que jamais. L'impératrice a regretté que vous ne fussiez pas venu passer la matinée avec elle et souhaiter la fête à l'empereur et au prince. Elle vous en voudra fort et vous menace d'une apostrophe à la seconde colonne du Times si, en repassant, vous ne venez pas lui faire visite à Paris. L'empereur est beaucoup mieux; voilà deux jours qu'il sort et se promène. Il a repris son train de vie ordinaire, quoiqu'il soit encore repris de temps en temps de petites atteintes de fièvre. Je pense qu'un peu de chaleur aidant, il serait tout à fait bien.

On est toujours fort pacifique. Je ne pens e pas que, de votre côté, on insiste pour, quelques, lopins de montagnes. L'important eit.d'avoir une fron­tière stratégique. Quelques années.de paix vous feront plus puissant qu'une guerre qui vous don-

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nerait quelques lieues de territoire contesté et contestable. D'ici à longtemps, je crois que le ci-devant empire ne vous gênera pas. Il est dislo­qué par la guerre et probablement la paix le dis­loquera encore davantage. La grande affaire est de mettre de l'ordre dans les finances et d'appro­prier aux mœurs italiennes les institutions mili­taires de la Prusse, qui paraissent aujourd'hui le to xaXbv. Nous avons, nous, bien des réformes à faire de ce côté-là, et beaucoup à apprendre. Avec l'amour de la routine qu'on a dans ce pays, la chose ne sera pas très facile.

Je suis invité à Biarritz, si Biarritz il y a, ce qui dépend de plusieurs futurs contingents. Pourtant il est fort probable que, vers le commencement de septembre, je ferai l'ornement de la terrasse que vous connaissez.. Le temps est redevenu, sinon tout à fait beau, du moins lolérable, et nous fai­sons de grandes promenades à pied et en voiture.

Hier, nous sommes allés donner des prix aux filles de squs-officiers décorés, qu'on élève aux Loges,.près.de Saint-Germain. Elles ont chanté très faux et nous ont montré des exemples d'é­criture et des livres tenus en partie double. Il

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y en avait deux cent douze presque toutes laides. Sa Majesté en a embrassé une, et le courage lui a manqué pour les deux cent onze autres. Le prince a remis de sa main les prix aux lauréates, avec un sérieux et un aplomb admirables.

Le soir, on lit et on cause. Nulle étiquette. On dîne en redingote. Nous sommes menacés d'un gala et d'un dîner avec Sa Majesté mexicaine. On lui donnera à manger; mais je ne crois pas qu'elle obtienne de l'argent ou des troupes.- Je ne serais pas surpris si, d'ici à peu de mois, Maxi-milien abdiquait. Viendrait alors la république, ou plutôt l'anarchie, suivie de près, je.pense, par. les Yankees, la Lynch Law et une colonisation anglo-saxonne. On me fait chercher pour la promenade, je n'ai que le temps de vous serrer la main. Adieu, mon cher Panizzi. On m'a donné la plaque en question, ou plutôt la patente.

XCV

Taris, 28 août 1866.

Mon cher Panizzi, Hier, j'ai quitté Saint-Cloud pour venir prendre

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mes derniers arrangements avant Biarritz. J'ai laissé tout le château en bonne santé. Il n'y a plus personne à Paris, tout le monde est en villégiature ou bien aux conseils généraux. Par conséquent, on ne fait pas de politique.

L'impératrice du Mexique est partie très peu contente de sa visite à Paris, et particulièrement furieuse contre M. Fould, à qui elle a demandé de l'argent et qui n'a pas voulu lui en donner. Elle va à Miramar, probablement pour y préparer son instal­lation. Personne ne doute qu'elle n'y soit bientôt rejointe parMaximilien, qui ne se soucie pas d'at­tendre à Mexico le départ des troupes françaises. Le mari et la femme paraissent irrités contre le : maréchal Bazaine. On prétend qu'il veut être, lui aussi, empereur ou président du Mexique, et il y a des gens qui croient la chose faisable, tout étant possible chez ce peuple-là. Si j'en juge par les échantillons que j'ai vus à Saint-Cloud, ce sont des mammifères plus voisins du gorille que de l'homme. Les Yankees seuls parviendront à les dompter au moyen de la Lynch Law et des procé­dés civilisateurs qu'ils savent pratiquer. Pourquoi a-t-on rappelé Mazzini ? Ici, cela n'a

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pas fait un bon effet. On s'attend à de sérieuses difficultés, au sujet de Rome. Est-il vrai que le pape et Àntonelli lui-même soient devenus plus traitables 1 Dites-moi dans quel état vous trouvez les esprits et si on pense à constituer plu­tôt qu'à défaire? Lorsque j'ai parlé à mon hôte de Saint-Cloud du cadeau qu'on allait lui faire « d'objets d'art enlevés à Venise », il a daigné rire beaucoup et a demandé de qui je tenais la nouvelle? En ce qui nous touche, il n'y a pas un mot de vrai et je doute beaucoup du reste. Les Autrichiens sont bien plus curieux d'argent que dé tableaux, et c'est, je pense, ce qui sauvera les Titien et les Paul Yéronèse de l'Académie de Ve­nise.

