Toxiques et antinutriments des aliments cours de toxicologie approfondie



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4.9. Edulcorants

    • Edulcorants à haut pouvoir sucrant
    • Saccharine très ancienne : 1879
    • Objet de très nombreuses controverses quant à sa toxicité
    • En fait, la saccharine est très rapidement résorbée par le tractus digestif et excrétée telle quelle dans les urines : il n ’y a donc pas de métabolisation, pas plus que de modification par la flore intestinale
    • Les impuretés issues de sa fabrication (relevant de la chimie organique « rustique ») sont, en fait, à l ’origine des observations faites de son pouvoir cancérogène
    • Productions actuelles considérablement assainies


4.9. Edulcorants

    • Cyclamate de la même famille chimique (sulfamides) que la saccharine
    • Conversion partielle en cyclohexylamine, d ’intensité variable selon les individus
    • Effets sur la fertilité et la fécondité imputables à ce métabolite
    • Caractère cancérogène très discutable : une seule expérience est parvenue à des résultats positifs, par implantation de comprimés de cyclamate dans la vessie de souris…
    • Interdit d ’usage aux USA en 1970, autorisé depuis à la fabrication, mais pas à la vente sur le territoire…No comment !


4.9. Edulcorants

    • Aspartame = ester méthylique de l ’aspartylphénylalanine
    • Découverte accidentelle en 1963
    • Structure peu génératrice d ’inquiétudes (dipeptide très simple)
    • De fait, le métabolisme - où la dégradation chimique - conduisent à la libération de phénylalanine, ce qui constitue un danger potentiel pour les sujets atteints de phénylcétonurie (présence d ’acide phénylpyruvique dans les urines, signe d ’un déficit en phénylalanine hydroxylase : il en résulte souvent des retards mentaux profonds)
    • Substance sensible à la chaleur et à la lumière : génère alors de la dicétopipérazine, un peu plus toxique.
    • Au total, substance dépourvue de réel danger toxique


5°) TOXIQUES ISSUS DE LA CUISSON

  • 5.1. Généralités

    • Cuisson à haute température = processus thermique violent, pouvant générer des réactions des différents constituants alimentaires
    • A l ’extrême, les températures sont suffisantes pour générer de vrais processus de pyrolyse : cuissons au barbecue, par exemple
    • En revanche, les cuissons à température modérée par l ’ébullition de l ’eau (bouillis, braisages) semblent peu exposées
    • Importance réelle de ces réactions thermiques difficile à estimer : produits très variables, fonction des sources et du profil de température, d ’où modélisation très difficile


5°) TOXIQUES ISSUS DE LA CUISSON

  • 5.2. PRODUITS D ’OXYDATION DES LIPIDES

    • Oxydation = réaction radicalaire, pouvant survenir à des températures extrêmement basses
    • Cinétique de la réaction activée par la température, mais également par :
      • L ’insaturation des lipides
      • L ’éventuelle présence d ’initiateurs de radicaux
      • Des traces métalliques jouant le rôle de catalyseur
    • La réaction passe par un stade hydroperoxyde ROOH instable, conduisant par décomposition à différents produits :


5°) TOXIQUES ISSUS DE LA CUISSON

  • 5.2. PRODUITS D ’OXYDATION DES LIPIDES

    • Produits légers : aldéhydes, acides gras volatils, responsables des odeurs de rance, souvent irritants
    • Produits oxydés : acides gras hydroxylés, céto-acides, époxy-acides, aux propriétés toxiques plus ou moins importantes
    • Polymères : structure mal connue et complexe, effets toxiques probablement peu importants, la polymérisation n ’allant pas dans le sens d ’une plus forte toxicité
    • On redoute surtout les produits légers émis dans les fumées, dont certains (acroléïne) sont toxiques aigus, inflammables et cancérogènes. Effets des époxy-acides mal cernés (potentiels précurseurs d ’entités électrophiles)


5°) TOXIQUES ISSUS DE LA CUISSON

  • 5.3. AMINES HETEROCYCLIQUES

    • Mise en évidence tardive (1970) de ces molécules et de leurs effets cancérogènes (potentiel mutagène de certaines AH plus de 100 fois supérieur à celui des HAP…)
    • Origine probable = réactions thermiques à haute température (en principe, au-delà de 500°C) touchant les composés azotés
    • Quelques modélisations expérimentales à partir de mélanges sucres + AA : possible rôle des composés de Maillard en tant que précurseurs.
    • Aucune étude épidémiologique sur le réel impact de ces composés
    • Nombreux dosages contradictoires et alarmistes (AH détectées dans des préparations cuisinées à 100-150°C)


5°) TOXIQUES ISSUS DE LA CUISSON

  • 5.4. HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES (HAP - PAH)

    • Initialement : réactions de transferts électroniques concertés (type DIELS-ALDER) sur des fractions gazeuses issues de fumées de combustion : une succession de cyclisations amène à des composés aromatiques de grande stabilité thermodynamique.
    • Effets cancérogènes découverts dès le 18° siècle par POTT (« mal des ramoneurs »)
    • Structure et premiers dosages des composés incriminés entre 1930 et 1950
    • Premières études toxicologiques sur les populations consommatrices de produits fumés entre 1953 et 1959



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