J'ai dîné samedi, en culottes courtes, avec là princesse *** et son époux. Elle ressemble beau­coup à la reine; mais elle a des jambes, elle est très jeune et a l'air aimable. Le consort a l'air de n'avoir pas inventé la poudre. L'empereur était in fiocchi, avec la Jarretière au genou: Le petit prince a été très aimable et a fait une cour as­sidue à la princesse. ' ' Nous venons d'avoir trois jours de beau temps.

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Aujourd'hui, un orage a ramené la pluie. Je n'ai jamais vu de plus Iriste été; j'espère que vous êtes mieux traités de votre côté des Alpes. La prin­cesse Mathilde est à Belgirate sur le lac Majeur jusqu'à la fin de septembre. Elle dit qu'elle espère vous voir, si vous passez dans son voisinage.

Adieu, mon cher Panizzi; portez-vous bien et ne m'oubliez pas. Dites^moi candidement où vous aimez mieux vivre, en Italie ou en Angleterre ?

XCYI

Biarritz, 8 septembre 18C0.

Mon cher Panizzi,

La paix durera-t-elle, et que fera-t-on du côté de Rome? Ici, comme, vous pouvez bien vous le représenter, nous ne savons absolument rien. L'affaire même de la démission de M. Drouyn de Lhuys est demeurée pour nous à l'état de mys­tère. Ce qui me paraît probable, c'est que nous .allons quitter Rome, et qu'il va en résulter un cri de douleur parmi tous nos dévots. Que vont faire vos volontaires? Je n'en sais rien. Le mieux

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serait de demeurer tranquille et de laisser le ma­lade mourir de sa belle mort, accident qui me paraît à peu près inévitable, tandis que la plus petite persécution peut lui rendre un peu de vi­gueur. C'est toujours le cas avec les femmes et les prêtres.

Nous avons ici une chaleur assez forte avec des orages, qui ne rafraîchissent l'air que pour quelques heures. On attend l'empereur, la se­maine prochaine, ainsi que la reine d'Espagne, qui viendra nous faire visite avant de retourner à Madrid. Madame de Lourmel est à la villa et se rappelle.à votre souvenir, ainsi que Varaigne. Nous mangeons force ceps à l'ail et des pêches gigantesques; nous allons nous promener le long de l'Adoun;. enfin nous menons une vie très con­fortable et très peu agitée.

Je lis, lorsque je ne dors pas, un livre dont malheureusement je n'ai qu'un volume. C'est Burchard, qui parle beaucoup trop du cérémonial et pas assez des mœurs privées et publiques. A ce propos, comment faire pour me procurer l'ou­vrage complet?

Adieu, mon cher Panizzi ; soignez-vous et ne

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vous persuadez pas que vous ne pouvez vivre qu'à Londres. J'espère que la plage de Cannes ne vous effrayera pas et je vous garantis qu'elle vous •fera du bien.

XCVII

Biarritz, • H septembre 18G6.

Mon cher Panizzi,

Il est question d'une ascension à la Rune pour demain en très (trop!) nombreuse compagnie J'espère que nous en reviendrons sans jambes .cassées. L'empereur ne paraît pas très pressé de nous joindre. Tantôt on nous annonce son arri­vée, tantôt on la renvoie aux calendes grecques. Pour ma part, je voudrais bien le voir ici ; car, sans nous amuser beaucoup, nous ne sommes pas aussi sérieux qu'il convient à des gens aussi res­pectables que nous tous. Malgré tout ce qu'on peut dire contre les Mue stokings, ils ont du bon et c'est une grande ressource pour passer le temps. Bien que je m'acquitte assez honorable­ment de mon métier de courtisan, je me sens pris parfois d'idées à la Bright, et j'ai envie de m'en

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aller vivre en homme libre dans quelque auberge au soleil. On nous annonce la grande duchesse Marie de Leuchtenberg, qui va peut-être nous apporter un peu d'étiquette, quoiqu'elle s'en dis­pense aussi chez elle, en voyage du moins.

Le premier volume de Burchard, le seul que j'aie, est ennuyeux. C'est un long cérémonial où se trouvent çà et là quelques bons traits, comme, par exemple, qu'on enterra le pape Innocent YIII sans chemise, parce qu'on lui avait volé celle qu'il avait en mourant.

Adieu, mon cher Panizzi ; soignez-vous, soyez patient et sage, et donnez-moi de vos nouvelles.

XCYIII

Biarritz, 21 septembre 1866.

Mon cher Panizzi,

Ce que je vous ai dit au sujet des bas bleus m'était suggéré par le goût que je déplore chez une personne que j'aime, pour des amusements peu intellectuels. La raison est que l'éducation n'a

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pas été assez littéraire. L'avantage de la littéra­ture est de donner des goûts nobles, qui devien­nent de plus en plus rares dans ce monde sublu­naire.

L'empereur est tout à fait bien ; il arrive aujour­d'hui. Je ne pense pas qu'il ait été jamais sérieu­sement souffrant ; mais la nature de son indispo­sition est de rendre triste et morose. Il n'est jamais très gai, et vous savez qu'un dérangement du tube digestif produit sur l'économie un grand1 effet, mais, je le répète, maintenant, tout va bien.

Nous sommes partis pour la Rune, lundi dernier, par une pluie battante. Nous avions pris une-grande résolution. Arrivés à Sare, chez Michel, le temps s'est éclairci et le soleil a brillé par mo­ments au milieu des nuages. Cependant Michel nous a dit que l'ascension était impossible, et il nous a menés voir des grottes très curieuses à deux lieues de Sare..Nous étions vingt-cinq à cheval et six femmes en cacolets. Bien entendu qu'il y a eu des cacolets cassés et des culbutes. Une des grottes est le lit d'un grand fleuve sou­terrain, orné de chauves-souris, de stalactites, etc. L'autre, qui porte le nom harmonieux de Sagarra-

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murdo, est un magnifique tunnel naturel, avec «ne rivière au milieu, de proportions gigantes­ques. Michel avait amené là une douzaine d'or­phéonistes qui ont chanté en chœur, accompa­gnés par une espèce de flageolet très aigu, des airs basques d'un caractère très original, qu'ils ont terminés en criant : Viva Imperatrisa ! Un orage nous attendait à la sortie. Nous avons été Irempés jusqu'aux os ; mais il y avait bon feu chez Michel et d'excellent sherry, dont probable­ment il avait oublié de payer les droits. A minuit, nous rentrions à la villa et nous nous mettions à table.

Le lendemain, personne n'était enrhumé. Une dame se plaignait d'avoir un noir au genou, une autre d'avoir été endommagée par la chute d'un cacolet, dans une autre parlie du corps. Je n'ai rien pu vérifier. Il est probable que je resterai en­core ici une semaine.

Adieu, mon cher Panizzi. Puisse saint Antoine, votre patron, vous préserver de toute maladie, et des tentations du malin !

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XCIX

Biarritz, 3 octobre 18GG.

Mon cher Panizzi,

Nous sommes toujours ici et on ne parle pas encore de retour. L'empereur est bien, et son in­disposition, ou plutôt la série de ses indispositions, n'a jamais eu un caractère grave. Il est fort pré­occupé de bien des choses qui apportent chacune leur contingent d'embarras : le Mexique, la Véné-tie, l'Allemagne, le pape, les inondations, la mauvaise récolte et les fusils à aiguille. Tout cela est à solder à la fois, et je crains que la.prochaine session ne soit difficile. M. Fould est ici et paraît content de l'état des finances. Il prétend même qu'en faisant des économies, sur bien des inutili­tés, il se fait fort de trouver de l'argent pour les choses sérieuses et utiles. 4 J'ai lu dans le Times une lettre très curieuse sur l'insurrection de Palerme. Le respect pour la propriété et la continence des insurgés est inex­plicable. Cela m'a rappelé les barricadeurs de-

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'Paris en 1848, qui n'ont ni pillé ni violé, bien que ces deux manières de se divertir dussent être bien agréables à des gens qui avaient à peine des chemises. Àvez-vous quelque donnée sur les af­faires de Païenne et sur les auteurs du mouvement, qui paraissent avoir échappé? Je vois aussi que Mazzini a été élu député à Messine, ce qui ne me plaît guère.

Je suis fâché de ce que vous me dites de lady ***. Elle a tort sans doute et la peur du diable l'a ren­due plus bête qu'il n'est permis ;°mais il faut pas­ser beaucoup à de vieux amis et ne pas s'aperce­voir de toutes les sottises qu'ils font, surtout quand: on ne peut ni les empêcher ni les réparer. Je vous en parle avec d'autant plus de connaissance de cause, que je pratique souvent l'avis que je vous' donne. 11 faut plaindre lady *** d'êlre tombée en mauvaises mains, mais ne pas l'abandonner. tout à fait. Un jour donné, vous pourriez lui être utile, et, si vous cessiez tout à fait de la voir, vous le regretteriez peut-être, s'il lui arrivait malheur.

Les journaux me remplissent d'inquiétude au sujet de ma cave, qui doit avoir été envahie par la Seine. Comment mon vin se sera-t-il comporté

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au milieu de ce désastre? Je n'en reçois aucune nouvelle. Heureux mortel, qui possédez des caves aussi vastes que les souterrains de Persepolis, et remplies!

Le temps se remet lentement, mais il se remet. Avant-hier, notre auguste hôtesse, madame de Lourmél et une autre dame, étant à batifoler sur les rochers auprès du phare, ont été surprises par deux furieuses lames. Elles prétendent n'en avoir eu qu'au-dessus des jarretières. J'étais à quelques pas d'elles et j'ai eu grand'peur qu'ellesne fussent emportées. Si elles avaient essayé de courir sur les rochers couverts d'herbes humides, elles seraient tombées, et alors il y aurait eu une drôle d'oraison funèbre à faire. Toutes me chargent de leurs sou­venirs et de leurs compliments pour vous: Je ne pense'pas que nous soyons de retour à Paris-avant le 10 de ce mois.

Adieu, mon cher Panizzi; portez-vous bien.

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c

Biarritz, 17 octobre 18C6.

Mon cher Panizzi,

Nous employons très activement le temps qui nous reste et nous faisons tous les jours d'assez longues excursions. L'empereur a repris son activité, et, ce qui vaut encore mieux, sa gaieté.-

Nous avons fait hier en chemin de fer, en voi­ture et à pied, une promenade de six heures dans le voisinage de la Rune. A ce propos, je vous di­rai que, sous peu, votre grand exploit équestre perdra beaucoup de son mérite aux yeux de ceux qui n'auront pas connu cette montagne. Elle est traversée par une route et on pourra bientôt ar­river en voiture jusqu'à son sommet; c'est-à-dire qu'on a fait une route, de Saint-Jean de Luz à Sare, des plus pittoresques et pourtant des plus douces pour les bêtes et les gens.

Je pense que le retour à Paris sera marqué par de grands remue-ménage ministériels. Il me semble impossible que le maréchal Randon, le mi-

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nislre actuel de la guerre, demeure en place. De grandes dépenses seront nécessaires pour réorga­niser l'année et surtout pour renouveler son arme­ment en lui donnant des fusils à aiguille. Par suite de cela, je crains fort pour notre, ami M. Fould, dont le système économique s'arrange mal avec la nécessité de payer cher et \ ite une grande quan­tité de fusils. Il trouverait, je pense, le moyen de faire les changements indispensables avec un peu ' de temps et sans emprunt, ni taxes nouvelles ; mais ou veut ne pas attendre, et ne pas interrompre les travaux publics. D'un autre côté, il ne manque pas de gens qui l'attaquent en secret et ouverte­ment auprès du maître. Il y a quelque temps que je vois l'orage se former et grossir, et je l'ai averti. Je ne sais quelle résolution il prendra. S'il quitte le ministère, ce sera une chose très fâcheuse pour le gouvernement ; car il n'est pas facile à remplacer et les successeurs qu'on lui donne déjà sont des plus effrayants. Tout cela est fort triste. La session prochaine s'annonce assez mal et l'opposition aura beau jeu, à coup sûr.

Je voudrais bien qu'à Rome les choses se pas­sassent en douceur. Je sais que le gouvernement

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italien et même Ricasoli ont les meilleures inten­tions du monde ; mais le pape fera tant de bêtises, il est si à court d'argent, et ses fidèles sujets sont tellement travaillés par Mazzini et consorts, que je ne vois pas moyen d'empêcher une catastrophe. Elle aurait chez nous un retentissement du diable et augmenterait encore nos embarras.

Nous parlons d'ici dimanche prochain, après le saint sacrifice de la messe, et nous serons le 22 dans la nuit à Paris. Je pense y rester au moins une huitaine de jours et puis prendre mon vol pour Cannes. Il me paraîl difficile qu'on aille à Com-piègne cette année, car on a tant de choses à faire ! D'ailleurs, je suis bien déterminé à quitter pour cette année le métier de courtisan. Vous ne vous doutez pas combien il est fatigant.

Adieu, mon cher Panizzi; portez-vous bien et donnez-moi de vos nouvelles à Paris.


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